par Yves » 09 févr. 2010, 14:46
hyperion a écrit :on a bien compris ,yves, que la quantité de fossiles extraite pouvait etre plus élevé s'il y avait un prix differentiel, mais notre pb n'est peu etre pas celui-là .
il s'agit en effet d'éviter les effets on off( parkinson) sur l'économie par chute brutale de la demande, ce que tu as montré par les prix modulés . mais aussi de se séparer d'une économie fossilisée, ce qui ne peut se faire que par l'interdiction d'extraction de pétroles avec dégats environnementaux massifs et instauration de quotas qui auront le m^me effet de protection on off que de tenter de continuer la vieille économie avec des non conventionnels. il n'est pas necessaire de chercher à produire plus ni de casser l'économie pour éviter le co2, il faut juste organiser la séparation d'avec une économie fossilisée qui se fera de toute façon
Bon toi tu as compris, c'est dèjà cela, faudrait sans doute l'expliquer à Gilles.
Mais sinon, faut bien comprendre que l'alternative que je présente n'est pas celle que je propose. Je me contente de dire : Attention, le scénario "tout ira bien pour le CO2" de Gilles a une hypothèse politique sous jacente !!
A savoir, jamais personne ne prendra "mon" alternative.
Je ne crois définitivement plus que le monde se préparera à "se séparer d'une économie fossilisée". (les Kyoto, Copenhague etc sont suffisement explicites)
Il faut bien comprendre qu'il suffit qu'un seul gros consomateur avec une influence mondiale (chine, USA) reste pour que toutes les tentatives des autres soient juste de "se priver pour nourrir le voisin".
A partir de là, la probabilité que du conventionnel (pétrole, gaz ou charbon) reste dans le sol me semble proche de zéro.
Ensuite, et c'est sur ce sujet là que j'aimerait que la discussion soit, quel risque y a t'il pour que "mon" scénario se mette en place ? Pour moi, le signal le plus évident pour que cela puisse se passer est qu'un gros consommateurs soit propriétaire des ressources en tant qu'état.
Ce n'est pas, il me semble, le cas des USA, parceque la propriété privée est "sacrée" chez eux et que l'intégralité des ressources échappe à l'état... A suivre pour vérifier si ils quittent cette voie.
Mais on a beaucoup d'information "chine" qui annoncent que, si j'ai bien compris, l'état acquière des parts sur des ressources, signe des contrats de livraisons sur des durées décénales (plus de 10 ans, j'ai bon là ?). Autant de situations qui permettront au pays de ne pas payer plus chère les conventionnels même lorsque le prix du marché augmentera, et donc de s'assurer que la demande n'est pas immédiatement étranglée.
On a aussi évidement les messages classiques des politiques français du moments, mais aussi de l'opposition où il est évidement question de ne pas etrangler les consommateurs de fossils les plus fragiles face à l'augmentation du prix. D'un coté ne jurer que par la loi du marché, qui préconise la diminution de la demande par l'augmentation générale des prix, et d'un autre coté se dépêcher d'aider ceux qu'un prix élevé risquent de faire renoncer à leur demande, c'est montrer de fait que la tentation de "mon" scénario [faudrait lui trouver un autre nom, non ?] est excessivement forte.
[quote="hyperion"]on a bien compris ,yves, que la quantité de fossiles extraite pouvait etre plus élevé s'il y avait un prix differentiel, mais notre pb n'est peu etre pas celui-là .
il s'agit en effet d'éviter les effets on off( parkinson) sur l'économie par chute brutale de la demande, ce que tu as montré par les prix modulés . mais aussi de se séparer d'une économie fossilisée, ce qui ne peut se faire que par l'interdiction d'extraction de pétroles avec dégats environnementaux massifs et instauration de quotas qui auront le m^me effet de protection on off que de tenter de continuer la vieille économie avec des non conventionnels. il n'est pas necessaire de chercher à produire plus ni de casser l'économie pour éviter le co2, il faut juste organiser la séparation d'avec une économie fossilisée qui se fera de toute façon[/quote]
Bon toi tu as compris, c'est dèjà cela, faudrait sans doute l'expliquer à Gilles.
Mais sinon, faut bien comprendre que l'alternative que je présente n'est pas celle que je propose. Je me contente de dire : Attention, le scénario "tout ira bien pour le CO2" de Gilles a une hypothèse politique sous jacente !!
A savoir, jamais personne ne prendra "mon" alternative.
Je ne crois définitivement plus que le monde se préparera à "se séparer d'une économie fossilisée". (les Kyoto, Copenhague etc sont suffisement explicites)
Il faut bien comprendre qu'il suffit qu'un seul gros consomateur avec une influence mondiale (chine, USA) reste pour que toutes les tentatives des autres soient juste de "se priver pour nourrir le voisin".
A partir de là, la probabilité que du conventionnel (pétrole, gaz ou charbon) reste dans le sol me semble proche de zéro.
Ensuite, et c'est sur ce sujet là que j'aimerait que la discussion soit, quel risque y a t'il pour que "mon" scénario se mette en place ? Pour moi, le signal le plus évident pour que cela puisse se passer est qu'un gros consommateurs soit propriétaire des ressources en tant qu'état.
Ce n'est pas, il me semble, le cas des USA, parceque la propriété privée est "sacrée" chez eux et que l'intégralité des ressources échappe à l'état... A suivre pour vérifier si ils quittent cette voie.
Mais on a beaucoup d'information "chine" qui annoncent que, si j'ai bien compris, l'état acquière des parts sur des ressources, signe des contrats de livraisons sur des durées décénales (plus de 10 ans, j'ai bon là ?). Autant de situations qui permettront au pays de ne pas payer plus chère les conventionnels même lorsque le prix du marché augmentera, et donc de s'assurer que la demande n'est pas immédiatement étranglée.
On a aussi évidement les messages classiques des politiques français du moments, mais aussi de l'opposition où il est évidement question de ne pas etrangler les consommateurs de fossils les plus fragiles face à l'augmentation du prix. D'un coté ne jurer que par la loi du marché, qui préconise la diminution de la demande par l'augmentation générale des prix, et d'un autre coté se dépêcher d'aider ceux qu'un prix élevé risquent de faire renoncer à leur demande, c'est montrer de fait que la tentation de "mon" scénario [faudrait lui trouver un autre nom, non ?] est excessivement forte.