L'Équateur

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Re: L'Équateur

par energy_isere » 11 mars 2025, 22:36

Un consortium sino-canadien obtient la concession du plus grand champ pétrolier d'Equateur

AFP le 04 mars 2025

L'Equateur a accordé à un consortium sino-canadien l'exploitation pour 20 ans de Sacha, le plus grand champ pétrolier du pays, a annoncé lundi le gouvernement.

Ce consortium, composé de filiales des groupes chinois Sinopec et canadien New Stratus Energy, remplacera la compagnie pétrolière publique Petroecuador dans ce champ situé à Orellana, dans l'est du pays, et en activité depuis cinq décennies.

Le contrat de concession, qui sera signé en avril, prévoit de porter d'ici trois ans à 100.000 barils par jour la production du gisement, qui en 2024 s'élevait à environ 76.000 barils par jour.

Les autorités équatoriennes ont reconnu que les infrastructures du site étaient "détériorées".

"On a beaucoup parlé de Sacha, on a dit que c'était le joyau de la couronne, mais j'ai le regret de dire que c'est une couronne rouillée et que les joyaux ont besoin d'être polis", a déclaré la ministre équatorienne de l'Energie, Inés Manzano.

L'Etat équatorien touchera une avance de 1,5 milliard de dollars à la signature du contrat, et des royalties indexées sur le cours du pétrole brut.

Ce projet a été dénoncé par la principale organisation indigène du pays, Conaie, qui a estimé dans un communiqué que l'Equateur devra se contenter "des miettes de son propre pétrole" et a critiqué le président Daniel Noboa, qui brigue un second mandat.

"Ce pillage n'est pas une coïncidence. Daniel Noboa cherche désespérément des ressources pour utiliser l'Etat à des fins électorales", a affirmé Conaie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-250304

Re: L'Équateur

par GillesH38 » 16 nov. 2024, 07:23

encore des qui n'ont pas l'air sensible au charme de l'intermittence pour retrouver le sens de la vraie vie, mais c'est dingue ça, qu'est ce qu'ils ont tous ? :shock:

LeLama, tu veux pas retourner dans ton pays d'origine pour leur expliquer ? un pays avec des coupures d'électricité, tu t'y sentiras surement bien, et puis ça te fera une aventure, c'est bien l'aventure !

Re: L'Équateur

par energy_isere » 16 nov. 2024, 00:48

suite du post au dessus.
Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs

AFP •15/11/2024
...............
La pire sécheresse depuis six décennies a mis en péril les centrales hydroélectriques, qui fournissent 70% de l'électricité du pays, faisant vivre un cauchemar logistique au quotidien à de nombreux Equatoriens.

Ces rationnements ont commencé en avril et se sont intensifiés en septembre. Le gouvernement prévoit de les prolonger au moins jusqu'en décembre, alimentant le sentiment d'une crise profonde dans un pays déjà fortement affecté par la violence du narcotrafic et les tensions politiques.

La crise de l'électricité entraîne "beaucoup de pertes", avec un "impact sur divers aspects tels que la réfrigération (des aliments), les retards de livraison, les paiements par cartes bancaires", détaille Fabio Marotti, propriétaire d'un restaurant italien du centre-ville.

"Le téléphone et l'internet sont régulièrement en panne. (...) Beaucoup de gens ont peur de sortir le soir", déplore-t-il, inquiet d'une situation qui ne sera pas résolue "rapidement". "C'est une autre pandémie que nous vivons, une autre crise majeure."

Dans les immeubles de bureau du secteur privilégié de La Carolina, les employés privés d'ascenseur entre 08H00 et 14H00 n'ont d'autre choix que de monter à pied les étages des hauts édifices. Ils sont aussi, pendant ces coupures, privés d'eau potable et courante.
..............................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9ef7d86f1d

Re: L'Équateur

par energy_isere » 16 sept. 2024, 08:48

L'Equateur annonce une coupure nationale du réseau électrique

AFP le 15 sept. 2024

L'Equateur sera privé d'électricité pendant au moins huit heures mercredi soir et tôt jeudi matin en raison d'une "maintenance préventive" du système de transmission électrique, a annoncé dimanche la présidence de la République.

Le président Daniel Noboa "a ordonné la réalisation d'une maintenance préventive dans toutes les installations" du système, pour laquelle "le service électrique sera suspendu à l'échelle nationale" de 22H00 locales (03H00 GMT) mercredi à 06H00 (11H00 GMT) jeudi, a annoncé la présidence dans un communiqué publié dimanche sur ses réseaux sociaux.

Les travaux seront effectués dans quatre sous-stations du système national de transmission dans les provinces de Morona Santiago (sud-est), Santa Elena, Guayas (sud-ouest) et Azuay (sud).

En avril, l'Équateur a subi des pannes d'électricité programmées pouvant durer jusqu'à 13 heures en raison d'une sécheresse prolongée qui a réduit au minimum les réservoirs de production d'énergie hydroélectrique.

Le barrage de Mazar, dans la province d'Azuay, qui alimente la principale centrale hydroélectrique du pays, a atteint un niveau d'eau de 0% au milieu du mois.

Les coupures ont pris fin temporairement en mai avec le retour des pluies, mais un nouveau rationnement a été décrété en juin en raison de l'accumulation de sédiments dans le barrage de Mazar.

Il y a une semaine, une nouvelle panne temporaire s'est produite sans avertissement "en raison d'un défaut dans le jeu de barres" d'une sous-station connectée au système de production de Paute (sud des Andes), a annoncé à l'époque l'opérateur national d'électricité (Cenace).

Le secteur de l'électricité a été déclaré en situation d'urgence au mois d'août en raison de nouveaux records de faibles débits fluviaux.

Ce mois-là, une barge exploitée par la société turque Karpowership, d'une capacité de 100 mégawatts, a été ancrée dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest) pour "couvrir le déficit" énergétique du pays, avait alors déclaré le vice-ministre de l'électricité, Rafael Quintero.

En Équateur, 92% de l'électricité provient de centrales hydroélectriques.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240915

Re: L'Équateur

par energy_isere » 09 sept. 2024, 13:31

L'Équateur teste une centrale électrique flottante face à la crise énergétique

AFP le 09 sept. 2024

L'Équateur a commencé dimanche à tester une centrale électrique flottante, d'une capacité de 100 mégawatts, a indiqué Rafael Quintero, le vice-ministre de l'électricité et des énergies renouvelables du pays qui connaît une grave crise énergétique.

Fourniture d'électricité d'urgence

"Après cette période de test, qui ne devrait pas durer plus de deux jours, nous aurons deux autres jours de fonctionnement expérimental au cours desquels 100 mégawatts devraient être distribués de manière régulière et entrer ensuite en fonctionnement commercial", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le secteur de l'électricité est en état d'urgence depuis le mois d'août en Equateur en raison d'une sécheresse prolongée, de réservoirs hydroélectriques à leur minimum, et de la vétusté de ses infrastructures.

Le navire-centrale, de la société turque Karpowership, fournisseur d'électricité d'urgence (à partir de combustibles fossiles) présent également dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest, est arrivé en Equateur en août et est ancré dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest). "Nous allons faire fonctionner près de 1 200 mégawatts dans les prochains mois" pour couvrir le déficit énergétique du pays, a ajouté le ministre depuis Guayaquil.

Des pannes d'électricité à répétition

En avril, l'Equateur a connu des pannes d'électricité pouvant durer jusqu'à 13 heures, les réservoirs de plusieurs centrales hydroélectriques étant au plus bas. Mi-juin, le pays a connu une panne généralisée causée par la défaillance d'une ligne de transmission.

Samedi, une "erreur humaine", selon M. Quintero, a provoqué une panne d'électricité d'environ quatre heures dans plus d'une dizaine de provinces.

Le vice-ministre a également appelé les industries et les entreprises disposant de centrales électriques à éviter d'utiliser l'électricité produite par le système national.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240909

Re: L'Équateur

par energy_isere » 21 août 2024, 22:44

suite du post au dessus.
Equateur: la fin de l'extraction pétrolière dans une réserve naturelle prendra au moins 5 ans

AFP le 21 août 2024

La fin de l'extraction pétrolière dans une réserve naturelle d'Amazonie équatorienne, décidée en août 2023 par référendum, prendra encore au moins cinq ans, a annoncé mercredi le ministre de l'Energie, Antonio Goncalves.

La suspension de la production de pétrole du bloc 43, dans le parc Yasuni (est), prendra "cinq ans et cinq mois", a indiqué M. Goncalves sur une TV locale.

"Nous allons déjà commencer à fermer certains puits. Il n'y a pas eu d'investissement dans les champs ITT (Ishpingo, Tambococha et Tiputini)", connu comme bloc 43, depuis le référendum du 20 août 2023, a-t-il expliqué.

Lors de cette consultation, 59% des électeurs ont voté pour mettre fin à l'extraction des ressources pétrolières du bloc 43, situé dans une région à la très riche biodiversité et où vivent plusieurs communautés indigènes, dont certaines en isolement volontaire.

Le résultat de la consultation prévoyait l'arrêt progressif de l'extraction dans un délai d'un an. Le gouvernement a néanmoins continué a extraire plus de 50.000 barils par jour.

Selon M. Goncalves, un comité gouvernemental mis en place par le président Daniel Noboa, en poste depuis neuf mois, a préparé un plan de retrait, qui "est le plus rapide et qui garantit en même temps d'atténuer au maximum tout risque environnemental, juridique, financier et social".

"Ceci est sans précédent", a-t-il assuré. "Cela n'a jamais été fait dans aucun pays (...) Nous n'avons pas vraiment d'exemple à suivre".

Occupant seulement 0,08% du million d'hectares du parc amazonien protégé, le bloc 43, géré par l'entreprise publique Petroecuador, est le plus important (en production) des blocs opérés dans le Yasuni.

Mardi, à Quito, des indigènes Waorani vivant dans le Yasuni et des écologistes ont manifesté devant le ministère de l'Energie pour demander que la fermeture de l'ITT, telle qu'elle a été décidée lors de la consultation populaire, soit rapidement mise en oeuvre.

Des experts indépendants de l'ONU et des ONG se sont joints à ces protestations. L'exécutif a déclaré le même jour que le président Noboa "s'engageait fermement à respecter cette décision".

L'année dernière, l'Equateur a estimé que la fermeture du bloc 43 entraînerait des pertes de 16,47 milliards de dollars sur deux décennies.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ans-240821

Re: L'Équateur

par energy_isere » 21 août 2024, 09:10

suite de ce post du 21 aout 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 1#p2375531
Equateur: des populations indigènes demandent la suspension de l'extraction pétrolière dans une réserve naturelle

AFP •21/08/2024

Une cinquantaine d'indigènes Waorani ont exigé mardi à Quito la suspension de l'extraction pétrolère en Amazonie en l'application du résultat d'une consultation populaire. Le gouvernement équatorien affirme qu'elle sera respectée.

"Tout l'Equateur a dit qu'il ne voulait plus de l'extractivisme dans le bloc 43", a déclaré Zenaida Yasacama, vice-présidente de la puissante Confédération des nationalités indigène de l'Equateur (Conaie), en soutien de la demande d'une partie du peuple Wao.

Il y a un an, 59% des électeurs équatoriens ont voté pour mettre fin à l'extraction des ressources pétrolières dans cette zone. Elle est située à l'intérieur du parc de Yasuni (est), où vivent plusieurs communautés indigènes, dont certaines en isolement volontaire.

Le résultat de la consultation prévoyait l'arrêt progressif de l'extraction dans un délai d'un an. Le gouvernement a néanmoins continué a extraire plus de 50 000 barils par jour.

"Nous sommes venus exiger que le (vote) soit respecté à Yasuni", a déclaré Yasacama en clamant "vive Yasuní", lors de la manifestation pacifique d'une cinquantaine d'indigènes et d'écologistes devant le ministère de l'énergie.

Par la suite, le gouvernement a déclaré dans un communiqué que l'engagement du président Daniel Noboa, en poste depuis neuf mois, "reste ferme".

Il a ajouté qu'une commission gouvernementale "se consacre à l'application de la décision populaire, qui sera respectueuse de l'environnement, sachant que la fermeture anticipée d'un bloc pétrolier est une situation sans précédent pour l'industrie".

Occupant seulement 0,08% du million d'hectares du parc amazonien protégé, le bloc 43 est le plus grand producteur de pétrole de Yasuní et contribue à hauteur de 10% au total national.

Le chef de la communauté Waorani, Juan Bay, a lancé un appel dans la capitale pour "sauver la Terre, (et) sauver ce poumon du monde qu'est Yasuní".

Des experts indépendants en matière de droits de l'Homme ont déclaré dans un communiqué mardi que l'Équateur devait respecter la volonté du peuple.

Ils ont également exprimé leur inquiétude quant au forage de nouveaux puits et ont invité les autorités à mettre en œuvre de toute urgence le processus de transition.

L'année dernière, l'Équateur a estimé que la fermeture du bloc 43 entraînerait des pertes de 16,47 milliards de dollars sur deux décennies.

L'ONG Amazon Frontlines, qui travaille avec la population Waorani, a déclaré que la "non-observation" de Quito "met à nouveau en évidence les actions insuffisantes de nombreux gouvernements dans le monde pour respecter leurs engagements" en matière de lutte contre le changement climatique.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 404bf266ee

Re: L'Équateur

par energy_isere » 28 juin 2024, 08:40

Equateur: fuite de pétrole et pollution du fleuve Napo, affluent de l'Amazone

AFP le 27 juin 2024

Une fuite de pétrole d'ampleur encore indéterminée a contaminé le fleuve Napo, l'un des principaux affluents de l'Amazone dans le nord-est de l'Equateur, affectant les communautés locales, a indiqué jeudi la compagnie pétrolière nationale Petroecuador.

La rupture de conduites de pétrole est à l'origine de cet incident dans le bloc 16, situé dans la province amazonienne d'Orellana, selon Petroecuador.

Il y a eu par la suite "de fortes pluies dans la zone, ce qui a entraîné une partie des hydrocarbures retenus par des barrières (posées en urgence) vers le fleuve Napo", a expliqué l'entreprise publique.

Ces barrières avaient été installées de façon préventive pour "protéger les masses d'eau bordant le fleuve Napo". "Des barrages supplémentaires sont actuellement placés pour empêcher l'avancée des traces d'hydrocarbures dans les rivières et ainsi minimiser l'impact des pluies", a ajouté Petroecuador qui affirme, sans donner plus de détails, être communication directe avec les communautés affectées.

Traversant le Pérou et l'Equateur, le fleuve Napo est l'un des principaux affluents de l'Amazone dans cette partie de l'Amérique Latine.

"Nouvelle catastrophe environnementale causée par les hydrocarbures dans le #RioNapo", a commenté sur le réseau X l'avocat équatorien Pablo Fajardo, qui lutte depuis des années contre la pollution générée par l'activité pétrolière dans cette partie amazonienne de l'Equateur

"Les résidents des communautés de la paroisse #Pañacocha, (dans la province voisine de) Sucumbios dénoncent cela", a-t-il ajouté, vidéo à l'appui montrant une rivière avec des taches huileuses à sa surface.

Interrogé par l'AFP, M. Fajardo a précisé que cette vidéo avait été envoyée par une communauté indigène locale Quichua, et qu'une équipe d'activistes se rendra sur place vendredi à l'aube pour constater l'ampleur des dégâts.
https://www.connaissancedesenergies.org ... one-240627

Re: L'Équateur

par energy_isere » 20 juin 2024, 08:49

Equateur: panne d'électricité dans tout le pays, le gouvernement blâme le manque d'investissements

AFP •20/06/2024

L'Equateur a subi mercredi après-midi une panne générale d'électricité à "l'échelle nationale" en raison de la défaillance du réseau qui a provoqué des scènes de "chaos", le gouvernement blâmant le manque d'investissements passé dans des installations vétustes.

La panne a commencé à 15H17 (20H17 GMT) et l'electricité est revenue progressivement pour être "rétablie à 95% (3.500 MW)" au niveau national trois heures plus tard, a affirmé le ministre de l'Énergie, Roberto Luque.

Le métro a été paralysé, nécessitant l'évacuation de milliers de passagers, parfois sur les voies mais apparemment dans le calme, selon des vidéos diffusées par des médias.

"Il y a une défaillance dans le réseau qui a provoqué des déconnexions en cascade, donc il n'y a pas d'électricité dans tout le pays", a-t-il d'abord annoncé dans l'après-midi sur le réseau social X, sans donner plus d'explications. "Nous concentrons tous nos efforts pour résoudre le problème le plus rapidement possible", a-t-il ajouté.

Trois heures plus tard, à 18H41 heure locale (23H41 GMT), l'électricité était "rétablie à 95% (3.500 MW)" au niveau national, a affirmé le ministre, graphiques à l'appui.

- "Black-out sur le système" -

C'est "une défaillance de la ligne de transmission Milagro Zhoray (qui) a provoqué un +black-out+ sur le système national", a-t-il précisé.

"Pendant des années, il y a eu un manque d'investissement dans ces systèmes et réseaux électriques, et aujourd'hui nous en subissons les conséquences", a expliqué le ministre.

La coupure a surpris les Équatoriens, notamment les habitants de la capitale Quito et les usagers de son métro. Le courant est revenu progressivement, d'un quartier à l'autre, une heure après la panne, du moins à Quito, une ville de quelque trois millions d'habitants, a constaté l'AFP.

"La coupure nationale a touché TOUTE la capitale", a commenté son maire sur X, Pabel Muñoz. "L'incident doit être très important pour qu'il ait affecté même l'énergie du métro de Quito, qui utilise un système pourtant autonome", s'est-il alarmé, disant avoir ordonné "l'activation de toutes les équipes de réaction de la municipalité de Quito pour faciliter la mobilité, prévenir les accidents aux principaux carrefours et gérer les espaces publics".

Des agents municipaux ont été déployés en urgence sur les carrefours routiers, en plein chaos alors que les feux de signalisation étaient hors service. La presse locale évoquait d'ailleurs un "chaos routier" sur les carrefours embouteillés.

Le même chaos routier a été observé dans la grande ville portuaire de Guayaquil, sur la côte Pacifique, selon un correspondant de l'AFP, faisant état de nombreuses personnes coincées dans les ascenseurs en panne dans les grands immeubles de bureaux et d'habitations.

Toujours à Guayaquil, l'entreprise en charge de la gestion de l'eau potable a appelé la population à "prendre des mesures et faire des réserves" d'eau, en attendant le retour à la normale.

Le tramway de la ville de Cuenca, dans le sud du pays, a également cessé de fonctionner. A Quito, l'internet a par ailleurs été temporairement coupé, a constaté l'AFP, et le réseau de téléphone cellulaire perturbé par intermittences, selon la presse.

- "Crise énergétique" -

"En raison de la panne d'électricité au niveau national et afin d'assurer la sécurité de la communauté éducative, les cours sont suspendus dans tous les établissements éducatifs" publics et privés, a annoncé le ministère de l’Éducation.

Le ministre Roberto Luque n'a pas précisé avec exactitude l'ampleur de la panne, ou les éventuelles victimes que l'incident aurait pu entrainer.

"Cet événement est un VRAI reflet de la crise énergétique que nous vivons, avec le manque d'investissement dans la production (ce qui s'est passé en avril), le manque d'investissement dans la transmission (ce qui s'est passé aujourd'hui) et dans la distribution", a-t-il simplement commenté à l'issue de la panne.

En avril, l’Équateur avait subi des coupures de courant programmées pouvant aller jusqu'à 13 heures en raison d'une sécheresse prolongée, des réservoirs hydroélectriques à leur minimum, et de la vétusté des infrastructures, selon les autorités. Les coupures ont cessé en mai avec le retour des pluies.

Le pays est par ailleurs plongé depuis janvier dans une grave crise sécuritaire, confronté à la violence du narcotrafic et des gangs criminels auxquels le président Daniel Noboa, élu fin 2023 pour 18 mois, a déclaré la "guerre".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3bcfe74cb7

Re: L'Équateur

par energy_isere » 19 juin 2024, 08:33

Equateur: hausse de près de 11% du prix de l'essence

AFP le 19 juin 2024

Le gouvernement équatorien a annoncé mardi une augmentation de près de 11% du prix de l'essence à compter de fin juin, une question politiquement sensible qui, par le passé, a déjà suscité de vives protestations.

Selon la vice-ministre de l'Economie, Ana Cristina Avilés, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse, cette augmentation sera de 256 cents sur les deux principaux types d'essence, ce qui portera le prix du gallon (3,8 litres) de 2,46 à 2,72 dollars, soit 0,71 dollar par litre.

"La mesure devrait entrer en vigueur à la fin du mois de juin", a indiqué de son côté le ministre des Transports, Roberto Luque.

La ministre Avilés a expliqué que l'augmentation visait à réduire les subventions et sera accompagnée d'un mécanisme de compensation pour certains secteurs tels le transport routier, qui leur garantira une augmentation limitée à 5% maximum, en fonction du prix international du pétrole.

Les présidents Lenin Moreno (2017-2021) et Guillermo Lasso (2021-2023) avaient tenté d'éliminer les subventions aux carburants, suscitant de violentes manifestations menées par la plus grande organisation indigène du pays (Conaie), qui, entre 1997 et 2005, ont abouti au renversement de trois gouvernements.

En 2018, M. Moreno a libéralisé le prix de l'essence super, qui s'élève actuellement à environ 4 dollars le gallon.

L'administration du président Daniel Noboa, qui a pris ses fonctions en novembre dernier pour 18 mois après avoir été élu lors d'élections anticipées, maintiendra les subventions pour le diesel et le gaz à usage domestique.

Plusieurs organisations sociales s'opposent à la hausse des prix des carburants et soutiennent que l'élimination des subventions est une condition imposée par le Fonds monétaire international (FMI), qui a approuvé il y a quinze jours un nouveau prêt de 4 milliards de dollars pour le pays, ce que le gouvernement nie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-240619

Re: L'Équateur

par energy_isere » 16 avr. 2024, 23:32

Equateur: le président décrète "l'urgence" dans le secteur électrique, nomme un nouveau ministre

AFP le 16 avr. 2024

Le président équatorien Daniel Noboa a décrété mardi "l'urgence" dans le secteur de l'électricité et a nommé un nouveau ministre pour le superviser, a-t-on appris mardi de source officielle.

"Une fois de plus, les menaces qui pèsent sur le pays appellent des décisions fortes. J'ai décrété l'urgence dans le secteur de l'électricité, j'ai demandé la démission de la ministre de l'Energie (Andrea Arrobo) et nous avons ouvert une enquête sur des sabotages dans certaines zones et centrales électriques", a écrit M. Noboa sur son compte X, sans préciser la nature de ces "sabotages".

Peu après dans l'après-midi, un communiqué de la présidence a annoncé la nomination de Roberto Luque comme nouveau ministre de l'Energie et des Mines. M. Luque détient actuellement le portefeuille de ministre des Transports et des Travaux publics.

"Sa mission sera de diriger le secteur énergétique du pays avec les compétences et la fermeté nécessaire pour lutter contre la corruption qui s'est installée dans cet important secteur", ajoute le communiqué.

La veille, le ministère de l'Energie avait annoncé un "rationnement temporaire" de l'électricité en raison de la sécheresse qui ne donne qu'un "débit minimum" dans les centrales hydroélectriques, et du manque d'entretien des infrastructures.

Lundi également, la Colombie a annoncé avoir cessé d'exporter de l'électricité vers l'Equateur afin de faire face à la grave sécheresse associée aux chaleurs inédites provoquées par le phénomène El Niño.

"Le peuple équatorien ne peut pas payer pour l'inefficacité et la corruption de quelques misérables. C'est pourquoi j'ai ordonné que seulement 50% (du montant) des factures (d'électricité) des ménages soit prélevé en avril", a ajouté le président.

Plus tôt dans la journée, M. Noboa a affirmé, sans en désigner directement les responsables ou la nature, qu'un "sabotage" avait eu lieu "la dernière semaine avant le référendum parce qu'ils savent qu'ils l'ont perdu".

Sur fond de "guerre" de l'Equateur contre le crime organisé et le trafic de drogue, les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour un référendum sur divers sujets, comme l'alourdissement des peines pour les criminels et la participation de l'armée aux opérations de recherches d'armes.

Elu fin 2023, le président Noboa doit composer avec une opposition dispersée mais majoritaire au parlement et dominée par les partisans de l'ancien chef de l'Etat socialiste Rafael Correa (2007-2017, actuellement en exil après sa condamnation pour corruption).

M. Noboa, qui a fait part de son intention de se représenter en 2025, a déclaré que les problèmes n'étaient "pas dus à un manque de propositions techniques mais à l'incapacité d'exécuter et d'être ferme dans la lutte contre une corruption enracinée".

Sous le gouvernement de son prédécesseur, Guillermo Lasso, l'Equateur a dû faire face à des coupures d'électricité récurrentes, parfois jusqu'à quatre heures par jour, en raison en particulier du faible débit des rivières qui alimentent les centrales hydroélectriques. Ce pays avait alors conclu un accord avec la Colombie pour l'achat d'électricité.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tre-240416

Re: L'Équateur

par energy_isere » 31 déc. 2023, 12:10

Équateur: reprise de l'exploitation du gisement d'Ishpingo en Amazonie après son blocage

Article de RFI 31 dec 2023

En Équateur, les indigènes Waorani ont bloqué pendant près d’une semaine l’exploitation pétrolière du gisement Ishpingo dans l’Amazonie équatorienne. Après que la compagnie publique Petroecuador a déclaré l’état de « force majeure », le gouvernement a réussi à mettre fin à la paralysie de l'extraction.

La communauté Waorani de Kawymeno exigeait depuis le 25 décembre dernier que des travaux publics soient réalisés sur son territoire pour compenser les dégâts causés par l’exploitation pétrolière. Faute de nouvelles sur les travaux demandés, elle a bloqué l’exploitation du gisement Ishpingo, empêchant la production de quelque 17.000 barils de pétrole brut par jour, rapporte notre correspondant à Quito, Eric Samson.

Dans un pays encore largement dépendant de ses exportations de pétrole, le manque à gagner était sévère et a provoqué l’intervention du ministère de l’Énergie et des Mines, de Petroecuador et du maire local. Tous ont convaincu le leader de la communauté Panenky Ohe Huabe de mettre fin au mouvement en promettant le début immédiat des travaux.

Pour autoriser l’exploitation de pétrole dans la réserve naturelle du Yasuni, dans le nord-est amazonien de l'Equateur, l’une des plus riches au monde en biodiversité, la communauté demandait par exemple des bulldozers pour niveler des terrains, une connexion à Internet, la réalisation d’un tout-à-l’égoût, la construction de logements et l’envoi de kits d’aliments, de moustiquaires, couvertures et médicaments. Soit une toute petite fraction de ce que rapportera le gisement dont l’exploitation pour l’heure se poursuit, bien qu’un référendum national en ait demandé l’arrêt le 20 août dernier.

La question posée alors était « Êtes-vous d'accord pour que le gouvernement équatorien maintienne les réserves du pétrole de l'ITT, connu comme le Blob 43, dans le sous-sol de façon définitive ? » De sorte que les personnes favorables à l'extraction devaient répondre « oui » et celles favorables à la poursuite de l'exploitation pétrolière devaient répondre « non ».

La consultation avait suscité des divisions au sein même du peuple Waorani, qui compte quelque 4.800 membres et possède environ 800.000 hectares de forêt dans les provinces d'Orellana, Pastaza et Napo. La Cour constitutionnelle a donné un an au gouvernement pour organiser la fermeture des puits et des installations pétrolières dans le Yasuni.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 9fd&ei=108

Re: L'Équateur

par energy_isere » 24 août 2023, 08:45

L'Equateur estime compliqué le démantèlement d'un gisement pétrolier en Amazonie

AFP le 24 août 2023

Le ministre de l'Energie de l'Equateur, Fernando Santos, a affirmé mercredi qu'il sera compliqué de démanteler en un an le gisement pétrolier de la réserve amazonienne de Yasuni, quelques jours après le vote en faveur d'un arrêt de la production.

Réclamé par un groupe environnemental depuis dix ans, ce référendum, qui s'est tenu le 20 août, prévoyait qu'en cas de victoire du "oui", la décision serait exécutoire dans un délai d'un an.

Selon des résultats provisoires du Conseil national électoral (CNE), 59% des électeurs ont approuvé l'arrêt de la production du "bloc 43", d'où sont extraits 12% des 466.000 barils/jour produits en Equateur.

"Il s'agit d'un processus (de démantèlement) très complexe, jamais dans l'histoire du pétrole (...) un gisement aussi important, qui produit 60.000 barils par jour, n'a été fermé aussi soudainement", a déclaré M. Santos à la presse.

Il a ajouté que ce démantèlement comprend "le démontage des installations, qui représentent des milliers de tonnes d'acier, de câbles, d'installations de toutes sortes".

Situé dans le parc national Yasuni, ce gisement occupe 80 hectares sur une superficie de presque un million d'hectares. Exploité depuis 2016, son rendement actuel est le quatrième au niveau national.

Le "bloc 43" contribue à hauteur d'"environ 1,2 milliard de dollars au budget général de l'Etat", selon la compagnie Petroecuador.

"Le délai d'un an est physiquement impossible à respecter, à moins d'utiliser des bulldozers", a déclaré M. Santos.

Il a indiqué que le gouvernement du président conservateur Guillermo Lasso laisserait les études techniques prêtes pour la fermeture des puits du bloc 43.

Si pour les défenseurs de l'Amazonie et les indigènes cette victoire est un symbole de démocratie climatique, pour le gouvernement, il s'agit d'un "coup dur pour l'économie" de l'Equateur, très dépendante du pétrole, principal produit d'exportation du pays.

"Cela crée un terrible précédent, il y a des contrats signés, des engagements à long terme, la sécurité juridique du pays est en question", a affirmé le ministre.

Le gouvernement estime à 16,47 milliards de dollars sur 20 ans les pertes dues à la fin de l'exploitation du bloc 43.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nie-230824

Re: L'Équateur

par energy_isere » 22 août 2023, 01:15

AFP produit une carte sur le sujet :

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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 97e307a237

Re: L'Équateur

par energy_isere » 21 août 2023, 22:51

Les Equatoriens approuvent l'arrêt d'un gisement pétrolier emblématique dans une réserve amazonienne

AFP le 21 août 2023

C'est une "décision historique" se félicitent les défenseurs de l'Amazonie: une majorité d'Equatoriens a voté pour l'arrêt de la production pétrolière dans un gisement emblématique de la réserve amazonienne de Yasuni, dans l'est de l'Equateur.

Lors d'un référendum organisé dimanche, parallèlement à des élections générales anticipées, les Équatoriens ont dit oui à 59% à l'arrêt de la production du "bloc 43", selon les résultats publiés lundi matin et portant sur 93% des bulletins valides.

Réclamée par un groupe environnemental depuis dix ans, cette consultation nationale avait été finalement autorisée en mai dernier par la plus haute juridiction du pays.

Elle devait décider de l'avenir du bloc Ishpingo, Tambococha et Tiputini (ITT), connu comme "bloc 43", d'où sont extraits 12% des 466.000 barils/jour produits en Equateur.

La question posée était la suivante: "êtes-vous d'accord pour que le gouvernement équatorien maintienne indéfiniment dans le sol le pétrole d'ITT, connu sous le nom de bloc 43?" Les électeurs ont répondu oui à 58,99% et non à 41,01%.

Le gouvernement, qui s'opposait à cette consultation, estimait les pertes à 16,47 milliards de dollars sur 20 ans si le bloc était révoqué.

- Isolement volontaire -

Réserve unique de biodiversité, le Yasuni s'étend sur près d'un million d'hectares de forêt humide et primaire. Il est aussi une terre indigène: territoire historique des Waorani, il abrite aussi des Kichwa, ainsi que les Tagaeri, les Taromenane et les Dugakaeri, dernières communautés vivant en isolement volontaire en Equateur et fuyant la civilisation moderne.

L'entreprise publique Petroecuador était jusqu'à présent autorisée à intervenir sur quelque 300 hectares du Yasuni. Elle dit en avoir à peine utilisé 80 hectares.

"Aujourd'hui, l'Equateur a fait un pas de géant pour protéger la vie, la biodiversité et les peuples indigènes!" ont célébré sur le réseau X (ex-Twitter) les deux principales organisations indigènes du pays, la Confeniae et la Conaie.

Le groupe environnemental Yasunidos, à l'origine du référendum, s'est aussi félicité: "Cette consultation, née des citoyens, démontre le plus grand consensus national en Equateur. C'est la première fois qu'un pays décide de défendre la vie et de laisser le pétrole dans le sol. C'est une victoire historique pour l'Équateur et pour la planète".

"L'Equateur devient le premier pays au monde à arrêter des forages pétroliers grâce à la démocratie climatique directe", ont célébré un collectif d'ONG, dont Amazon Frontlines, Yasunidos et Alianza Ceibo"

"Le résultat du référendum protège de façon permanente l'un des endroits les plus riches de la planète, marquant ainsi une victoire majeure pour les droits des peuples autochtones, la conservation de la forêt tropicale et la lutte contre le changement climatique", indique un communiqué conjoint.

Plusieurs stars et personnalités internationales avaient pris fait et cause pour l'arrêt du "bloc 43", dont l'acteur Leonardo Di Caprio et la Suédoise Greta Thunberg.

Lundi matin, ni le gouvernement ni Petroecuador n'avaient encore officiellement réagi.

D'autres blocs sont en exploitation depuis des dizaines d'années dans la partie nord du Yasuni, mais ils sont en fin de course, et le "bloc 43" était souvent présenté, pour l'importance de ses réserves et son potentiel, comme le joyau de la couronne de Petroecuador.

- Poumon de Quito -

L'exploitation du pétrole est un des piliers de l'économie équatorienne -dollarisée- depuis les années 1970. Le pétrole brut, premier produit d'exportation du pays, a généré des revenus de 10 milliards de dollars en 2022, soit environ 10% du PIB.

Ce sont près de 500.000 barils qui sont produits par jour dans toute la partie amazonienne du pays (nord-est), en contrebas de la cordillère des Andes et dans les jungles frontalières du Pérou et de la Colombie. Ce brut est transporté par oléoduc vers la côte Pacifique.

Dans toute la région, livrée à la colonisation économique menée par l'Etat depuis les années 1960, sur des millions d'hectares ce ne sont que puits, pipelines, tankers, camions-citernes, stations de traitement et torchères enflammées...

Cette industrie s'est avérée une bénédiction pour les caisses de l'Etat et le "développement" du pays, selon les autorités. Mais une malédiction synonyme de dette, pauvreté et pollution à grande échelle, accusent les activistes pro-environnement.

Le président conservateur sortant Guillermo Lasso (au pouvoir depuis 2021) entendait doubler la production nationale. Il quittera le pouvoir en octobre 2023, à l'issue du second tour de la présidentielle anticipée qui verra s'affronter une candidate socialiste et le fils d'un milliardaire, magnat de la banane.

Dimanche, dans une autre consultation, locale celle-là, les habitants du district métropolitain de Quito ont voté à 68% pour l'arrêt de l'exploitation minière dans six petites villes de la périphérie de la capitale, dans le territoire du Choco Andino, 287.000 hectares de forêts, déclaré réserve de biosphère par l'Unesco. La zone est souvent décrite comme le poumon de Quito et abrite notamment l'ours des Andes.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nne-230821

le bloc 43 correspond à ce qui est indiqué ITT :

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