Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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par energy_isere » 25 avr. 2025, 23:31
L’Égypte lance une vaste campagne de recherche de brut dans le désert oriental Agence Ecofin 21 avril 2025 Confrontée à un déficit énergétique persistant, l’Égypte mise sur l’exploration pétrolière et gazière pour renforcer sa production. En 2024, le pays a soutenu 200 millions $ d’investissements, orientés vers la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures. Selon des informations relayées dimanche 20 avril, les autorités égyptiennes ont lancé une campagne visant le forage de 75 nouveaux puits pétroliers dans le golfe de Gharib, au cœur du désert oriental, d’ici les douze prochains mois. Actuellement, cette zone produit environ 1500 barils par jour. L’objectif est d’ajouter 7500 barils supplémentaires. Pour y parvenir, la société publique Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC) a mobilisé trois plateformes de forage modernes. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large visant à améliorer l’équilibre énergétique du pays. Le gouvernement ambitionne en effet de faire croître la production nationale de brut de 9 % au cours de l’exercice budgétaire 2024/2025, pour atteindre 637 000 barils par jour. Le Caire mise sur cet objectif pour attirer 4 milliards de dollars d’investissements étrangers à court terme, tout en cherchant à réduire durablement sa dépendance aux importations d’hydrocarbures qui continuent de peser sur ses finances. Au-delà de la production immédiate, cette campagne traduit une volonté politique de poser un socle plus stable pour la sécurité énergétique du pays. En renforçant sa capacité à exploiter ses propres ressources, l’Égypte espère aussi rassurer les investisseurs sur la viabilité de ses projets énergétiques à long terme.
par energy_isere » 21 avr. 2025, 15:28
Egypt to relaunch tender for Attaqa pumped-storage project Jo Fernandes April 8, 2025 Egypt plans to relaunch a tender for a contract to develop the country’s first pumped-storage plant at Mount Attaqa, following a contractor’s failure to secure funding for the project. Indian, Chinese, and European companies have shown initial interest in the scheme, according to local reports. The 2400 MW Attaqa project is planned to be constructed at the northern end of the Red Sea mountain range, approximately 15 km west of Suez. Meanwhile, the state has completed studies to establish two further pumped-storage projects with capacities of up to 2000 MW. The two projects in Qena and Luxor have combined investments of US$ 2.5 billion. Egypt aims for renewable energy to reach 42 per cent of its electricity generation mix by 2035.
par energy_isere » 19 avr. 2025, 15:34
Le canal de Suez a récupéré au moins 166 navires sur février et mars Agence Ecofin 13 avril 2025 L’accalmie observée en Mer Rouge depuis mi-janvier avait permis un timide retour du trafic au Canal de Suez. A fin mars, au moins 166 navires ont dérouté de l’itinéraire du cap de Bonne-Espérance. Selon la Suez Canal Authority (SCA), une reprise progressive du trafic au Canal de Suez a été observée depuis février (après le cessez-le-feu du 15 janvier entre Israël et le Hamas, Ndlr.) Son directeur Osama Rabie affirme qu’un total de « 166 navires ont modifié leur itinéraire de voyage pour transiter par le canal au lieu du cap de Bonne-Espérance ». Ce chiffre illustre une nette progression en mars par rapport à février où la SCA avait dénombré une quarantaine de navires. Il reste cependant relativement maigre, au regard des standards du canal où le trafic est tombé de 26 400 navires en 2023 à 13 200 en 2024 (soit une perte de plus de 50%) en raison des attaques des rebelles houthis pro-Palestine sur les navires jugés liés à Israël et ses alliés. Une situation affectant l’État égyptien, qui perd environ 800 millions USD chaque mois selon de récentes déclarations du président Abdel-Fattah al-Sissi. La moyenne mensuelle des volumes à reconquérir pour inverser la tendance doit être supérieure 1000 navires. Mais les Etats-Unis lancent depuis le samedi 15 mars des frappes contre les rebelles, dans l’objectif de sécuriser le trafic dans cette zone maritime. Si ce but pourrait être atteint, l’effet inverse n’est pas impossible. L’industrie craint en effet que le retour des tensions en Mer Rouge hypothèque les chances d’une reprise satisfaisante du trafic au canal de Suez.
par energy_isere » 18 avr. 2025, 23:25
Égypte : 500 MW du parc éolien de Ras Ghareb mis en service avec 6 mois d’avance Agence Ecofin 17 avril 2025 L’Égypte renforce son parc de production d’énergie éolienne avec la mise en service anticipée de 500 MW de capacité d’un projet à Ras Ghareb porté par un consortium international. Orascom Construction a annoncé le mardi 15 avril 2025 l’entrée en service commerciale anticipée de 500 MW du parc éolien de Ras Ghareb, situé sur la côte occidentale du golfe de Suez en Égypte. Ce projet développé dans le cadre d’un partenariat public-privé de 25 ans sous le modèle Build-Own-Operate (BOO) était attendu pour la fin de l’année. Il devient partiellement opérationnel avec six mois d’avance. La capacité finale de 650 MW fera de Ras Ghareb le plus grand parc éolien actuellement en activité sur le continent africain. Il alimentera plus d’un million de foyers et permettra d’éviter l’émission d’environ 1,5 million de tonnes de CO₂ par an. Cela répond aux objectifs de l’Égypte, qui prévoit de porter à 42% la part du renouvelable dans son mix électrique d’ici 2035. Le projet est porté par le consortium Red Sea Wind Energy, composé de ENGIE (35%), Orascom Construction (25%), Toyota Tsusho Corporation (20%) et Eurus Energy (20%). En plus de sa participation au capital, Orascom Construction est responsable de l’exécution des travaux d’infrastructures hors centrale (EPC). Le groupe précise que les travaux ont été réalisés sans aucun arrêt de travail lié à un incident. Le consortium a déjà entamé les études pour le développement d’un second parc éolien de plus de 900 MW sur un terrain adjacent, confirmant l’importance du golfe de Suez dans la stratégie énergétique du pays.
par energy_isere » 12 avr. 2025, 16:07
Hydrogène vert : L'Egypte et la France signent un accord à 7 milliards d’euros Agence Ecofin 08 avril 2025 Le Caire ambitionne de devenir un fournisseur stratégique d’énergies propres pour l’Europe. En signant ce nouvel accord, les autorités marquent une étape majeure dans leur volonté de faire du pays un hub de l’hydrogène vert. Mardi, un accord a été signé entre la France et l’Egypte pour la construction d’une usine intégrée d’hydrogène vert à Ras Shukeir. Il prévoit une coopération en vue de développer, financer, construire et exploiter l’infrastructure qui produira également des dérivés, notamment l’ammoniac vert. Ce partenariat a été formalisé à l’occasion de la visite officielle du président français Emmanuel Macron au Caire. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre égyptien de l’Industrie et du Transport, Kamel El-Wazir, du ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Esmat, ainsi que du ministre français de l’Économie, Eric Lombard. Le projet est porté par EDF Renewables et la société égypto-émiratie Zero Waste, réunis au sein de l’alliance Green Fuel Alliance. Il représente un investissement total de 7 milliards d’euros, entièrement financé par le secteur privé, sans infrastructure publique ni soutien direct de l’État égyptien. Il vise la production d’un million de tonnes d’ammoniac vert par an à l’horizon 2030, avec une première phase de 300 000 tonnes, opérationnelle dès 2029. À ce stade, l’alliance prévoit un investissement initial de 2 milliards d’euros pour développer, financer, construire et exploiter les installations. Même si la France ne figure pas explicitement comme destinataire de la production, le projet est clairement conçu pour l’exportation. Il s’inscrit dans la stratégie plus large de l’Égypte, qui entend attirer d’importants investissements dans l’hydrogène vert et multiplier les partenariats internationaux, à l’instar de ceux déjà conclus avec SK Ecoplant, Scatec, AMEA Power ou Masdar dans d’autres régions stratégiques du pays. Pour la France, cet accord marque une volonté affirmée de s’insérer dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en énergies propres tout en sécurisant un accès à un carburant décarboné à haute valeur stratégique. L’intérêt est également industriel et diplomatique, car EDF Renouvelables renforce sa position sur un marché d’avenir dans un contexte mondial de transition énergétique. Du côté égyptien, l’enjeu est de positionner durablement le pays comme une plateforme énergétique régionale en tirant parti de ses ressources solaires et éoliennes abondantes, de sa situation géographique centrale et d’un cadre fiscal attractif. Le projet prévoit également des retombées directes pour l’économie égyptienne, à travers le versement de redevances et de taxes en devises, la formation d’une main-d’œuvre locale avec un objectif de 95 % de personnel égyptien.
par energy_isere » 12 avr. 2025, 15:48
L’Egypte installera un centre de contrôle pour la gestion de l’électricité à Alexandrie Agence Ecofin 10 avril 2025 L’Égypte multiplie les initiatives pour faire face à ses défis d’approvisionnement en énergie, en misant notamment sur les énergies renouvelables, dont elle ambitionne d’augmenter la contribution à 40 % dans son mix énergétique d’ici la fin de la décennie. L’Égypte a obtenu, mercredi 9 avril, un financement de 60 millions d’euros (environ 65,5 millions USD), combinant un prêt à taux réduit de l’Agence française de développement et une subvention de l’Union européenne pour créer un centre de contrôle régional de à Alexandrie. La somme a été mobilisée dans le cadre d’un investissement plus large de la France et de l’UE de 262,3 millions d’euros (environ 287 millions USD) destinés, outre à l’énergie, mais aussi à des projets d’eau, d’assainissement et de chemin de fer. Concrètement, ces fonds permettront, grâce à la concrétisation du projet de centre de contrôle, de moderniser le réseau électrique dans une zone stratégique du pays et de mieux intégrer les énergies renouvelables en stabilisant notamment l’approvisionnement en électricité. Il devrait également permettre d’anticiper plus efficacement la hausse de la demande électrique et de mieux gérer les irrégularités de la production renouvelable dans un système soumis à une demande soutenue et à des contraintes climatiques accrues. Ce financement s’inscrit dans le cadre du pilier énergétique du programme Nexus of Water, Food and Energy (NWFE). Une initiative du gouvernement égyptien lancée en 2022 pour structurer les investissements verts avec ses partenaires internationaux et accélérer ainsi la transition climatique et le développement durable. L’objectif poursuivi par Le Caire est d’accompagner la fermeture progressive de centrales thermiques vieillissantes, renforcer les réseaux, et créer les conditions d’un marché énergétique plus propre et davantage compétitif. L’Égypte dépend encore largement du gaz pour son électricité, ce qui la rend vulnérable aux chocs d’approvisionnement et aux fluctuations des prix. Pour réduire ces risques, elle cherche à accélérer sa transition énergétique, malgré des ambitions revues à la baisse face à des contraintes économiques et techniques. Des projets majeurs sont toutefois lancés, notamment un parc éolien de 1,1 GW à Suez et des unités de stockage par batteries.
par energy_isere » 22 mars 2025, 14:48
Siemens Gamesa va construire un parc éolien de 500 MW dans la région du Golfe de Suez Agence Ecofin 20 mars 2025 L’Égypte renforce son leadership dans l’éolien en Afrique, entre autres via de nouveaux accords. Le pays s’inscrit dans une dynamique de transition énergétique caractérisée par des investissements croissants. Le Premier ministre égyptien Moustafa Madbouly a assisté le mercredi 19 mars à la signature d'un accord stratégique entre l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) et Siemens Gamesa Renewable Energy, pour construire un parc éolien de 500 MW dans la région du Golfe de Suez. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Esmat. L’accord a été signé par Mona Rizk, présidente de l’EETC, et Ayman Saad, PDG de Siemens Gamesa en Égypte. Siemens Gamesa sera chargée de la construction, du financement et de l’exploitation du parc qui contribuera directement aux objectifs énergétiques du pays en s’alignant sur ses ambitions d’atteindre 42% d’énergies renouvelables dans le mix électrique national d’ici 2030. L'industrie éolienne a entamé son essor en Égypte dès la fin des années 1980, avec les premiers parcs éoliens financés par des prêts concessionnels de pays européens, selon le Global Wind Energy Council. Aujourd’hui, l’Égypte figure parmi les trois plus grands marchés éoliens d’Afrique, aux côtés de l’Afrique du Sud et du Maroc, avec des complexes majeurs comme Jabal al-Zeit (580 MW) et Zafarana (544 MW). Le pays a récemment multiplié les projets d’envergure pour accélérer sa transition énergétique. En février 2025, ACWA Power a signé un PPA de 25 ans avec l’EETC pour un parc éolien de 2 GW, qui sera le plus grand du pays avec un investissement de 2,3 milliards USD. De même, le parc éolien Amunet (500 MW), développé par AMEA Power, est finalisé à 90%, avec une mise en service prévue au deuxième trimestre 2025. En misant sur l’éolien pour réduire ses émissions de CO₂ et diversifier son mix énergétique tout en attirant des investisseurs privés, la République Arabe adopte une politique qui permet également de consolider sa position de hub énergétique régional.
par energy_isere » 22 mars 2025, 14:45
Du gaz naturel acheminé vers des usines d’exportation égyptiennes Agence Ecofin 18 mars 2025 L’Égypte a repris les importations de gaz naturel pour répondre à la demande énergétique croissante de sa population, dans un contexte de baisse de sa production gazière domestique. 60 cargaisons de GNL auraient notamment été commandées en février, selon Reuters. Malgré la baisse de sa production gazière, du gaz naturel a été acheminé vers des usines d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), d’après un rapport de Bloomberg qui cite des sources proches du dossier. Ce développement encore non officiel est évoqué dans un contexte où le pays s’est de nouveau tourné vers les importations pour répondre à la demande énergétique croissante de sa population. Selon les faits rapportés, les volumes de gaz en question ont été acheminés vers les installations de GNL de Damiette et d’Idku. Notons cependant qu’aucun détail n’a été fourni concernant les plans des autorités égyptiennes dans le cadre de cette opération. De plus, on ignore encore si ces volumes dont les quantités n'ont pas été précisées par Bloomberg, sont destinés à être transformés à des fins de commercialisation. Bien que cette possibilité puisse être envisageable, un autre scénario voudrait que ces livraisons soient destinées à alimenter les travaux de maintenance desdites installations. Il faut en effet souligner qu’il s’agit d’une pratique assez habituelle, visant à maintenir régulièrement les réservoirs et autres équipements de ces infrastructures opérationnels, notamment dans un contexte marqué par une baisse d’activité. Il faut dire que cette éventualité pourrait s’aligner plus facilement avec les réalités actuelles de l’Égypte, qui multiplie les commandes de GNL afin de couvrir les besoins énergétiques de sa population. Ceci dans un contexte où la production du gisement Zohr, principal acteur de l’autosuffisance gazière du pays à partir de 2018, a vu sa production décliner ces derniers mois, passant d’une moyenne de 2,7 milliards de pieds cubes en 2022 à 1,9 milliard de pieds cubes en 2024. En février dernier, Reuters avait notamment rapporté que le pays avait passé commande de 60 cargaisons de GNL auprès des majors pétrolières Shell et TotalEnergies. Les importations pourraient encore se poursuivre en Égypte, alors que le pays a également signé un protocole d’accord avec Chypre pour monopoliser les achats du gaz naturel du futur gisement Aphrodite. Parallèlement, Le Caire travaille pour diversifier le mix énergétique national et réduire la domination du gaz, qui pourvoit 52% de l’approvisionnement énergétique du pays. Le programme Nexus of Water, Food and Energy (NWFE) lancé en 2022 est notamment une initiative soutenant cette ambition, avec la mise en place prévue d’une capacité de 10 GW d’énergies renouvelables.
par energy_isere » 15 mars 2025, 14:03
Le programme NWFE évolue vers 10 GW de renouvelable en Égypte Agence Ecofin 14 mars 2025 L’Égypte poursuit ses objectifs de transition énergétique, et le programme NWFE y enregistre des avancées notables. Au menu, plusieurs gigawatts de projets d’énergies renouvelables signés, la fermeture progressive de centrales thermiques et des financements massifs. Lancé en 2022, le programme Nexus of Water, Food and Energy (NWFE) de l’Égypte franchit une nouvelle étape majeure avec des avancées notables sur son volet énergétique. Grâce à des partenariats stratégiques et des financements internationaux, il accélère la mise en place de 10 GW d’énergies renouvelables tout en amorçant la fermeture de 5 GW de centrales thermiques. Selon le dernier rapport d’avancement publié le jeudi 13 mars, plusieurs jalons ont été posés à fin 2024, notamment 4,2 GW de projets solaires et éoliens affublés de contrats d’achat d’électricité signés avec des leaders mondiaux du secteur, dont ACWA Power, Masdar, Scatec et AMEA Power, 1200 MW de centrales thermiques déjà déclassés, et 4 milliards USD de financements concessionnels mobilisés auprès d’institutions telles que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque africaine de développement (BAD), et la Société financière internationale (IFC). En parallèle, l’Égypte renforce son réseau de transport d’électricité pour mieux intégrer ces nouvelles capacités renouvelables. Un projet de modernisation du réseau intelligent de 53 millions d’euros a été lancé, tandis qu’un centre de contrôle régional à Alexandrie bénéficie d’un financement de 60 millions d’euros de l’AFD et de l’Union européenne. Ces avancées s’inscrivent dans la stratégie nationale visant 42 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 et 60% en 2040. Elles répondent aussi à un impératif économique, celui de réduire les dépenses en carburants fossiles et un objectif climatique de réduire 17 millions de tonnes de CO2 par an.
par energy_isere » 15 mars 2025, 13:49
Scatec signe un accord avec Egypt Aluminium pour un projet solaire de 1,1 GW avec stockage Agence Ecofin 14 mars 2025 Face aux exigences climatiques, les industriels intensifient leur transition énergétique. En Égypte, un géant de l’aluminium franchit une étape clé avec un vaste projet solaire, illustrant une tendance croissante aux accords directs entre producteurs d’énergie et industries. La société norvégienne Scatec spécialisée dans les énergies renouvelables a annoncé le jeudi 13 mars la signature d’un accord de vente d’électricité de 25 ans avec Egypt Aluminium, le plus grand producteur d’aluminium au pays des pharaons. Le projet, qui combine 1,1 GW de solaire photovoltaïque et un système de stockage par batteries de 100 MW/200 MWh, vise à réduire l’empreinte carbone de l’industriel. Il sera soutenu par une garantie souveraine. Egypt Aluminium, qui exporte environ 60% de sa production vers l’Europe, est le principal consommateur industriel d’électricité du pays. L’accord signé avec Scatec lui permettra de réduire son empreinte carbone et d’anticiper les nouvelles réglementations européennes, notamment le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM) qui sera mis en œuvre en 2026. « Il s'agit d'un nouveau témoignage de la position de Scatec en tant qu'entreprise leader dans le domaine des énergies renouvelables en Égypte. Il s'agit d'un projet novateur puisqu'il s'agit du premier accord d'achat d'électricité à l'échelle d'un service public dans le pays avec un fournisseur industriel » a déclaré Terje Pilskog, PDG de Scatec. Scatec prévoit un investissement total de 650 millions USD financé à 80% par une dette sans recours et le reste par des fonds propres. L’entreprise norvégienne, qui détient 100% du projet, envisage d’en ouvrir le capital à des partenaires stratégiques. Elle assurera également l’ingénierie, la construction, l’exploitation et la maintenance du site. La prochaine étape consistera à finaliser l’allocation des terrains et la connexion au réseau, pour le démarrage des travaux prévu d’ici 12 mois. Avec ce projet, Egypt Aluminium évolue vers la décarbonation de son activité et anticipe de futures réglementations sur les émissions carbone. L’entreprise répond également aux objectifs égyptiens d’ajouts de capacités renouvelables, pour la décarbonation de l’économie nationale.
par energy_isere » 08 mars 2025, 21:34
Hydrogène vert : l'Egypte annonce un projet titanesque 07.03.2025 h2-mobile L’Egypte a dévoilé un projet ambitieux de production d’ hydrogène vert dans le sud du Sinaï. Porté par l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches, ce projet de 17 milliards de dollars pourrait produire jusqu’à 400 000 tonnes d’hydrogène par an. L’usine d’hydrogène vert s’étendra sur 127 km² et sera alimentée par un complexe solaire de 3,1 GW. Pour garantir une production continue, un système de stockage par pompage-turbinage sera utilisé. Le jour, l’électricité solaire servira à alimenter les électrolyseurs et à pomper de l’eau vers un réservoir en altitude. La nuit, cette eau redescendra en entraînant des turbines hydroélectriques, assurant ainsi une alimentation électrique 24h/24. Un calendrier en trois phases La construction de l’usine se déroulera en trois étapes. La première devrait être achevée en 2030, la seconde en 2033 et la dernière en 2035. Une fois pleinement opérationnelle, l’installation pourrait jouer un rôle clé dans l’exportation d’hydrogène vers l’Europe. Le transport s’effectuerait par navires via le canal de Suez, renforçant ainsi la position de l’Égypte comme hub énergétique régional.
par energy_isere » 01 mars 2025, 12:30
Énergies renouvelables : l’Égypte mise sur 1500 MWh de stockage par batteries Agence Ecofin 25 fev 2025 Le gouvernement égyptien essaie d’élargir l’accès à l’électricité en s’appuyant sur les énergies renouvelables. Dans le même temps, le pays fait face à des défis d’approvisionnement en électricité en raison notamment de la baisse de sa production de gaz. Le gouvernement égyptien prévoit de participer à la construction de deux unités de stockage d’électricité par batteries d’une capacité combinée de 1500 MWh. Selon les informations officialisées dimanche 23 février par les autorités, un accord a été signé à cet effet entre l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) et AMEA Power, entreprise émiratie spécialisée dans la production d’énergies renouvelables. Les deux partenaires ont convenu sur la base de cet accord que 1000 MWh et 500 MWh seront stockés respectivement à partir de l’énergie produite au niveau du parc solaire de Benban et du parc éolien de Zafarana. Ainsi, l’initiative devrait permettre au pays de stocker de l’énergie solaire et éolienne qui sera ensuite réinjectée dans le réseau électrique via de nouvelles infrastructures adaptées. Le but étant de stabiliser la fourniture d’électricité et de maximiser l’exploitation du renouvelable. Dans l’ensemble, ce partenariat avec AMEA Power s’aligne sur l’objectif de l’Égypte d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2040, conformément à la politique énergétique révisée fin octobre 2024. En attendant plus de détails sur le début de la construction de ces unités, le pays continue d’investir dans la recherche et l’exploitation de nouveaux gisements de gaz naturel pour compenser la baisse de sa production liée à l’arrivée à maturité du champ Zohr, son plus grand champ gazier.
par energy_isere » 01 mars 2025, 12:17
Égypte : des travaux de développement relancés sur le champ gazier Zohr Agence Ecofin 26 février 2025 Mi-février, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a évoqué l’éventualité d’une reprise des activités de prospection sur le gisement Zohr, conformément à la volonté exprimée par l’opérateur Eni, d’étendre ses opérations sur le site de 2 ans. Des travaux de développement ont repris sur le gisement Zohr, le plus important champ gazier d’Égypte, dont le plateau de production a connu une baisse notable ces derniers mois, réduisant ainsi l’autonomie énergétique du pays en gaz. Selon les informations officialisées mardi 25 février par Le Caire, ces activités devraient impliquer le forage de trois puits directionnels (Zohr 6 et Zohr 9 et Zohr 13). L’opérateur et ses partenaires ciblent ainsi des zones géologiques difficiles d’accès grâce à ce type de puits, dans l’espoir de stimuler la production de gaz naturel et de compenser le déclin naturel de la performance du gisement. Pays historiquement dépendant du pétrole et du gaz pour sa production d’électricité, l’Égypte se trouve en effet confrontée depuis quelques mois à une baisse de la production domestique de gaz, notamment en raison du déclin du champ de Zohr. Ce déclin a contribué à faire de l’Égypte un importateur net de gaz en 2024, un changement significatif par rapport à son statut de producteur autonome depuis 2018. Pour pallier ce déficit, le gouvernement a conclu des accords avec Shell et TotalEnergies pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en 2025, sécurisant ainsi un approvisionnement stable, après plusieurs autres accords conclus précédemment dans le même sens. Malgré ces défis, l’Égypte cherche à diversifier son mix énergétique, en mettant aussi un accent particulier sur les énergies renouvelables. Le pays prévoit ainsi d’atteindre 40 % de sa capacité énergétique à partir de ces sources d’ici 2040, grâce à des projets comme l’extension du parc éolien Red Sea Wind Energy.
par energy_isere » 22 févr. 2025, 12:05
ACWA Power prépare la construction du plus grand parc éolien d'Égypte (2 GW) Agence Ecofin 20 fev 2025 L’Égypte redouble d’efforts pour diversifier son mix énergétique et réduire son empreinte carbone. Grâce à des conditions climatiques favorables et une politique d’investissement dynamique, le pays se positionne comme un acteur clé des énergies renouvelables en Afrique. ACWA Power a annoncé mercredi 19 février la signature d’un accord d'achat d'électricité (PPA) de 25 ans avec l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) pour le développement d’un projet éolien de 2 GW en Égypte. Représentant un investissement de 2,3 milliards USD pour un closing financier prévu en 2026, ce parc surpassera celui de Suez (1,1 GW) pour devenir le plus grand du pays. Le projet, qui contribuera à une réduction annuelle de plus de 3,5 millions de tonnes d’émission de CO₂, soutiendra les engagements climatiques de l’Égypte dans le cadre de l’Accord de Paris, tout en aidant cette dernière à diversifier son mix énergétique. Il permettra par ailleurs à ACWA Power de consolider sa position de premier développeur privé d’énergies renouvelables au pays des pharaons, avec un total de 4,8 GW de capacités installées et un investissement cumulé de 8,8 milliards USD. « Notre accord avec l'EETC renforce le partenariat solide et durable entre ACWA Power et le gouvernement égyptien, qui a conduit le développement durable avec vigueur au cours de la dernière décennie. En outre, il s'agit d'une étape clé dans l'accélération de la transition énergétique très inspirante et ambitieuse du pays » a déclaré Mohammad Abunayyan, fondateur et président du Conseil d'administration d'ACWA Power. La République arabe s’est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans son mix à 42% d’ici 2030, afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Le pays bénéficie de conditions climatiques favorables pour le développement de grands parcs solaires et éoliens, et de l’intérêt d’investisseurs majeurs comme ACWA Power, déjà impliqué dans deux projets solaires, l’un de 120 MW à Benban et l’autre de 200 MW à Kom Ombo.
par energy_isere » 22 févr. 2025, 11:21
L’Égypte veut acheter le gaz du gisement chypriote Aphrodite Agence Ecofin 8 février 2025 Avec une contribution de 52% selon l’AIE, le gaz naturel joue un rôle important dans le mix énergétique de l’Égypte. Face à une demande croissante, l’État s’active pour assurer l’approvisionnement à long terme de cette source d’énergie. Le lundi 17 février, l’Égypte a signé avec Chypre un protocole d’accord préliminaire pour l’achat du gaz naturel produit sur le futur gisement Aphrodite, opéré par Chevron au large des côtes chypriotes. Le deal a été annoncé en marge du Salon de l’énergie qui se tient au Caire jusqu’au mercredi 19 février. Dans le détail, on apprend qu’il s’agit d’un accord « non contraignant » dans le cadre duquel EGAS, la compagnie nationale égyptienne de gaz, sera l’unique acheteur du produit du gisement Aphrodite. Certains partenaires commerciaux dont les noms n'ont pas été révélés auront par ailleurs la possibilité d’acheter des quantités spécifiques vendues à EGAS, mais sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). On note que les opérations de liquéfaction devraient être effectuées dans des installations égyptiennes. Ce nouveau développement s’inscrit dans la lignée des mesures prises par le gouvernement égyptien pour assurer sur le long terme un approvisionnement stable et suffisant en gaz pour le marché local. Le gaz joue en effet un rôle clé dans la consommation énergétique au pays des pharaons, contribuant à hauteur de 52% au mix en 2022, selon l’AIE. Cette initiative survient aussi alors que la production nationale a décliné ces dernières années, n’atteignant que 4,6 milliards de pieds cubes en 2024, contre 6,2 milliards en 2023. L’accord définitif n’a cependant pas encore été conclu. Selon les informations recueillies, les parties prenantes espèrent parvenir à un deal définitif dans les 6 prochains mois. Pour rappel, Aphrodite est un projet gazier mené par un consortium composé de Chevron (35%), BG Cyprus Ltd (35%), une société appartenant à Shell, et la compagnie israélienne NewMed Energy (30%). Le gisement contiendrait environ 3,5 billions de pieds cubes de gaz et devrait entrer en service d’ici 2031, selon NewMed. La décision d’investissement finale dans le cadre de son programme de développement n’a pour l’instant pas été annoncée.
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