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par kercoz » 04 déc. 2009, 20:49
par energy_isere » 04 déc. 2009, 20:35
Les agriculteurs maliens craignent d’être spoliés au profit des investisseurs étrangers 3 décembre 2009 Au Mali, le gouvernement a approuvé des baux à long terme permettant à des investisseurs extérieurs de mettre en valeur plus de 160 000 hectares de terre. Des responsables du gouvernement disent que le pays ne pourrait pas exploiter ses terres cultivables sans cette mesure, mais des agriculteurs locaux disent avoir peur d’être chassés. Agence IRIN (ONU), 2 décembre 2009 ................
par sylva » 25 juin 2009, 10:51
L'Arabie saoudite vise une autosuffisance alimentaire délocalisée
par kercoz » 25 juin 2009, 09:16
par Lansing » 24 juin 2009, 23:10
par Alturiak » 24 juin 2009, 22:51
Lansing a écrit :Excellent question de Jean Christophe Victor : "Que se passera-t-il en cas de pénurie ? Les cultures seront-elles envoyées au pays acquéreur ou pourront elles bénéficier à la population locale ?" Patrick
par Lansing » 24 juin 2009, 22:45
par Alturiak » 24 juin 2009, 21:12
par energy_isere » 17 avr. 2009, 18:55
L'Arabie saoudite vise une autosuffisance alimentaire délocalisée LE MONDE | 17.04.09 Il fut un temps où le royaume saoudien, en dépit de conditions naturelles défavorables, avait fait de l'autosuffisance alimentaire une cause nationale. En l'espace de trois décennies, entre 1971 et 2000, grâce à une politique d'irrigation soutenue par les fonds publics, la surface agricole utile était ainsi passée de 0,4 à 1,6 million d'hectares, les terres cultivables étant concentrées dans les provinces du Haïl et du Qassim, au nord de Riyad, et dans celles du Sud-Ouest, Jizan et Najran. Cette politique ne fut pas sans succès : selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en 1995, la production de blé (2,5 millions de tonnes) dépassait largement la consommation intérieure (1,8 million de tonnes). "Le royaume était exportateur en blé, mais avec un coût de production quatre fois supérieur aux cours mondiaux", dit Zaher al-Mounajjed, un consultant. Le gouffre financier creusé par ces pratiques agricoles et les dégâts entraînés par le pompage des nappes phréatiques fossiles du pays ont conduit à une remise en question de ce modèle. La crise alimentaire du printemps 2008 lui a porté un coup fatal. "Dans un contexte de tensions sur les marchés des matières premières, les stocks stratégiques constitués à cette période par l'Iran et les achats spéculatifs ont entraîné une flambée des prix qui a touché l'aliment de base en Arabie saoudite : le riz", explique un expert européen de l'économie saoudienne. Les conséquences sociales de cette hausse, malgré la politique de subventions en vigueur pour les aliments de base, ont conduit les autorités à réfléchir à une autre formule pour assurer la sécurité alimentaire du pays le plus peuplé de la péninsule (25 millions d'habitants). Parallèlement à la hausse des subventions pour le riz, à partir de décembre 2007, l'Arabie a choisi de renoncer à certaines productions agricoles, à commencer par le blé. En janvier 2008, le gouvernement a décidé de baisser de 12,5 % la production nationale. D'ici la fin de l'année 2015, le royaume dépendra entièrement des importations pour cette céréale. PROSPECTIONS AU SOUDAN Mais le pays n'a pas renoncé pour autant à son vieux rêve : les achats de terres à l'étranger s'inscrivent en droite ligne dans la recherche d'une autosuffisance désormais délocalisée. Cette volonté s'est traduite, en 2008, par l'initiative du roi Abdallah pour les investissements saoudiens à l'étranger. Les autorités ont décidé d'épauler financièrement et politiquement les entrepreneurs privés intéressés. Un fonds de 600 millions de dollars (458 millions d'euros) a été constitué et porté, en avril, à 800 millions (611 millions d'euros). Il pourrait encore grossir. Les groupes agroalimentaires saoudiens ont commencé leurs prospections sous l'égide des ministères du commerce et de l'agriculture. Certains se sont tournés vers l'Afrique, compte tenu de sa proximité avec le royaume. C'est notamment le cas d'une entreprise du Haïl, Hadco, qui, après avoir arrêté la production de blé, loue des milliers d'hectares au Soudan (son objectif est d'en cultiver 40 000). Cette société est aussi à la recherche d'opportunités en Turquie. Le groupe Ben Laden, spécialisé dans les travaux publics, s'est engagé en Asie à la tête d'un consortium, espérant, à terme, gérer 500 000 hectares de rizières en Indonésie, dans le cadre d'un projet agricole de 1,6 million d'hectares comprenant la production d'agrocarburant. "C'est une diversification habile, car elle permet de jouer sur l'image de l'intérêt général", estime l'expert européen. En janvier, le premier riz "saoudien" produit à l'étranger a été présenté au roi Abdallah. Le consommateur saoudien ne goûte pas la différence. En dépit du renversement de conjoncture, il continue à payer son alimentation à un prix élevé, correspondant au niveau en vigueur pour les achats massifs effectués en 2008 afin de prévenir toute crise alimentaire.
par energy_isere » 15 avr. 2009, 19:59
Les terres agricoles, de plus en plus convoitées LE MONDE | 14.04.09 Pas un jour sans que de nouveaux hectares ne soient cédés. Les petites annonces de terres agricoles à vendre passent maintenant dans la presse financière internationale. Et les clients ne manquent pas. "Fin 2008, constate Jean-Yves Carfantan, auteur du Choc alimentaire mondial, ce qui nous attend demain (Albin Michel, 2009), cinq pays se distinguaient par l'importance de leurs acquisitions de terres arables à l'étranger : la Chine, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, le Japon et l'Arabie saoudite. Ensemble, ils disposent aujourd'hui de plus de 7,6 millions d'hectares à cultiver hors territoire national, soit l'équivalent de 5,6 fois la surface agricole utile de la Belgique." Le phénomène d'accaparement des terres n'est certes pas nouveau, remontant aux premières colonisations. Mais, de l'avis de nombreux observateurs, économistes et ONG, il s'accélère. La flambée des cours des matières agricoles de 2007 et 2008, à l'instar de ce qui s'était passé lors de celle des années 1970, a décidé beaucoup d'investisseurs privés à se tourner vers le foncier. La chute des prix ne les a pas fait fuir. Comme le note Grain - une ONG internationale qui cherche à promouvoir la biodiversité agricole -, dans un rapport publié en octobre 2008 et intitulé "Main basse sur les terres agricoles", "avec la débâcle financière actuelle, toutes sortes d'acteurs de la finance et de l'agroalimentaire - fonds de retraite, fonds spéculatifs, etc. - ont abandonné les marchés dérivés, et considèrent que les terres agricoles sont devenues un nouvel actif stratégique". Ils ne sont pas les seuls. De nombreux Etats font la même analyse, pas pour trouver des sources de plus-values, mais pour des raisons de sécurité alimentaire. "Le but est clairement de parer aux conséquences d'une stagnation de leur production intérieure provoquée, entre autres, par une urbanisation galopante et la diminution des ressources en eau", explique M. Carfantan. Les terres arables se font de plus en plus rares au Proche-Orient, par exemple. Les monarchies pétrolières investissent donc depuis trois ans dans la création d'annexes extraterritoriales. Le Qatar dispose de terres en Indonésie ; Bahreïn aux Philippines ; le Koweït en Birmanie, etc. "DÉLOCALISATION AGRICOLE" Rien d'étonnant à ce que le gouvernement chinois ait, de son côté, fait de la politique d'acquisition de terres agricoles à l'étranger l'une de ses priorités : le pays représente 40 % de la population active agricole mondiale mais ne possède que 9 % des terres arables du globe, rappelle M. Carfantan. Quant au Japon et à la Corée du Sud, ils importent déjà 60 % de leur alimentation de l'étranger. La prospection des responsables politiques des pays du Sud s'intensifie. Fin 2008, Mouammar Kadhafi, le chef de l'Etat libyen, est venu en Ukraine pour proposer d'échanger du pétrole et du gaz contre des terres fertiles (en location). L'affaire serait en passe d'être conclue. Jeudi 16 avril, c'est une délégation jordanienne qui se rendra au Soudan pour renforcer un peu plus sa présence agricole initiée depuis dix ans déjà. Mais le mouvement concerne aussi l'Europe. Selon l'hebdomadaire La France agricole, 15 % de la surface totale de la Roumanie, soit plus de 15 millions d'hectares, seraient entre les mains de propriétaires originaires d'autres pays européens. Cette stratégie de "délocalisation agricole" n'est pas sans conséquences. Quid des populations locales directement menacées par cette marchandisation de la terre dont elles vivent ? La planète compte aujourd'hui 2,8 milliards de paysans (sur une population totale de 6,7 milliards d'habitants) et les trois quarts des gens qui ont faim habitent dans les campagnes. Les cadastres sont souvent inexistants. Comment se fait et se fera l'indemnisation de ceux qui exploitent et vivent de la terre s'ils n'ont pas de titres de propriété ? "Les organisations de producteurs nous alertent de plus en plus sur la question de la concentration du foncier et sur les conflits entre les petits paysans et l'agrobusiness qui exploite pour exporter", explique Benjamin Peyrot des Gachons, de l'ONG Peuples solidaires qui a choisi d'organiser un Forum international sur l'accès à la terre (à Montreuil, les 18 et 19 avril) pour célébrer la Journée mondiale des luttes paysannes du 17 avril. Des agriculteurs d'Inde, d'Equateur, du Brésil, du Burkina Faso et des Philippines viendront témoigner. L'ONG milite pour le développement du droit d'usage - les terres restant à l'Etat -, et non pour celui du droit de propriété, qui a la faveur de la Banque mondiale. Si l'attribution de titres de propriété peut permettre de faire coexister agriculture familiale et présence d'investisseurs étrangers, Peuples solidaires "estime que les paysans n'auront pas les moyens d'acquérir des terres". Et même si on leur en attribue, "ils seront vite contraints à vendre en cas de difficultés". Selon l'ONG, le droit de propriété privilégierait donc les gros exploitants, étrangers ou non. Autre difficulté provoquée par cette course aux terres arables : la cohabitation entre pays investisseurs et la population locale. "Regardez ce qui s'est passé à Madagascar après l'annonce de la location de 1,3 million d'hectares au groupe sud-coréen Daewoo, reprend M. Carfantan. Ce fut l'explosion. Je crois que les tensions seront inévitables où que ce soit, faisant des enclaves agricoles étrangères de véritables forteresses assiégées." A moins, analyse-t-il, que partage des récoltes et transfert de technologies soient organisés, afin de tabler sur le long terme.
par ticaribou » 24 mars 2009, 09:19
par Pura Vida » 20 mars 2009, 21:19
par energy_isere » 20 mars 2009, 21:13
pura Vida a écrit :Faut-il que ce soit "définitivement" les "investisseurs" à gros actionnaires, transformant les populations en "peones" et "manœuvres" menacés à vie par le chômage, qui confisquent l'essentiel des biens naturels et de matière grise?
par Pura Vida » 20 mars 2009, 21:10
par energy_isere » 20 mars 2009, 20:48
Les fonds spéculatifs s’attaquent à l’agriculture 20 mars 2009 Les fonds spéculatifs commencent à s’intéresser au foncier. Du Brésil à l’Indonésie, de Madagascar à l’Ukraine, ils accaparent des millions d’hectares, aux côtés de multinationales ou d’États fortunés en manque de terrains à cultiver. La course à l’accaparement des terres semble lancée. Les petits paysans expropriés et les communautés autochtones réprimées sont les premiers à en subir les conséquences. Et demain ? la suite dans contreinfo
DIVERSIFICATION DE LOUIS DREYFUS COMMODITIES Postado em Econômico/Economique, por Mission Economique SP, 6/05/2008 A la tête d’un parc industriel et agricole gigantesque (soja, coton, jus d’orange, sucre et éthanol), LDC prévoit d’investir d’ici à 2010 la somme de 750 M USD sur l’ensemble de ses activités et également dans deux domaines nouveaux pour le groupe :- la fabrication d’engrais, avec un objectif d’un million de tonnes sous deux ans. La fourniture d’engrais fonctionnera comme un outil d’échange avec ses partenaires agricoles et confèrera à LDC une garantie d’approvisionnement en soja et en coton grâce au lien resserré entre fournisseur et client ;- la production d’électricité : Louis Dreyfus Commodities a obtenu le 14 mars dernier une autorisation du ministère des Mines et Energie pour agir au Brésil en qualité de producteur indépendant d’électricité (Arrêtés n°97 et 98). Le groupe devrait initier prochainement la construction de deux centrales thermiques, alimentées à la bagasse de canne à sucre, dans les Etats de Mato Grosso do Sul (Rio Brilhante/ 90 MW) et Minas Gerais (Lagoa da Prat/ 60 MW). La production des deux unités, dont la mise en opération est programmée pour 2010, a été commercialisée, pour une période de 15 ans, lors des enchères d’énergies renouvelables, organisées en juin 2007 par l’Agence Nationale de l’Electricité (ANEEL).Le groupe LD réalise au Brésil un chiffre d’affaires de l’ordre de 2,5 Md USD, a une capacité de transformation annuelle de 70 M de caisses d’oranges (40,9 kg/caisse) et prévoit de transformer en 2008 16 M de tonnes de canne à sucre, ce qui devrait représenter 800.000 tonnes de sucre et 1.000.000 m3 d’éthanol
Louis Dreyfus Commodities mise sur l’Argentine vendredi 4 avril 2008 LDC va investir U$D 130 millions dan le port de Bahia Blanca, (au sud-est de la Province de Buenos Aires). Il s’agit de l’installation de nombreux silos à grain, d’une usine de crushing (transformation du grain de soja en huile et farine), ainsi que d’une importante capacité de stockage d’huile, de farines et de biodiesel. L’investissement couvre également la construction des quais et autres infrastructures portuaires. Le groupe Dreyfus est présent en Argentine depuis 1925. Ses installations de General Lagos (près de Rosario) regroupent une importante usine de crushing capable de traiter 12.000 tonnes de soja par jour, ainsi qu’une capacité de stockage de grain d’1,1 million de tonnes. C’est sur se site qu’est actuellement en construction une usine de biodiesel qui sera capable à terme de produire 300.000 tonnes par an. LDC possède aussi une autre usine de crushing sur son site de Timbúes (8.000 tonnes/jour). Autre élément intéressant: la compagnie s'est récemment positionné sur la production laitière en investissant U$D 25 millions dans la construction d'une usine de lait en poudre à San Francisco (Province de Córdoba). La réduction des marges, conséquence directe de l’application des nouvelles taxes à l’exportation n’a vraisemblablement pas entamé la volonté d’expansion du groupe en Argentine. L’augmentation de sa capacité industrielle n’en est pas l’unique exemple. LDC a également pour objectif d’intégrer à ses activités la production agricole. La multinationale d’origine française a acquis des hectares par milliers tout au long de l’année 2007 au travers de la société Calyx Agro, dont elle est l’actionnaire majoritaire. Cette structure dispose d’un budget total de U$D 200 millions pour acquérir en masse du "campo" dans tous les pays du Mercosur.
Le groupe acquiert en mai 2007 via sa filiale Ressources Forestières 4 000 ha de la forêt de Lanouée (2ème plus grand massif forestier de Bretagne après la forêt de Paimpont) .
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