Libye

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Re: Libye

par energy_isere » Hier, 23:34

La Libye veut porter sa production pétrolière à 1,6 million b/j d’ici 2026

Agence Ecofin 22 oct 2005

Malgré un contexte politique fragile, marqué par la division du pays entre deux gouvernements concurrents, la Libye cherche à accroître le plateau de sa production d’or noir, principale source de recettes pour le pays.

La Libye vise une augmentation de sa production de pétrole brut à 1,6 million de barils par jour d’ici la fin de l’année 2026, indiquent des informations rapportées lundi 20 octobre par la presse locale. Selon la Nationale Oil Corporation (NOC), la production actuelle d’huile s’établit autour de 1,38 million b/j.

Cette perspective s’inscrit dans un plan global de relance du secteur, soutenu par des investissements évalués entre 3 et 4 milliards de dollars destinés à moderniser les infrastructures et à restaurer les capacités existantes.

Ce développement arrive alors que, selon les médias libyens, les autorités ont engagé des consultations et accords avec de grandes compagnies pétrolières internationales, notamment ExxonMobil et Chevron.

Ces discussions portent sur le développement de nouveaux blocs onshores et offshores et sur l’optimisation de certains champs en production. Parallèlement, la Libye a annoncé son premier appel d’offres pétrolier en 17 ans, une étape considérée comme un signal de réouverture du pays aux investissements étrangers, d’après la presse internationale.

Les hydrocarbures demeurent la principale source de revenus de la Libye. D’après la fiche pays Coface 2024, les hydrocarbures représentent environ 90 % des recettes budgétaires et 95 % de la valeur des exportations. Des niveaux confirmés par la communication récente de la Banque centrale qui souligne le poids des revenus pétroliers en 2025.

Selon des données de l’US Energy Information Administration publiées en décembre 2024, la Libye dispose d’environ 48 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, les plus importants d’Afrique.

Atteindre le seuil de 1,6 million b/j d’ici fin 2026, son niveau d’avant la crise qui secoue le pays depuis 2011, suppose de maintenir la stabilité politique et sécuritaire et de garantir un cadre réglementaire attractif pour les partenaires internationaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... d-ici-2026

Re: Libye

par energy_isere » Hier, 23:33

La Libye veut porter sa production pétrolière à 1,6 million b/j d’ici 2026

Agence Ecofin 22 oct 2005

Malgré un contexte politique fragile, marqué par la division du pays entre deux gouvernements concurrents, la Libye cherche à accroître le plateau de sa production d’or noir, principale source de recettes pour le pays.

La Libye vise une augmentation de sa production de pétrole brut à 1,6 million de barils par jour d’ici la fin de l’année 2026, indiquent des informations rapportées lundi 20 octobre par la presse locale. Selon la Nationale Oil Corporation (NOC), la production actuelle d’huile s’établit autour de 1,38 million b/j.

Cette perspective s’inscrit dans un plan global de relance du secteur, soutenu par des investissements évalués entre 3 et 4 milliards de dollars destinés à moderniser les infrastructures et à restaurer les capacités existantes.

Ce développement arrive alors que, selon les médias libyens, les autorités ont engagé des consultations et accords avec de grandes compagnies pétrolières internationales, notamment ExxonMobil et Chevron.

Ces discussions portent sur le développement de nouveaux blocs onshores et offshores et sur l’optimisation de certains champs en production. Parallèlement, la Libye a annoncé son premier appel d’offres pétrolier en 17 ans, une étape considérée comme un signal de réouverture du pays aux investissements étrangers, d’après la presse internationale.

Les hydrocarbures demeurent la principale source de revenus de la Libye. D’après la fiche pays Coface 2024, les hydrocarbures représentent environ 90 % des recettes budgétaires et 95 % de la valeur des exportations. Des niveaux confirmés par la communication récente de la Banque centrale qui souligne le poids des revenus pétroliers en 2025.

Selon des données de l’US Energy Information Administration publiées en décembre 2024, la Libye dispose d’environ 48 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole, les plus importants d’Afrique.

Atteindre le seuil de 1,6 million b/j d’ici fin 2026, son niveau d’avant la crise qui secoue le pays depuis 2011, suppose de maintenir la stabilité politique et sécuritaire et de garantir un cadre réglementaire attractif pour les partenaires internationaux.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... d-ici-2026

Re: Libye

par energy_isere » Hier, 23:31

Libye : l’algérien Sonatrach reprend ses forages d’exploration d'hydrocarbures interrompus en 2014

Agence Ecofin 24 oct 2025

En mai 2014, Sonatrach avait interrompu ses opérations de forage dans le bassin de Ghadamès à cause de la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays. La reprise de ces activités s’inscrit dans le cadre du plan de relance du secteur des hydrocarbures, adopté par les autorités libyennes.

Le géant pétrolier algérien Sonatrach a repris ses forages d’exploration d’hydrocarbures dans le bassin de Ghadamès en Libye à la mi-octobre, a annoncé la compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) dans un communiqué publié le jeudi 23 octobre 2025.

Le puits d’exploration est situé dans la zone contractuelle (95/96) du bassin de Ghadamès, près de la frontière algéro-libyenne et à environ 100 km du champ de Wafa, a-t-on indiqué de même source.

Sonatrach, qui avait interrompu ses opérations de forage sur ce site en mai 2014 « en raison de l'instabilité de la situation sécuritaire à l'époque », prévoit d'achever le forage à une profondeur finale prévue de 8440 pieds.

En février 2013, le ministère libyen du Pétrole et du Gaz avait annoncé une découverte d’hydrocarbures sur le champ opéré par Sonatrach dans le bassin de Ghadamès. Les premières études sur le terrain avaient alors révélé que le gisement pouvait produire 8200 barils de pétrole brut et 1700 m3 de gaz naturel par jour, d'après le ministère.

La Libye possède les plus grandes réserves de pétrole prouvées en Afrique (48 milliards de barils), mais sa production de brut a été largement perturbée par le chaos consécutif à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. A ce jour, ce pays d’Afrique du Nord compte deux autorités rivales : le gouvernement d'union nationale (GUN) libyen basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et un exécutif parallèle basé à Benghazi et acquis au chef de guerre Khalifa Haftar qui contrôle de larges pans du territoire libyen et a le soutien de plusieurs puissances étrangères, dont la Russie.

Le gouvernement basé à Tripoli a cependant adopté, début 2025, un plan de relance du secteur des hydrocarbures, soutenu par des investissements évalués à entre 3 et 4 milliards de dollars. Dans ce cadre, le groupe italien Eni a repris début octobre des travaux d’exploration offshore au large des côtes nord-ouest du pays, alors que les autorités ont engagé des consultations avec des majors pétrolières, dont ExxonMobil et Chevron, pour le développement de nouveaux blocs et l’optimisation de certains champs en production.

En avril dernier, le pays a lancé son premier appel d’offres pétrolier en 17 ans, une initiative considérée par les analystes comme un signal de réouverture aux investissements étrangers.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... us-en-2014

Re: Libye

par energy_isere » 11 oct. 2025, 12:29

Libye : après l’onshore, Eni relance la recherche d’hydrocarbures en mer

Agence Ecofin 06 oct 2025

En octobre 2024, la compagnie pétrogazière italienne Eni avait relancé ses activités d’exploration d’hydrocarbures en Libye, notamment dans le bassin de Ghadamès, où le groupe cible des gisements commercialement viables.

Eni North Africa, la filiale du groupe italien Eni, a repris des travaux d’exploration offshore au nord-ouest de la Libye. L’information a été annoncée par la National Oil Corporation (NOC) et reprise dimanche 5 octobre par la presse locale.

Ces activités concernent spécifiquement le forage d’un nouveau puits (C1-16/4) dans la zone D (anciennement MN41), localisée à environ 95 kilomètres des côtes libyennes. La reprise des travaux dans cette zone marque une nouvelle étape dans la relance des forages d’exploration en mer, interrompus depuis 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 et des difficultés logistiques liées à l’instabilité politique.

Selon les détails rapportés par la presse spécialisée, le forage est mené en partenariat avec la NOC dans le cadre du contrat de partage de production (PSC) en vigueur sur la zone D, depuis la plateforme Scarabeo-9, à une profondeur d’eau d’environ 743 mètres.

Cette zone est voisine du champ gazier Bahr Essalam, également opéré par Eni, dont les installations sous-marines sont reliées au complexe côtier de Mellitah et au gazoduc Greenstream, utilisé notamment pour exporter le gaz libyen vers la Sicile, en Italie.

Du désert au large, la continuité de la stratégie d’Eni

La relance par Eni de l’exploration offshore qui intervient environ un an après une initiative similaire à terre dans le bassin de Ghadamès, s’inscrit dans la stratégie d’ensemble du groupe visant à consolider sa présence en Afrique du Nord.

Cette orientation s’est traduite notamment par de nouveaux contrats signés avec Sonatrach en 2022 en Algérie, ainsi que par l’extension de la licence du champ gazier Zohr et l’attribution de nouveaux blocs d’exploration dans le delta du Nil en 2023.

Alors que la compagnie œuvre à sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’Europe, elle privilégie les opérations en mer, jugées plus sûres que les activités onshores encore exposées à des tensions tribales et politiques.

Selon les données de l’U.S. Energy Information Administration (EIA), la Libye disposait de 53 Tcf de réserves prouvées de gaz à fin 2023 avec une production estimée à 394 mmcf cette même année. La NOC et Eni ont lancé, toujours en 2023, le projet offshore Structures A & E, évalué à environ 6 Tcf de gaz naturel.

Ces données illustrent un potentiel sous-exploité, la production actuelle restant dominée par les grands champs onshore du bassin de Syrte. En avril 2025, la National Oil Corporation (NOC) a lancé un nouveau cycle d’appel d’offres portant sur 22 blocs d’exploration, dont 11 situés en mer, une première depuis 2008.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... res-en-mer

Re: Libye

par energy_isere » 08 oct. 2025, 01:58

Eni Resumes Exploration in Libyan Offshore Block

by Jov Onsat|Rigzone Staff | Tuesday, October 07, 2025

Eni SpA has resumed exploration in Block 16/4 in waters northwest of Libya after a five-year pause, the North African country's National Oil Corp (NOC) said.

"This comeback includes re-entering the exploratory well C1-16/4 (also known as BESS-3), where drilling operations were previously halted in 2020 due to the COVID-19 pandemic", the NOC said in a press release.

The Ensco rig 4005 reached 1,012 feet before being decommissioned April 2020, according to the NOC.

Saipem SpA, majority owned by Eni, is restarting the campaign with the Scarabeo-9 rig to reach the target total depth of 10,520 feet, the NOC said.

The well sits in Contract Area D, formerly MN 41, in waters about 743 meters (2,437.66 feet) deep. The well is around 15 kilometers (9.32 miles) from the Bahr Essalam gas field and approximately 95 kilometers from Libya's coast, the NOC said.
https://www.rigzone.com/news/eni_resume ... 2-article/

Re: Libye

par energy_isere » 03 sept. 2025, 23:32

Libya Mega Gas Project Proposed for Revival

by Bloomberg|Salma El Wardany & Hatem Mohareb | Wednesday, September 03, 2025

Libya's state-run energy company is proposing reviving a multibillion-dollar natural gas project to ease electricity shortages, a move that may also be a boon for a rival administration in the country’s east.

The National Oil Corp. wants its unit Arabian Gulf Oil Co. to develop discovered gas deposits in the NC-7 block in western Libya, potentially in collaboration with consortium partners Eni SpA, TotalEnergies SE, Abu Dhabi National Oil Co. and Turkish Petroleum Corp., according to a letter from the NOC to Abdul Hamid Dbeibah, the prime minister of Libya’s internationally recognized government.

The project would, however, be overseen by a new company established in Benghazi in the east, according to the letter. Such an arrangement would be beneficial for the eastern administration which has often complained about not getting its fair share of energy revenue, resulting in frequent disruptions to the country’s vast oil production.

Tapping Libya’s gas resources, estimated at about 53 trillion cubic feet according to the US Energy Information Administration, is becoming crucial for authorities to meet export commitments and rising local demand. NC-7 would be one of the biggest new projects in the country, according to the report. But a previous plan to develop the discoveries stalled in 2023 after Libyan objections to the share of profits that would be granted to overseas companies.

Eni, TotalEnergies and Adnoc declined to comment on the NOC letter, a copy of which was seen by Bloomberg. Libyan energy officials didn’t respond to requests for comment, nor did Turkey’s energy ministry, which controls Turkish Petroleum Corp.

Libya, riven by conflict since the toppling of longtime leader Moammar Al Qaddafi in 2011, is split between Dbeibah’s government in Tripoli in the country’s west, and a rival administration in Benghazi. The two sides frequently feud over energy revenue, leading to shutdowns of the OPEC member’s more than 1 million barrels-a-day of oil output.

Gas Supplies

The NOC's proposal to headquarter the new gas company, named Jelyana, in Benghazi would help eastern Libya, which is home to much of the nation’s energy finds but has long complained of neglect and lack of influence over key institutions. The region, where military commander Khalifa Haftar holds sway, has frequent demanded the NOC moves its main offices from Tripoli to the east.

It isn't clear if Dbeibah will approve the proposal. While there’s the issue of control of energy resources, local energy needs are also becoming more acute in the country.

Despite its abundant oil reserves, Libya has little refining capacity and relies on imports of fuel to keep the lights on and vehicles running. NOC Chairman Masoud Suleman said in the letter that tapping new sources by the end of 2026 is crucial for the country if it’s to avoid using costly fuel imports and meet industrial demand for power.

So far, there’s no sign of the pushback that froze attempts by the NOC and Dbeibah to exploit NC-7 about two years ago.

Then-Oil Minister Mohamed Oun objected to the 40 percent stake being offered to foreign companies as "too high" and "unprecedented" - criticism that was echoed by authorities in eastern Libya. Opponents argued Agoco could develop the field at lower costs, and a legal order paused negotiations.
https://www.rigzone.com/news/wire/libya ... 1-article/

Re: Libye

par energy_isere » 30 août 2025, 15:59

Libye : l’essor pétrolier ouvre une possibilité sur un marché européen ouvert

Agence Ecofin 25 aout 2025

La Libye s’est fixé pour objectif d’atteindre une production pétrolière de 2 millions de barils par jour à court et moyen terme. Le pays multiplie les efforts dans ce sens malgré les défis structurels liés au secteur pétrolier national.

Selon la presse locale libyenne s’appuyant sur des données publiques, la production pétrolière du pays a atteint 1,38 million de barils par jour au dimanche 24 août, contre 1,22 million b/j en octobre 2024. Cette progression ouvre une opportunité pour la Libye vers le marché européen, dans un contexte marqué par l’embargo sur le brut russe.

D’après Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne (UE), la part de la Russie dans les importations de pétrole est passée de 29 % en 2021 à 2 % au premier trimestre 2025. Les principaux fournisseurs sont désormais les États-Unis (15 %), la Norvège (13,5 %) et le Kazakhstan (12,7 %).

Dans ce nouvel équilibre, l’augmentation substantielle de la production libyenne d’or noir peut constituer une source supplémentaire pour les raffineries européennes en quête de diversification.

En effet, le brut libyen est reconnu pour sa légèreté et sa faible teneur en soufre, des caractéristiques recherchées par les raffineries européennes, en particulier en Italie, en Espagne et en France, selon l’U.S. Energy Information Administration (EIA). Pour soutenir cette demande potentielle et accroître ses volumes exportables, la NOC a multiplié les initiatives en 2025. En juillet et août, elle a ainsi annoncé la signature de protocoles d’accord avec BP, Shell et ExxonMobil pour le développement de gisements.

Cela arrive au moment où l’Europe diversifie ses approvisionnements post-embargo sur le brut russe. La possibilité pour la Libye de tirer profit de cette situation dépend toutefois de la stabilité de l’offre. En 2024, des blocages avaient coupé jusqu’à 700 000 b/j dans la production quotidienne et conduit à l’annulation de cargaisons.

La concrétisation des appels d’offres, la mobilisation des capitaux étrangers et la gestion des tensions internes seront déterminantes pour savoir si la Libye peut convertir cette progression en un positionnement durable sur le marché européen.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... een-ouvert

Re: Libye

par energy_isere » 12 juil. 2025, 15:23

Libye : nouvelle ruée pétrolière, sur fond de fragilité institutionnelle

Agence Ecofin 08 juillet 2025

BP, Shell, Eni, OMV et Repsol renforcent leur présence aux côtés de la Compagnie publique libyenne du pétrole. Ce regain d’activité suggère un climat moins incertain, mais les tensions politiques, économiques et militaires freinent toute projection durable.

La Compagnie publique libyenne du pétrole (NOC) a annoncé ce mardi 8 juillet de nouveaux accords avec BP et Shell pour explorer et développer plusieurs champs pétroliers et gaziers. Une dynamique qui tranche avec les années d’isolement post-2011, signe que le contexte sécuritaire devient moins dissuasif pour les investisseurs étrangers.

BP prévoit de rouvrir ses bureaux à Tripoli fin 2025. Le producteur britannique prévoit de conduire des études sismiques sur les champs de Messla et Sarir, ainsi que sur des zones d’exploration voisines, avec en ligne de mire les ressources non conventionnelles. De son côté, Shell évaluera la faisabilité technique et économique du développement du champ d’Atshan, détenu à 100 % par la NOC.

En parallèle, Eni, OMV et Repsol ont déjà repris leurs activités en 2024, après une décennie de suspension. De plus, la NOC prépare l’ouverture de 22 nouveaux blocs d’exploration dans les bassins de Syrte, Murzuq, Ghadamès, ainsi qu’en mer. Un processus attendu d’ici la fin de l’année. La dernière opération de ce type remonte à 17 ans.

Un climat sécuritaire moins dissuasif, mais pas encore stable

Ce regain d’intérêt ne dissipe pas les incertitudes structurelles qui pèsent toujours sur le pays. La reprise d’activité des compagnies internationales traduit une certaine amélioration sécuritaire depuis l’accord de cessez-le-feu de 2020. Des mécanismes comme le Comité de trêve soutenu par l’ONU ont, dans ce sens, contribué à limiter les violences armées. Toutefois, des tensions subsistent, notamment autour de Tripoli, où des affrontements entre groupes armés continuent de déstabiliser les zones urbaines.

Sur le plan institutionnel, le pays reste divisé entre deux gouvernements concurrents. La promesse du budget national unifié n’a toujours pas vu le jour. La Banque centrale peine à fonctionner efficacement et les groupes armés, omniprésents, influencent aussi bien les circuits économiques que les structures de sécurité. L’intérêt des investisseurs, bien qu’en hausse, reste conditionné à la capacité de maintenir ce fragile équilibre.

Avec une production actuelle de 1,4 million de barils par jour, la Libye ambitionne de revenir à son niveau d’avant-guerre qui est de 1,6 million b/j, puis d’atteindre 2 millions b/j à moyen terme. Mais le ministère du Pétrole estime que cela nécessiterait entre 3 et 4 milliards de dollars d’investissements. Le nouveau président de la NOC, Masoud Suleman, assure vouloir accroître la transparence, simplifier la structure administrative, voire fermer certaines branches, comme les bureaux ouverts à l’étranger ces dernières années. Autant de mesures susceptibles de renforcer la confiance des investisseurs.

En parallèle, Masoud Suleman souhaite mettre fin au programme d’échanges de brut contre carburants, jugé opaque, et travailler à une meilleure coordination budgétaire avec la Banque centrale et le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli.

Des ressources sans État restent un pari risqué

L’activité pétrolière pourrait jouer un rôle stabilisateur dans un pays miné par les violences et les luttes de pouvoirs, depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, et fournir des ressources financières vitales. Mais sans avancées politiques concrètes, les risques de retour à l’instabilité demeurent élevés. L’ONU tente de relancer le dialogue national, via un comité consultatif chargé de lever les obstacles à la tenue d’élections, mais pour le moment, le statu quo persiste.

En l’état, la Libye reste dans un entre-deux. Elle attire à nouveau les capitaux étrangers dans le secteur énergétique, mais sans institutions solides ni cadre budgétaire unifié, la rentabilité économique comme la paix durable restent suspendues à une transition politique encore incertaine.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... utionnelle

Re: Libye

par energy_isere » 05 juil. 2025, 11:07

Libye : pourquoi l’offshore pétrolier revient au cœur de la stratégie énergétique

Agence Ecofin 30 juin 2025

L’essentiel de la production d’or noir de la Libye provient de gisements à terre, notamment dans le bassin de Syrte, de Murzuq et de Ghadamès qui représentent 80 % des réserves prouvées d’or noir et fournissent environ 90 % de la production du pays.

Après des années de relative marginalisation, l’exploration offshore fait l’objet de nouveaux engagements concrets dans la stratégie pétrolière libyenne avec la signature, mercredi 25 juin, d’un protocole d’accord (MoU) pour des études géologiques et géophysiques au large des côtes du pays.

Ces études prévues pour être conduites avec la compagnie pétrolière publique turque TPAO, concernent quatre périmètres maritimes sur lesquels 10 000 kilomètres de données sismiques 2D seront recueillies, analysées et interprétées.

Ce développement s’inscrit dans une dynamique plus large de relance de l’activité amont en Libye. Mi-avril 2025, la National Oil Corporation (NOC), l’entreprise publique en charge des hydrocarbures, a lancé à Istanbul une tournée internationale destinée à promouvoir les opportunités d’exploration pétrolière du pays.

Dans le cadre de ce roadshow, l’entreprise a présenté 22 blocs, dont 11 en mer, à des investisseurs potentiels. L’initiative vise à préparer un cycle futur d’attribution, dans un contexte où la NOC souhaite relancer la production nationale et attirer des partenaires étrangers.

Parallèlement à cette campagne, les autorités libyennes ont opté pour une réforme contractuelle, abandonnant l’ancien modèle EPSA IV au profit de contrats de partage de production (PSA) jugés plus flexibles pour les investisseurs. Cette ouverture vise à atteindre un objectif affiché de production de 2 millions b/j, contre environ 1,4 million actuellement, selon les chiffres de la NOC.

La Libye dispose déjà d’un champ offshore actif, Bouri, situé à 120 km au nord des côtes, opéré conjointement par Eni et la NOC. Sa production estimée à environ 60 000 barils par jour, reste modeste comparée aux grands gisements onshore du pays, comme El Sharara ou Waha. Le redéploiement actuel de la politique énergétique vers l’offshore s’appuie donc sur une base existante, mais historiquement limitée.

L’issue de cette relance dépendra des résultats des études sismiques, des conditions de sécurité opérationnelle et de la capacité du pays à garantir un environnement stable aux investisseurs. La NOC a fixé un délai de six à neuf mois pour finaliser les analyses avant d’envisager toute phase de forage exploratoire.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

Re: Libye

par energy_isere » 18 avr. 2025, 23:38

La Libye veut attirer des investissements dans l’exploration pétrolière

Agence Ecofin 15 avril 2025

La Libye a lancé il y a quelques semaines son premier cycle d’appel d’offres pour le pétrole depuis 17 ans. Une étape symbolique, mais stratégique alors que le pays s’est donné pour objectif d’atteindre 2 millions de barils par jour.

La Libye prépare une tournée internationale pour promouvoir son secteur pétrolier. À partir du jeudi 17 avril, la National Oil Corporation (NOC), l’entreprise publique en charge des hydrocarbures du pays, débutera ainsi un roadshow à Istanbul en Turquie.

La première étape d’une suite de sessions promotionnelles destinées à présenter 22 blocs onshores et offshores, avec l’objectif d’attirer des investisseurs. L’or noir libyen représentait en 2022, 39 % des réserves prouvées de pétrole d’Afrique.

Après Istanbul, la délégation libyenne se rendra à Londres, au Royaume-Uni, puis à Houston aux États-Unis, dans les semaines à venir. Par cette tournée, le gouvernement libyen cherche à relancer un secteur essentiel pour les finances publiques, mais au ralenti depuis des années.

En 2023, la NOC estimait avoir besoin d’un apport financier de 17 milliards de dollars sur trois à cinq ans pour faire passer la production libyenne de brut à 2 millions de barils par jour, contre un plateau de 1,38 million de barils par jour au terme du mois de mars 2025.

En présentant des données précises sur les blocs mis en jeu, leurs conditions d’accès et les retombées économiques potentielles, la Libye cherche à convaincre les investisseurs de financer de nouvelles campagnes d’exploration. Reste à voir si les investisseurs parieront sur son potentiel, malgré les incertitudes politiques persistantes depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... petroliere

Re: Libye

par energy_isere » 15 mars 2025, 13:45

La Libye poursuit la relance de sa production pétrolière avec le champ Mabruk

Agence Ecofin 13 mars 2025

La crise politique libyenne des années 2010 a entraîné la fermeture de plusieurs champs pétroliers dans le pays. C’est le cas du gisement Mabruk qui a été fermé en 2015, privant le pays d’une production alors estimée à 34 000 barils par jour.

La Libye poursuit le plan de relance de sa production pétrolière avec la reprise des activités sur le champ Mabruk après une décennie d’arrêt. Ce développement rapporté par Reuters et la presse locale le mercredi 12 mars, représente le franchissement d’un nouveau palier pour le pays qui envisage de porter son plateau de production de brut à 2 millions de barils par jour d’ici 2026.

Le champ Mabruk assurait une production moyenne estimée à 34 000 b/j avant d’être fermé en 2015, en raison de l’intensification des conflits armés en Libye. Selon les informations recueillies, il est de nouveau opérationnel depuis le dimanche 9 mars, produisant à un rythme initial 5000 b/j. Une hausse de la production est attendue au cours des prochaines semaines, avec notamment 7000 b/j prévus d’ici fin mars, puis 25 000 b/j d’ici juillet.

Ce nouveau pas s’inscrit dans la lignée des actions prises ces derniers mois par les autorités libyennes pour dynamiser le secteur pétrolier national. Un levier important a été notamment activé dans ce sens la semaine dernière, après que Tripoli a lancé un nouvel appel d’offres public pour l’exploration pétrolière et gazière, le premier depuis 17 ans.

L'objectif étant d’accélérer la prospection des principales zones pétrolifères du pays, qui détiendrait, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), 41% des réserves prouvées d’Afrique (soit 48 milliards de barils). Une étape cruciale qui pourrait déboucher sur l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers.

Notons cependant que malgré ces diverses avancées, la relance du secteur pétrolier libyen reste encore menacée par l’évolution de la situation politique du pays. Le retour d’une stabilité politique, conjuguée à l’organisation tant attendue des élections, pourrait accélérer les choses, incitant de nouvelles compagnies à investir dans cette industrie.

Pour rappel, la production pétrolière libyenne, qui atteignait en moyenne 1,8 million b/j avant la crise de 2011, avoisinait 1,6 million b/j en février, selon la compagnie nationale libyenne NOC. Le pays veut porter ce plateau à 2 millions b/j d’ici 2026, comme susmentionné.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... amp-mabruk

Re: Libye

par energy_isere » 06 mars 2025, 00:35

La Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans

Article de Houda Ibrahim 05 mars 2025

La Libye lance le premier appel d'offres pour l'exploitation pétrolière depuis 17 ans. C'est Masoud Suleiman, le président par intérim de la Compagnie Nationale du Pétrole (NOC) qui l'a annoncé lors d'un discours ce lundi 3 mars. La Libye est pratiquement passée au rang de premier plus grand producteur du pétrole en Afrique. Le pays est résolu à attirer de nouveaux investisseurs pour relancer l'exploration et pour moderniser son secteur énergétique en dépit de l'instabilité politique.

Affectée par une situation politique et sécuritaire instable depuis de longues années, la Libye veut aller au-delà de ces aléas même si elle n'arrive pas à maintenir un taux stable de production. Les conflits entre factions armées concurrentes conduisent souvent à la fermeture temporaire de champs pétroliers, ce qui implique une baisse soudaine de la production. Un « cas de force majeure », indiquent alors les autorités.

Les investissements étrangers dans le secteur pétrolier subissent pour autant les aléas de cette instabilité. Néanmoins, ces défis n'ont pas empêché les grandes compagnies pétrolières de reprendre leurs activités d'explorations. Ainsi, la société italienne Eni, l'OMV et le BP britannique, ainsi que d’autres compagnies pétrolières ont repris leurs activités en Libye en 2023. Eni avait signé un énorme contrat de 8 milliards de dollars avec la NOC pour produire du gaz en janvier 2023.

Le gouvernement libyen par intérim d'Abdelhamid Dbeibah est impatient. Il ne cherche surtout pas à attendre l'installation d'un gouvernement élu pour initier des projets dans le secteur. Bien au contraire, le premier ministre pousse aux investissements étrangers dans le pétrole et le gaz. Il a récemment mis en garde les Libyens contre le manque d'électricité « si l'on ne développe pas le secteur du gaz dans le pays ».

Mais les appels systématiques à la transparence lancés par les Libyens, tout comme par l’ONU, concernant les revenus pétroliers, restent vains et ne trouvent aucun écho favorable auprès du pouvoir à Tripoli.

Pétrole et lutte armée

Une partie des Libyens tient cependant à exprimer son inquiétude face à l’appel d’offres et l’ouverture du secteur à la concurrence. Ils réalisent que le pétrole et l'argent du pétrole participent à nourrir la lutte armée entre les différentes factions libyennes, que la corruption généralisée dans le pays engloutit une grande partie des revenus pétroliers, tout comme l'implication des chefs des milices dans le trafic du pétrole.

Pour ces Libyens, cet appel d'offres risque également d'attiser les envies des forces régionales et internationales qui veulent chacune préserver leurs intérêts dans une Libye divisée et affaiblie. De plus, ils voient dans la concurrence matière à raviver la lutte régionale, comme lors du contrat signé avec la Turquie en 2019 pour la recherche du gaz en Méditerranée. Ce qui avait suscité à l'époque des tensions entre la Turquie, l'Égypte et la Grèce.

Inquiétude et doute

Cette inquiétude est relayée par des membres du Parlement libyen. Pour Abou Salah Chalabi, cet appel d'offres envoyé par le gouvernement enfreint les lois et les législations en vigueur, qui consistent à ne pas ouvrir ce dossier alors que l'insécurité règne en Libye. Selon lui, de tels investissements « ne servent que l'intérêt du gouvernement de Tripoli et prolonge sa vie ».

En janvier 2025, Khalifa Abdel Sadek, le ministre libyen par intérim du Pétrole, a annoncé à Reuters que la Libye avait besoin d'investissements allant de 3 à 4 milliards de dollars pour atteindre une production de 1,6 million de barils par jour. Objectif voulu par le gouvernement Dbeibah avant d'atteindre les 2 millions de barils en 2027.

Les divisions minent cependant le cœur du gouvernement et des institutions à Tripoli. Selon les détracteurs du premier ministre, le secteur est géré d’une manière illégale. Le ministre du pétrole et du gaz avait été nommé par intérim, mais il conserve le poste alors que la justice avait rétabli le précédent ministre dans ses fonctions. La NOC possède également un président par intérim après la destitution de Mustapha Sonallah.

Objectif : 2 millions de barils par jour

En février, le ministre du pétrole et du gaz Mohamed Aoun, dans un entretien accordé à RFI, a mis en garde les sociétés étrangères actives dans le secteur pétrolier et qui signeront des contrats avec le ministre chargé par intérim : « Ces sociétés étrangères subiront les conséquences de leurs relations avec un ministre du pétrole illégitime », a-t-il affirmé.

La production libyenne dépasse aujourd'hui les 1,4 million de barils par jour, mais la Libye est exonérée du respect du quota de production émis par l’Opep dans sa politique de baisser la production.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... b1cf&ei=29

Re: Libye

par energy_isere » 22 févr. 2025, 12:19

Le ciel libyen est désormais adapté au transit aérien, selon le ministre des Transports

Agence Ecofin 19 fev 2025

Désireuse de redonner des couleurs à son aviation civile, la Libye s’efforce de prouver que son ciel est à nouveau sécurisé. Selon les autorités du pays, l’espace aérien est aujourd’hui exploité par de nombreux avions.

Plus de 1500 vols sont désormais opérés par mois via le ciel libyen, selon le ministre des Transports Mohamed Al-Shahoubi qui a déclaré que c’est « désormais un pays de transit pour l’aviation ». Cette affirmation survient après un audit de l’Organisation de l’aviation civile arabe et de l’Organisation de l’aviation civile internationale mené sur les aéroports de Misrata et Maitika, et dont les résultats ont été déclarés « positifs » par les autorités du pays.

Ces annonces illustrent la volonté du pays de ramener du trafic dans ses aéroports et de relancer le transport aérien qui a connu un coup d’arrêt à cause du conflit armé débuté en 2011. Multipliant ces dernières années les démarches auprès de l’Union européenne pour quitter la liste noire bloquant ses vols depuis et vers les aéroports de cette organisation communautaire, la Libye est parvenue à obtenir la levée des restrictions chez plusieurs pays comme la Turquie, Malte, la Grèce et l’Italie.

Cette semaine elle a signé avec les Émirats arabes unis un protocole d’accord pour lever des restrictions sur les vols de passagers et de fret. Il faut toutefois indiquer que malgré l’accalmie dans le pays, l'instabilité perdure, alimentée entre autres par une impasse politique et des affrontements réguliers entre groupes armés. L'absence d'un gouvernement unifié et le retard dans l'organisation des élections affectent la stabilité du pays.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... transports

Re: Libye

par energy_isere » 17 janv. 2025, 20:22

Production de pétrole de 1.4 millions de b/j en Lybie en Décembre 2024.

https://www.connaissancedesenergies.org ... nte-250116

Re: Libye

par energy_isere » 07 déc. 2024, 12:12

Libye : le cycle d’appels d’offres pour le pétrole sera lancé plus tôt

Agence Ecofin 04 dec 2024

Début novembre, Khalifa Abdul Sadeq, le ministre libyen du Pétrole avait annoncé que le gouvernement libyen s’apprête à lancer un cycle d’appels d’offres pour la recherche d’hydrocarbures en Libye.

En Libye, l’appel d’offres pour l’exploration pétrolière annoncé il y a quelques semaines par les autorités pour l’année prochaine interviendra avant la fin de cette année. C’est Farhat Bengdara (photo), le président de la National Oil Corporation (NOC) qui a officialisé l’information mardi 3 décembre.

Si les raisons de ce changement de calendrier n’ont pas été précisées par le responsable, il met en évidence la volonté de la Libye de stimuler les investissements dans le secteur pétrolier et gazier, dont les performances se sont d’ailleurs significativement améliorées ces derniers mois.

En effet, malgré la crise qui a secoué l’industrie pétrolière libyenne entre août et octobre derniers, la production d’or noir et de condensats du pays a atteint 1,4 million de barils par jour au terme du mois d’octobre, soit son plus haut niveau depuis plus de 10 ans.

D’après les autorités, les appels devraient impliquer des zones d’intérêts aussi bien à terre qu’en mer, des bassins sédimentaires de Syrte, Murzuq et Ghadamès, qui malgré les importants gisements qui y ont été découverts, restent globalement sous-exploitées.

Le lancement à venir du cycle d’appel d’offres constitue une étape importante des efforts entrepris par le gouvernement libyen pour atteindre un plateau de production de 2 millions de barils par jour dans les années à venir à commencer par 1,7 million de barils par jour d’ici 2027.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-plus-tot

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