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Un autre oléoduc principal a explosé dans la région de Saratov, en Fédération de Russie.
Selon Ukrinform, des sources de la Direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense ont rapporté ces informations.

Selon des sources de la Direction générale du renseignement de l`Ukraine, le 8 septembre vers 1 heure du matin (heure locale) une puissante explosion s'est produite sur un oléoduc dans le district de Krasnoarmiysky, dans la région de Saratov. Suite à cette explosion, l'oléoduc principal Kouybychev-Lyssytchansk, qui approvisionnait l'armée russe en produits pétroliers, a été mis hors service.

Selon la source, la capacité de l'installation touchée est de 82 millions de tonnes par an.

Selon des informations publiées sur des forums publics locaux, de nombreux travailleurs ont été observés sur les lieux le lendemain matin des explosions, tentant d'éliminer les conséquences de l'attaque.

Comme indiqué, il s'agit de la troisième infrastructure pétrolière et gazière russe à être hors service au cours des dernières 24 heures seulement.

Mais les sources de désinformation russes expliquent la série d'explosions sur des infrastructures stratégiques de la région de Saratov par des « exercices planifiés ».

Pour rappel, deux gazoducs à Penza (en Russie) ont été hors service suite aux explosions du 8 septembre.

Avant d'être envoyés en Pologne, les Russes ont équipé les drones Gerbera de réservoirs de carburant supplémentaires, ce qui a augmenté leur autonomie. En standard, le Gerbera est équipé d'un seul réservoir de carburant situé dans la queue. Les drones qui se sont écrasés en Pologne avaient un réservoir supplémentaire dans le nez.

Drones russes abattus en Pologne : intentionnels ou non, les survols constituent un test pour l'Otan
Boursorama avec Media Services •10/09/2025

La Pologne déploie son armée à la frontière biélorusse après des frappes de drones nocturnes et une alerte de l'OTAN.

energy_isere a écrit : ↑

Hier, 09:51

L'armée polonaise a dénoncé tôt mercredi matin un "acte d'agression", avec plus de dix objets volants repérés par les radars au cours d'une attaque russe contre l'ouest de l'Ukraine.

Un hélicoptère russe viole l’espace aérien de l’Estonie, selon son ministre des Affaires étrangères.

«Il s’agit de la troisième violation de ce type cette année» en Estonie, a indiqué Margus Tsahkna, qualifiant cet événement de «nouvel incident grave et regrettable».

Guerre en Ukraine : le BM-35, le nouveau drone kamikaze russe qui inquiète Kiev

Article de Teddy Pere 10 sept 2025

La Russie a déployé un nouveau drone kamikaze, a révélé le site spécialisé ukrainien Militarnyi. Baptisé BM-35, il serait fabriqué par au moins 41 composants étrangers, dont certains provenant des États-Unis.
Des dégâts dès ses premiers pas. La Russie vient de déployer un nouveau drone dans sa guerre qu’elle mène en Ukraine, a signalé le site Militarnyi. Ce mystérieux drone kamikaze BM-35 a récemment attaqué à plusieurs reprises des infrastructures civiles au sein de villages ukrainiens. Un outil militaire qui a pour particularité de compter plus de quarante composants étrangers.

En effet, les services de renseignement de la défense ukrainiens se sont rendus compte qu’ils avaient affaire à un nouveau drone, alors qu’ils pensaient voir débarquer un drone appartenant à la famille de drone Zala. D’après leurs analyses, ce drone, qu’ils ont baptisé BM-35, a été conçu avec au moins 41 composants étrangers, dont certains provenant de Suisse, des États-Unis et de Taïwan, mais surtout avec des pièces provenant de Chine.

Un nombre de charges explosives incertain
Sur une vidéo publiée sur Telegram, partagée par l’analyste militaire et expert en communication Serhiy «Flash» Beskrestnov, on peut voir à quoi ressemble ce drone kamikaze. Sur celle-ci, on y voit le BM-35 attaquer l’administration de Soumy (nord-est de l’Ukraine). Il présente une conception aérodynamique avec une aile en forme de delta mais son nombre de charges explosives reste incertain.

Le BM-35 russe sera également équipé d’un moteur à essence à deux temps avec une hélice propulsive située sur l’avant du fuselage, a analysé l’expert. Il possède une caméra qui n'est pas intégrée dans le cône avant, comme dans les autres séries de drone, mais est montée sous la partie avant du fuselage, sur une suspension gyrostabilisée, précise le site Militarnyi.