Déterrage de fil.
En 2004, étant alors fraîche trentenaire qui venait de se stabiliser géographiquement, j'ai mis en route un compost sur le balcon de mon appartement, avec les célèbres vers rouges aesinia foetida. Mais je n'entretenais pas comme il était nécessaire, soit c'était trop sec, soit le pH inadapté faisait fuir les vers qui préféraient sortir mourir sur le carrelage plutôt que rester dans cet environnement. J'avais alors abandonné le compost hors sol, de gestion trop délicate.
J'avais ensuite pratiqué le compost de pleine terre, version sauvage clandestine. Puis, après un peu plus d'un an à amener mes déchets organiques dans un compost de quartier, j'ai abandonné pour des raisons d'organisation, et je suis revenue à la guérilla compostière depuis quelques mois.
Je dépose donc, dans un endroit discret au pied d'un arbuste, le contenu d'un seau d'une vingtaine de litres, toutes les semaines environ.
Pour cela il faut choisir des arbustes à branches basses pour masquer le compost illicite, et dans une zone désertée par les bipèdes, pour éviter d'attirer les dépôts d'ordures non biodégradables. Le dépôt met une petite année pour se transformer en terre. Evidemment, du fait de la clandestinité, il est impossible de faire des retournements, tout au plus un vague mélange avec une pelle miniature, lors des apports de matière fraîche.
Recette de cuisine pour le compost : je veille à un bon mélange entre les matières sèches/carbonées et les matières humides/azotées.
J'ai donc installé dans ma cuisine un seau dédié aux matières sèches, un mélange de :
- mandrins en carton gris des rouleaux de papier toilette, déchirés en morceaux
- coquilles et coques d'oléagineux
- coques de lychees à l'occasion
- vieux sacs en papier kraft froissés puis découpés en morceaux
- vieux sacs en matériau compostable, découpés en morceaux
- peaux de fèves issues de l'écossage des fèves après trempage et avant cuisson, une fois sèches elles se recroquevillent et sont favorables à l'aération du tas
Dans le seau de 20 litres, j'alterne les couches d'épluchures de fruits / légumes, et les couches du mélange de matière sèche.
Ce mode de compostage étant très extensif et sans aucune productivité, ça devrait plaire à kercoz

Déterrage de fil.
En 2004, étant alors fraîche trentenaire qui venait de se stabiliser géographiquement, j'ai mis en route un compost sur le balcon de mon appartement, avec les célèbres vers rouges aesinia foetida. Mais je n'entretenais pas comme il était nécessaire, soit c'était trop sec, soit le pH inadapté faisait fuir les vers qui préféraient sortir mourir sur le carrelage plutôt que rester dans cet environnement. J'avais alors abandonné le compost hors sol, de gestion trop délicate.
J'avais ensuite pratiqué le compost de pleine terre, version sauvage clandestine. Puis, après un peu plus d'un an à amener mes déchets organiques dans un compost de quartier, j'ai abandonné pour des raisons d'organisation, et je suis revenue à la guérilla compostière depuis quelques mois.
Je dépose donc, dans un endroit discret au pied d'un arbuste, le contenu d'un seau d'une vingtaine de litres, toutes les semaines environ.
Pour cela il faut choisir des arbustes à branches basses pour masquer le compost illicite, et dans une zone désertée par les bipèdes, pour éviter d'attirer les dépôts d'ordures non biodégradables. Le dépôt met une petite année pour se transformer en terre. Evidemment, du fait de la clandestinité, il est impossible de faire des retournements, tout au plus un vague mélange avec une pelle miniature, lors des apports de matière fraîche.
Recette de cuisine pour le compost : je veille à un bon mélange entre les matières sèches/carbonées et les matières humides/azotées.
J'ai donc installé dans ma cuisine un seau dédié aux matières sèches, un mélange de :
- mandrins en carton gris des rouleaux de papier toilette, déchirés en morceaux
- coquilles et coques d'oléagineux
- coques de lychees à l'occasion
- vieux sacs en papier kraft froissés puis découpés en morceaux
- vieux sacs en matériau compostable, découpés en morceaux
- peaux de fèves issues de l'écossage des fèves après trempage et avant cuisson, une fois sèches elles se recroquevillent et sont favorables à l'aération du tas
Dans le seau de 20 litres, j'alterne les couches d'épluchures de fruits / légumes, et les couches du mélange de matière sèche.
Ce mode de compostage étant très extensif et sans aucune productivité, ça devrait plaire à kercoz :-D