par Alter Egaux » 14 janv. 2011, 14:28
emmort a écrit :Un peu court jeune homme. Mais pas totalement faux.
Le problème du (neo)-libéralisme est de laisser à chacun la possibilité de marchandiser tous les biens et services. Même ceux que l'on pourrait considérer comme biens publics.
La problématique est bien ici : nous pouvons critiquer à postériori les 30 glorieuses, avec ses gigantesques chantiers, comme le nucléaire civil en France, les barrages hydroélectriques dans le monde entier, et le gaspillage de nos parents et grand parents, et qui s'en inquiétaient dans les années 70. En gros, ses politiques keynésiennes qui voyaient un peu plus loin que leur bout du nez.
Mais nous, qu'avons nous fait ? Rien !
A part se convertir en masse au marché, au son des trompettes de la bourse, aux vies faciles et au grosses voitures, aux voyages intercontinentaux...
Les coupables, ce sont avant tout nous tous. Bien entendu, il y a ceux aux pouvoirs, armés de leurs médias, de leur lobbies et de leurs écoles. Mais nous n'avons même pas été cohérents dans nos votes : ce sont les mêmes en France que nous élisont depuis des dizaines d'années qui cassent, brisent et détruisent le socle social et nous rendent toujours plus dépendant du pétrole.
Et encore aujourd'hui, nous ne sommes pas encore d'accord sur le diagnostic, malgré les crises des subprimes, malgré la banqueroute de novembre 2008, malgré les dettes accumulées pour sauver le capitalisme, malgré la crise de l'Euro. Alors, bien entendu qu'ils continueront, jusqu'à la dernière goutte de pétrole, à en profiter.
Alors, je préfère imaginer un autre monde, dans la pratique, que de continuer à croire qu'il n'y a rien à faire puisque les néolibéraux le répètent. La culpabilité est dans nos têtes, et qui empêche de voir nos petites lachetés quotidiennes. Et cela fonctionne : la société est tellement fragmentée en petites communautés, souhaités par les néolibéraux, que lorsque les tensions sur le pétrole seront trop fortes, on se mettra tous sur la gueule.

[quote="emmort"]Un peu court jeune homme. Mais pas totalement faux.
Le problème du (neo)-libéralisme est de laisser à chacun la possibilité de marchandiser tous les biens et services. Même ceux que l'on pourrait considérer comme biens publics.[/quote]
La problématique est bien ici : nous pouvons critiquer à postériori les 30 glorieuses, avec ses gigantesques chantiers, comme le nucléaire civil en France, les barrages hydroélectriques dans le monde entier, et le gaspillage de nos parents et grand parents, et qui s'en inquiétaient dans les années 70. En gros, ses politiques keynésiennes qui voyaient un peu plus loin que leur bout du nez.
Mais nous, qu'avons nous fait ? Rien !
A part se convertir en masse au marché, au son des trompettes de la bourse, aux vies faciles et au grosses voitures, aux voyages intercontinentaux...
Les coupables, ce sont avant tout nous tous. Bien entendu, il y a ceux aux pouvoirs, armés de leurs médias, de leur lobbies et de leurs écoles. Mais nous n'avons même pas été cohérents dans nos votes : ce sont les mêmes en France que nous élisont depuis des dizaines d'années qui cassent, brisent et détruisent le socle social et nous rendent toujours plus dépendant du pétrole.
Et encore aujourd'hui, nous ne sommes pas encore d'accord sur le diagnostic, malgré les crises des subprimes, malgré la banqueroute de novembre 2008, malgré les dettes accumulées pour sauver le capitalisme, malgré la crise de l'Euro. Alors, bien entendu qu'ils continueront, jusqu'à la dernière goutte de pétrole, à en profiter.
Alors, je préfère imaginer un autre monde, dans la pratique, que de continuer à croire qu'il n'y a rien à faire puisque les néolibéraux le répètent. La culpabilité est dans nos têtes, et qui empêche de voir nos petites lachetés quotidiennes. Et cela fonctionne : la société est tellement fragmentée en petites communautés, souhaités par les néolibéraux, que lorsque les tensions sur le pétrole seront trop fortes, on se mettra tous sur la gueule. =D>