par Jeuf » 19 juil. 2020, 20:12
GillesH38 a écrit : ↑18 juil. 2020, 07:25
On ne le fait pas parce que ça n'a pas vraiment de sens , un "effort de guerre". Un effort de guerre, ça consiste à détourner une partie importante de l'économie pour un but jugé supérieur, mais au prix de souffrances et de sacrifices de la population. Or là si on acceptait de baisser la consommation, le problème serait résolu. Le problème actuel est plutot de savoir comment maintenir le niveau de vie malgré la crise (pour certains "écologique" et "climatique", mais en fait la vraie est "énergétique"). Mais baisser le niveau de vie pour maintenir le niveau de vie, ça n'a aucun sens. C'est pour ça qu'on ne le fait pas, et qu'on cherche au contraire comment maintenir au maximum le confort de la société moderne.
Je vois les choses un peu différemment.
Si on se rend bien compte que le niveau de vie ne peut pas se maintenir, soit par déplétion de pétrole, soit( plus compliqué) dérive , une action sera plus acceptable. Ainsi le mode de vie moderne, on le laissera en partie de coté. On a 20% de l'énergie utilisé pour 80% les plus utiles . Les 20% d'usage utile, ce sont les premier domaines à avoir été indsutrialisés (agriculture, construction...).
Aujourd'hui, la croissance, c'est très loin de viser la satisfaction de besoin vitaux. C'est des fringues à plus savoir quoi à en faire, des voyages en avions avec Gilles dedans, des piscines comme investissement pour le jardin de la maison, des bidules informatiques toujours plus nombreux.
C'est faire des route par exemple, en supposant qu'il y aura toujours plus de trafic routier....exemple typique d'investivement à s'épargner de faire.
J'ai proposé , dans le message initial et inspiré par le confinement, un repli des besoins, de la consommation, très brutal pour quelques mois, qui se maintient quelques années, avant un promesse (pas forcément tenable) de rebond avec les énergies renouvelables.
Un dernier aspect non considéré dans le PIB : si on investit beaucoup d'effort quelques années à se faire plein de rénovations bioclimatiques, on pourra ensuite se reposer dans notre patrimoine (qui a beaucoup grandi), alors que le PIB, à l'issu de cet effort, peut diminuer. à minima, la consommation d'énergie de chauffage va diminuer. Mais le patrimoine a lui augmenté et on vit mieux.
[quote=GillesH38 post_id=2306896 time=1595049940 user_id=261]
On ne le fait pas parce que ça n'a pas vraiment de sens , un "effort de guerre". Un effort de guerre, ça consiste à détourner une partie importante de l'économie pour un but jugé supérieur, mais au prix de souffrances et de sacrifices de la population. Or là si on acceptait de baisser la consommation, le problème serait résolu. Le problème actuel est plutot de savoir comment maintenir le niveau de vie malgré la crise (pour certains "écologique" et "climatique", mais en fait la vraie est "énergétique"). Mais baisser le niveau de vie pour maintenir le niveau de vie, ça n'a aucun sens. C'est pour ça qu'on ne le fait pas, et qu'on cherche au contraire comment maintenir au maximum le confort de la société moderne.
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Je vois les choses un peu différemment.
Si on se rend bien compte que le niveau de vie ne peut pas se maintenir, soit par déplétion de pétrole, soit( plus compliqué) dérive , une action sera plus acceptable. Ainsi le mode de vie moderne, on le laissera en partie de coté. On a 20% de l'énergie utilisé pour 80% les plus utiles . Les 20% d'usage utile, ce sont les premier domaines à avoir été indsutrialisés (agriculture, construction...).
Aujourd'hui, la croissance, c'est très loin de viser la satisfaction de besoin vitaux. C'est des fringues à plus savoir quoi à en faire, des voyages en avions avec Gilles dedans, des piscines comme investissement pour le jardin de la maison, des bidules informatiques toujours plus nombreux.
C'est faire des route par exemple, en supposant qu'il y aura toujours plus de trafic routier....exemple typique d'investivement à s'épargner de faire.
J'ai proposé , dans le message initial et inspiré par le confinement, un repli des besoins, de la consommation, très brutal pour quelques mois, qui se maintient quelques années, avant un promesse (pas forcément tenable) de rebond avec les énergies renouvelables.
Un dernier aspect non considéré dans le PIB : si on investit beaucoup d'effort quelques années à se faire plein de rénovations bioclimatiques, on pourra ensuite se reposer dans notre patrimoine (qui a beaucoup grandi), alors que le PIB, à l'issu de cet effort, peut diminuer. à minima, la consommation d'énergie de chauffage va diminuer. Mais le patrimoine a lui augmenté et on vit mieux.