par GillesH38 » 01 mai 2007, 17:00
Environnement2100 a écrit :Le secteur résidentiel-tertiaire, qui doit faire 25 %, devra faire 10 % dans 50 ans : c'est sans doute ce qu'il y a de plus facile à faire, et à planifier, nous avons largement les outils pour cela. Notons qu'à chaque fois qu'on réduit un secteur, le secteur "Pertes" se réduit en proportion.
hélas non, les pertes sont essentiellement les 2/3 de perte thermodynamique dues aux centrales thermiques et aux transports, parce qu'on veut transformer l'énergie thermique en énergie "noble" (électricité ou mouvement). Mais le résidentiel, c'est essentiellement du chauffage, et là on récupére une plus grande partie de l'énergie : 80 à 90 % avec une chaudière à gaz ou a fuel, presque 100 % avec l'électrique. Réduire cette consommation est efficace, mais ne change pas beaucoup le camembert rouge.
Enfin l'industrie elle aussi, absorbe par sa croissance les économies de l'année : tant qu'on ne saura pas fabriquer, par exemple, du fer à température ambiante, les économies sont illusoires. On saura bien le faire un jour : mais sans doute pas ce siècle-ci.
La planification des efforts d'économie d'énergie paraît, sur la base de ce seul graphe, assez simple.
le passage de l'oxyde de fer au fer est une réduction chimique, donc il faut un réducteur, c'est à dire un combustible. C'est un probleme de réactif chimique plus que de température. Ca peut etre l'hydrogène au lieu du charbon, en principe, mais encore faut-il le produire, cet hydrogène, et a un coût raisonnable..;
Pour donner une idée de la simplicité du problème, sur le graphique de Tiennel, les énergies fossiles sont à peu près équivalentes aux 4 plus gros secteurs pertes+industrie+transport+résidentiel. De plus le nucléaire et l'hydroélectricité de masse ne sont guère envisageables sans énergies fossiles actuellement. Bref il reste la biomasse qui doit etre plus ou moins de la superficie "non énergétique+non identifié+peche+agriculture", et il faudra que nos arrieres petits enfants se debrouillent dans le futur avec ça, dans un siècle ou deux.
[quote="Environnement2100"]Le secteur résidentiel-tertiaire, qui doit faire 25 %, devra faire 10 % dans 50 ans : c'est sans doute ce qu'il y a de plus facile à faire, et à planifier, nous avons largement les outils pour cela. Notons qu'à chaque fois qu'on réduit un secteur, le secteur "Pertes" se réduit en proportion.
[/quote]
hélas non, les pertes sont essentiellement les 2/3 de perte thermodynamique dues aux centrales thermiques et aux transports, parce qu'on veut transformer l'énergie thermique en énergie "noble" (électricité ou mouvement). Mais le résidentiel, c'est essentiellement du chauffage, et là on récupére une plus grande partie de l'énergie : 80 à 90 % avec une chaudière à gaz ou a fuel, presque 100 % avec l'électrique. Réduire cette consommation est efficace, mais ne change pas beaucoup le camembert rouge.
[quote]Enfin l'industrie elle aussi, absorbe par sa croissance les économies de l'année : tant qu'on ne saura pas fabriquer, par exemple, du fer à température ambiante, les économies sont illusoires. On saura bien le faire un jour : mais sans doute pas ce siècle-ci.
La planification des efforts d'économie d'énergie paraît, sur la base de ce seul graphe, assez simple.[/quote]
le passage de l'oxyde de fer au fer est une réduction chimique, donc il faut un réducteur, c'est à dire un combustible. C'est un probleme de réactif chimique plus que de température. Ca peut etre l'hydrogène au lieu du charbon, en principe, mais encore faut-il le produire, cet hydrogène, et a un coût raisonnable..;
Pour donner une idée de la simplicité du problème, sur le graphique de Tiennel, les énergies fossiles sont à peu près équivalentes aux 4 plus gros secteurs pertes+industrie+transport+résidentiel. De plus le nucléaire et l'hydroélectricité de masse ne sont guère envisageables sans énergies fossiles actuellement. Bref il reste la biomasse qui doit etre plus ou moins de la superficie "non énergétique+non identifié+peche+agriculture", et il faudra que nos arrieres petits enfants se debrouillent dans le futur avec ça, dans un siècle ou deux.