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par franck1968 » 22 sept. 2008, 19:29
MOSCOU, 22 septembre - RIA Novosti. Mikhaïl Barkov, vice-président de Transneft (opérateur de la part russe dans le capital du Caspian Pipeline Consortium - CPC), n'exclut pas la possibilité d'une faillite du consortium. "Cette perspective est d'autant plus réelle que la dette colossale pesant sur le CPC risque d'augmenter", a-t-il confié à RIA Novosti. Selon M. Barkov, les accords prévoyant des tarifs de faveur pour le CPC expirent fin 2008, ce qui remettra en cause l'existence du consortium.
par franck1968 » 04 sept. 2008, 22:10
MOSCOU, 4 septembre - RIA Novosti. Au plus fort de la campagne antirusse en Occident, Lukoil a décidé de travailler avec un partenaire étranger dans le cadre du projet d'exploitation du bloc D-222 (Ialama) dans la partie azerbaïdjanaise de la Caspienne, lit-on jeudi dans le quotidien Vremia novosteï. Le forage d'un premier puits, effectué en 2005, n'avait apporté aucun résultat. Gaz de France participera au forage du second puits, qui doit commencer en novembre. Le montant de la transaction sur la vente de 15% des actions du bloc Ialama (Lukoil en détient 80%) n'a pas été précisé, mais les experts estiment qu'il pourrait constituer de 35 à 200 millions de dollars. Les deux compagnies doivent encore attendre l'approbation d'un autre actionnaire, la SOCAR (compagnie pétrolière nationale d'Azerbaïdjan), qui détient les 20% restants. Aux termes de l'accord conclu en 1997, la période de prospection doit s'achever en 2011. Le contrat prévoit 25 ans pour l'exploitation du gisement et l'extraction des hydrocarbures, période qui pourra en outre être prorogée de cinq ans. On ne sait pas combien les 80% d'Ialama ont coûté exactement à la compagnie russe, mais le projet dans son ensemble a été évalué à environ 2 milliards de dollars. Lukoil n'a amorcé les premiers travaux de prospection, pour lesquels 35 millions de dollars ont été dépensés, qu'en 2004, et leurs résultats n'ont pas réjoui la compagnie, pour ne pas dire plus, celle-ci avait en effet évalué assez généreusement les réserves du gisement à 800 millions de tonnes de pétrole et environ 50 milliards de m3 de gaz. Cependant, après l'achèvement de tous les travaux de prospection en 2005, les explorations sismiques ayant été effectuées dans le premier des deux puits, foré à partir de l'installation flottante Gueidar Aliev à une profondeur de 4.500 m, la profondeur de l'eau étant de 332 m, et à une distance d'environ 30 km du littoral, Lukoil a constaté qu'aucune réserve commerciale d'hydrocarbures n'avait été découverte. Les travaux de prospection dans le deuxième puits doivent commencer en novembre prochain, indique la compagnie. Selon les experts, la vente d'une part du projet peut témoigner du fait que Lukoil ne brûle pas d'envie de participer seul au forage du deuxième puits, car il est fort probable que les résultats soient à nouveau peu rassurants. Qui plus est, Gaz de France, qui avait tenté d'acquérir une part dans le gazoduc Nabucco, manifeste depuis longtemps son intérêt pour les projets pétrogaziers en Azerbaïdjan, qui sont tous déjà partagés. Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
par energy_isere » 04 sept. 2008, 20:56
Pétrole: GDF Suez entre dans l'exploration-production en Azerbaïdjan GDF Suez vient d'entrer dans l'exploration-production pétrolière en Azerbaïdjan en achetant 15% d'une licence offshore (en mer) détenue par le deuxième pétrolier russe Loukoïl, a annoncé jeudi le groupe français d'énergie. Boursoram^
par adh » 04 sept. 2008, 08:06
par franck1968 » 03 sept. 2008, 19:29
par oxymore » 16 août 2008, 17:47
Transylvania a écrit : comment se fait t-il que l'autoroute Tbilissi-Gori qui devrait être une cible prioritaire est indemne
par Raminagrobis » 16 août 2008, 14:18
Krom a écrit :Ah, tu ne crois pas la Russie quand elle te dit que son principal soucis, c'est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes?
par Transylvania » 11 août 2008, 07:16
par Angelus68 » 10 août 2008, 12:13
Ossétie: l'Europe prévient Moscou que ses actions pourraient affecter sa relation avec l'UE http://www.lepoint.fr/actualites-monde/ ... 4/0/266003
par nemo » 10 août 2008, 11:42
par nemo » 10 août 2008, 11:09
par GillesH38 » 10 août 2008, 05:16
Krom a écrit : Ah, tu ne crois pas la Russie quand elle te dit que son principal soucis, c'est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes?
par Krom » 10 août 2008, 05:04
GillesH38 a écrit :Torrent34 a écrit : Je le répète je ne suis pas pro Russe mais je préfère un monde multipolaire ou plusieurs puissances s'équilibrent qu'un monde dominé par une hyperpuissance et des satellites esclaves à divers degrés, car nous nous y trompons pas chez nous il y a menace sur les libertés élémentaires, le controle de la presse et médias par des groupes financiers permet de conditionner les opinions et si cela ne suffit pas les machines à voter feront la différence, sans que nous nous en rendions compte nous ne serons plus dans des démocraties. chacun pense ce qu'il veut, mais avec cette logique, on ne peut plus rien reprocher à personne je pense ! apres tout, plus les conflits se multiplient, plus ça veut dire que le monde est "multipolaire" n'est ce pas ! enfin, c'est sur qu'en Russie, les libertés élémentaires sont garanties, la presse n'est pas du tout surveillée, il n'y a aucun gros groupe financier qui puisse influencer l'opinion, les votes sont au-dessus de tout soupçon, et tu aurais pu aussi ajouter un petit mot sur les opérations militaires qui sont moralement irréprochables ! bref, une démocratie comme on aimerait tous avoir, les petits veinards !
Torrent34 a écrit : Je le répète je ne suis pas pro Russe mais je préfère un monde multipolaire ou plusieurs puissances s'équilibrent qu'un monde dominé par une hyperpuissance et des satellites esclaves à divers degrés, car nous nous y trompons pas chez nous il y a menace sur les libertés élémentaires, le controle de la presse et médias par des groupes financiers permet de conditionner les opinions et si cela ne suffit pas les machines à voter feront la différence, sans que nous nous en rendions compte nous ne serons plus dans des démocraties.
GillesH38 a écrit : l'enjeu principal qui se dégage semble donc etre d'entrainer la Géorgie dans un conflit qui lui ferme les portes de l'OTAN. Est-il permis de suspecter que les Russes se fichent des bergers ossètes comme de leur premier samovar ?
par GillesH38 » 10 août 2008, 04:51
Ossétie du Sud : un confetti(*) de l'empire devenu une enclave séparatiste pro-russe en Géorgie (* NB : 70 000 habitants) Crise des espions" (septembre 2006), tir d'un missile russe sur le territoire géorgien (août 2007), drones géorgiens abattus par l'aviation russe en Abkhazie (mai 2008) : les incessantes tensions entre la Géorgie et la Russie ont dégénéré en conflit armé sur le territoire de l'Ossétie du Sud, enclave séparatiste soutenue par Moscou. Rural, pauvre, peu propice au passage des gazoducs et des oléoducs en raison de son relief, ce confetti, issu de l'empire soviétique façonné par Staline, n'a qu'une faible importance stratégique. Et pourtant, c'est bien cette enclave ossète plutôt paisible, où les troupeaux ramenés à l'étable par les bergers encombrent les routes au crépuscule, que la Géorgie et son puissant voisin du nord ont choisi pour régler leurs comptes. Théâtre de combats acharnés entre les forces russes et ossètes d'un côté, l'armée géorgienne de l'autre, Tskhinvali, la capitale de la région, aurait été complètement détruite, affirment des témoins.... Pour les autorités de Tbilissi, il est primordial de faire cesser l'opacité qui règne dans ces "républiques autoproclamées", devenues de véritables havres de contrebande et de trafics. Récemment, les Géorgiens se sont mis à soutenir un ancien représentant du pouvoir ossète qui leur a fait allégeance. Il s'agit de Dmitri Sanakoev, un ancien indépendantiste qui après avoir pris les armes contre Tbilissi en 1990, a rejoint ses ennemis d'hier. En revanche le "président" ossète actuel, Edouard Kokoïty, n'a pas le même profil. Alors que la guerre faisait rage à la fin des années 1990, il dirigeait à Saint-Pétersbourg le juteux commerce des casinos. "Où sont les séparatistes ?", interrogeait récemment la commentatrice russe Ioulia Latynina sur les ondes de Radio Liberty. Jugez plutôt : le chef du KGB ossète Anatoli Baranov occupait jadis la même fonction mais en Russie (dans la région autonome de Mordovie). Pareil pour le ministre de l'intérieur, Mikhaïl Mindzaev, en fonction autrefois en Ossétie du Nord (Russie). Quant au ministre ossète de la défense, Vassili Lounev, il a fait ses armes comme commissaire militaire à Perm, dans l'Oural. Et pour finir, Anatoli Barankevitch, le secrétaire du conseil de sécurité local, a fait sa carrière militaire à Krasnodar (Russie). "L'Ossétie du Sud n'est ni un pays, ni un régime. C'est une société mixte qui s'est constituée entre des généraux russes et des bandits ossètes pour faire de l'argent sur fond du conflit avec la Géorgie", avance Ioulia Latynina. Le pire, selon elle, est que cette association "n'a pas de buts stratégiques". En prétendant défendre les indépendantistes abkhazes et ossètes - une aberration quand on songe au prix payé par les indépendantistes tchétchènes -, la Russie cherche en fait à regagner son rôle perdu au moment de l'implosion de l'URSS. L'enjeu dépasse de loin le petit territoire ossète. Il s'agit pour Moscou de reconquérir une région importante à trois titres : énergétique, politique, géostratégique. Ces dernières années, la Géorgie, traversée par plusieurs oléoducs et gazoducs, est devenue le carrefour des hydrocarbures de la Caspienne en route vers l'Europe. Plus largement, toute la région s'est muée en une zone de fracture entre deux axes : l'axe Moscou-Erevan-Téhéran faisant face à l'axe Washington-Ankara-Tbilissi-Bakou. Le moment de l'affrontement a été bien choisi. Moscou mise sur l'immobilisme des Européens et sur le fait que les Américains sont pris dans leurs affaires internes. Alors que la candidature de la Géorgie à l'OTAN sera rééxaminée en décembre, la guerre risque de compromettre les chances de Tbilissi. En intervenant militairement sur le territoire géorgien, Moscou, opposé à l'adhésion de la Géorgie aux valeurs occidentales, cherche à ruiner les espoirs de Tbilissi. Chacun avance ses pions sans qu'il soit possible de dire quelle sera l'issue du conflit. La partie de go entre la Russie et l'Occident vient à peine de commencer. Marie Jégo
par GNU » 10 août 2008, 02:20
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