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Turquie: l'inflation à 32,9%, au plus bas depuis quatre ans
Boursorama avec AFP •03/11/2025

Erdogan signe avec Starmer un méga-contrat pour 20 Eurofighters

AFP •27/10/2025

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a signé lundi un contrat pour 20 avions de combat Eurofighter Typhoon en recevant à Ankara le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Au côté de M. Starmer, le président Erdogan s'est félicité de cet accord, qui représente selon lui "un nouveau symbole" des relations stratégiques entre Ankara et Londres.

Le ministère britannique de la Défense a lui souligné qu'il s'agissait du "plus gros contrat d'avions de combat depuis une génération", précisant que "les premières livraisons devraient intervenir en 2030.

Le dirigeant britannique a justifié ce contrat, estimé par Londres à huit milliards de livres (9,2 milliards d'euros), en soulignant lors d'une cérémonie de signature que la Turquie défendait "le flanc sud-est de l'Otan". Cette commande garantira selon Londres 20.000 emplois au Royaume-Uni.

"Cet accord va bien au-delà de l'acquisition d'avions. Il constitue l'élément clé du partenariat industriel et de défense croissant entre nos deux nations", a de son côté souligné le ministre britannique de la Défense John Healey, qui s'est rendu à Ankara avec le Premier ministre pour finaliser l'accord.

"La Turquie est un allié important de l'OTAN et le gardien de la mer Noire. En l'équipant d'avions de combat Typhoon haut de gamme, cet accord renforcera la dissuasion de l'OTAN et contribuera à notre sécurité à tous", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat turc, désireux de moderniser la flotte aérienne de son pays, souhaite acquérir une quarantaine de ces appareils construits par un consortium de quatre pays européens (Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne).

Son ministre de la Défense, Yasar Güler, a indiqué que la Turquie souhaitait en acquérir 12 auprès du Qatar et autant auprès d'Oman.

Dans le cadre de la visite du Premier ministre britannique, trois avions Eurofighter de la Royal Air Force sont arrivés en Turquie, a affirmé le ministère turc de la Défense.

À leur entrée dans l'espace aérien turc, les avions ont été accueillis par des F-16 turcs et escortés jusqu'à Ankara, selon le ministère.

A part ces trois avions qui se trouvent temporairement à Ankara, deux autres Eurofighters sont aussi arrivés en Turquie selon une source sécuritaire turque interrogée par l'AFP et s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Les autorités turques n'ont pas immédiatement précisé si ces deux avions seront définitivement livrés à la Turquie ou si leur usage sera limité à la formation des pilotes turcs.

- Eurofighters VS F-35 -

Ankara, qui avait d'abord privilégié les F-35 américains, a orienté ces dernières années son intérêt vers les Eurofighters après avoir été exclu du programme américain pour avoir fait l'acquisition du système russe de défense antiaérienne S-400.

L'Allemagne, qui s'opposait initialement à la vente d'Eurofighters à la Turquie en raison du soutien inconditionnel d'Ankara au Hamas dans sa guerre face à Israël, a levé son veto en juillet.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit être reçu jeudi à Ankara par M. Erdogan.

La semaine dernière, le chef de l'Etat turc avait également discuté de l'acquisition d'Eurofighters d'occasion à Doha avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Le dirigeant qatari doit lui aussi se rendre mardi à Ankara pour aborder ce sujet, a indiqué la source sécuritaire turque interrogée par l'AFP.

Le Qatar avait en 2017 commandé 24 Eurofighters, et les deux derniers appareils devaient être livrés à Doha d'ici la fin de l'année, selon des experts.

la construction de la centrale d’Akkuyu, première centrale nucléaire du pays, qui a débuté en 2018, ne se passe pas comme prévu [...] les retards s’enchaînent,

La deuxième centrale nucléaire de Turquie ne sera pas Russe et c'est tant mieux

Par Kevin CHAMPEAU Publié le 11 octobre 2025

Symbole aussi politique qu’économique, la Turquie veut prendre ses distances de la Russie pour la construction de sa seconde centrale nucléaire sur les rives de la mer Noire. Les États-Unis et la Corée du Sud pourrait coopérer pour donner naissance à ce projet.

C’est un revirement de situation inattendu, mais compréhensible. Après une visite du président turque Erdogan à la Maison Blanche, le 25 septembre dernier, les paris sont plus que jamais ouverts pour savoir qui construira la deuxième centrale nucléaire de la Turquie. Selon les dernières déclarations de Alparslan Bayraktar, ministre de l’Énergie, la nouvelle centrale pourrait résulter d’une coopération tripartite entre la Turquie, les États-Unis et la Corée du Sud.

Cette coopération porterait sur la construction d’une centrale nucléaire dans la région de Sinop. Cette province, située au bord de la mer Noire, a un avantage de taille : ses eaux y sont particulièrement froides, avec 5 °C de moins que les eaux de la Méditerranée. À l’origine, cette centrale devait être construite par un consortium franco-japonais et composée de 4 réacteurs de 1100 MW. Mais face à une explosion du budget, les différents partenaires impliqués se sont finalement désistés un à un.

Ne pas reproduire les erreurs d’Akkuyu

À partir de 2022, Rosatom a considéré ce projet comme une extension de la centrale actuellement en construction d’Akkuyu. L’entreprise Russe y a même mené des études sur site en 2024. Seulement, voilà : la construction de la centrale d’Akkuyu, première centrale nucléaire du pays, qui a débuté en 2018, ne se passe pas comme prévu. Composée de 4 réacteurs de 1200 MWe, elle est construite, financée et exploitée par Rosatom. Du fait du conflit en Ukraine, la Russie a connu des difficultés d’approvisionnement et de financement. De plus, les retards s’enchaînent, même si le premier réacteur vient d’être mis en service.

Pour ces raisons, la Turquie a ouvert le débat afin d’obtenir la centrale au coût le moins élevé possible. Elle souhaite également que les entreprises turques puissent activement participer à la construction, ce qui semble plus difficile avec Rosatom. D’ailleurs, les futurs travaux de la centrale d’Akkuyu pourraient ne pas être réservés à Rosatom, mais ouverts à la concurrence.

Turquie: la banque centrale abaisse son taux directeur de 2,5 points, à 40,5%

Boursorama avec AFP •11/09/2025

La banque centrale turque a abaissé jeudi son taux directeur de 43% à 40,5%, confirmant les attentes des analystes.
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Wison New Energies inks EPCIC deal for Sakarya Gas Field Phase 3
The FPU, a central component of Phase 3, is designed to operate in challenging Black Sea conditions.

Swagath Bandhakavi 2nd Sep 2025


TPAO awards contract to Wison New Energies for Phase 3 of the Sakarya Gas Field project. Credit: WISON.

Wison New Energies has secured a contract for the development of a floating production unit (FPU) as part of Phase 3 of the Sakarya Gas Field project in Türkiye.

The engineering, procurement, construction, installation, and commissioning (EPCIC) contract has been awarded by Turkish Petroleum Corporation (TPAO).

Discovered in August 2020, nearly 170km offshore in the Black Sea, the Sakarya Gas Field represents Türkiye’s largest natural gas discovery. It has confirmed reserves of 405 billion cubic metres.

The FPU will be a central component of Phase 3. It will be designed to operate under the challenging conditions of the Black Sea.

The unit is expected to handle deepwater operations at depths of 2,150m and navigate the Bosphorus Strait’s air draft restrictions.

It will facilitate a gas export rate of 25 million standard cubic metres per day and include systems for produced water treatment and MEG regeneration. The unit is expected to have a minimum operational life of 30 years.

This development is aligned with Türkiye’s energy strategy to enhance national energy self-sufficiency and reduce reliance on natural gas imports, thereby strengthening its stance in the regional energy market.

Wison New Energies chairman Liu Hongjun said: “This collaboration represents a major milestone in Wison’s internationalisation strategy and another significant breakthrough in our deepwater engineering capabilities.

“We look forward to supporting the goals of the Sakarya Gas Field through innovative floating solutions and efficient resource integration, contributing to the advancement of Turkey’s energy sector.”

Wison New Energies aims to leverage its expertise in offshore engineering for effective execution of the project.

TPAO CEO Ahmet TÜRKOĞLU said: “We are pleased to collaborate with Wison New Energies to advance the Sakarya Phase 3 project. Wison’s expertise and delivery experience in floating facilities are highly aligned with our project requirements.

“We look forward to working closely together to ensure the successful delivery of the project.”

In tandem with this project, Subsea7 has been awarded a contract valued between $750m and $1.25bn for engineering, procurement, construction, and installation activities. These are related to subsea umbilicals, risers, and flowlines for the Sakarya Gas Field’s third phase.

Subsea7’s office in Istanbul will manage these operations.

Furthermore, an agreement with a Chinese firm outlines plans for a new FPU construction in China. The platform will be similar to the Osman Gazi floating production platform.

The unit will feature facilities for processing raw natural gas and accommodate up to 150 personnel.
It is projected that by mid-2028, production at Sakarya will reach 40 million cubic metres per day following the Phase 3 development.

Subsea7 awarded contract offshore Türkiye

édité le 28/08/2025 -

Subsea7 announced the award of a major(1) contract by Turkish Petroleum Offshore Technology Center (TP-OTC). The project was awarded for the development of phase 3 of the Sakarya field development in the Black Sea, offshore Türkiye.

Subsea7’s scope includes engineering, procurement, construction and installation (EPCI) of the subsea umbilicals, risers and flowlines (SURF). Project management and engineering will commence immediately and will be managed by the Subsea7 office in Istanbul, Türkiye.
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La Turquie ferme ses ports et son espace aérien aux navires et avions israéliens

Article de RFI 29 aout 2025

La Turquie a confirmé vendredi 29 août avoir « complètement » interrompu ses relations économiques avec Israël. Cette rupture avait été annoncée il y a près d'un an et demi. Ankara, qui s'affirme sur la scène internationale comme l'un des principaux défenseurs des Palestiniens depuis le début de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en octobre 2023, annonce avoir fermé ses ports et son espace aérien aux navires et aux avions militaires et officiels israéliens.

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Turquie: la banque centrale abaisse son taux directeur à 43%

Boursorama avec AFP •24/07/2025

La banque centrale turque a ramené jeudi son taux directeur de 46% à 43%, une baisse légèrement supérieure aux attentes des analystes.

L'institution, qui avait maintenu son taux inchangé en juin, après une hausse de 3,5 points en avril, prédit cependant un rebond temporaire de l'inflation mensuelle en juillet "en raison de facteurs spécifiques".

La banque centrale avait entamé en décembre un cycle de baisse de ses taux, à la faveur d'un ralentissement de l'inflation.

La hausse des prix à la consommation, qui avait dépassé les 85% fin 2022, a été ramenée en juin à 35,1%, son plus bas niveau depuis novembre 2021, selon les chiffres officiels contestés par certains économistes.

Selon les prévisions de la banque centrale, l'inflation ralentira à 24% fin 2025 et 12% fin 2026.

La Banque centrale turque "agira de manière à créer les conditions (...) nécessaires pour atteindre l'objectif d'inflation de 5% à moyen terme", écrit-elle dans son communiqué.

Türkiye installed around 2.8 GW of solar in first five months of 2025
A strong start to solar installations in 2025 helped the country’s cumulative solar capacity surpass 22.6 GW by the end of May.

June 30, 2025 Patrick Jowett

Türkiye’s cumulative solar capacity reached 22,648 MW at the end of May, according to figures released by the government’s Ministry of Energy and Natural Resources.

The figure represents continued momentum in the country’s solar growth. At the end of last year, solar capacity stood at 19.8 GW, meaning over 2.8 GW were deployed across the first five months of this year.

The growth of the past months was mainly driven by commercial and industrial installations. “In our view, it’s the latest dynamics with regulated retail rates, that have seen substantial increases in the last year, that are driving these upticks in installations, particularly in the C&I segment,” Wood Mackenzie analyst, Juan Monge Artacho, told pv magazine.

The ministry’s latest update adds that solar capacity at the end of May 2024 was 14,995 MW, meaning over 7.6 GW of solar were added across the twelve calendar months.

Türkiye’s total renewables capacity at the end of last month stood at 72,492 MW, with solar accounting for over 31% of that capacity. Hydropower continues to be Türkiye’s largest source of renewables, accounting for almost half of the 72 GW total, as of the end of last month.

Together, solar, hydropower, wind, geothermal energy and biomass accounted for 60.8% of the country’s total installed power at the end of May.

Minister of Energy and Natural Resources, Alparslan Bayraktar, commented that Türkiye can now meet the annual electricity needs of all households with electricity produced only from solar and wind power plants.

Albayrak added that investment totaling around $80 billion will be required to meet the country’s target of 120 GW of solar and wind by 2035.

The minister also confirmed that auctions of at least 2 GW of solar and wind are planned annually. The next solar tender is scheduled for October, with wind following a month later.

Turkey’s last solar tender allocated 800 MW across six projects with a final price set at $0.0325/kWh.

Drinda, Schmid Pekintas to build 5 GW solar cell plant in Turkey
Chinese solar cell maker Drinda and Turkey’s Schmid Pekintas Energy have revealed plans to jointly develop a 5 GW n-type solar cell facility to bypass EU trade barriers.

June 9, 2025 Vincent Shaw

Hainan Drinda New Energy Technology has signed a strategic cooperation agreement through its Hong Kong subsidiary JTPV with Turkish solar company Schmid Pekintas Energy to build a 5 GW n-type solar cell manufacturing facility in Turkey, starting with a 2 GW first phase.

Drinda said Turkey currently hosts 15 GW of module capacity – ranking first in Europe. But it has less than 2 GW of solar cell capacity, creating a structural bottleneck that depends on imports. The partnership seeks to address this imbalance.

Schmid Pekintas Energy, founded in 2014 as a joint venture between Turkey’s Pekintas Holding and Germany’s Schmid Group, ranks among the country’s top photovoltaic companies and was listed in the 2025 Turkey Fortune 500.

Drinda will supply solar cell technologies and production processes, while Schmid Pekintas will oversee construction and staffing of the facility.

Drinda, which specializes in n-type solar cells, has separately announced a 5 GW production project in Oman, expected to come online by the end of 2025. The company has secured 1 GW to 2 GW in orders from the North American market and views global expansion as a way to enhance delivery capability and hedge against trade barriers in Europe and the United States.

The Turkey project aligns with the government’s HIT30 Plan to reinforce regional solar supply chains. Drinda and Schmid Pekintas aim to establish a high-efficiency cell hub serving Turkey, Europe and the Middle East.

Turkey offers zero-tariff access to the EU under a customs union and benefits from strong solar potential, averaging over 1,500 kWh/m² annually. Under the country's 2035 energy roadmap, solar and wind capacity is forecast to reach 120 GW, with 7 GW to 8 GW of new solar capacity added annually.

Drinda listed on the Hong Kong Stock Exchange in 2024, becoming the first Chinese solar cell manufacturer to hold both A-share and H-share listings. While the company has reported losses for four consecutive quarters, its first-quarter loss narrowed on growth in overseas orders and offshore production. International shipments now account for over half of total sales.

Industry analysts said Chinese solar firms are facing growing pressure to localize production abroad. Drinda’s “asset-light plus local partner” model may offer a path forward for others navigating tougher trade and localization policies.

La Turquie annonce la découverte de 75 milliards de m³ de gaz naturel en mer Noire
La Turquie a annoncé la découverte en mer Noire d’un gisement de gaz naturel qui couvrira ses besoins énergétiques pendant plus de trois ans, estimant sa valeur à 30 milliards de dollars.


L’« Abdülhamid Han » est le plus récent des quatre navires de forage de la flotte turque. | ABDULHAMID HAN / MARINETRAFFIC

le 17/05/2025 Le marin

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a officialisé, samedi 17 mai, la découverte de 75 milliards de m³ de gaz naturel dans un puits en mer Noire, de quoi répondre aux besoins de nos foyers pendant environ trois ans et demi.

Le navire de forage de 7e génération Abdülhamid Han, explorait depuis le 27 mars une brèche découverte dans le puits Göktepe 3 à 3 500 mètres de profondeur, sous 2 154 mètres d’eau, après 49 jours de forage.

La rumeur de cette découverte courait depuis que le ministre de l’Énergie Alparslan Bayraktar avait affirmé que l’Abdülhamid Han aura[it] terminé sa mission ici le 19 mai, tandis que nos navires Yavuz, Fatih et Kanuni (NDLR : la Turquie dispose de quatre navires de forage) développent actuellement la production du champ gazier de Sakarya, avait-il précisé.

Selon les estimations turques, la valeur économique du gisement s’élève à 30 milliards de dollars.


Importance stratégique de la région

Le puits est situé à 180 kilomètres des côtes turques, très près de la frontière de la zone économique exclusive Bulgare, ce qui renforce l’importance géopolitique du site.


Samedi 17 mai, le navire « Abdulhamid Han » était encore aux abords du puits situé à 180 kilomètres des côtes turques.
CAPTURE D’ÉCRAN MARINE TRAFFIC

Cette découverte est une étape importante pour Ankara qui cherche à réduire sa dépendance aux importations d’énergie et renforcer sa présence dans le bassin de la mer Noire. Elle avait déjà fait, en 2020, l’une des plus importantes découvertes de gaz offshore de l’histoire européenne récente avec le champ de Sakarya.