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par energy_isere » 18 avr. 2025, 23:38
La Libye veut attirer des investissements dans l’exploration pétrolière Agence Ecofin 15 avril 2025 La Libye a lancé il y a quelques semaines son premier cycle d’appel d’offres pour le pétrole depuis 17 ans. Une étape symbolique, mais stratégique alors que le pays s’est donné pour objectif d’atteindre 2 millions de barils par jour. La Libye prépare une tournée internationale pour promouvoir son secteur pétrolier. À partir du jeudi 17 avril, la National Oil Corporation (NOC), l’entreprise publique en charge des hydrocarbures du pays, débutera ainsi un roadshow à Istanbul en Turquie. La première étape d’une suite de sessions promotionnelles destinées à présenter 22 blocs onshores et offshores, avec l’objectif d’attirer des investisseurs. L’or noir libyen représentait en 2022, 39 % des réserves prouvées de pétrole d’Afrique. Après Istanbul, la délégation libyenne se rendra à Londres, au Royaume-Uni, puis à Houston aux États-Unis, dans les semaines à venir. Par cette tournée, le gouvernement libyen cherche à relancer un secteur essentiel pour les finances publiques, mais au ralenti depuis des années. En 2023, la NOC estimait avoir besoin d’un apport financier de 17 milliards de dollars sur trois à cinq ans pour faire passer la production libyenne de brut à 2 millions de barils par jour, contre un plateau de 1,38 million de barils par jour au terme du mois de mars 2025. En présentant des données précises sur les blocs mis en jeu, leurs conditions d’accès et les retombées économiques potentielles, la Libye cherche à convaincre les investisseurs de financer de nouvelles campagnes d’exploration. Reste à voir si les investisseurs parieront sur son potentiel, malgré les incertitudes politiques persistantes depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
par energy_isere » 15 mars 2025, 13:45
La Libye poursuit la relance de sa production pétrolière avec le champ Mabruk Agence Ecofin 13 mars 2025 La crise politique libyenne des années 2010 a entraîné la fermeture de plusieurs champs pétroliers dans le pays. C’est le cas du gisement Mabruk qui a été fermé en 2015, privant le pays d’une production alors estimée à 34 000 barils par jour. La Libye poursuit le plan de relance de sa production pétrolière avec la reprise des activités sur le champ Mabruk après une décennie d’arrêt. Ce développement rapporté par Reuters et la presse locale le mercredi 12 mars, représente le franchissement d’un nouveau palier pour le pays qui envisage de porter son plateau de production de brut à 2 millions de barils par jour d’ici 2026. Le champ Mabruk assurait une production moyenne estimée à 34 000 b/j avant d’être fermé en 2015, en raison de l’intensification des conflits armés en Libye. Selon les informations recueillies, il est de nouveau opérationnel depuis le dimanche 9 mars, produisant à un rythme initial 5000 b/j. Une hausse de la production est attendue au cours des prochaines semaines, avec notamment 7000 b/j prévus d’ici fin mars, puis 25 000 b/j d’ici juillet. Ce nouveau pas s’inscrit dans la lignée des actions prises ces derniers mois par les autorités libyennes pour dynamiser le secteur pétrolier national. Un levier important a été notamment activé dans ce sens la semaine dernière, après que Tripoli a lancé un nouvel appel d’offres public pour l’exploration pétrolière et gazière, le premier depuis 17 ans. L'objectif étant d’accélérer la prospection des principales zones pétrolifères du pays, qui détiendrait, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), 41% des réserves prouvées d’Afrique (soit 48 milliards de barils). Une étape cruciale qui pourrait déboucher sur l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers. Notons cependant que malgré ces diverses avancées, la relance du secteur pétrolier libyen reste encore menacée par l’évolution de la situation politique du pays. Le retour d’une stabilité politique, conjuguée à l’organisation tant attendue des élections, pourrait accélérer les choses, incitant de nouvelles compagnies à investir dans cette industrie. Pour rappel, la production pétrolière libyenne, qui atteignait en moyenne 1,8 million b/j avant la crise de 2011, avoisinait 1,6 million b/j en février, selon la compagnie nationale libyenne NOC. Le pays veut porter ce plateau à 2 millions b/j d’ici 2026, comme susmentionné.
par energy_isere » 06 mars 2025, 00:35
La Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans Article de Houda Ibrahim 05 mars 2025 La Libye lance le premier appel d'offres pour l'exploitation pétrolière depuis 17 ans. C'est Masoud Suleiman, le président par intérim de la Compagnie Nationale du Pétrole (NOC) qui l'a annoncé lors d'un discours ce lundi 3 mars. La Libye est pratiquement passée au rang de premier plus grand producteur du pétrole en Afrique. Le pays est résolu à attirer de nouveaux investisseurs pour relancer l'exploration et pour moderniser son secteur énergétique en dépit de l'instabilité politique. Affectée par une situation politique et sécuritaire instable depuis de longues années, la Libye veut aller au-delà de ces aléas même si elle n'arrive pas à maintenir un taux stable de production. Les conflits entre factions armées concurrentes conduisent souvent à la fermeture temporaire de champs pétroliers, ce qui implique une baisse soudaine de la production. Un « cas de force majeure », indiquent alors les autorités. Les investissements étrangers dans le secteur pétrolier subissent pour autant les aléas de cette instabilité. Néanmoins, ces défis n'ont pas empêché les grandes compagnies pétrolières de reprendre leurs activités d'explorations. Ainsi, la société italienne Eni, l'OMV et le BP britannique, ainsi que d’autres compagnies pétrolières ont repris leurs activités en Libye en 2023. Eni avait signé un énorme contrat de 8 milliards de dollars avec la NOC pour produire du gaz en janvier 2023. Le gouvernement libyen par intérim d'Abdelhamid Dbeibah est impatient. Il ne cherche surtout pas à attendre l'installation d'un gouvernement élu pour initier des projets dans le secteur. Bien au contraire, le premier ministre pousse aux investissements étrangers dans le pétrole et le gaz. Il a récemment mis en garde les Libyens contre le manque d'électricité « si l'on ne développe pas le secteur du gaz dans le pays ». Mais les appels systématiques à la transparence lancés par les Libyens, tout comme par l’ONU, concernant les revenus pétroliers, restent vains et ne trouvent aucun écho favorable auprès du pouvoir à Tripoli. Pétrole et lutte armée Une partie des Libyens tient cependant à exprimer son inquiétude face à l’appel d’offres et l’ouverture du secteur à la concurrence. Ils réalisent que le pétrole et l'argent du pétrole participent à nourrir la lutte armée entre les différentes factions libyennes, que la corruption généralisée dans le pays engloutit une grande partie des revenus pétroliers, tout comme l'implication des chefs des milices dans le trafic du pétrole. Pour ces Libyens, cet appel d'offres risque également d'attiser les envies des forces régionales et internationales qui veulent chacune préserver leurs intérêts dans une Libye divisée et affaiblie. De plus, ils voient dans la concurrence matière à raviver la lutte régionale, comme lors du contrat signé avec la Turquie en 2019 pour la recherche du gaz en Méditerranée. Ce qui avait suscité à l'époque des tensions entre la Turquie, l'Égypte et la Grèce. Inquiétude et doute Cette inquiétude est relayée par des membres du Parlement libyen. Pour Abou Salah Chalabi, cet appel d'offres envoyé par le gouvernement enfreint les lois et les législations en vigueur, qui consistent à ne pas ouvrir ce dossier alors que l'insécurité règne en Libye. Selon lui, de tels investissements « ne servent que l'intérêt du gouvernement de Tripoli et prolonge sa vie ». En janvier 2025, Khalifa Abdel Sadek, le ministre libyen par intérim du Pétrole, a annoncé à Reuters que la Libye avait besoin d'investissements allant de 3 à 4 milliards de dollars pour atteindre une production de 1,6 million de barils par jour. Objectif voulu par le gouvernement Dbeibah avant d'atteindre les 2 millions de barils en 2027. Les divisions minent cependant le cœur du gouvernement et des institutions à Tripoli. Selon les détracteurs du premier ministre, le secteur est géré d’une manière illégale. Le ministre du pétrole et du gaz avait été nommé par intérim, mais il conserve le poste alors que la justice avait rétabli le précédent ministre dans ses fonctions. La NOC possède également un président par intérim après la destitution de Mustapha Sonallah. Objectif : 2 millions de barils par jour En février, le ministre du pétrole et du gaz Mohamed Aoun, dans un entretien accordé à RFI, a mis en garde les sociétés étrangères actives dans le secteur pétrolier et qui signeront des contrats avec le ministre chargé par intérim : « Ces sociétés étrangères subiront les conséquences de leurs relations avec un ministre du pétrole illégitime », a-t-il affirmé. La production libyenne dépasse aujourd'hui les 1,4 million de barils par jour, mais la Libye est exonérée du respect du quota de production émis par l’Opep dans sa politique de baisser la production.
par energy_isere » 22 févr. 2025, 12:19
Le ciel libyen est désormais adapté au transit aérien, selon le ministre des Transports Agence Ecofin 19 fev 2025 Désireuse de redonner des couleurs à son aviation civile, la Libye s’efforce de prouver que son ciel est à nouveau sécurisé. Selon les autorités du pays, l’espace aérien est aujourd’hui exploité par de nombreux avions. Plus de 1500 vols sont désormais opérés par mois via le ciel libyen, selon le ministre des Transports Mohamed Al-Shahoubi qui a déclaré que c’est « désormais un pays de transit pour l’aviation ». Cette affirmation survient après un audit de l’Organisation de l’aviation civile arabe et de l’Organisation de l’aviation civile internationale mené sur les aéroports de Misrata et Maitika, et dont les résultats ont été déclarés « positifs » par les autorités du pays. Ces annonces illustrent la volonté du pays de ramener du trafic dans ses aéroports et de relancer le transport aérien qui a connu un coup d’arrêt à cause du conflit armé débuté en 2011. Multipliant ces dernières années les démarches auprès de l’Union européenne pour quitter la liste noire bloquant ses vols depuis et vers les aéroports de cette organisation communautaire, la Libye est parvenue à obtenir la levée des restrictions chez plusieurs pays comme la Turquie, Malte, la Grèce et l’Italie. Cette semaine elle a signé avec les Émirats arabes unis un protocole d’accord pour lever des restrictions sur les vols de passagers et de fret. Il faut toutefois indiquer que malgré l’accalmie dans le pays, l'instabilité perdure, alimentée entre autres par une impasse politique et des affrontements réguliers entre groupes armés. L'absence d'un gouvernement unifié et le retard dans l'organisation des élections affectent la stabilité du pays.
par energy_isere » 17 janv. 2025, 20:22
par energy_isere » 07 déc. 2024, 12:12
Libye : le cycle d’appels d’offres pour le pétrole sera lancé plus tôt Agence Ecofin 04 dec 2024 Début novembre, Khalifa Abdul Sadeq, le ministre libyen du Pétrole avait annoncé que le gouvernement libyen s’apprête à lancer un cycle d’appels d’offres pour la recherche d’hydrocarbures en Libye. En Libye, l’appel d’offres pour l’exploration pétrolière annoncé il y a quelques semaines par les autorités pour l’année prochaine interviendra avant la fin de cette année. C’est Farhat Bengdara (photo), le président de la National Oil Corporation (NOC) qui a officialisé l’information mardi 3 décembre. Si les raisons de ce changement de calendrier n’ont pas été précisées par le responsable, il met en évidence la volonté de la Libye de stimuler les investissements dans le secteur pétrolier et gazier, dont les performances se sont d’ailleurs significativement améliorées ces derniers mois. En effet, malgré la crise qui a secoué l’industrie pétrolière libyenne entre août et octobre derniers, la production d’or noir et de condensats du pays a atteint 1,4 million de barils par jour au terme du mois d’octobre, soit son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. D’après les autorités, les appels devraient impliquer des zones d’intérêts aussi bien à terre qu’en mer, des bassins sédimentaires de Syrte, Murzuq et Ghadamès, qui malgré les importants gisements qui y ont été découverts, restent globalement sous-exploitées. Le lancement à venir du cycle d’appel d’offres constitue une étape importante des efforts entrepris par le gouvernement libyen pour atteindre un plateau de production de 2 millions de barils par jour dans les années à venir à commencer par 1,7 million de barils par jour d’ici 2027.
par energy_isere » 06 déc. 2024, 23:55
Libya Daily Oil Output Hits 11-Year High by Bloomberg|Salma El Wardany & Hatem Mohareb | Friday, December 06, 2024 Libya’s oil production has risen to the highest daily level in more than a decade, just months after a political crisis slashed the country’s output. Crude and condensate production hit 1.422 million barrels on Thursday, the National Oil Corp. said in a post on X. That exceeds the state oil-firm’s target by 22,000 barrels. It’s also the highest daily volume since 2013, according to the NOC. The surge marks a stunning turnaround for Libya’s oil industry this year. In August, a feud between the country’s rival eastern and western governments halved output, stoking fears of a renewed war. The two sides resolved their dispute a month later. The North African country is now planning its first tender for energy exploration since the 2011 civil war that ousted leader Moammar Al Qaddafi. Italy’s Eni Spa and BP Plc resumed drilling last month, ending a pause in place since 2014. Libya, home to the Africa’s largest oil reserves, in November boosted crude output to 1.14 million barrels a day, providing a sense of the nation’s oil rebound. The ramp-up would help bring foreign currency into the country, after seesawing production in recent years — largely the result of unrest — limited revenues. Power struggles have compounded years of neglect in developing or revamping the oil infrastructure. Still, the increase comes at a tricky time for the Organization of Petroleum Exporting Countries, of which Libya is a member. The producer group and its allies on Thursday delayed a revival of its production for three months, amid faltering demand in China and booming supplies from the Americas. While Libya is exempt from the OPEC+ system of production caps, its production feeds into the group’s performance, adding to global supplies.
par energy_isere » 06 nov. 2024, 23:58
Libya Eyes Oil Exploration Tender by Early 2025, First since 2011 Civil War by Bloomberg|Salma El Wardany | Wednesday, November 06, 2024 Libya is planning its first tender for energy exploration contracts since 2011’s civil war, as the OPEC member looks to bring back oil majors spooked by years of instability and production shutdowns. Authorities will offer onshore and offshore blocks in a bid round either at the end of this year or in early 2025, Oil Minister Khalifa Abdul Sadeq said Tuesday in an interview at the Adipec energy conference in Abu Dhabi. Locations will include the Sirte, Murzuq and Ghadames basins, he said. The North African nation that’s home to the continent’s largest oil reserves last held a tender in 2007, four years before an uprising against veteran strongman Moammar Al Qaddafi sparked a decade of upheaval. The plans signal fresh momentum for Libya’s oil industry after the resolution in late September of a feud between the country’s rival eastern and western governments that had slashed output and stoked fears of renewed war. All the same, ongoing uncertainty and unresolved political tensions still risk hindering new investments. Production has now recovered to more than 1.3 million barrels a day, the highest in years, according to Abdul Sadeq. Development of already-appraised fields may raise that figure to 1.6 million by the end of 2025, he said. The country is also in talks with five international oil companies that have “shown interest in returning to work in Libya” next year, the minister said, declining to identify them. Italy’s Eni Spa and BP Plc resumed drilling last month, ending a pause in place since 2014. Spain’s Repsol SA is readying to restart similar operations in the Murzuq basin, while OMV will do so in the Sirte basin within weeks, Abdul Sadeq said. “We’re working with Suncor, TotalEnergies, Wintershall and others to resume their exploration activities in the country,” he said. Meanwhile, Algeria’s Sonatrach SpA is “going to start drilling sometime this year or early next year.” Aged Infrastructure Libya’s energy infrastructure has borne the brunt of many of the country’s power struggles, with various factions and militias periodically forcing production halts to forces their demands. Persistent uncertainty has meant pipelines and storage tanks see little maintenance. “Oil blockades are a nightmare for us,” Abdul Sadeq said. “When you shut, the water settles down, causing corrosion and weakening the infrastructure.” Maintaining even current production, let alone increasing, needs an upgrade in facilities, he said. “Every time we push to increase production, we get faced with all these leakages and things.” Authorities plan $17 billion worth of projects in the coming years to update and build new infrastructure, and develop fields that have been appraised and may be able to produce as many as 300,000 barrels per day, the minister said. He said Libya targets producing 1.4 million barrels by the end of this year, 1.7 million by the close of 2027 and 2 million a year later. Surviving Closures “We’re trying to upgrade or replace the infrastructure in such a way that it can survive any sudden closures to keep the operation running,” he said. Responsibility for Libya’s oil sector is split between the ministry and the state-run National Oil Corp., a division that has sparked frictions in the past. Abdul Sadeq said joint appointments are maFieking the two institutions cooperate more closely, giving greater clarity for investors and oil companies. “We’re in the same boat,” he said. “I’m a board member of the NOC and at the same time I’m working in the ministry — so we work shoulder to shoulder.”
par energy_isere » 02 nov. 2024, 01:43
Libye : Eni vise du brut exploitable dans le bassin de Ghadamès Agence Ecofin 28 oct 2024 Acteur majeur de l’industrie pétrogazière en Libye, la compagnie pétrolière Eni avait annoncé des ambitions de reprendre l’exploration du prolifique bassin de Ghadamès, en quête de nouveaux gisements pétrolifères commerciaux. Conformément à ce qu’elle avait annoncé, la major pétrolière italienne Eni a effectivement relancé ses activités d’exploration pétrolière en Libye. L’information a été annoncée dimanche 27 octobre par la presse locale libyenne, citant la National Oil Corporation (NOC), la société d’État chargée des hydrocarbures. La reprise des opérations est concrétisée par le démarrage de travaux de forage sur le puits A1-96/3 situé dans le bassin de Ghadamès et prévu pour atteindre environ 3147 m. À cette profondeur, la compagnie pétrolière espère découvrir de nouveaux volumes de brut commercialement viables. Cette perspective devrait aider la Libye dans la poursuite de ses ambitions d’augmentation de la production pétrolière à 2 millions de barils par jour. Pour rappel, ces dernières ont été freinées pendant plusieurs semaines dans un contexte de rivalité politique ayant conduit à une baisse de la production. Mi-octobre, cette crise au sommet de l’État autour du contrôle de la Banque centrale libyenne (BCL) et la gestion des revenus tirés de l’exploitation pétrolière, a été résolue. Depuis, la production pétrolière est remontée pour atteindre 1,3 million b/j, dépassant ainsi les niveaux d’avant-crise de 1,19 million b/j. Pour maintenir cette dynamique menacée par la fragilité du contexte politique en Libye, la NOC qui avait comme Eni, a repris fin mai ses opérations de prospection pétrogazière dans le bloc 47 du bassin de Ghadamès, mise sur l’engagement d’autres compagnies à reprendre les leurs. D’après la société d’État, la compagnie pétrolière espagnole Repsol et son homologue autrichienne OMV, dont elle s’est notamment rapprochée il y a quelques mois, se préparent respectivement à des travaux de forage dans le bassin de Murzuq et celui de Syrte, deux zones où des gisements pétrolifères ont déjà été découverts.
par energy_isere » 19 oct. 2024, 15:51
Libye : la production de brut à son plus haut depuis le début de l’année Agence Ecofin 15 oct 2024 Après avoir été réduite de plus de moitié en raison de la crise politique au sommet de l’État, la production pétrolière de la Libye, relancée début octobre, a augmenté d’environ 113 % pour atteindre 1,06 million de barils par jour (b/j). Relancée il y a moins de deux semaines suite à la résolution de la crise qui a divisé les gouvernements rivaux de l’Est et de l’Ouest, la production pétrolière de la Libye a dépassé son plateau habituel de 1,2 million b/j pour atteindre 1,3 million b/j. La société publique du pétrole (NOC) a annoncé l’information dimanche 13 octobre. « Les taux de production au cours des dernières 24 heures ont été de 1 305 059 barils de pétrole brut et de condensats, ainsi que 209 405 barils d’équivalents gaz », a-t-elle déclaré. Avec ce développement, la production pétrolière de la Libye dépasse le niveau d’avant-crise. Le pays atteint ainsi son plus haut niveau depuis plusieurs mois, représentant une amélioration de 9,24 % par rapport aux 1,19 million b/j atteints en octobre 2023. Les autorités libyennes ont annoncé qu’elles ambitionnent d’atteindre un plateau de production pétrolière de 2 millions b/j d’ici 2026. « Des efforts sont toujours en cours pour augmenter les niveaux de production », selon la NOC. Dans une analyse publiée vendredi 11 octobre, S&P Global a estimé qu’« une augmentation de la production et des exportations libyennes aurait un impact sur d’autres qualités de brut à destination de l’Europe, car le pétrole léger non corrosif libyen est très recherché » par rapport à d’autres variétés de brut.
par energy_isere » 12 oct. 2024, 20:47
Libya’s Oil Production Rises to 1.13 Million Bpd By Charles Kennedy - Oct 08, 2024, Libya’s production of crude oil and condensates has reached 1,133,133 barrels per day (bpd), the National Oil Corporation said on Tuesday, several days after output resumed in the OPEC member. Over the past 24 hours, Libya also produced 206,666 barrels of gas equivalent, following the end of the political stalemate that had halted output for more than a month. Libya expects to reach the oil and gas production levels from before the blockade within the next few days, the National Oil Corporation (NOC) said today. Libya, which pumped about 1.2 million bpd of oil before the latest stalemate, was plunged in August into a deep political crisis over the row about the leadership of the Central Bank of Libya, the only internationally recognized depository of Libya’s oil revenues. For the first time since the end of August, Libya’s oil production exceeded 1 million bpd on Sunday, after the warring factions reached a deal on how to elect the new leadership of the African OPEC member’s central bank. Full-scale crude oil production resumed on Thursday, October 3, after more than a month of suspended output due to a political standoff between the eastern and western administrations in the North African OPEC producer. Libya’s largest oilfield, Sharara, was estimated to be pumping around 240,000 bpd as of Sunday. The end of the Libyan crisis will lead to the return of a few hundred thousand barrels of crude per day to the market, which is fearing a supply shock from the Middle East on the brink of an all-out war. Crude production at most Libyan oilfields was suspended for over a month after the country’s eastern and western administrations clashed over who should be governor of the Central Bank of Libya. At the end of September, the rival factions reached an agreement in UN-mediated talks over the election of the Central Bank’s leadership, paving the way to restoring oil production and exports.
par energy_isere » 07 oct. 2024, 21:51
Libyan Oil Output Climbs Above 1MM Barrels a Day by Bloomberg|Salma El Wardany, Hatem Mohareb | Monday, October 07, 2024 Libya’s oil production climbed above 1 million barrels a day for the first time in two months, after the resolution of a political standoff in the OPEC nation that had curbed output and exports. Production reached 1.067 million barrels on Sunday, following the lifting of a blockade by the divided nation’s eastern government on Oct. 3, according to two people with knowledge of the situation. They asked not to be identified because the information isn’t public. The higher output will add supply to an oil market that’s struggling with soft demand while the Organization of Petroleum Exporting Countries plans to gradually start easing its production cuts from later this year. But crude prices rose on Monday on traders’ concern that an escalating conflict in the Middle East may disrupt supply. Brent in London has increased 11% in the past week to trade near $80 a barrel. Libya typically produces more than 1.2 million barrels daily, but that plunged to under 450,000 in August after the country’s United Nations-recognized western government fired the central bank governor, spurring its eastern rival to order an oil shutdown in response. Output has often been held hostage to political wrangling as opposing sides jostle for control of the key sector.
par energy_isere » 05 oct. 2024, 00:54
Libye: levée du blocus sur les gisements et terminaux pétroliers AFP le 04 oct. 2024 Les autorités de l'Est de la Libye ont annoncé jeudi la reprise de la production sur les gisements pétroliers, concentrés majoritairement dans cette région, et des exportations, suspendues dans le contexte d'une crise politique majeure avec le gouvernement rival de Tripoli, reconnu par l'ONU. Le gouvernement non reconnu installé dans l'est du pays a annoncé la "levée de l'état de force majeure sur tous les gisements et terminaux pétroliers" ainsi que "la reprise de la production et des exportations", dans un communiqué jeudi publié sur Facebook. Cette décision intervient sur "instruction du président du Parlement" dont les efforts et ceux du Haut Conseil d'Etat (HCE), basé à Tripoli et qui fait office de sénat, ont été "couronnés de succès" pour résoudre une crise majeure autour de la Banque centrale de Libye (BCL) qui avait entraîné fin août la fermeture des gisements et des terminaux pétroliers. Lundi, le Parlement, siégeant dans l'est, avait déjà entériné un accord avec le HCE sur la nomination de Naji Issa comme nouveau gouverneur de la BCL et Marii al-Barassi comme vice-gouverneur de la Banque centrale de Libye. Dans le pays, la BCL engrange et redistribue dans les régions et aux diverses administrations les recettes des exportations pétrolières qui sont la principale source de richesse du pays. En proie au chaos depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux: celui reconnu par l'ONU d'Abdelhamid Dbeibah installé à Tripoli (ouest), et un autre dans l'est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar. Ripostant à l'éviction le 18 août par les autorités de l'ouest du gouverneur Seddik el-Kebir, leurs rivaux de l'est avaient déclaré l'état de force majeure, suspendant la production et les exportations pétrolières le 26 août. Le gouverneur el-Kebir, en poste depuis 2012, était très critiqué par l'entourage de M. Dbeibah pour sa gestion de la manne pétrolière, considérée comme trop favorable au clan Haftar. Ce blocus avait fait chuter de moitié la production à environ 600.000 barils par jour (contre 1,2 million), selon la Compagnie nationale de pétrole NOC.
par energy_isere » 01 oct. 2024, 22:17
Libye: le clan Haftar a continué à exporter du pétrole sans passer par la banque centrale Officiellement, les principaux sites de production pétrolière en Libye sont fermés depuis près d’un mois suite à la crise politique provoquée par la décision du Conseil présidentiel de remplacer le gouverneur de la Banque centrale al-Siddiq al-Kabir. En réalité, ces champs pétroliers ne sont fermés qu’en partie. Le clan du maréchal Khalifa Haftar représenté par son fils Saddam vend cette production pétrolière à l’étranger via une société privée qui leur appartient. RFI le : 29/09/2024 L’affaire inquiète Tripoli au plus haut niveau. À tel point, rapporte la presse nationale libyenne, que le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, en a fait état auprès des responsables américains. Il s’est plaint de Saddam Haftar devant Celeste Wallander, la secrétaire américaine adjointe à la défense, indiquant que le fils Haftar exportait le pétrole du peuple libyen et le vendait pour son propre compte. C’est à travers la société privée Arkeno Oil, fondée en 2023 à Benghazi et propriété de Saddam Khalifa Haftar que les ventes à l’étranger ont lieu. L’argent est déposé sur des comptes aux Émirats arabes unis ou ailleurs avant d’être transféré à Benghazi, sans passer par l’État libyen ou par la banque centrale. La Compagnie nationale libyenne pour le pétrole (Noc), dirigée par Farhat Bengdara, ferme les yeux. Et pour cause, la Noc a signé en juillet 2023 un partenariat avec la société privée Arkeno, qui lui permet d’exporter et de vendre le pétrole en provenance des deux champs d’al-Sarir et de Mesla. Au vu cet accord, le pétrole vendu proviendrait donc, en principe, de ces deux champs. Ainsi, depuis un mois, 5 millions de barils de pétrole ont été vendus pour 400 millions de dollars, révèle le site américain Oil Price, spécialisé dans le secteur. Le transport se fait par un navire turc BGN loué à la Turquie par la Libye. Bien que de profondes divergences politiques opposent le camp Haftar à la Turquie qui soutient le camp de Tripoli, des activités commerciales soutenues lient les deux parties. Plusieurs exportations ont déjà été effectuées. Des pays comme l’Italie, Malte ou les Émirats figurent sur la liste des acheteurs. Ce n’est pas la première fois que Khalifa Haftar ferme les robinets de la production pétrolière pour faire pression sur Tripoli et essayer de l’étrangler économiquement. En 2018 déjà, il avait déclaré que l’argent du pétrole ne reviendrait pas à Tripoli, gouvernement non reconnu par le Parlement. En 2020, selon le Financial Times, il avait déjà vendu du pétrole, s’appuyant sur des médiateurs émirati et vénézuélien. Le but : financer l’effort de guerre pour s’emparer de Tripoli.
par energy_isere » 28 sept. 2024, 15:57
Libye : une relance des activités pétrolières en perspective ? Agence Ecofin 28 sept 2024 Le secteur pétrolier est dans l’impasse depuis quelques semaines en Libye, dans un contexte de rivalité politique au sommet de l’État. Un antagonisme découlant d’une crise de leadership au sein de la Banque centrale du pays. En Libye, l’impasse dans laquelle se trouvent les activités pétrolières pourrait connaître un dénouement positif d’ici les deux semaines à venir. C’est dans ce délai, décidé jeudi 26 septembre, que les autorités ont convenu d’établir le nouveau Conseil d’administration de la Banque centrale libyenne. Pour rappel, le poste de gouverneur de cette institution financière notamment responsable de la gestion de la rente pétrolière, est l’objet de la discorde entre les gouvernements de l’est et de l’ouest. La situation, qui a entraîné la chute de la production d’or noir en dessous des 500 000 barils par jour contre environ 1,2 million précédemment, a connu une évolution positive avec la nomination consensuelle de Naji Mohamed Issa Belqasem comme gouverneur par intérim. Cette évolution pourrait ouvrir la voie vers l’amélioration du climat politique et la poursuite des objectifs de production de 2 millions de barils quotidiens annoncés par l’État. Le secteur pétrolier représente 97% des exportations, plus de 90% des recettes fiscales et 68% du produit intérieur brut (PIB) de la Libye, selon la Banque africaine de développement (BAD). Cette dernière anticipe une croissance de 6,2% pour l’économie libyenne en 2025. Cette projection est corrélée à une stabilisation des prix et à la production de pétrole et de gaz sur la période.
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