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Le Gabon mise sur l’offshore profond pour compenser le déclin des champs matures

Agence Ecofin 04 juillet 2025

Producteur traditionnel de brut en Afrique depuis plusieurs décennies, le Gabon enregistre comme le Ghana, la Guinée équatoriale ou le Congo, une baisse récurrente de sa production ces dernières années.

Alors que le ministère du Pétrole du Gabon relance la promotion des blocs offshores, selon des informations officialisées mercredi 2 juillet, l’accent est mis sur les zones en eaux profondes, encore largement sous-explorées. La stratégie intervient dans un contexte où la production décline, faute de renouvellement suffisant des réserves sur les champs à terre, arrivés à maturité.

Selon GlobalData, la production de brut du Gabon, estimée à environ 200 000 b/j en 2023, avait atteint 365 000 b/j en 1996, puis environ 370 000 b/j en 1997, avant d’entamer un déclin progressif. Dans ce contexte, le potentiel offshore, encore inexploité à près de 72 % selon les autorités, représente une voie envisagée pour compenser la baisse de production.

Pour y arriver, le gouvernement entend capitaliser sur les réformes introduites dans le code des hydrocarbures de 2019, qui visent à améliorer la rentabilité des contrats de partage de production pour les investisseurs. Des mesures fiscales incitatives, combinées à une meilleure accessibilité des données géosismiques, ont déjà permis à plusieurs compagnies, dont BW Energy et Panoro Energy, d’intensifier leurs activités sur les blocs situés en mer.

Mais au-delà de la production brute, les autorités misent également sur l’intégration de la chaîne de valeur, avec la réhabilitation de la raffinerie de Port-Gentil et la mise en service en 2026 d’une installation flottante de liquéfaction de gaz prévue à Cap Lopez. L’objectif est de limiter le torchage du gaz et d’augmenter ainsi les revenus dérivés du secteur en triplant la production.

Le développement effectif des projets déjà attribués dans l’offshore profond, ainsi que l’évolution des conditions du marché pétrolier mondial, notamment en matière de prix et de financement, seront des facteurs déterminants pour la viabilité de cette relance.

Le Gabon projette de construire une nouvelle raffinerie de pétrole pour tripler sa production

Agence Ecofin 03 mai 2025

Avec ce projet, le Gabon espère non seulement satisfaire les besoins nationaux en hydrocarbures, mais aussi réduire significativement sa dépendance aux importations.

La Société gabonaise de raffinage a dévoilé un projet de raffinerie visant à augmenter la capacité de production de pétrole du pays. Le plan dont le coût est estimé à 40 milliards FCFA (environ 69,5 millions USD) intègre aussi la réhabilitation de la raffinerie de Port-Gentil, déjà en cours selon Le Nouveau Gabon.

« Nous avons défini un plan de réhabilitation et de construction en 2 phases, à terminer respectivement en 2027 et 2030. Le projet sera financé à 30% sur fonds propres par la Sogara et à 70% par dette extérieure, et il couvrira les besoins gabonais jusqu’en 2050 » a indiqué Christian Avaro Yeno, administrateur-directeur général de la SOGARA.

La réhabilitation de l’unité de Port-Gentil vise concrètement à porter la capacité de production à 1,25 million de tonnes/an d’ici 2027. Son coût est évalué à 2,5 milliards FCFA. Le pays ne compte actuellement que cette raffinerie, créée en 1964. Elle fournit 900 000 tonnes de produits pétroliers par an, dont la moitié de carburant blanc et 350 000 tonnes de gasoil.

Gabon : BW Energy prévoit 4 puits producteurs de brut grâce à la découverte Bourdon

Agence Ecofin 23 avril 2025

La découverte Bourdon a été annoncée au début du mois dernier par BW Energy suite à des travaux d’exploration qu’elle avait engagés ces derniers mois sur sa licence de Dussafu au large des côtes du Gabon.

La compagnie norvégienne BW Energy a annoncé mardi 22 avril qu’elle envisage de forer quatre puits producteurs au large du Gabon, après avoir confirmé sa découverte pétrolière prometteuse Bourdon réalisée sur sa licence offshore de Dussafu.

Annoncée en mars, puis validée par un second forage, cette découverte présente une bonne qualité de réservoir et un brut peu visqueux, des éléments jugés favorables par l’entreprise pour initier un nouveau pôle de développement.

L’enjeu est significatif pour la compagnie qui travaille activement depuis quelques mois à renforcer sa production de pétrole au Gabon estimée à plus de 40 000 barils par jour. Au moins 25 millions de barils de pétrole brut peuvent être récupérés à partir de ce gisement.

Avec la viscosité particulièrement faible de l’huile qu’il héberge, BW Energy espère réduire les coûts d’extraction et de traitement. La découverte Bourdon bénéficie par ailleurs d’un emplacement avantageux, à proximité immédiate des installations existantes de BW Energy, notamment l’unité flottante de production BW Adolo et l’infrastructure MaBoMo.

La compagnie a ainsi la possibilité de miser sur une connexion rapide à l’infrastructure. Une perspective qui permettrait d’accélérer la mise en production sans investissement massif dans de nouvelles installations.

S’il se concrétise, le développement de Bourdon pourrait non seulement accroitre les capacités de production offshore du Gabon, mais aussi renforcer la dynamique d’investissement autour de la licence Dussafu.

Brice Clotaire Oligui Nguema, le général putschiste élu président du Gabon pour 7 ans

AFP •13/04/2025

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Au terme d'une brève campagne menée au pas de charge, l'ancien chef des services spéciaux gabonais transmuté en "candidat du peuple" a obtenu 90,35% des voix lors de la présidentielle de samedi, selon les résultats provisoires diffusés dimanche par le ministère de l'Intérieur.

Celui qui fut l'aide de camp du patriarche Omar Bongo (1967-2009) jusqu'à sa mort en 2009 et fut nommé chef de la redoutable Garde républicaine par son fils Ali Bongo, avant de le renverser en août 2023, avait promis de rendre le pouvoir aux civils après deux ans de transition politique.
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Gabon : nouvelle avancée vers la concrétisation du projet gazier de Cap Lopez

Agence Ecofin 07 avril 2025

En 2023, Perenco a officialisé son projet de construction d’une usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL), sur le terminal pétrolier de Cap Lopez au Gabon. L’installation d’un milliard de dollars devrait entrer en service l’année prochaine.

Perenco a franchi une étape clé vers la réalisation du projet d’unité de liquéfaction de gaz à Cap Lopez au Gabon. La compagnie franco-britannique a engagé un processus de transformation du méthanier LNG Bayelsa d’une capacité de 137 000 m³, en unité flottante de stockage (FSU).

Selon l’information officialisée jeudi 3 avril par Dixstone, le fournisseur de services recruté à cet effet par Perenco, la plateforme, rachetée à l’entreprise Nigeria LNG Ltd, a été acheminée aux Émirats arabes unis (EAU), où elle devrait subir les modifications nécessaires.

Une fois les modifications achevées, l’installation devrait servir de point d’ancrage logistique au futur terminal de liquéfaction de gaz naturel, qui produira annuellement 700 000 tonnes de GNL et 25 000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL).

Cette solution mobile et flexible qui favorise la réduction des coûts d’infrastructure terrestre accélère la mise en œuvre du projet. Elle s’inscrit dans la stratégie énergétique du Gabon qui veut exploiter un potentiel de 28,3 milliards de mètres cubes de réserves prouvées de gaz naturel, disponible essentiellement sous forme de gaz associé.

Au-delà de l’aspect technique, Perenco entend contribuer à structurer un véritable hub gazier au Gabon, avec des retombées sur l’emploi local, les services industriels, et le positionnement du Gabon comme acteur gazier régional, notamment en ce qui concerne le GPL (gaz butane).

Depuis 2023, Perenco soutient la production de ce combustible à travers l’usine de gaz de Batanga d’une capacité annuelle de 15 000 tonnes de gaz butane, couvrant ainsi environ 35 % de la consommation du Gabon.

Les Gabonais élisent leur président après 19 mois de régime militaire
AFP •12/04/2025

Gabon : l'aéroport d’Andem sort enfin de terre

Agence Ecofin 02 avril 2025

Lorsqu’il a été annoncé en 2010, l’aéroport d’Andem devait remplacer celui de Libreville, en service depuis plus de 50 ans. Ce dernier, rattrapé par l’urbanisation, était devenu incapable d’absorber la croissance du trafic aérien. Cependant, le projet est resté en hibernation pendant presque une décennie.

Au Gabon, la première pierre de l’aéroport international d’Andem a été posée, matérialisant enfin le lancement de ce projet attendu depuis 2010. Selon le gouvernement, la construction de l’aéroport est un projet prioritaire dont les travaux devraient s’achever dans les quatre prochaines années.

L’objectif est de « moderniser les infrastructures aéroportuaires du pays en les mettant aux normes internationales ». La construction du nouvel aéroport devrait aussi « permettre d’améliorer la connectivité nationale et internationale », précise un communiqué de la présidence.

Situé à 60 kilomètres de Libreville, l’aéroport a été annoncé en 2010 dans le cadre de la construction d’une ville censée désengorger la capitale gabonaise. Mais le projet avait été mis en veille en 2014, le gouvernement ayant alors choisi de concentrer ses efforts sur la modernisation de l’aéroport de Libreville, que celui d’Andem devait remplacer. En 2023, le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a relancé l’initiative en annonçant des études techniques en cours.

Le coût du projet est pour le moment estimé à environ 362 millions de dollars, financé selon un modèle de partenariat public-privé. Selon les médias locaux, les travaux ont été confiés au groupe burkinabè Ebomaf, mais cela n’a été confirmé par aucune source officielle. De plus, en 2024, certains médias avaient annoncé des investisseurs turcs « en pole position ».

Après Assala Energy, le Gabon s'offre les actifs de Tullow pour 300 millions $

Agence Ecofin 25 mars 2025

En visite à Port-Gentil, la semaine dernière, le président de la transition au Gabon, Brice Oligui Nguema a annoncé l’arrivée d’une nouvelle entreprise pétrolière dans le giron de l'État. Bien qu'il n'ait pas mentionné de nom, il s'avère que Tullow est la compagnie concernée.

Au Gabon, la société publique du pétrole (Gabon Oil Company, GOC) renforce son emprise sur le secteur avec la conclusion d’un accord de rachat des actifs de Tullow Oil pour 300 millions de dollars.

Cette opération s’inscrit dans une dynamique engagée par l’État gabonais pour accroître son contrôle sur les ressources pétrolières, après l’acquisition d’Assala Energy, l’année dernière, pour 1,3 milliard de dollars. Assala Energy (52 000 barils par jour de pétrole) représente 25 % de la production nationale.

Lors de la conclusion de l’accord, le président de la transition Brice Oligui Nguema avait alors déclaré : « Le Gabon se réapproprie, 67 ans après, une part importante de son pétrole [...] C’est sans conteste une forme d’affirmation de notre souveraineté ». Cette volonté de reprise en main se confirme avec le rachat des actifs de Tullow Oil, qui permet au pays d’accroître davantage son influence dans un secteur clé de son économie.

Ce nouvel accord intervient surtout dans une stratégie du nouvel exécutif gabonais visant à maximiser les bénéfices nationaux en renforçant son contrôle sur les ressources. L’intégration des actifs de Tullow Oil représente ainsi un nouvel atout pour consolider la souveraineté énergétique.

Cependant, cette transaction met aussi en lumière les difficultés financières de la société britannique. Autrefois leader de l’exploration pétrolière en Afrique, elle est désormais confrontée à une dette de 1,45 milliard de dollars. L’échec de sa fusion avec Kosmos Energy en décembre dernier l’a contrainte à céder des actifs non stratégiques pour réduire son endettement.

Techniquement, en vendant ses actifs gabonais, représentant une production de 10 000 barils par jour et des réserves prouvées et probables de 36 millions de barils, Tullow devrait ramener sa dette nette à 1,15 milliard de dollars. Il faut rappeler que l’objectif de l’entreprise est de réduire la dette en dessous du milliard de dollars et de stabiliser sa situation financière avant l’échéance de remboursement de ses obligations l’année prochaine.

Le défi pour le Gabon résidera dans la conduite d’une gestion efficace de ces nouveaux actifs, dans la modernisation des infrastructures pétrolières et dans le choix de partenaires technologiques pour optimiser l’exploitation des champs matures.

La transaction reste soumise à l’approbation des autorités réglementaires.

Pétrole au Gabon : VAALCO prépare une nouvelle phase de forage dès mai 2025

Agence Ecofin 18 mars 2025

En octobre 2024, VAALCO a annoncé un plan opérationnel impliquant une nouvelle campagne de forage de 5 à 10 nouveaux puits pétroliers en 2025 au Gabon. L’entreprise a prévu un investissement de 200 millions de dollars pour réaliser ce projet.

Selon des informations relayées lundi 17 mars par la presse locale, VAALCO Energy lancera une nouvelle campagne de forage sur le bloc Etame Marin, au large des côtes gabonaises, d’ici mai ou juin 2025 au plus tard. Cette initiative vise à limiter le recul anticipé de la production annuelle.

L’opérateur américain anticipe une production moyenne comprise entre 23 800 et 26 700 barils par jour au premier trimestre 2025, alors qu’une baisse de 7 à 9 % est attendue sur l’ensemble de l’année, en raison de facteurs opérationnels.

La campagne, dont les détails concernant le nombre de puits à forer n’ont pas encore été précisés, s’inscrit dans la continuité de l’engagement de VAALCO au Gabon, où l’entreprise détient 58,8 % d’intérêt dans le bloc producteur d’Etame Marin.

En misant sur cette nouvelle phase de forage, VAALCO cherche à maximiser le potentiel du champ Etame et à stabiliser ses performances, traduisant ainsi une certaine confiance dans la rentabilité à long terme de ses actifs.

Pour l’industrie pétrolière locale, cette dynamique favorise l’emploi et l’activité des prestataires de services pétroliers. Pour le Gabon, elle contribue à la stabilité de sa production pétrolière, essentielle à son économie.

Dans un contexte où les fluctuations du marché pétrolier imposent aux compagnies une grande agilité opérationnelle, VAALCO investit pour renforcer sa position dans l’échiquier énergétique régional, avec l’ambition d’atteindre une production de 30 000 barils par jour d’ici 2026.

Gabon : renégociation sous tension du contrat énergétique avec Karpowership

Agence Ecofin 07 fev 2025

Depuis plusieurs semaines, des délestages touchent Libreville, la capitale du Gabon, alors qu’un contrat controversé a été signé avec l’entreprise turque Karpowership, spécialisée dans la production d’électricité via des centrales flottantes.

Face à la crise des délestages qui affecte Libreville, le gouvernement gabonais a renégocié à la baisse son contrat controversé avec la société turque Karpowership. L’information a été officialisée mercredi 5 février par Brice Clotaire Oligui Nguema, le président du Gabon.

« Un accord a été conclu avec Karpowership pour fournir 70 MW à Libreville d’ici 5 jours, à un coût réduit », a déclaré le dirigeant sur son compte X, en assurant être « déterminé à améliorer l’accès à l’électricité pour tous les Gabonais ».

Cette décision intervient alors qu’une enquête pour corruption et détournement de fonds a été ouverte au sujet du contrat initialement conclu avec Karpowership. Le deal, signé en 2023, prévoyait une facture mensuelle de 12 milliards de francs CFA (environ 19 millions de dollars) pour le Gabon. Celui-ci ayant en plus la charge d’approvisionner en carburant la centrale flottante.

Ces conditions jugées défavorables ont suscité un tollé, menant à une intervention des autorités. À en croire la présidence, le contrat renégocié devrait aboutir à une réduction des coûts pour l’État. Cependant aucun détail financier n’a été fourni en ce qui concerne la nouvelle entente énergétique avec Karpowership. En complément, « deux nouveaux groupes électrogènes de 1 500 kVA et 850 kVA » seront déployés pour répondre à « l’urgence énergétique ».

Malgré ces avancées, le contrat continue de susciter des critiques. Les investigations dont il fait l’objet, lancées par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), devraient suivre leur cours.

Rappelons que, selon les chiffres du Plan national de développement pour la Transition (PNDT), le Gabon dispose de 704 MW de capacité électrique installée en 2023. Le pays compte porter sa puissance électrique installée à 1 280 MW grâce au renouvelable, en vue de satisfaire une demande projetée à environ 1 039 MW.

Gabon inaugurates its first photovoltaic (PV) plant with 30 MW

November 23, 2024 evwind

Gabon has inaugurated its first photovoltaic plant, the largest in Central Africa. Developer Solen SA Gabon has said it aims to expand the capacity of the Ayémé project to 30 MW to supply more than 300,000 homes.
Gabon has inaugurated its first photovoltaic project. The Ayémé photovoltaic plant is located in the Plaine-Ayeme area in northwestern Gabon, about 30 km from the country’s capital Libreville.

Solen SA Gabon, a subsidiary of Solen Renewable Dubai, built and operates the project, with an initial capacity of 11 MW, according to local media outlet L’Union.

The company has reportedly said it aims to expand the facility to 30 MW under a power purchase agreement (PPA) with state-owned utility Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG). The project is expected to supply 300,000 households and create 150 direct jobs.

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Gabon’s electricity matrix is currently based on hydropower (47.7%), natural gas (35%), oil (16.9%) and biofuels (0.3%), according to the International Energy Agency (IEA).

The country reported only 1 MW of installed solar capacity at the end of 2022, unchanged from 2021, according to the International Renewable Energy Agency (IRENA).

Le Gabon a délivré des permis d’exploration des blocs pétroliers Guduma et Niosi

Agence Ecofin 17 nov 2024

BW Energy, Panoro Engery et Vaalco Energy, les sociétés pétrolières attributaires des 2 permis, vont investir près de 100 millions $ dans le développement de ces blocs. Pour 2025, le Gabon table sur une production globale de 11,1 millions de tonnes de brut.

Le consortium Panoro - Vaalco - BW a obtenu fin octobre les licences d'exploration pour les blocs pétroliers Guduma et Niosi dans les eaux gabonaises. Les blocs marins détenus respectivement à 25%, 37,5% et 37,5% par les 3 sociétés couvrent une superficie totale de 4918 km².

En vertu des 2 contrats signés avec Marcel Abéké, le ministre du Pétrole, elles se sont engagées à y investir près de 100 millions USD (environ 60 milliards FCFA) sur 8 années où elles se partageront la production, précise Le Nouveau Gabon.

Sur le bloc Niosi, la première phase d’investissement prévue sur 5 ans consistera en des recherches avec analyse de 1 000 km² de données sismiques, tandis que la seconde prévue sur 3 ans consistera forer un puits d'exploration ferme. Sur Guduma sont prévues 3 années d’études géophysiques et géologiques poussées, avec un 1er forage, puis un 2nd au cours des 2 ans suivants.

« La plupart des superficies de Niosi Marin et Guduma Marin sont à distance raisonnable des infrastructures existantes, permettant un développement rapide et à faible coût des futures découvertes. Nous avons prouvé notre capacité à créer une valeur significative dans la licence de Dussafu, où nous achevons la 1ère phase d'Hibiscus/Ruche pour porter la production à une capacité nominale de 40 000 barils par jour » a commenté, le PDG de BW Energy, Carl K. Arnet.

Gabon : performance trimestrielle record pour le permis pétrolier Dussafu Marin

Agence Ecofin 21 nov 2024

Tout au long de cette année, la production pétrolière sur le permis pétrolier de Dussafu Marin offshore situé au large du Gabon s’est significativement améliorée, grâce à la mise en service successive de plusieurs puits producteurs.

Au Gabon, la licence pétrolière offshore de Dussafu Marin a livré en moyenne une production d’environ 27 417 barils de pétrole par jour au terme du 3ème trimestre 2024, réalisant ainsi le taux trimestriel le plus élevé depuis l’entrée en production du site en 2018.

Cette information est tirée du rapport sur la performance financière et commerciale pour le 3ème trimestre 2024 de Panoro Energy, partenaire du site avec 17,5 % d’intérêts aux côtés de l’opérateur BW Energy (37,5 %) et VAALCO Energy (37,5 %), publié mercredi 20 novembre.

Pour la compagnie basée au Royaume-Uni, la production sur Dussafu Marin a franchi ce cap grâce aux évolutions opérationnelles concernant, entre autres, les puits DHBSM-2H et DHIBM-7H du champ Hibiscus qui ont favorisé l’atteinte du plateau de production potentiel de 40 000 b/j.

Des perspectives prometteuses pour Dussafu Marin

Panoro Energy et ses partenaires envisagent de tirer davantage parti du potentiel en hydrocarbures de cette zone d’intérêt. Les sociétés tablent notamment sur le forage du puits Bourdon ILX prévu d’ici la fin de cette année pour exploiter quelque 29 millions de barils de brut récupérables supplémentaires identifiés dans les structures géologiques de Dussafu Marin.

Ce développement intervient quelques semaines après que Panoro et ses partenaires se sont vus octroyer par le Gabon, des droits d’exploration pour les blocs pétroliers offshores, Guduma et Niosi. 100 millions de dollars d’investissements sur 8 ans sont prévus par les parties prenantes sur ces zones adjacentes aux permis de production Dussafu Marin et Etame Marin.

Comment le Gabon est devenu le nouvel allié de la «flotte fantôme» russe

Article de Arthur Ponchelet RFI 04 novembre 2024

Gabon : BW Energy proche de son objectif de production de brut sur Dussafu

Agence Ecofin 24 octobre 2024

BW Energy cible une production de 40 000 barils par jour au Gabon. Un objectif qu’elle poursuit depuis le début de l’année, à travers une campagne de forage sur le périmètre pétrolier de Dussafu, situé au large des côtes du pays.

Au Gabon, l’entreprise pétrolière BW Energy qui opère la licence offshore de Dussafu, a bouclé la campagne de forage qu’elle exécute depuis plusieurs mois sur cette zone d’intérêt. L’information a été annoncée par sa partenaire Panoro Energy, mardi 22 octobre.

Avec cette évolution, marquée par la mise en service du puits de développement DHIBM-7H foré avec succès sur le flanc nord des champs Hibiscus/Ruche, les parties prenantes réalisent l’ajout d’environ 23,1 millions de barils de réserves brutes 2P au potentiel exploitable du site. La campagne de forage a livré huit nouveaux puits de production et deux nouvelles découvertes.

Désormais, explique John Hamilton, le PDG de Panoro, « nous nous concentrons sur la transition complète de tous les nouveaux puits vers des systèmes de pompe submersible électrique conventionnelle [ESP] et sur le rétablissement de la production des trois puits hors services ».

Les parties prenantes prévoient qu’une fois ces opérations réalisées, elles devraient leur permettre d’atteindre, d’ici la fin de cette année, le plateau de production pétrolière ciblé de 40 000 barils par jour sur Dussafu. Le périmètre a affiché 27 465 barils par jour au 3ème trimestre.

Perspectives opérationnelles sur Dussafu pour 2025

BW Energy et Panoro prévoient de forer au début de l’année 2025, le prospect Bourdon qui, selon les estimations, disposerait d’un potentiel pétrolier de 83 millions de barils. Les parties prenantes visent environ 30 millions de barils récupérables sur ce total.

Pour rappel, BW Energy détient un intérêt opérationnel de 73,5 % dans la licence de Dussafu aux côtés de Panoro (17,5 %) et de Gabon Oil Company (9 %). En juillet, l’entreprise cotée à la Bourse d’Oslo a élargi ses opérations en Namibie, où elle a acquis 20 % de participation dans la licence d’exploration offshore PEL 73.