Quand ils auront sucé la dernière goutte,
Gratté le fond des cuves jusqu’à la lie,
Que plus personne n’aura d’énergie,
Il y aura toujours de la place dans ma hutte.
Une petite flamme sur le guéridon,
Pour chasser les mauvais esprits,
Une grosse flemme sous l’édredon,
Et dans une corbeille de beaux fruits.
Nous vivrons heureux comme des pauvres gueux,
Nous vivrons loin des carnages mais dans le partage.
Une maigre communauté aura survécu et dans le lit,
Chaque soir, éperdument, nous rebâtirons le monde,
Jusqu’à ne plus entendre que nos enfants et leurs cris,
Car FIVETE, je te sens en ce moment super féconde

!