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par energy_isere » 02 févr. 2025, 10:33
L’entreprise marseillaise Seawards veut démocratiser le dessalement d’eau de mer et en faire profiter le plus grand nombre. Elle a développé une nouvelle technique peu énergivore et respectueuse de l’environnement : la cryoséparation. 18 juin 2024 La sécheresse particulièrement forte de ces dernières années soulève le sujet de l’inévitable tarissement à venir des ressources en eau. Pourtant, c’est une réalité que connaît déjà près d’un quart de la population mondiale : deux milliards de personnes n’ont actuellement pas accès à l’eau potable, comme le rappelle souvent l’Organisation des Nations unies (ONU). Et 25 pays sont exposés à un stress hydrique extrêmement élevé chaque année, selon l’ONG environnementale World Resources Institute. C’est-à-dire qu’ils consomment en un an plus de 80% de leurs ressources en eau renouvelables. Les solutions envisagées tiennent en trois verbes : économiser, réutiliser, mais aussi dessaler. Cette dernière voie intéresse l’entreprise marseillaise Seawards : « Notre raison d’être est de démocratiser le dessalement afin d’apporter une réponse au problème de l’eau dans le monde », expose Hervé de Lanversin, cofondateur de cette start-up avec Hubert Montcoudiol. Ils y ajoutent deux promesses : ne pas altérer l’environnement et réduire au maximum les coûts de production. Les vertus de la cryoséparation Dessaler l’eau de mer n’est pas une innovation, cela existe depuis les années 1960. 22 800 usines de dessalement fournissent ainsi 110 millions de mètres cubes d’eau douce par jour, d’après les chiffres de 2022 de l’Association internationale de dessalement. La plupart ont recours à au procédé inverse qui consiste à filtrer l’eau de mer grâce à des membranes semi-perméables. En ressort une sorte de boue très concentrée en sel, minéraux et produits chimiques, difficilement valorisable. Ce procédé est de surcroit énergivore et impactant pour la planète. Des inconvénients que l’équipe de Seawards assure éviter. « Nous obtenons la même efficacité en termes de qualité d’eau, mais en consommant moins d’énergie et sans rejeter de polluants », indique Hervé de Lanversin. Sa technique, appelée cryoséparation, nécessite de refroidir l’eau de mer et de n’en garder que les cristaux d’eau pure. Un petit rappel des leçons de physique s’impose : « Les molécules d’eau pure cristallisent à partir de 0°C alors que l’eau salée gèle à une température de -2°C. Cette caractéristique permet d’extraire les cristaux d’eau pure sous une forme solide alors que l’eau salée est toujours liquide », explique l’entrepreneur. Il ne reste plus qu’à les chauffer pour obtenir de l’eau douce. Le respect de la planète La technique de Seawards consomme évidemment de l’énergie. Mais moins que sa concurrente affirme Hervé de Lanversin. « Ce qui consomme le plus, c’est le lancement de la machine et le premier cycle de refroidissement. Toutefois, cycle après cycle, le bilan énergétique se réduit », précise-t-il. Du côté des océans, peu de risque de les assécher. Ils contiennent en effet 97% des ressources totales en eau de la planète. Or, l’humanité vit depuis toujours grâce à l’eau douce liquide, qui représente moins d’un pour cent de l’eau présente sur Terre. Même en les pompant, il faudrait donc des centaines voire des milliers d’années avant de les vider. Pour autant, Seawards veut limiter au maximum son impact sur la ressource : seulement 10% de la quantité d’eau pompée devient de l’eau douce tandis que les 90% restants sont rejetés dans leur milieu naturel. Et si leur salinité est forcément supérieure, l’entreprise indique que cette surcharge a été calculée de sorte à ne pas impacter l’environnement. Conquérir le monde Seawards travaille à la construction d’un prototype d’usine en taille réelle, qu’elle espère installer d’ici la fin 2024 sur le périmètre du Grand port maritime de Marseille (GPMM). Avant l’arrivée d’un démonstrateur un an plus tard, du côté de Fos-sur-Mer. « Ce sera la même chose, mais en version industrialisée et commercialisable », souligne-t-il. Une étape indispensable pour envisager les premiers déploiements. L’entreprise les envisage d’abord à Mayotte et dans les Caraïbes à horizon 2026. Elle regarde aussi en direction du Maroc, de l’Égypte ou encore des Émirats arabes unis. Cependant, la start-up n’a pas vocation à construire des usines. Elle compte plutôt vendre sa technologie clé en main à des acteurs locaux ayant besoin d’eau douce pour leur activité, comme par exemple des industriels ou des agriculteurs pour qui une petite unité de dessalement sera suffisante. Car la capacité de production via est de 50 000 m3 maximum par jour (contre 500 000 à 1 000 000 de m3 avec l’autre procédé). Après avoir assuré son financement par des fonds propres, des subventions et des prêts, Seawards a levé deux millions d’euros en septembre 2022 auprès d’investisseurs privés. L’entreprise prépare un nouveau tour de table en deux phases : deux millions d’euros prochainement puis 15 millions d’ici fin 2025.
par energy_isere » 02 févr. 2025, 10:26
(Algérie) Dessalement d’eau de mer : Sonatrach annonce la mise en exploitation de la station de Râs El Oued 2025/02/01 Le groupe pétrolier et gazier Sonatrach a annoncé, ce samedi dans un communiqué rendu public, la mise en exploitation de la station de dessalement d’eau de mer de Râs El Oued, dans la wilaya d’Oran, à l’aube de ce 1er février 2025. Le lancement de la production des premières quantités de l’eau dessalée « s’inscrit dans une série de tests qui ont débuté avec un pompage expérimental le 9 janvier 2025 et se sont poursuivis à travers les différentes sections de la station, jusqu’à atteindre les unités d’osmose inverse » précise la même source. La réussite de cette phase « représente une avancée majeure ouvrant la voie à la phase finale, à savoir la distribution directe aux citoyens »,. Rappelons que la station de dessalement de Râs El Oued, d’une capacité de production de 300 000m3 par jour, fournira de l’eau potable à trois millions de foyers dans la région ouest. Le projet est supervisé par l’AEC (Algerian Energy company), tandis que la réalisation des travaux est assurée par la Société nationale de construction et d’ingénierie. Les deux entités sont des filiales de Sonatrach.
par energy_isere » 25 janv. 2025, 17:17
ACWA Power wins water desalination project in Azerbaijan ACWA Power has been active in Azerbaijan since 2019 Refna Tharayil 20th Jan 2025 ACWA Power, the world’s largest private water desalination company, a leader in energy transition, and a pioneer in green hydrogen, announces that the consortium of ACWA Power and IC İÇTAŞ İNŞAAT SANAYİ VE TİCARET A.Ş. has been selected as the successful bidder for the Caspian SWRO project by the Government of Azerbaijan. The consortium will build a seawater reverse osmosis (SWRO) desalination plant with a daily capacity of approximate 300,000 cubic metres. Located at the Sumgayit Chemical Industrial Park in Azerbaijan, the plant will meet the increasing demand for drinking water in Baku and the Absheron Peninsula. ACWA Power was chosen as the successful bidder for the project following a competitive tender process conducted within the first ever public-private partnership (PPP) framework in Azerbaijan. According to the announcement, the project’s duration is 27.5 years, after which consortium will transfer the management of the facility to the Azerbaijan State Water Resources Agency.
par energy_isere » 12 janv. 2025, 15:47
Jordanie : 5 milliards de dollars pour l’une des plus grandes usines de dessalement du monde Par Le Figaro avec AFP le 12 janvier La Jordanie a signé ce dimanche 12 janvier un contrat de plus de 5 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) pour la construction de l'une des plus grandes usines de dessalement au monde, destinée à résoudre la crise hydrique chronique du pays, a rapporté l'agence de presse officielle Petra. Cet accord a été signé entre le ministère de l'Eau et de l'Irrigation et une alliance d'investisseurs menée par le consortium Meridiam-Suez, incluant Orascom Construction, VINCI Construction Grands Projets et SUEZ. «Cette infrastructure essentielle, qui comprend l'une des plus grandes usines de dessalement d'eau de mer au monde, fournira plus de 300 millions de mètres cubes d'eau potable par an aux populations d'Amman et d'Aqaba», à l'extrême sud du royaume en mer Rouge, selon un communiqué du consortium qui avait remporté le projet en août. Ce projet, qui comprend également la construction d'environ 445 kilomètres de canalisations pour transporter l'eau dessalée depuis la mer Rouge, augmentera de près de 60% l'approvisionnement annuel total en eau du pays, selon l'Organisation mondiale de la santé. Sa réalisation devrait commencer avant la fin de l'année et durer quatre ans. Le ministre de l'Eau, Raëd Abou al-Saoud, a souligné que ce projet permettra de desservir environ quatre millions de personnes et constituera un tournant majeur dans le paysage de la sécurité hydrique de la Jordanie. L'infrastructure sera gérée par le consortium Meridiam-Suez pendant 26 ans avant son transfert à l'État jordanien. Le projet, qui s'inscrit dans les objectifs de transition énergétique du pays, vise à couvrir 31% de ses besoins en électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030. Ce projet protégera les ressources souterraines de l'un des pays les plus arides du monde et constitue le plus grand projet d'infrastructure de son histoire, selon Petra. Le projet bénéficie notamment du soutien de l'US International Development Finance Corporation et de l'US Agency for International Development (USAID), qui a conseillé le gouvernement jordanien.
par energy_isere » 03 déc. 2024, 23:20
Usines de dessalement d'eau de mer : un enjeu de sécurité nationale France 24 vidéo 03/12/2024 Au niveau mondial, l'eau potable se raréfie, et ce, alors que mers et les océans représentent plus de 70% de notre planète. En 2023, il existait près de 20 000 usines de dessalement dans le monde, fabriquant 115 millions de mètres cubes d’eau douce par jour. "Un mirage devenu réalité", se réjouit notre invité, Franck Galland, fondateur et dirigeant de la société Environmental Emergency & Security Services, un cabinet d’ingénierie-conseil dédié à la résilience urbaine.
par energy_isere » 22 août 2024, 10:03
Meridiam et Suez signent un contrat pour augmenter de 60 % la production d’eau potable en Jordanie Le projet de dessalement Aqaba-Amman en Jordanie est porté par le fonds français Meridiam et Suez pour une mise en service fin 2028. Il doit permettre d'alimenter en eau potable trois millions de personnes dans ce pays soumis à un stress hydrique extrême. Olivier Cognasse 22 août 2024 Le Moyen-Orient souffre d'un manque d'eau potable important et plus particulièrement la Jordanie, un pays soumis à un stress hydrique extrême. Les Jordaniens disposent en effet de 100 mètres cubes d’eau potable par habitant et par an alors que l’on parle de pénurie à partir du seuil de 500 mètres cubes. Les causes sont le réchauffement climatique, mais aussi une forte augmentation de la population passée de 7,1 à 11,1 millions d’habitants entre 2011 et 2022, notamment en raison d’un afflux massif de réfugiés. ....abonnés
- L’eau sera prélevée dans la mer Rouge - Elle sera dessalée, pompée et acheminée 420 kilomètres au nord jusqu’à Amman, la capitale, et ses environs - L’eau de mer sera récupérée sans détruire la vie marine. Aucun produit chimique utilisé dans le processus de dessalement ne sera rejeté dans la mer - Le projet fournira 300 millions de mètres cubes d’eau chaque année, ce qui équivaut à la consommation d’environ 4 millions de personnes
par energy_isere » 11 août 2024, 00:10
A Dubai, Veolia va dessaler l'eau de mer 10 août 2024 Sidem, la filiale de Veolia, a remporté un contrat de 320 millions de dollars aux Émirats arabes unis pour la conception et la réalisation de sa technologie d’osmose inverse qui équipera l’usine de dessalement de Hassayan près de Dubai.
par energy_isere » 06 juil. 2024, 14:48
Sénégal : vers l’annulation d’un contrat conclu avec le saoudien ACWA Power Agence Ecofin 5 juillet 2024 Le contrat a été signé entre la Société nationale des eaux du Sénégal et le groupe saoudien le 27 mars dernier, soit quatre jours seulement avant la fin du mandat de l’ex-président Macky Sall. Le gouvernement sénégalais va rompre un contrat de près de 459 milliards de francs CFA (environ 760 millions de dollars) conclu durant les derniers jours du mandat de l’ex-président Macky Sall avec le groupe saoudien ACWA Power pour la construction d’une usine de dessalement d’eau, a annoncé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye (photo), le mercredi 3 juillet 2024. « Ce projet n’entre pas dans les options stratégiques du gouvernement. Nous avons décidé de ne pas le poursuivre », a déclaré M. Dièye sur le plateau de la chaîne privée locale 2STV. « Dans trois ou quatre ans, on aura besoin de plus de 400 000 mètres cubes par jour parce que la population de Dakar va augmenter. Le prix de l’eau risque d’augmenter à cause de la technique utilisée et les études environnementales prévues n’ont pas été faites », a-t-il ajouté, qualifiant le projet d’usine de dessalement de « solution à court terme et chère ». Le contrat de partenariat public-privé (PPP) entre la Société nationale des eaux du Sénégal et le groupe saoudien Acwa Power avait été signé le 27 mars, soit quatre jours avant la fin du mandat de Macky Sall. Il prévoit la construction et l’exploitation d’une usine de dessalement d’eau de mer près du lac Rose à l’est de Dakar, non loin de la côte Atlantique. Cette usine d’une capacité de 400 000 mètres cubes par jour devait vendre l’eau produite à l’Etat sénégalais pour couvrir une partie des besoins croissants du pays.
par energy_isere » 14 juin 2024, 08:39
Le Maroc accélère son gigantesque projet d’usine de dessalement Cédric Amoussou 12/06/2024 Le Maroc a récemment lancé un projet d’envergure avec le début de la construction de la plus grande station de dessalement d’eau de mer en Afrique. Le 10 juin, les travaux ont été officiellement inaugurés, sous la supervision du prince héritier Moulay El Hassan. Ce projet est stratégique pour le pays, visant à sécuriser l’approvisionnement en eau potable pour plusieurs grandes villes et leurs alentours. La station de dessalement de Casablanca, qui sera située sur un site de 50 hectares à la périphérie de la ville d’El Jadida, est un élément clé dans la lutte contre la pénurie d’eau. Cette infrastructure doit desservir environ 7,5 millions d’habitants, répartis entre les villes de Casablanca, El Jadida, Settat, Berrechid, El Bir El Jadid, et d’autres localités environnantes. Avec un financement de 6,5 milliards de dirhams (soit 650 millions de dollars), cette station représente un investissement majeur pour le Royaume du Maroc. La capacité de production annuelle de l’usine atteindra 300 millions de mètres cubes, faisant de cette installation la plus grande de son genre sur le continent. Dès la fin de la première phase des travaux prévue pour fin 2026, la capacité initiale sera de 200 millions de mètres cubes par an. Le Maroc fait face à sa sixième année consécutive de sécheresse, un défi exacerbé par la diminution des précipitations. Cette situation met une pression considérable sur les ressources en eau, cruciales pour le secteur agricole, pilier du produit intérieur brut du pays. La nouvelle station de dessalement de Casablanca apparaît ainsi comme une solution vitale pour atténuer les effets de cette sécheresse persistante et garantir une source d’eau potable stable pour les habitants et l’agriculture.
par energy_isere » 15 mai 2024, 08:42
Veolia décroche un important contrat pour dessaler l'eau de mer aux Émirats arabes unis BFM Business 15 mai 2024 Le géant de l'eau et des déchets Veolia a remporté un contrat de 320 millions de dollars (300 millions d'euros) pour une usine de dessalement d'eau de mer aux Émirats arabes unis, un projet qui doit permettre de fournir de l'eau potable à deux millions de personnes. Ce contrat prévoit la mise en service d'une usine d'une capacité de 818.000 mètres cubes par jour, par le biais d'une technologie de filtration membranaire par osmose inverse, qui "commencera à fonctionner en 2026, avec une montée en puissance progressive jusqu'à la pleine capacité en 2027", a indiqué le groupe mardi 14 mai. Cette usine, l'une des plus importantes au monde, sera implantée à environ 55 kilomètres au sud-ouest de Dubaï. Elle sera conçue par Sidem, filiale de Veolia, et alimentée par l'énergie solaire, selon un communiqué. Une usine d'une "exceptionnelle efficacité énergétique" Le groupe promet une usine d'une "exceptionnelle efficacité énergétique", avec un taux de consommation d'énergie de 2,9 KWh par mètre cube, alors que ce type d'installation est souvent pointé du doigt pour son caractère très énergivore. "Ce sera l'usine de dessalement la plus économe en énergie au monde", a indiqué Estelle Brachlianoff, directrice générale du groupe en présentant les résultats du premier trimestre. Autre grief récurrent, l'impact des rejets de ce type d'usine sur le milieu naturel. Mais dans ce projet, affirme Veolia, "l'usine respecte strictement les lois et réglementations environnementales en termes de composition, de température et de quantité de saumure rejetée, avec des zones de rejet soigneusement sélectionnées pour atténuer tout impact potentiel sur l'écosystème". Construction "soigneusement planifiée" pour ne pas gêner les tortues Commandée par l'autorité de l'électricité et de l'eau de Dubaï (DEWA) et le groupe saoudien ACWA Power, cette usine sera "la deuxième plus grande usine de dessalement basée sur la technologie d'osmose inverse (OI) au monde", selon Veolia. Elle sera située près du sanctuaire des zones humides de Jebel Ali, un site protégé et une zone marine d'importance internationale sur le plan écologique ou biologique, souligne Veolia, qui assure que les activités de construction ont été "soigneusement planifiées" pour ne pas compromettre la nidification des tortues menacées. Ce projet s'inscrit dans la volonté du leader mondial des services à l'environnement de développer les activités eau, énergie et déchets les plus en pointe, dont le dessalement de l'eau fait partie, dans le cadre de son plan de croissance "Green Up".
par mobar » 19 avr. 2024, 19:34
par energy_isere » 19 avr. 2024, 18:44
Sécheresse en Catalogne: une usine de dessalement flottante va être installée dans le port de Barcelone Article de E.R. 19 avril 2024 L'usine, qui doit être opérationnelle en octobre prochain, permettra de produire l'équivalent de 6% de l'eau potable consommée à Barcelone et son agglomération. Le gouvernement régional catalan a annoncé ce jeudi 18 avril qu'il allait installer une usine de dessalement flottante dans le port de Barcelone face à l'intense sécheresse dont souffre la région mais exclut désormais de recourir au ravitaillement par bateau. Le recours à une "usine de dessalement flottante est une solution plus économique, plus durable sur le plan environnemental" et qui permet une meilleure "sécurité d'approvisionnement", a justifié le responsable de l'action climatique au sein du gouvernement catalan, David Mascort, lors d'une conférence de presse à Barcelone. Ce nouvel équipement, qui devrait être opérationnel en octobre, produira environ 14 hectomètres cubes d'eau par an, soit 6% de l'eau consommée à Barcelone et dans son agglomération, a précisé David Mascort. ...................
par energy_isere » 24 févr. 2024, 15:55
Acciona-led consortium to build Alkimos desalination plant in Australia To be built within the Alkimos Water Precinct, the seawater desalination plant will have a stage 1 capacity of 150,000m³ per day By NS Energy Staff Writer 21 Feb 2024 Water Corporation selects Acciona-led consortium to build Alkimos desalination plant in Australia. (Credit: ACCIONA) A consortium led by Acciona has been chosen as the preferred proponent by Western Australian water utility Water Corporation to develop the Alkimos seawater desalination plant (ASDP) project in Perth, Australia. The Australian desalination plant project will be delivered as an alliance made up of Acciona, Water Corporation, and Jacobs. The Acciona-led consortium will design, build, operate and maintain the future Alkimos facility for ten years. To be constructed within the Alkimos Water Precinct, the seawater desalination plant will have an initial capacity of 150,000m³ per day under stage 1. Once required, the Alkimos facility will increase its capacity by another 150,000m³ per day under stage 2. At its full capacity, the Australian desalination plant is expected to deliver 100 billion litres of clean, safe drinking water to millions of Western Australians each year. Stage 1 of the Alkimos seawater desalination plant is scheduled to deliver drinking water in 2028. It is part of a larger Water Corporation programme, which is valued at A$2.8bn ($1.84bn) with an aim to ensure access to safe drinking water to millions of Western Australians. Stage 1 will include a 50 billion litres per year desalination plant, an ocean intake pipeline, an ocean discharge pipeline, and a 33.5km pipeline to supply drinking water produced by the plant. It will also have built-up, vegetated sand dunes on the western side of Alkimos Water Precinct and the provision for a groundwater treatment plant with a capacity of 4.9 billion litres per year along with local bores. According to Acciona, the commissioning of the Alkimos plant will help the region in managing the declining rainfall and growth of population. Last year, Acciona and its partner Genu were selected by Australia’s New South Wales grid operator Transgrid to build the eastern section of the HumeLink power transmission line.
par energy_isere » 24 janv. 2024, 20:03
Course au dessalement de l’eau de mer: le Maroc en tête Par Lamia El Ouali Le 23/01/2024 Face à la gravité de la situation, le Maroc n’a plus de temps à perdre. Le 16 janvier, le roi Mohammed VI a présidé une réunion consacrée à la problématique de l’eau dans un contexte marqué par un déficit notable en matière de précipitations et une très forte pression sur les ressources hydriques à travers les régions du royaume. «Et l’exposé du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, devant le roi fut pour le moins glaçant: de septembre 2023 à la mi-janvier 2024, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne», écrit le magazine Jeune Afrique. Autre indicateur alarmant, le taux de remplissage des barrages qui est au plus bas. La pénurie est telle que des mesures de restriction de l’eau d’irrigation, voire de l’eau potable ont été prises dans certaines communes. Les voisins maghrébins sont tout aussi affectés par le stress hydrique. Le Maroc a élaboré un plan d’action d’urgence. Outre la mobilisation des ressources des barrages, le Royaume mise plus que jamais sur le dessalement de l’eau de mer, un procédé qui permet déjà au pays de produire annuellement 192 millions de m3 à travers 15 stations de différentes tailles. «Le géant des phosphates OCP dispose également de trois stations de dessalement qui lui fournissent non seulement l’intégralité de ses besoins en eau mais lui permettent aussi de couvrir les besoins de deux villes (El Jadida et Safi)», lit-on. Pour passer à la vitesse supérieure, le Maroc a lancé plusieurs autres projets d’envergure, comme la station de Casablanca d’une capacité de 548.000 m3 par jour –extensible à 822.000 m3, soit 300 millions de m3 par an–, celle de Nador (250 millions de m3 par an) que lorgne entre autres le groupe émirati Taqa Morocco, ou encore celle de Dakhla. L’Algérie a également encadré l’utilisation de l’eau et renforcé sa politique de dessalement de l’eau de mer. Le nombre de stations sera porté à 19 à fin 2024, selon des déclarations officielles algériennes. Selon celles-ci, le pays produit 2,1 millions de m3 d’eau potable par la technique du dessalement. Le pays aspire à couvrir 60% de ses besoins en eau potable via le dessalement de l’eau de mer, contre 18 % actuellement. La Tunisie, elle aussi, veut trouver des solutions à sa pénurie d’eau, ce qui a déjà donné lieu à plusieurs mesures de restriction d’eau potable et d’irrigation. «Le 9 janvier, le secrétaire d’Etat chargé des ressources en eau s’est d’ailleurs rendu dans la ville de Zarat, à une quarantaine de kilomètres de Gabès, pour insister sur l’accélération des travaux de la station de dessalement dont le marché a été attribué en 2018 à l’indien Va Tech Wabag», lit-on encore. Vers 2030, après l’achèvement des grands projets de dessalement de l’eau de mer qui sont en cours de réalisation, à Gabès et Sousse, à Sfax, à Mahdia, à Kerkennah, etc., la capacité de dessalement du pays atteindra les 875.000 m3/j, dont 80 % proviennent de l’eau de mer. La part du dessalement dans l’approvisionnement en eau potable passera à 35% en 2030, contre 8,5% actuellement, promettent les autorités tunisiennes.
par kercoz » 19 sept. 2023, 09:08
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