par Alter Egaux » 04 avr. 2007, 12:15
Je commence à avoir quelques questions de familles qui connaissent mes penchants peakistes qui veulent passer en autonomie partielle en électricité. Certains ont déjà fait de gros efforts sur le sanitaire (eau chaude) et le chauffage (bio masse).
Plus globalement, je souhaiterais faire un résumé des mesures qui sont disponibles dans le contexte actuel :
Les premières mesures :
1. l'efficacité
L'isolation du bâtiment me parait être la mesure la plus efficace. L'investissement n'est pas forcément le plus onéreux, mais l'efficacité est immédiate.
- double vitrage ou double paroi (type canadien ou suédois),
- recherche de ponts thermiques puis isolation,
- diagnostique énergétique pour (photo thermique fait par la municipalité),
- isolation des murs (intérieur ou extérieur),
- régulateur programmable hebdomadaire et simple,
- lampe basse consommation,
- électroménager classe A.
...
2. la sobriété
Plus difficile à faire accepter, surtout lorsque la famille n'est pas forcément très réceptive à une décroissance soutenable. De plus, les enfants ne sont pas toujours propres à apprendre rapidement les bons reflexes. Mais le gain est immédiat et sans pratiquement aucun investissement, hors informatif ou éducatif.
- réduction de la température du chauffage,
- abandon des halogènes,
- abandon de quelques "robots" électroménager. Attention à que cela ne soit pas improductif ou litigieux (l'abandon d'une machine à laver le linge par exemple),
- four solaire, ou four à bois,
- récupération d’eau de pluie (pas besoin de pompe électrique suivant la hauteur du récupérateur),
- Compostage de ses déchets,
- Mettre 1 ou 2 brique(s) dans la chasse d'eau des WC (1 litre d'économisé à chaque commission), ou passer au toilette sèche.
...
3. faire sa transition énergétique
- 3.a Sanitaire
- le solaire est une solution, mais il faut être dans un lieu qui le permet, un peu onéreux,
- la pompe à chaleur (et ou géothermie) permet de multiple possibilité, simple ou complexe suivant les cas, mais cogénéré par l'électricité,
-
- 3.b le chauffage
- la biomasse reste l'un des axes le plus simple et indépendant (on trouve du bois facilement),
- le puits canadien permet une "clim" réversible, mais n'est pas toujours possible suivant le bâtiment et le terrain, budget léger,
...
- 3.c l'électricité
C'est surement le plus difficile, car l'autonomie est partielle et intermittente.
- le photovoltaïque est onéreux et la surface importante pour une consommation de confort, problème du stockage polluant (batterie : durée de vie courte), le lieu doit le permettre,
- l'éolienne, le lieu doit le permettre, l'autonomie est partielle et intermittente. Axe verticale plus discret, mais avec moins de rendement, problème du stockage polluant (batterie : durée de vie courte), problème de voisinage,
- l'hydroélectrique nécessite un lieu approprier (moulin, court d'eau à proximité), problème du stockage polluant (batterie : durée de vie courte), intermittence saisonnière ou dû à la météo.
...
4. Militer pour une production municipale de son énergie électrique renouvelable
C'est souvent complètement oublié, mais dans des lieux propices (venteux ou bénéficiant d'un court d'eau régulier), c'est parfois une solution à privilégier, bien plus efficace que sa propre production d'électricité. De plus, cela fait tomber le tarif EDF de la commune, puisque la revente de l'électricité y est calculée.
Faire du lobby passif et actif à la mairie :
- éoliennes 2,5 ou 5 MW,
- microcentrale hydraulique,
- géothermie municipale + réseau de distribution,
- centrale solaire,
...
Voilà. J’attends vos compléments, que je remonterais sur ce message.
Bien entendu, le tout en essayant de passer par des "circuits courts", pour éviter un surcroit de consommation fossile.
J'ai surement oublié quelques technos et quelques mesures simples et efficaces.
Je commence à avoir quelques questions de familles qui connaissent mes penchants peakistes qui veulent passer en autonomie partielle en électricité. Certains ont déjà fait de gros efforts sur le sanitaire (eau chaude) et le chauffage (bio masse).
Plus globalement, je souhaiterais faire un résumé des mesures qui sont disponibles dans le contexte actuel :
Les premières mesures :
[b]1. l'efficacité[/b]
L'isolation du bâtiment me parait être la mesure la plus efficace. L'investissement n'est pas forcément le plus onéreux, mais l'efficacité est immédiate.
- double vitrage ou double paroi (type canadien ou suédois),
- recherche de ponts thermiques puis isolation,
- diagnostique énergétique pour (photo thermique fait par la municipalité),
- isolation des murs (intérieur ou extérieur),
- régulateur programmable hebdomadaire et simple,
- lampe basse consommation,
- électroménager classe A.
...
[b]2. la sobriété[/b]
Plus difficile à faire accepter, surtout lorsque la famille n'est pas forcément très réceptive à une décroissance soutenable. De plus, les enfants ne sont pas toujours propres à apprendre rapidement les bons reflexes. Mais le gain est immédiat et sans pratiquement aucun investissement, hors informatif ou éducatif.
- réduction de la température du chauffage,
- abandon des halogènes,
- abandon de quelques "robots" électroménager. Attention à que cela ne soit pas improductif ou litigieux (l'abandon d'une machine à laver le linge par exemple),
- four solaire, ou four à bois,
- récupération d’eau de pluie (pas besoin de pompe électrique suivant la hauteur du récupérateur),
- Compostage de ses déchets,
- Mettre 1 ou 2 brique(s) dans la chasse d'eau des WC (1 litre d'économisé à chaque commission), ou passer au toilette sèche.
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[b]3. faire sa transition énergétique[/b]
[b]- 3.a Sanitaire[/b]
- le solaire est une solution, mais il faut être dans un lieu qui le permet, un peu onéreux,
- la pompe à chaleur (et ou géothermie) permet de multiple possibilité, simple ou complexe suivant les cas, mais cogénéré par l'électricité,
-
[b]- 3.b le chauffage[/b]
- la biomasse reste l'un des axes le plus simple et indépendant (on trouve du bois facilement),
- le puits canadien permet une "clim" réversible, mais n'est pas toujours possible suivant le bâtiment et le terrain, budget léger,
...
[b]- 3.c l'électricité[/b]
C'est surement le plus difficile, car l'autonomie est partielle et intermittente.
- le photovoltaïque est onéreux et la surface importante pour une consommation de confort, problème du stockage polluant (batterie : durée de vie courte), le lieu doit le permettre,
- l'éolienne, le lieu doit le permettre, l'autonomie est partielle et intermittente. Axe verticale plus discret, mais avec moins de rendement, problème du stockage polluant (batterie : durée de vie courte), problème de voisinage,
- l'hydroélectrique nécessite un lieu approprier (moulin, court d'eau à proximité), problème du stockage polluant (batterie : durée de vie courte), intermittence saisonnière ou dû à la météo.
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[b]4. Militer pour une production municipale de son énergie électrique renouvelable[/b]
C'est souvent complètement oublié, mais dans des lieux propices (venteux ou bénéficiant d'un court d'eau régulier), c'est parfois une solution à privilégier, bien plus efficace que sa propre production d'électricité. De plus, cela fait tomber le tarif EDF de la commune, puisque la revente de l'électricité y est calculée.
Faire du lobby passif et actif à la mairie :
- éoliennes 2,5 ou 5 MW,
- microcentrale hydraulique,
- géothermie municipale + réseau de distribution,
- centrale solaire,
...
Voilà. J’attends vos compléments, que je remonterais sur ce message.
Bien entendu, le tout en essayant de passer par des "circuits courts", pour éviter un surcroit de consommation fossile.
J'ai surement oublié quelques technos et quelques mesures simples et efficaces.