oleocene.org

GillesH38 a écrit :effectivement, l'article mentionne 24 batteries donc c'est logique, il a environ un jour d'autonomie (enfin 2500 $ même canadiens, soit 1500 euros, c'est quand même une consommation assez élevée non?).
Mais
a) il reconnait que ça lui coûte 200 000 $ pour un gain de 2500 $/an, ca fait 8 ans pour amortir
b) je ne sais pas si il inclut le coût de remplacement des batteries et d'entretien des éoliennes
c) vous noterez que la compagnie d'électricité est "Hydroquebec", ce qui est normal puisque l'électricité au Quebec est principalement d'origine hydraulique, donc renouvelable et non émettrice ce CO2..... l'interêt eco(nom - log)ique de l'opération ne me saute pas directement aux yeux...

GillesH38 a écrit : voui j'ai sauté une ligne en recopiant sans vérifier le calcul!

300 kg de batteries c'est pour l'équivalent d'un litre de pétrole soit 11 kWh; Janco donne donc 30 kg pour 1kWh. Bon ceci dit il faut quand même 300 kg pour 10 kWh ce qui ne doit pas etre loin de la consommation journalière habituelle avec de l'électroménager et de l'éclairage. Ou alors il faut etre très econome et espérer qu'il y ait souvent du vent !

Une maison autonome en énergie

Réjean Lamarre de Saint-Marc-sur-Richelieu ne recevra plus de facture d'Hydro-Québec, puisqu'il munira prochainement sa maison d'un système d'énergie éolienne.
Le projet de Réjean Lamarre consiste notamment à relier sa résidence à une tour qui sera doté de deux éoliennes, soit une de 400 watts et une autre de 3000 watts. "Je vais peut-être en ajouter une troisième. Le vent peut me faire faux bond à l'occasion, je vais donc me procurer des panneaux solaires. Ces deux systèmes d'énergie seront raccordés à 24 piles de 6 volts qui alimenteront les appareils électroménagers", commente l'homme qui demeure sur le chemin de la Savane.
Le soleil et le vent ne pouvant suffire pour chauffer une maison entière, M. Lamarre achètera également une fournaise au maïs. "Elle sera probablement installée à l'extérieur de mon logement. Cette fournaise consommera environ 181 kilogrammes de maïs-grain par semaine."

La microcentrale hydroélectrique de l'Armary a été mise en service le 25 octobre dernier, et sera inaugurée samedi 11 novembre. Elle produira annuellement quelque 440 000 kWh qui seront en partie injectés dans le réseau de la SEFA. Cette énergie correspond à la consommation annuelle d'environ 100 ménages. L'utilisation de l'Armary pour produire de l'électricité est due à l'initiative de trois agriculteurs, Adrien Streit, Gottfried Roth et Michel Favre. Ils prélevaient jusqu'à présent l'eau du ruisseau pour arroser leurs 145 hectares de cultures au moyen de pompes couplées à la prise de force de leurs tracteurs ou à l'aide de pompes électriques. Ce mode de faire entraînait bon an mal an la consommation de quelque 8400 litres de diesel.

De l'énergie propre
Considérant la différence de niveau existant entre la source et leurs champs, une centaine de mètres, les trois utilisateurs ont conçu l'idée de dériver une conduite de l'Armary et d'arroser uniquement grâce à la pression obtenue. Ils ont ensuite imaginé que cette conduite d'eau sous pression pourrait également produire de l'électricité, ce qui contribuerait à amortir les quelque 900 000 francs engagés pour les travaux. Ils se sont alors mis à l'ouvrage et ont procédé eux-mêmes à la pose d'une grande partie de la conduite d'amenée en polyéthylène, d'un diamètre de 315 mm. Ils ont aussi installé environ 5000 mètres de conduites d'arrosage. La microcentrale dispose d'une turbine Pelton à axe vertical qui actionne un alternateur tournant à 1005 tours à la minute.
La réalisation du projet ne met aucunement en péril l'Armary, qui n'est en somme qu'un chenal dont la création remonte vraisemblablement à l'époque romaine. Exempt de poissons, il avait été alors conçu pour irriguer les terrains et faire tourner quelques moulins. Quelle que soit son utilisation, il conservera un débit minimum de cinq litres par seconde et continuera d'irriguer les forêts qu'il traverse. La commune d'Aubonne en est l'unique propriétaire, ce qui en fait l'un des rares cours d'eau privés du canton de Vaud.