Gouverner c'est prévoir ; le rythme de développement du Changement Climatique est celui des âges géologiques, il ne faut donc pas s'étonner que les climatologues s'intéressent à une échéance qui paraît lointaine.
Notre biotope est à la fois un immense paquebot qui ne saurait infléchir sa course en quelques battements de coeur, et une minuscule pellicule dont nous sommes prisonniers.
Nous commençons seulement à constater l'évolution de notre climat ; nous n'avons pas encore les connaissances qui nous permettraient de le comprendre en détail, encore moins d'agir sur son évolution.
Nous en sommes donc réduits à faire beaucoup d'hypothèses pour évaluer les risques qui s'accumulent ; un effort considérable est en cours pour accroître notre compréhension, et préciser peu à peu les hypothèses échafaudées.
Les acteurs
Les Nations-Unies ont servi de réceptacle, puis de moteur aux mouvements concentrés sur le Changement Climatique.
L'UNFCCC,
l'IPCCsont les bras armés de cette action.
L'Union Européenne, par le biais de la
Commission, a rapidement pris le relais sur son domaine. Les Etats-Unis ont beaucoup investi dans ce domaine, entre autres par des
programmes de rechercheet des satellites en orbite.
Ce sont essentiellement des scientifiques qui ont été à la source de ces mouvements, avec tout ce que cela signifie.
Historiquement, le Changement Climatique fait suite au Rapport Brundtland (1987), qui avait popularisé la notion mort-née de Développement Durable.
Les scenarios
L'IPCC a fourni 6 scenarios pour 2100 ; ces scenarios sont dépendants de décisions non encore prises, c'est-à-dire qu'ils laissent l'avenir ouvert.
Les scenarios, selon leur complexité, font état d'hypothèses sur les valeurs numériques suivantes :
- démographie mondiale
- PIB
- consommation de combustibles fossiles
Ces seules trois valeurs, projetées sur un siècle, suffisent à générer une grande quantité de scenarios. Cependant, il faut également considérer toutes les valeurs numériques qui concernent le fonctionnement du biotope.
En 2006, les valeurs les plus en vogue font les hypothèses suivantes :
- volonté mondiale de stabiliser la température en 2100
- la température @ 2100 reste compatible avec le fonctionnement du biotope actuel
550 ppm semble être la valeur plancher en-deça de laquelle nous ne sommes pas capables d'aller ; elle inclut environ 450 ppm de CO2, le reste étant apporté en équivalence par les autres GES (Méthane, N20, etc.). Cette valeur est généralement associée à une augmentation de température de 1.5 degrés au 21e siècle, soit 2 degrés par rapport à la référence de 1850.
La RàJ du rapport IPCC de 2007 laisse entendre que cette valeur est d'ores-et-déjà une valeur minimum.
650 ppm est présenté comme ayant une probabilité de réussite supérieure.
Ajoutons que les scenarios sont du type "fantasme exclu", entre autres on ne tient pas compte de l'émergence miraculeuse de nouvelles sources d'énergie propre telle que la fusion nucléaire.
Le
Greenhouse Reduction Pathway en résumé.
Le
GRP version longue.
Les
liens entre PIB et GES
Les notions
La
concentration en Gaz à Effet de Serre (GES) est de loin la valeur la plus utilisée ; elle a un impact direct sur la température de stabilisation finale moyenne. La valeur de référence, pour laquelle la planète était en équilibre stable, est de 280 ppm, ca 1850. La valeur en cours a dépassé 380 ppm dans les années 2000.
La température finale stabilisée est rarement utilisée, on utilise plus fréquemment
l'accroissement de température par rapport à 1850, en °C.
L'Index Capacité-Responsabilité brièvement
décrit ici, comme la somme des pourcentages de GDP et d'émission de GES.
Le
marché du CO2 est bien plus qu'une curiosité économique, c'est le
premier moyen de réduction des émissions par la liquidisation de l'offre et de la demande.
Gouverner c'est prévoir ; le rythme de développement du Changement Climatique est celui des âges géologiques, il ne faut donc pas s'étonner que les climatologues s'intéressent à une échéance qui paraît lointaine.
Notre biotope est à la fois un immense paquebot qui ne saurait infléchir sa course en quelques battements de coeur, et une minuscule pellicule dont nous sommes prisonniers.
Nous commençons seulement à constater l'évolution de notre climat ; nous n'avons pas encore les connaissances qui nous permettraient de le comprendre en détail, encore moins d'agir sur son évolution.
Nous en sommes donc réduits à faire beaucoup d'hypothèses pour évaluer les risques qui s'accumulent ; un effort considérable est en cours pour accroître notre compréhension, et préciser peu à peu les hypothèses échafaudées.
[b]Les acteurs[/b]
Les Nations-Unies ont servi de réceptacle, puis de moteur aux mouvements concentrés sur le Changement Climatique. [url=http://unfccc.int/2860.php]L'UNFCCC[/url], [url=http://www.ipcc.ch/]l'IPCC[/url]sont les bras armés de cette action.
L'Union Européenne, par le biais de la [url=http://ec.europa.eu/commission_barroso/dimas/policies/climate/index_en.htm]Commission[/url], a rapidement pris le relais sur son domaine. Les Etats-Unis ont beaucoup investi dans ce domaine, entre autres par des [url=http://www.climatetechnology.gov/about/NCCTIprioritiesFY2007.htm]programmes de recherche[/url]et des satellites en orbite.
Ce sont essentiellement des scientifiques qui ont été à la source de ces mouvements, avec tout ce que cela signifie.
Historiquement, le Changement Climatique fait suite au Rapport Brundtland (1987), qui avait popularisé la notion mort-née de Développement Durable.
[b]Les scenarios[/b]
L'IPCC a fourni 6 scenarios pour 2100 ; ces scenarios sont dépendants de décisions non encore prises, c'est-à-dire qu'ils laissent l'avenir ouvert.
Les scenarios, selon leur complexité, font état d'hypothèses sur les valeurs numériques suivantes :
- démographie mondiale
- PIB
- consommation de combustibles fossiles
Ces seules trois valeurs, projetées sur un siècle, suffisent à générer une grande quantité de scenarios. Cependant, il faut également considérer toutes les valeurs numériques qui concernent le fonctionnement du biotope.
En 2006, les valeurs les plus en vogue font les hypothèses suivantes :
- volonté mondiale de stabiliser la température en 2100
- la température @ 2100 reste compatible avec le fonctionnement du biotope actuel
[b]550 ppm [/b]semble être la valeur plancher en-deça de laquelle nous ne sommes pas capables d'aller ; elle inclut environ 450 ppm de CO2, le reste étant apporté en équivalence par les autres GES (Méthane, N20, etc.). Cette valeur est généralement associée à une augmentation de température de 1.5 degrés au 21e siècle, soit 2 degrés par rapport à la référence de 1850. [b]La RàJ du rapport IPCC de 2007 laisse entendre que cette valeur est d'ores-et-déjà une valeur minimum[/b].
[b]650 ppm [/b]est présenté comme ayant une probabilité de réussite supérieure.
Ajoutons que les scenarios sont du type "fantasme exclu", entre autres on ne tient pas compte de l'émergence miraculeuse de nouvelles sources d'énergie propre telle que la fusion nucléaire.
Le [url=http://ec.europa.eu/environment/climat/pdf/pm_slides2025.pdf]Greenhouse Reduction Pathway[/url] en résumé.
Le [url=http://ec.europa.eu/environment/climat/pdf/pm_techreport2025.pdf]GRP version longue[/url].
Les [url=http://ec.europa.eu/environment/climat/pdf/id_bps098.pdf]liens entre PIB et GES[/url]
[b]Les notions[/b]
La [b]concentration en Gaz à Effet de Serre[/b] (GES) est de loin la valeur la plus utilisée ; elle a un impact direct sur la température de stabilisation finale moyenne. La valeur de référence, pour laquelle la planète était en équilibre stable, est de 280 ppm, ca 1850. La valeur en cours a dépassé 380 ppm dans les années 2000.
La température finale stabilisée est rarement utilisée, on utilise plus fréquemment [b]l'accroissement de température[/b] par rapport à 1850, en °C.
[b]L'Index Capacité-Responsabilité[/b] brièvement [url=http://ec.europa.eu/environment/climat/pdf/pm_slides2025.pdf]décrit ici[/url], comme la somme des pourcentages de GDP et d'émission de GES.
Le [b]marché du CO2 [/b]est bien plus qu'une curiosité économique, c'est le [b]premier moyen de réduction [/b]des émissions par la liquidisation de l'offre et de la demande.