Le Sénégal

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Re: Le Sénégal

par energy_isere » 13 sept. 2024, 07:22

Le Sénégal privé d'électricité pendant plusieurs heures

AFP le 12 sept. 2024

Le Sénégal a été privé d'électricité jeudi pendant plusieurs heures à la suite d'un "accident" sur le réseau à Dakar, un phénomène devenu rare dans le pays ouest-africain.

"Nous avons eu une perturbation à cause d'un accident vers 13h00 (locales et GMT) au poste de Hann", à Dakar, "qui a touché tout le Sénégal à cause de l'interconnexion", a déclaré à l'AFP Marietou Seye, de la direction de la communication de la société nationale d'électricité, la Senelec.

"Actuellement (vers 18h15 locales et GMT), la reprise est en cours. L'électricité a été rétablie dans beaucoup de quartiers de Dakar et de villes du pays", a-t-elle assuré. Selon elle, "c'est la première fois qu'il y a une coupure aussi longue depuis des années".

Oumar Diallo, directeur de la distribution de la société, a expliqué à l'AFP qu'un "incident malheureux" a provoqué "un court-circuit très violent et une grosse explosion" à Hann, et que toutes les centrales d'électricité du pays se sont déconnectées pour se protéger.

Pendant des années, le secteur de l'électricité a été en crise au Sénégal, ce qui s'est traduit par des coupures régulières qui ont atteint un pic important en 2010-2011.

Ces coupures, appelées "délestages" électriques étaient dues, selon les autorités, aux difficultés financières de la Senelec pour s'approvisionner en carburant et entretenir un matériel souvent vétuste.

Elles sont devenues plus rares sous la présidence de Macky Sall (2012-2024) qui a beaucoup investi dans le développement énergétique du pays et la diversification de son mix.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-240912-0

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 04 sept. 2024, 20:12

Des pêcheurs artisans portent plainte contre un champ gazier en mer au large du Sénégal
L’Association des pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, au Sénégal, soutenue par l’ONG Lumière synergie pour le développement (LSD), a déposé plainte en août contre deux entreprises, British petroleum (BP) et Kosmos energy (KE), qu’ils accusent de contribuer à la raréfaction de la ressource halieutique et l’activité qui en découle.

Image
Les pêcheurs dénoncent le manque d’engagement des multinationales avec les communautés affectées, dont les moyens de subsistance dépendent de la pêche. | ARCHIVES/SOLÈNE LE ROUX

Mélanie CHARTIER. Le marin Publié le 04/09/2024


Les pêcheurs artisans du Sénégal se mobilisent contre le champ gazier en mer Great tortue ahmeyim (GTA) avec le soutien de l’ONG Lumière synergie pour le développement (LSD). Ils ont déposé plainte contre les deux multinationales à l’initiative du projet : British petroleum (BP) et Kosmos energy (KE).


Installé à 10 km de la ville de Saint-Louis, ce champ gazier soutenu par la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et la compagnie de production pétrolière sénégalaise Petrosen, s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. C’est l’un des plus grands projets énergétiques d’Afrique. Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an et la production devrait débuter d’ici la fin de l’année.

Des récifs coraliens menacés


Dans leur argumentaire, les pêcheurs mettent en avant la présence de deux chaînes parallèles de récifs coralliens en eaux profondes de 400 km de long, à environ 50 mètres des côtes mauritaniennes et sénégalaises. Or, la plateforme centrale du hub qui représente plus de 3 200 tonnes de structure métallique et 200 éléments préfabriqués en béton, a été installée au sommet d’un de ces récifs essentiel pour la faune marine. Les coraux abritent de nombreuses espèces ciblées par les pêcheurs, notamment des daurades, des pageots et des mérous et constituent un lieu de reproduction.

Les associations accusent les entreprises de ne pas avoir respecté les principes directeurs de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ces principes reposent sur les recommandations que les gouvernements adressent aux entreprises multinationales concernant leur contribution positive au progrès économique, environnemental et social et la réduction, a minima, des impacts négatifs de leurs activités, leurs produits et leurs services.

Un appel au président Bassirou Diomaye Faye

Les deux associations soulignent également les lacunes de l’étude d’impact environnemental de BP, jugée superficielle et incomplète , ainsi que le manque d’engagement des multinationales avec les communautés affectées, dont les moyens de subsistance dépendent de la pêche.

L’activité représente 3,2 % du PIB du Sénégal et 12 % du PIB de la région de Saint-Louis , arguent les pêcheurs. Ils dénoncent également des menaces de la part de la marine sénégalaise leur interdisant d’approcher des installations bien au-delà des 500 mètres préconisés par les entreprises gazières.

Des cas de destruction d’engins de pêche ont même été recensés. Les pêcheurs avaient déjà organisé un rassemblement en juillet pour alerter des difficultés croissantes pour trouver de la ressource depuis la construction de la plateforme gazière.

Ils font aujourd’hui appel au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, afin qu’il fasse pression auprès des firmes internationales pour qu’ils respectent leurs obligations et leur engagement de créer un récif artificiel pour favoriser le retour des poissons.

Le nouveau dirigeant, investi en avril dernier a déjà été interpellé par le secteur de la pêche pour intercéder sur un autre projet gazier, celui de Sangomar, au sud de Dakar.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/l ... 83746dd621

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 27 juil. 2024, 10:49

Sénégal/Mauritanie : 95 % de taux d’exécution pour le projet gazier GTA

Agence Ecofin 26 juillet 2024

En mai, les parties prenantes du projet gazier GTA ont accueilli, la plateforme flottante devant assurer les opérations de production et de stockage du gaz (FPSO) extrait de ce site énergétique stratégique pour les économies du Sénégal et de la Mauritanie.

Le projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) devrait entrer en phase opérationnelle d’ici la fin de cette année. C’est ce que suggère une information relayée jeudi 25 juillet indiquant l’achèvement de l’unité flottante de production et de stockage du gaz (FPSO) du projet GTA à hauteur de 95 %.

« Nous nous approchons progressivement et régulièrement de la première expédition de gaz et nous attendons plus que jamais cet événement », a notamment déclaré Nani Ould Chrougha, le ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie dans la foulée d’une descente sur le site de production en compagnie Birame Souleye Diop, son homologue du Sénégal.

Lors de cette visite notamment marquée par la visite du FPSO du projet GTA, réceptionné par les parties en mai dernier, les autorités ministérielles ont souligné la perspective que représente ce développement pour les économies de leurs pays respectifs.

Selon les projections du Fonds monétaire international, l’exploitation et la monétisation de ces ressources énergétiques devraient jouer un rôle clé dans la croissance économique des deux pays frontaliers en 2024 et en 2025.

Pour rappel, le projet GTA, opéré par BP en partenariat avec Kosmos Energy et Petrosen, devrait favoriser la production annuelle de quelque 2,3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) chaque année pendant 20 ans, via l’exploitation d’un potentiel gazier évalué à plus de 15 000 milliards de pieds cubes.
https://www.agenceecofin.com/gaz/2607-1 ... gazier-gta

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 13 juil. 2024, 11:02

Sénégal : closing financier imminent pour la centrale thermique à gaz de Saint-Louis

Agence Ecofin 09 juillet 2024

Les activités de développement de la centrale électrique à gaz de Saint Louis, prévue dans le cadre de l’exploitation des ressources gazières identifiées au Sénégal, ont été lancées en janvier 2023.

Le closing financier concernant la centrale électrique à gaz en cours de développement à Saint Louis au Sénégal pour un coût évalué à 475 millions de dollars, devrait intervenir d’ici la fin du troisième trimestre 2024.

Selon des informations relayées mardi 9 juillet, il s’agit d’une avancée pour cette installation énergétique qui aura à terme une capacité installée de 255 MW, et dont l’entrée en service est attendue pour 2026. Rappelons que le Sénégal a paraphé, via Senelec, sa société publique d’électricité, un deal d’achat d’électricité de 25 ans avec Ndar Énergies, l’une des parties prenantes du projet.

Alimentée au gaz naturel, la centrale qui bénéficie du partenariat de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), devrait soutenir la diversification du mix énergétique du Sénégal, tout en augmentant l’accès à une électricité fiable et abordable.

Ce développement intervient alors que le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs de brut avec l’extraction et l’expédition il y a quelques jours des premiers volumes d’or noir issus du gisement Sangomar.
https://www.agenceecofin.com/electricit ... aint-louis

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 12 juin 2024, 11:05

Première photo du FPSO à Sangomar :

Image
Le « FPSO Léopold Sédar Senghor » est arrivé en février sur le champ Sangomar au large du Sénégal.

lire https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... b7d737b711

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 11 juin 2024, 23:11

Le Sénégal devient producteur de pétrole

AFP le 11 juin 2024

Le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec l'annonce mardi par la compagnie australienne Woodside Energy du début de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines.

"Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays", a indiqué dans un communiqué la compagnie qui opère le champ avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).

Le champ en eaux profondes, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et du gaz. Le projet, dont le développement a été lancé en 2020, a nécessité environ 5 milliards de dollars d'investissements, selon la compagnie. Il vise une production de 100.000 barils par jour.

Cette première extraction de Sangomar précède l'entrée en production d'un autre projet, celui de Grand tortue/Ahmeyim (GTA), à la frontière avec la Mauritanie, développé par le Britannique BP avec l'américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen. Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an et la production pourrait y débuter au troisième trimestre.

La production de pétrole et de gaz au Sénégal sera destinée à l'exportation et à la consommation domestique.

Elle sera loin d'atteindre les niveaux des géants mondiaux et africains comme le Nigeria. Mais des revenus en milliards de dollars en sont attendus, ainsi qu'une transformation accélérée de l'économie.

"Le début de l'extraction du champ de Sangomar marque le commencement d'une nouvelle ère, non seulement pour l'industrie et l'économie de notre pays, mais surtout pour notre peuple", dit le directeur général de Petrosen Exploration et Production, Thierno Ly, dans le communiqué de Woodside.

La patronne de la compagnie australienne, Meg O'Neill, parle quant à elle de "jour historique pour le Sénégal et pour Woodside".

La découverte de vastes gisements de pétrole et de gaz dans l'Atlantique depuis 2014 a soulevé des espoirs considérables dans ce pays pauvre sur la voie du développement. Les revenus attendus du gaz et du pétrole sont chiffrés par Petrosen à une moyenne annuelle de plus d'un milliard d'euros sur une période de trente ans.

- Enjeu politique -

Cette découverte a aussi suscité la crainte que le pays ne connaisse comme d'autres la "malédiction" du pétrole, avec une manne alimentant la corruption sans profiter à la population.

Le Sénégal revendique avec force l'exploitation de ses ressources en gaz et en pétrole face aux efforts d'une partie de la communauté internationale pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.

La production à venir de gaz et de pétrole, plusieurs fois reportée, a été un thème majeur de la récente campagne présidentielle qui a vu la victoire du candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye, se réclamant d'un souverainisme et d'un panafricanisme de gauche.

Le camp de M. Faye a fait campagne sur la promesse de revoir ou renégocier les accords pétroliers et gaziers, miniers ou de pêche passés par l'ancienne administration et jugés défavorables au Sénégal.

Le nouveau président investi en avril a annoncé parmi ses premières mesures un audit du secteur minier, gazier et pétrolier.

Le Premier ministre et ancien mentor de M. Faye, Ousmane Sonko, a réaffirmé dimanche la volonté de revoir les contrats.

"C'est nous qui vous avions promis qu'on allait renégocier les contrats et nous allons le faire, et on a même déjà commencé", a-t-il dit à Dakar devant les jeunes de son parti.

La phase initiale de Sangomar consiste en une unité flottante de production et de stockage reliée à des infrastructures sous-marines conçues en prévision de phases ultérieures de développement. Elle comprend 23 puits, dont 11 de production, 10 d'injection d'eau et 2 d'injection de gaz, indique Woodside. Vingt-et-un puits sont achevés, dit-elle.

Cette phase initiale produira à partir des réserves les moins complexes et testera d'autres réservoirs, dit-elle.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-240611-0

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 05 juin 2024, 23:15

BP Takes Delivery of FPSO Vessel for Mauritania-Senegal Project

by Jov Onsat|Rigzone Staff | Wednesday, June 05, 2024

The floating production, storage and offloading (FPSO) vessel for a Mauritania-Senegal project of BP PLC has arrived at its final location on the maritime border of the two countries, the British energy giant said Tuesday.

The vessel, built at China’s COSCO Qidong Shipyard, will serve the Greater Tortue Ahmeyim (GTA) liquefied natural gas project, which is planned to produce 2.3 million metric tons per annum in the first phase of development.

“An integral component of the project, it [the FPSO vessel] is currently being moored as the team works towards safely delivering first gas”, BP said in a press release.

GTA had been planned to start production 2022 according to BP’s announcement of the final investment decision December 21, 2018. However the project has faced delays.

Kosmos Energy Ltd., one of BP’s three project partners alongside Petrosen SA and Société Mauritanienne des Hydrocarbures, said in its fourth quarter 2023 financial report November 6, 2023, that the subsea contractor had been replaced.

With the arrival of the FPSO, GTA is now nearing the “final stages before start-up”, BP said in a separate statement on its website.


“Seven years in the making, something remarkable is taking shape in the ocean where Mauritania and Senegal meet”, BP said. “A project, which includes a breakwater, subsea, a floating liquefied natural gas facility (FLNG), and floating production, storage and offloading vessel (FPSO) – each an engineering feat in its own right – is now in place as the finish line approaches for the development of the Greater Tortue Ahmeyim Phase 1 mega-project”.

The FLNG vessel had arrived earlier, as announced by BP February 15. The vessel, called Gimi, is owned and operated by Bermuda-based Golar LNG Ltd. The FPSO is operated by BP, the 56 percent owner-operator in the phase one project.

“It’s a massive civil engineering project, two massive shipbuilding projects, and a massive pipelines project all in one – and they all need to be safely and flawlessly integrated”, Alan Edwards, GTA general manager for subsea, said in comments for the delivery of the FPSO.

The FPSO consists of 81,000 metric tons of steel, 37,000 meters (121,391.1 feet) of pipe spools and 1.52 million meters (five million feet) of cable. Its area is the equivalent of two football fields, and will have 140 people onboard during normal operation, according to BP.

Subsea pipelines and other installations—the deepest in Africa—will feed into the FPSO, which will process gas delivered from wells 2,800 meters (9,186.4 feet) underwater and about 120 kilometers (74.6 miles) offshore. The gas processing will remove heavier hydrocarbon components. The processed gas will then travel by pipeline to the FLNG vessel at the GTA Hub. In the FLNG unit, the gas is cryogenically cooled in four liquefaction trains and stored before transfer to LNG carriers. Gimi can store up to 125,000 cubic meters (4.4 million cubic feet) of LNG, according to BP.

Gimi, built 1976 and converted 2023 with an output capacity of 2.45 million metric tons per annum, has been chartered to BP for 20 years, according to Golar. Announcing the departure of the vessel November 19 from Singapore, where Gimi was built by Seatrium Oil & Gas Ltd., Golar said, “Upon arrival, FLNG Gimi will notify BP that it is ready to be moored and connected to the hub, which is expected to trigger the start of contractual cash flows under the 20-year Lease and Operate Agreement on the GTA field”.

The Tortue field is estimated to hold 15 trillion cubic feet of recoverable gas, according to a GTA factsheet on BP’s website.
https://www.rigzone.com/news/bp_takes_d ... 0-article/

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 16 mai 2024, 01:20

Sénégal : un réseau de bus 100% électrique entre en service à Dakar

AFPparue le 15 mai 2024

Le Sénégal a mis en service mercredi à Dakar et dans sa banlieue un réseau de bus 100% électriques censé transformer la mobilité dans la métropole congestionnée, a constaté un journaliste de l'AFP.
..................
lire https://www.connaissancedesenergies.org ... kar-240515

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 15 mai 2024, 02:04

Sénégal-Mauritanie: l'unité flottante de production de gaz enfin au large des côtes

Article de RFI 14 mai 2024

Étape décisive avant l'entrée en production du méga-champ gazier Grand Tortue au large du Sénégal et de la Mauritanie, l'unité flottante de production, de stockage et de déchargement (appelée FPSO) est arrivée sur site, après beaucoup de retards et un long périple. Ce qui devrait enfin permettre la première extraction de gaz des fonds marins sénégalo-mauritaniens d'ici à la fin de l'année.

L'unité flottante du projet Grand Tortue Ahmeyim a enfin rejoint sa destination finale, à 40 km des côtes sénégalo-mauritaniennes. Cette véritable usine sur l'eau, dont la construction avait commencé en 2019 dans les chantiers navals chinois, avait subi des retards du fait de la Covid-19. Partie des côtes chinoises en janvier 2023, elle avait due être complétée à Singapour, puis avait fait des escales techniques à Maurice et enfin aux Canaries.
Censée être moins coûteuse qu'une installation terrestre, cette unité FPSO permettra de séparer le gaz des autres éléments comme l'eau et les condensats extraits du gisement en eau profonde, à 80 km de là. Le gaz sénégalo-mauritanien sera ensuite acheminé vers la plateforme de liquéfaction, plus proche des côtes.

Les équipements du projet mené par BP sont donc réalisés à plus de 90% désormais, ce qui fait dire à la société des pétroles du Sénégal que la production, estimée à 2,3 millions de tonnes par an dans un premier temps, pourrait commencer au troisième trimestre de cette année. Un retard de deux ans qui a occasionné un surcoût, sur lequel les gouvernements de Dakar et de Nouakchott ont lancé un audit.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... 9#comments

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 11 mai 2024, 11:23

Sénégal/Mauritanie : des avancées clés vers la mise en service du projet gazier GTA

Agence Ecofin 9 mai 2024

Selon les prévisions des parties prenantes, le projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA), commun au Sénégal et à la Mauritanie, devrait être opérationnalisé d’ici la fin de cette année.

Malgré un retard de près de trois ans par rapport au calendrier initial, le projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) impliquant notamment le Sénégal et la Mauritanie a réalisé des progrès majeurs pour son opérationnalisation ces derniers mois.

Kosmos Energy, partenaire de l’opérateur BP et de PetroSen, la société publique du pétrole du Sénégal sur le projet, a publié mardi 7 mai son bilan d’activités couvrant le 1er trimestre 2023. Elle y signale des opérations de forage ainsi que la construction du terminal du hub, et de l’unité flottante de liquéfaction de gaz.

À ce propos, la compagnie souligne le forage réussi de quatre puits de développement devant permettre de garantir une production de gaz naturel liquéfié (GNL) largement supérieure aux attentes initiales. Cette évolution est renforcée par la connexion, également réussie, du FLNG au terminal du hub désormais opérationnel.

« Le chantier sous-marin progresse conformément aux attentes, l’installation de la conduite de transport du gaz étant désormais achevée et les travaux de raccordement étant en cours de finalisation », a déclaré Kosmos Energy en ce qui concerne les opérations sous-marines.

Reste l’amarrage et « la mise en service de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) » décrits comme une étape « critique » vers l’extraction des premiers volumes de gaz de GTA et la production du GNL envisagées entre les 3ème et 4ème trimestre de l’année. Une perspective qui devrait soutenir la croissance de l’économie du Sénégal et de la Mauritanie à moyen terme.
https://www.agenceecofin.com/gaz/0905-1 ... gazier-gta

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 22 avr. 2024, 09:00

Renégociation des contrats d'hydrocarbures au Sénégal: l'option "risquée" du Président Faye

AFP le 22 avr. 2024

La renégociation des contrats miniers, pétroliers et gaziers annoncée par le nouveau président sénégalais pour qu'ils bénéficient davantage aux populations locales serait une option "risquée" pour l'investissement et installerait une zone d'ombre dans le partenariat futur avec les compagnies, estiment des acteurs du secteur.

Le démarrage de l'exploitation des hydrocarbures est attendu cette année au Sénégal qui dispose aussi de mines d'or, de phosphates et de zircon. Les revenus combinés de deux des principaux gisements gazier et pétrolier sont estimés à une moyenne annuelle de 700 milliards de francs CFA (soit plus d'un milliard d'euros) sur une période de trente ans, selon Petrosen, la société pétrolière publique sénégalaise.

Le pays ouest-africain, parmi les 25 les moins développés au monde, mise sur ces ressources pour faire un bond économique, mais les nouvelles autorités sénégalaises estiment que les contrats signés par l'ancien pouvoir, sont "très défavorables" au Sénégal. Une affirmation qui a toujours été démentie par l'ex-pouvoir et la plupart des experts du secteur.

Le nouveau président Diomaye Faye a promis de les renégocier, et a annoncé parmi ses premières mesures un "audit du secteur minier, gazier et pétrolier".

Son mentor Ousmane Sonko, qu'il a nommé Premier ministre, s'en était pris pendant la campagne à "certains intellectuels complexés (qui font) croire qu'il est impossible de renégocier" ces contrats.

Le groupe australien Woodside Energy, qui opère dans le champ pétrolier de Sangomar (centre-ouest) "respecte le droit des États à déterminer les cadres juridiques et réglementaires qui régissent l'exploitation du pétrole et du gaz", a affirmé à l'AFP Christine Forster, une porte-parole.

- "sacralité des contrats" -

Mais, selon elle, les meilleurs résultats sont avec les Etats "qui travaillent en partenariat avec l'industrie, respectent la sacralité des contrats et créent une certitude en matière d'investissement".

L'ex-président Macky Sall (2012-2024) a lui estimé que les contrats "peuvent être améliorés mais franchement penser qu'on peut changer les contrats déjà signés avec les compagnies n'est pas possible. Ce serait désastreux pour le Sénégal", dans un entretien le 19 mars avec Bloomberg.

Selon l'ex-pouvoir, jusqu'à 60% des revenus de la future exploitation du gaz et du pétrole irait à l'Etat sénégalais.

Pour l'expert pétrolier Ibrahima Bachir Dramé, ancien responsable de Petrosen, "il n'existe pas de manière explicite des clauses qui prévoient des renégociations dans les contrats pétroliers" mais "des clauses qui règlementent les litiges éventuels".

Citant l'exemple du gisement de gaz naturel Grand tortue/Ahmeyim (GTA), à la frontière avec la Mauritanie, développé par le britannique BP avec l'américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen, dont le début d'exploitation est prévu d'ici la fin de l'année, il rappelle les limites de la renégociation.

"Il faut inéluctablement prendre en compte la partie mauritanienne", souligne-t-il.

Pour certains gisements moins avancés, comme celui gazier de Yakaar-Teranga, la renégociation "est plus simple parce que c'est en phase de développement. Il n'y a pas encore eu de gros investissements", explique M. Dramé.

- "L'épouvantail des risques" -

A l'inverse, l'économiste international et spécialiste de développement industriel Papa Demba Thiam assure que "la plupart des contrats miniers ou d'hydrocarbures sont renégociés" dans le monde, et cite l'exemple de la zone Amérique latine-Caraïbes où selon lui, "40 à 92% des contrats" sont "renégociés sur une période allant de 1 à 8 ans" après leur signature.

"On brandit l'épouvantail des risques en disant que le pays qui le fait ne sera pas considéré comme sûr et ça va faire fuir les investisseurs. C'est une forme de chantage politique et moral sur les pays sous-développés", estime-t-il.

Au Sénégal, la Constitution déclare que "les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent lui profiter". Depuis 2021, avec le covid et la guerre en Ukraine, "toutes les conditions sont réunies pour justifier une renégociation de ces contrats", ajoute M. Thiam.

Si renégociation il y a, elle doit être bien préparée pour éviter de fortes amendes, souligne M. Dramé, rappelant qu'en cas de litige, "les compagnies pétrolières font recours aux tribunaux internationaux".

Interrogée, une source au Fonds monétaire international (FMI) a assuré à l'AFP que les autorités sénégalaises l'ont assuré que le pays allait "respecter ses engagements internationaux".

"Elles veulent s'assurer que les contrats signés sont conformes aux codes miniers et pétroliers. On ne prend pas ça comme une chasse aux sorcières".
https://www.connaissancedesenergies.org ... aye-240422

Re: Le Sénégal

par kercoz » 03 avr. 2024, 14:55

energy_isere a écrit :
02 avr. 2024, 23:46
Bassirou Diomaye Faye, à 44 ans a été investi président du Senegal.

Il est dit de gauche, mais ce monsieur accapare 2 femmes !

https://www.soleil.sn/voici-les-2-femme ... absa-faye/
Alors que nous, on balance la plus vieille quand ion en change...qui se retrouve solitaire en appart à louer .....d'ou les crises du logement.
Il y a une BD mi dessins mi photos , d'un reporter qui suit un groupe MSF parti du Pakistan pour aller en Afganistan à l'époque occupée par les Russes (BD à lire absolument). Une toubib retrouve un jeune couple ds les montagne qu'elle a connu , tres amoureux , cool etc ..le couple est devenu trouple ..ce qui l'étonne ....La nana lui dit que c'est elle qui a choisi une autre femme du fait qu'elle avait trop de boulot. ... Cette Bd bouleverse pas mal de nos idées préconçues ....ds les conseils : il peut dire qu'il est catho ... mais pas qu'il est célibataire ..et qu'il fait sa priere tous les jours. ( au moins une fois). Nos points de vue sur la force culturelle des groupes n'a pas grand chose à voir avec la réalité.

Re: Le Sénégal

par supert » 03 avr. 2024, 12:32

Les propos d'energie m'interpellent. Je cite, souligne et ne comprends pas.
Il est dit de gauche, mais ce monsieur accapare 2 femmes !
En tout cas vu de loin (=lire des titres d'articles), on dirait qu'une situation tendue se relâche tranquillement. Tant mieux pour les sénégalais.


Supert qui est toujours dakar pour que ça se passe bien

Re: Le Sénégal

par energy_isere » 02 avr. 2024, 23:46

Bassirou Diomaye Faye, à 44 ans a été investi président du Senegal.

Il est dit de gauche, mais ce monsieur accapare 2 femmes !

https://www.soleil.sn/voici-les-2-femme ... absa-faye/

Re: Le Sénégal

par GillesH38 » 26 mars 2024, 15:04

supert a écrit :
26 mars 2024, 14:19
Allons-y pour les sous-titre...

Gilles a écrit et Supert souligne :

"patati patata... et pourrait même remporter l'élection présidentielle en Afrique. "
aaaargh j'avais pas relevé mon lapsus calami, ça arrive aussi au bridge que je tire par erreur la carte que je voulais jouer au tour suivant ... :oops:

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