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Avec ses 100 milliards de dollars, son modèle de langage en arabe et son énergie pas chère, l’Arabie saoudite veut devenir le 3ème champion mondial de l'IA

Mathieu Jolivet 18 nov 2025

Le prince héritier Mohammed ben Salmane est reçu ce mardi à la Maison Blanche. Riyad s’est déjà engagé à investir 600 milliards de dollars aux Etats Unis. En retour, il cherche à sécuriser ses accès aux puces américaines nécessaires pour accompagner le gigantesque plan saoudien. Objectif: devenir un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle.
Très tôt, l'Arabie saoudite a compris que la maîtrise de la puissance de calcul serait au cœur des rapports de force économiques et géopolitiques de demain.

Dès 2019, Riyad lance une stratégie nationale d’intelligence artificielle, avec un objectif clair, faire du pays le hub numérique du Moyen-Orient.

Le Royaume part presque de zéro, mais possède quelques atouts pour aller très vite: énergie bon marché et quasi illimitée, fonds colossaux et volonté politique totale.

L’ambition a franchi un cap en mai dernier avec la création de HUMAIN, une entreprise 100% dédiée à l’IA, dotée d’un plan d’investissement de 100 milliards de dollars. Son président, Tareq Amin, est un ancien dirigeant d’Aramco, tout un symbole de la transition du pétrole vers le numérique.

L’IA en arabe natif: un pari culturel, politique et technologique

Une des priorités de HUMAIN est d'entraîner des modèles en langue arabe, de façon native.

Son président Tareq Amin résume ce choix stratégique :

"Notre modèle actuel s’entraîne sur un ensemble de données exclusivement en langue arabe, introuvable sur Internet. C’était essentiel: en Arabie saoudite, toutes les correspondances, tous les documents officiels se font en arabe. Et entraîner un modèle en langue arabe, ce n’est pas du tout la même chose que d’entraîner un modèle en anglais puis d’ajouter l’arabe après coup."
Aujourd’hui, la plupart des grands modèles d'IA sont entraînés en anglais, puis traduits en arabe. Ici, c’est l’inverse: l’arabe est la langue de base, l’anglais vient après.

Cela change les références culturelles, les biais, les implicites, et met l’Arabie saoudite en position de devenir le leader de l’IA dans le monde arabe. Un marché de près d’un demi-milliard d’habitants, dont les deux tiers ont moins de 35 ans, l’une des plus fortes proportions au monde.

Pour Tareq Amin, la qualité des données compte plus que la quantité.

Infrastructures titanesques et chasse aux talents

Pour se hisser parmi les leaders mondiaux, le prince héritier Mohammed ben Salmane investit massivement dans les infrastructures. Riyad fait venir des chercheurs formés à Stanford, MIT, Oxford, et multiplie les partenariats avec les géants américins Nvidia, AMD, Groq.

Le Royaume vise 1,9 gigawatt de puissance de calcul dans ses data centers d’ici 2030, c’est quatre fois la capacité actuelle installée en France. Il dispose déjà de 10 supercalculateurs majeurs, dont Shaheen, classé 7ᵉ mondial.

L’ambition est assumée: devenir le troisième pôle mondial de l’IA, derrière les États-Unis et la Chine.

Le plan saoudien prévoit de former 20.000 spécialistes et de faire émerger 300 start-up IA. Riyad a aussi instauré sa propre loi sur les données personnelles, inspirée du RGPD mais plus souple. La philosophie est claire: plus flexible que l’Europe, mais plus encadrée qu’aux États-Unis, avec une supervision étatique forte, proche du modèle chinois. Une manière d’attirer les entreprises tout en gardant le contrôle.

Vision 2030: sortir du pétrole, entrer dans le numérique

HUMAIN s’inscrit dans Vision 2030, le grand plan de transformation lancé en 2016 pour réduire la dépendance pétrolière.

Le virage est spectaculaire: en dix ans, l’Arabie saoudite a doublé la part de son économie hors pétrole, avec des investissements massifs dans le tourisme, l’industrie et la tech.

Selon PwC, l’IA pourrait représenter plus de 14 % du PIB saoudien d’ici 2030 — un pari industriel peut être aussi structurant pour l’Arabie saoudite que fut le pétrole au 20ème siècle.

EDF and others achieve financial close on two solar projects in Saudi Arabia
Both projects will be developed under 25-year PPAs with the Saudi Power Procurement Company.

7th Nov 2025

EDF power solutions and SPIC Huanghe Hydropower Development (SPIC HHDC) has formed a consortium in partnership with Saudi Aramco Power Company (SAPCO), a subsidiary of Aramco, has reached financial close on two solar power projects located in Saudi Arabia.

This solar power project financing will support the development of the Al Masa’a and Al Henakiyah-2 plants, which together will add 1,400MW of solar capacity.

The Al Masa’a solar plant will have a capacity of 1,000MW and is located in Hail province, about 590km north of Riyadh.

It is expected to achieve commercial operation in the third quarter (Q3) of 2027.

The Al Henakiyah-2 solar plant with a capacity of 400MW is situated in Madinah province, around 720km west of the capital.

It is set to become operational in Q1 2027.

Both projects will be developed under 25-year power purchase agreements (PPAs) with the Saudi Power Procurement Company.

Under these agreement, the consortium will handle the design, financing, construction, and long-term operation of the facilities.

A group of local and international financial institutions, including Saudi Investment Bank, Bank of China, Société Generale, BNP Paribas, Abu Dhabi Commercial Bank, and First Abu Dhabi Bank, are providing the project financing.

This financial participation highlights the growing confidence in Saudi Arabia’s renewable energy sector and its investment environment.

The two solar power plants are part of the Saudi Arabia’s National Renewable Energy Programme, led by the Ministry of Energy.

These projects contribute to Saudi Arabia’s goal to increase the share of renewables in its electricity generation mix to around 50% by 2030.

They also support the liquid displacement programme and the country’s decarbonisation goals.

EDF power solutions Europe, Middle East, Central Asia executive vice-president Cédric Le Bousse said: “Reaching financial close on these two major solar projects represents a significant milestone and demonstrates the continued confidence of financial institutions in Saudi Arabia’s renewable energy sector. The Al Masa’a and Al Henakiyah-2 projects will further strengthen EDF power solutions’ position in the kingdom, bringing our total renewable capacity to over 3,500MW.

“These projects exemplify EDF power solutions’ long-term commitment to supporting Saudi Arabia’s Vision 2030 and the Saudi Green Initiative, as we work together to accelerate the kingdom’s energy transition and build a competitive and sustainable energy sector.”

Once commissioned, the two plants are expected to produce enough clean energy to supply over 240,000 Saudi households each year and cut approximately 3 million tonnes of carbon dioxide emissions annually.

The construction phase will see a significant portion of equipment, materials, and services sourced from local companies, supporting the local economy.

In the first five years of operations, Saudi nationals will make up a substantial portion of the workforce at both plants, with this percentage expected to rise over the operational lifespan.

TotalEnergies choisi pour un projet solaire en Arabie Saoudite

Zonebourse •28/10/2025

TotalEnergies indique que son consortium avec le développeur saoudien Aljomaih Energy & Water (AEW) s'est vu attribuer la licence pour développer, construire et opérer une centrale solaire de 400 mégawatts (MW) à As Sufun, en Arabie Saoudite.

L'électricité produite sera vendue à la Saudi Power Procurement Company dans le cadre d'un contrat d'achat d'électricité (PPA) d'une durée de 25 ans. La centrale solaire devrait être raccordée au réseau en 2027 et alimentera plus de 68 400 foyers.

Le projet d'As Sufun s'inscrit dans le cadre de la sixième phase du Programme national pour les énergies renouvelables (NREP), qui vise à réduire la dépendance aux carburants liquides dans la production d'électricité de l'Arabie Saoudite.

Ce nouveau projet renouvelable constitue une étape importante pour TotalEnergies dans ce pays, où le groupe exploite actuellement la centrale solaire de 119 MW de Wadi Al Dawasir et construit le projet Rabigh 2 de 300 MW.

L'Arabie saoudite prévoit un déficit budgétaire deux fois plus important que prévu en 2025

Connaissance des Énergies avec AFP le 30 septembre 2025

L'Arabie saoudite a annoncé mardi prévoir un déficit budgétaire d'environ 5,3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2025, plus du double des 2,3% annoncés fin 2024, en raison de dépenses plus importantes que prévues et de la baisse des recettes pétrolières.

Selon les projections préliminaires du ministère saoudien des Finances, le déficit budgétaire devrait se maintenir à un niveau élevé en 2026 pour atteindre 165 milliards de rials (environ 44 milliards de dollars), soit 3,3% du PIB.

Les dépenses devraient s'élever à 1.313 milliards de rials (environ 349 milliards de dollars) et les recettes à 1.147 milliards de rials.

Les autorités prévoient une croissance du PIB réel de 4,4% en 2025, soutenue par la hausse des "activités non pétrolières de 5%" et une croissance de 4,6% en 2026.

La monarchie du Golfe, première économie du monde arabe, est engagée dans un vaste programme de réformes visant à réduire sa dépendance à l'or noir, misant sur le développement du tourisme et des affaires, notamment des méga-projets comme NEOM, une mégapole futuriste en plein désert.

Ces projets représentent un lourd coût pour les finances publiques, les recettes de l'Etat devant baisser de 13,4% par rapport à 2024.

Aramco, premier exportateur de pétrole au monde et pilier de l'économie saoudienne, a subi une baisse de ses bénéfices pendant dix trimestres consécutifs depuis ses résultats record fin 2022.

Le fleuron saoudien a ainsi vu ses bénéfices baisser en rythme annuel de 4,6% au premier trimestre de l'année, puis de 22% au deuxième trimestre.

Le ministère des Finances table aussi sur des déficits budgétaires de 2,3% du PIB en 2027 et de 2,2% en 2028.

supert a écrit : ↑

30 sept. 2025, 13:53

Moi je ne comprends pas l'anglais, mais je crois comprendre grâce à deux mots (China et Saudi Arabia) que cet article montre une fois de plus l'impérialisme américain. C'est ça ?


Supertomate qui préfère être saoul que saoud

China’s SoleFiori to build 6 GW HJT solar module factory in Saudi Arabia
SoleFiori signed a deal to set up a 6 GW heterojunction (HJT) solar module plant in Saudi Arabia, supplying high-efficiency panels tailored for desert conditions.

September 29, 2025 Vincent Shaw

Zhuhai-based SoleFiori Technology (Hongjun New Energy) has signed an agreement with its Saudi Arabian partners to set up a 6 GW HJT solar module factory in Saudi Arabia.

The new facility will supply high-efficiency HJT modules optimized for desert conditions. Although the exact site and equity split were not disclosed, the project is positioned as a regional hub serving Saudi Arabia and neighboring markets.

SoleFiori said its HJT modules offer bifacial performance above 95%, boosting energy yield by harvesting reflected sunlight, and a low temperature coefficient that ensures output stability in extreme heat.

The deal reflects Riyadh’s push to build a domestic clean energy supply chain under Vision 2030. The strategy targets 40 GW to 58 GW of installed solar by 2030 and requires that 75% of components be locally manufactured.

For SoleFiori, the Saudi plant expands its global footprint and hedges against tariff risks by embedding manufacturing closer to demand. For Saudi Arabia, it accelerates technology transfer, job creation, and industrial diversification.

More broadly, the Gulf is emerging not only as a solar deployment hotspot but also as a manufacturing hub. Chinese producers are shifting from exporting modules to building local capacity, a structural change that may rebalance global PV supply.

SoleFiori follows a wave of Chinese investment in Saudi Arabia’s solar sector. In July 2024, JinkoSolar formed a joint venture with Renewable Energy Localization Co. and Vision Industries to build a 10 GW cell and module plant. TCL Zhonghuan that same month announced a 20 GW ingot and wafer factory with the same partners.

L’Arabie saoudite lance un appel d’offres solaire de 3,1 GW
Saudi Power Procurement Co. (SPPC) a annoncé une demande de qualification (RFQ) pour une capacité solaire de 3,1 GW répartie sur quatre projets, dans le cadre de la septième phase du programme d’appel d’offres pour les énergies renouvelables d’Arabie saoudite.

septembre 18, 2025 Emiliano Bellini

Saudi Power Procurement Co. (SPPC) a lancé la septième phase du Programme national saoudien pour les énergies renouvelables (NREP). Elle a publié une RFQ concernant une capacité solaire de 3,1 GW répartie sur quatre projets :

1,4 GW (AC) près de Hima, dans la province d’Al-Jouf,
600 MW (AC) près de Bisha, dans la province d’Asir
500 MW (AC) prévu à Médine
600 MW (AC) près de Mawqaq, dans la province de Hail.
Les développeurs sélectionnés devront développer et construire les installations selon le modèle construire-posséder-exploiter (BOO). Ils ont jusqu’au 29 septembre pour se préqualifier à l’appel d’offres.

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Veolia: une usine pour réutiliser les eaux usées d'un complexe pétrochimique en Arabie saoudite

Boursorama avec AFP •15/09/2025


Veolia va construire une usine pour réutiliser les eaux usées du complexe de Jubail, en Arabie saoudite, pour le compte de Satorp, une des plus grandes plateformes de raffinage et de pétrochimie au monde, détenue par Saudi Aramco et TotalEnergies, a annoncé le groupe lundi.

Dans un consortium comprenant les sociétés saoudiennes Marafiq et Lamar, le groupe français a signé un accord avec la Satorp pour "la construction, l'exploitation et la maintenance de la plus grande usine de réutilisation des eaux usées industrielles du Moyen-Orient, d'une capacité annuelle d'environ 8,8 millions de m3", a indiqué Veolia.

Ce contrat, qui représente plus de 800 millions de dollars (environ 680 millions d'euros aux taux actuels) pour Veolia, doit permettre le recyclage de tous les effluents pétrochimiques du complexe industriel. Quant à l'eau qui sera récupérée, elle sera également "réutilisée pour les process industriels de la raffinerie", a expliqué à l'AFP la directrice générale de Veolia, Estelle Brachalianoff.

Le contrat comprend la construction d'une usine de réutilisation d'eau pour 500 millions de dollars, par Veolia et Orascom pour les travaux de génie civil, ainsi qu'un contrat d'exploitation et de maintenance d'une durée de 30 ans, qui devrait débuter en 2028, a indiqué le groupe.

Les effluents industriels qui seront traités par Veolia sont le résultat de traitements effectués dans des stations d'épuration industrielles déjà existantes sur le complexe.

Habituellement, "ce sont de toutes petites quantités" qui pourraient finir dans un site de stockage de déchets dangereux, mais le site est "tellement grand que ça fait d'énormes volumes", a expliqué Estelle Brachlianoff, selon qui il s'agira de la plus grosse usine du genre.

Pour traiter ces effluents liquides, "particulièrement difficiles", Veolia va combiner plusieurs technologies, avec notamment de l'oxydation, des bactéries, de la filtration avec des membranes et enfin un système de déminéralisation, a indiqué Estelle Brachlianoff.

Outre les volumes à traiter, la situation géographique du site, dans une région très sèche, a également motivé ce projet. Les raffineries de la plateforme industrielle utilisent d'ailleurs "globalement de l'eau de mer dessalée", a indiqué Estelle Brachlianoff.

Veolia, implanté depuis une quinzaine d'années sur le complexe, y a d'ailleurs construit deux usines de dessalement d'eau de mer.

Neom : des images inédites de la future usine géante d'hydrogène vert

13.09.2025 h2-mobile



Des images inédites du site de production d’hydrogène vert de Neom ont été dévoilées, alors que le projet saoudien franchit une étape clé avec 80 % de son infrastructure déjà installée.

Le méga-projet d’hydrogène vert de Neom, en Arabie saoudite, vient de franchir une étape importante. Alors que le site a atteint 80 % d’avancement, de nouvelles images permettent de constater pour la première fois l’ampleur du chantier.

Une usine géante en construction à Oxagon
Installée sur 300 km² dans la zone industrielle portuaire d’Oxagon, la future usine repose sur un écosystème énergétique complet. Elle comprend notamment un parc éolien de 1,6 GW, une centrale solaire de 2,2 GW et une unité d’électrolyse de 2,2 GW. Des turbines, des électrolyseurs, des panneaux solaires et des infrastructures de transport sont déjà en place.

Le projet est porté par Neom Green Hydrogen Company (NGHC), une coentreprise réunissant Air Products, Acwa Power et Neom. L’objectif est de produire de l’ammoniac vert dès 2027. Cette installation pionnière produira jusqu’à 600 tonnes d’hydrogène par jour. Ce dernier sera transformé sur place en ammoniac pour faciliter l’exportation. C’est Air Products, qui agit comme maître d’œuvre, exploitant et acheteur exclusif, qui en assurera la vente.

alain2908 a écrit : ↑

28 août 2025, 20:51

c'est dans la vidéo que tu as publiée.

ACWA Power and partners finalise financing for Rumah 1 and Nairyah 1 projects
The two IPP projects entail a $4bn investment, aiming to deliver 3.6GW of power capacity.

Swagath Bandhakavi 26th Aug 2025

ACWA Power, Saudi Electricity Company (SEC), and Korea Electric Power (KEPCO) have concluded the financial arrangements for the Rumah 1 and Nairyah 1 power projects in Saudi Arabia.

These independent power producer (IPP) projects involve a total investment of approximately SAR15bn ($4bn) and are set to deliver a combined capacity of 3.6GW.

The Saudi Power Procurement Company serves as the Principal Buyer, overseeing project tendering and power purchase agreements. Ownership of the project companies, Remal Energy and Naseem Energy, is divided among ACWA Power (35%), SEC (35%), and KEPCO (30%).
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Project highlight: Rumah 1 and Nairyah 1 combined-cycle plants

Saudi Arabia May 13, 2025

Rumah 1 and Nairyah 1 are two combined-cycle gas-fired power plants being developed as conventional IPP projects in Saudi Arabia. Together with Rumah 2 and Nairyah 2, which are currently slated for later construction, they will reinforce the security and reliability of Saudi Arabia’s power supply and help meet the growing demands on the country’s electricity grid.

With a combined capacity of 3.6 GW, the greenfield Rumah 1 and Nairyah 1 projects will decrease the amount of liquid fuel consumed by the power sector, shift the country’s energy mix towards renewables and gas, and contribute to lowering carbon dioxide emissions in alignment with the net-zero targets set out in Vision 2030 and the Saudi Green Initiative.
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SPECIFICATIONS: Rumah 1 and Nairyah 1 will rank among the world’s largest combined cycle power plants. Rumah 1 is located 80 kilometres east of Riyadh and is part of an existing power complex, while Nairyah 1 is located about 200 kilometres south of the border with Kuwait in Saudi Arabia’s Eastern Province.
Each will have a generation capacity of 1.8 GW, accounting for nearly 2.5% of the national grid’s capacity. The plants will provide uninterrupted baseload power with six high-efficiency M501 JAC gas turbines. It is expected that Rumah 1 and Nairya 1 will be integrated into the grid in simple-cycle mode, with subsequent transition to full operation as combined-cycle power plants.

BENEFITS: Rumah 1 and Nairyah 1 will generate power for an estimated 1.5 million households while furthering the aims of the Saudi Green Initiative and Vision 2030 to shift power generation from liquid hydrocarbon fuels to gaseous fuels and reach an energy mix in which renewable energy and natural gas each contribute half of the country’s electricity generation.
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