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Le boycott par les principaux partis d'opposition de cette troisième élection multipartite organisée au Tchad a toutefois fait perdre d'avance au scrutin une grande partie de sa crédibilité.
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Les rebelles du Front uni pour le changement (FUC) avaient en effet menacé d'empêcher la tenue de l'élection. Le 13 avril, ils avaient attaqué N'Djaména, à un millier de kilomètres de leur base de l'est, des combats qui ont fait selon le gouvernement au moins 350 morts. Les rebelles ont fustigé la semaine dernière "le soutien aveugle" de Paris à Idriss Déby et accusé la France d'être intervenue lors de l'assaut de la capitale.
Le président Déby est arrivé au pouvoir par les armes en 1990, renversant son prédecesseur et ancien allié Hissène Habré, avant d'être élu en 1996 et 2001 lors d'élections qui, selon ses détracteurs, n'ont jamais été libres et équitables. L'an dernier, la constitution a été révisée par référendum pour lui permettre de briguer un troisième mandat. A son actif, il a amené un semblant de paix au Tchad, qui avait enduré auparavant trois décennies de guerre civile et une invasion de la Libye.
Mais il est aujourd'hui de plus en plus isolé, sur fonds de conflit larvé avec le Soudan voisin et de nouvelle manne pétrolière attisant les appétits dans ce Tchad qui est l'un des pays les plus pauvres au monde. AP

Le président tchadien Idriss Deby Itno a annoncé vendredi la rupture des relations diplomatiques avec le Soudan, accusé de soutenir les rebelles du Front uni pour le changement (Fuc), qui ont lancé jeudi sur N'Djamena un assaut sanglant, repoussé par les forces loyalistes.

Multiplication des maladies pulmonaires, pollution de l’eau entraînant des cas de choléra, inflation du prix des produits de base, exacerbation des querelles interethniques, afflux de migrants en quête de travail, fermeture d’écoles : selon les associations tchadiennes, le bilan de l’exploitation du champ pétrolier de Doba, au sud du pays, est catastrophique. L’extraction n’a pourtant commencé que depuis la mi-juillet et l’acheminement du pétrole vers le port camerounais de Kibri, via un oléoduc long de 1 070 kilomètres, ne débutera que le mois prochain. Mais déjà, après trois ans de travaux, les populations du sud du Tchad peuvent méditer sur cette formule qui court en Afrique : " Si tu trouves du pétrole dans ton jardin, bouche le trou et n’en parle à personne. "

Le Tchad menace de suspendre sa production de pétrole

N'DJAMENA (Reuters) - Le Tchad suspendra mardi sa production de pétrole à moins qu'un accord ne soit trouvé avec la Banque mondiale pour régler le différend sur l'utilisation des revenus pétroliers, a annoncé le ministre tchadien des Droits de l'homme Abderamane Djasnabaille.

Il a précisé que la production cesserait mardi à midi.

La Banque mondiale avait suspendu en janvier ses prêts au Tchad en accusant N'Djaména d'avoir enfreint une clause de leur accord en remplaçant une loi qui prévoyait que les revenus du pétrole aillent à des programmes de développement.

La Banque avait en outre gelé des avoirs déposés sur un compte londonien portant sur les bénéfices réalisés lors de l'exploitation d'un oléoduc tchadien par Exxon Mobil.

Djasnabaille a estimé vendredi que l'organisation multilatérale n'avait pas le droit de bloquer des fonds qui ne lui appartenaient pas.

Le Tchad produit 160.000 à 170.000 bpj.

Tchad: situation "très préoccupante et évolutive", selon Paris

PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - La situation au Tchad, où le pouvoir du président Idriss Deby Itno fait face à une offensive de la rebellion, est "très préoccupante et évolutive", a affirmé jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

Mirage français a tiré "un coup de semonce" pour dissuader rebelles

PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - Un Mirage français a tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena, dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale", a annoncé jeudi le porte-parole du ministère français de la Défense Jean-François Bureau.

Tchad: Paris dément tout bombardement français jeudi

PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - Le ministère français de la Défense a formellement démenti jeudi qu'il y ait eu des bombardements de villes de l'est du Tchad par des avions militaires français jeudi, comme l'a affirmé un porte-parole à Paris des rebelles du Front uni pour le changement (Fuc).

Des avions français ont bombardé des villes de l'est du Tchad(fuc)

PARIS, 13 avr 2006 (AFP) - Des avions militaires français ont bombardé jeudi des villes de l'est du Tchad aux mains des rebelles, faisant un nombre indéterminé de victimes civiles, a affirmé à l'AFP le représentant en France de la rebellion du Front uni pour le changement (Fuc), Laona Gong

GillesH38 a écrit :C'est pas le Tchad que Thomas donnait en exemple comme alternative à la démocratie?