par Lansing » 01 déc. 2005, 15:45
Avant que le réchauffement de la planète deviennent un sujet à la mode les très nombreux articles sur les courants marins passaient totalement inaperçu, seul quelques spécialistes ou passionnés les parcouraient.
Une simplification excessive voir réductrice nous présente ces courants comme des "tapis roulants". En fait de courants, il s'agit de déplacements de strates dont les cycles dépassent parfois le siècle, et dont les variations de profondeur et d'épaisseur sont de l'ordre du kilomètre.
le Gulf Stream n'a jamais été un courant monolithique, ce qu'on sait de lui sur des mesures depuis à peine 1/2 siècle est totalement insuffisant pour donner le recul nécessaire. S'emballer sur des différences ponctuelles observées en 2004 me semblent bizarre.
Pour fixer les esprits on ne détermine pas la profondeur du thermocline aussi simplement que le permafrost sur terre, une mesure bathythermographique n'a que quelques heures de validité.
Les capteurs positionnés aux environs du 25e parallèle ne permettent pas de scanner l'océan, ils ne peuvent donner qu'un aperçu très parcellaire d'une tendance locale.
Je ne suis qu'un technicien de la mer avec une grosse expérience du sujet, je n'ai pas les compétence d'un scientifique spécialisé, mais je trouve que ceux qui sont à l'origine et aux conclusions/hypothèses de cet article manquent de retenue.
Avant que le réchauffement de la planète deviennent un sujet à la mode les très nombreux articles sur les courants marins passaient totalement inaperçu, seul quelques spécialistes ou passionnés les parcouraient.
Une simplification excessive voir réductrice nous présente ces courants comme des "tapis roulants". En fait de courants, il s'agit de déplacements de strates dont les cycles dépassent parfois le siècle, et dont les variations de profondeur et d'épaisseur sont de l'ordre du kilomètre.
le Gulf Stream n'a jamais été un courant monolithique, ce qu'on sait de lui sur des mesures depuis à peine 1/2 siècle est totalement insuffisant pour donner le recul nécessaire. S'emballer sur des différences ponctuelles observées en 2004 me semblent bizarre.
Pour fixer les esprits on ne détermine pas la profondeur du thermocline aussi simplement que le permafrost sur terre, une mesure bathythermographique n'a que quelques heures de validité.
Les capteurs positionnés aux environs du 25e parallèle ne permettent pas de scanner l'océan, ils ne peuvent donner qu'un aperçu très parcellaire d'une tendance locale.
Je ne suis qu'un technicien de la mer avec une grosse expérience du sujet, je n'ai pas les compétence d'un scientifique spécialisé, mais je trouve que ceux qui sont à l'origine et aux conclusions/hypothèses de cet article manquent de retenue.