par Jeudi » 31 mai 2024, 20:39
LisaPrath, AP a écrit :
(…)
(Montpelier) Le Vermont est devenu le premier État à adopter une loi exigeant que les entreprises de combustibles fossiles paient une partie des dommages causés par le changement climatique, après que l’État ait subi des inondations estivales catastrophiques et des dommages causés par d’autres phénomènes météorologiques extrêmes.
(…)
En juillet dernier, des pluies torrentielles ont inondé la capitale du Vermont, Montpelier, la ville voisine de Barre et certaines localités du sud de l’État, détruit des maisons et emporté des routes dans cet État rural. Pour certains, il s’agit de la pire catastrophe naturelle qu’ait connue l’État depuis les inondations de 1927, qui avaient fait des dizaines de morts et causé des dégâts considérables. Il a fallu des mois aux entreprises ― des restaurants aux magasins ― pour se reconstruire, perdant ainsi leur saison d’été et même d’automne. Plusieurs d’entre elles n’ont rouvert leurs portes que récemment, tandis que des dizaines de propriétaires se sont retrouvés avec des maisons dévastées par les inondations à l’approche de la saison froide.
En vertu de cette loi, le trésorier de l’État du Vermont, en consultation avec l’Agence des ressources naturelles, devra fournir, avant le 15 janvier 2026, un rapport sur le coût total, pour les habitants du Vermont et l’État, des émissions de gaz à effet de serre entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 2024. L’évaluation portera sur les effets sur la santé publique, les ressources naturelles, l’agriculture, le développement économique, le logement et d’autres domaines. L’État utilisera les données fédérales pour déterminer la quantité d’émissions de gaz à effet de serre couvertes attribuée à une entreprise de combustibles fossiles.
Il s’agit d’un modèle pollueur-payeur qui concerne les entreprises actives dans l’extraction de combustibles fossiles ou le raffinage de pétrole brut et dont les émissions de gaz à effet de serre sont supérieures à 1 milliard de tonnes au cours de la période considérée. Les fonds pourraient être utilisés par l’État pour améliorer les systèmes de drainage des eaux pluviales, les routes, les ponts et les voies ferrées ; déplacer, surélever ou moderniser les stations d’épuration ; et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments publics et privés. Il s’inspire du programme fédéral de dépollution Superfund.
« Pendant trop longtemps, les géants des combustibles fossiles ont sciemment allumé l’allumette du dérèglement climatique sans être tenus de faire quoi que ce soit pour éteindre l’incendie. »
– PAUL BURNS, DIRECTEUR EXÉCUTIF DU VERMONT PUBLIC INTEREST RESEARCH GROUP
« Enfin, et peut-être pour la première fois, le Vermont va obliger les entreprises les plus responsables des inondations, des incendies et des vagues de chaleur liés au climat à répondre financièrement d’une part équitable des dommages qu’elles ont causés. »
Le Maryland, le Massachusetts et New York envisagent des mesures similaires.
(..)
[quote=LisaPrath, AP]
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(Montpelier) Le Vermont est devenu le premier État à adopter une loi exigeant que les entreprises de combustibles fossiles paient une partie des dommages causés par le changement climatique, après que l’État ait subi des inondations estivales catastrophiques et des dommages causés par d’autres phénomènes météorologiques extrêmes.
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En juillet dernier, des pluies torrentielles ont inondé la capitale du Vermont, Montpelier, la ville voisine de Barre et certaines localités du sud de l’État, détruit des maisons et emporté des routes dans cet État rural. Pour certains, il s’agit de la pire catastrophe naturelle qu’ait connue l’État depuis les inondations de 1927, qui avaient fait des dizaines de morts et causé des dégâts considérables. Il a fallu des mois aux entreprises ― des restaurants aux magasins ― pour se reconstruire, perdant ainsi leur saison d’été et même d’automne. Plusieurs d’entre elles n’ont rouvert leurs portes que récemment, tandis que des dizaines de propriétaires se sont retrouvés avec des maisons dévastées par les inondations à l’approche de la saison froide.
En vertu de cette loi, le trésorier de l’État du Vermont, en consultation avec l’Agence des ressources naturelles, devra fournir, avant le 15 janvier 2026, un rapport sur le coût total, pour les habitants du Vermont et l’État, des émissions de gaz à effet de serre entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 2024. L’évaluation portera sur les effets sur la santé publique, les ressources naturelles, l’agriculture, le développement économique, le logement et d’autres domaines. L’État utilisera les données fédérales pour déterminer la quantité d’émissions de gaz à effet de serre couvertes attribuée à une entreprise de combustibles fossiles.
Il s’agit d’un modèle pollueur-payeur qui concerne les entreprises actives dans l’extraction de combustibles fossiles ou le raffinage de pétrole brut et dont les émissions de gaz à effet de serre sont supérieures à 1 milliard de tonnes au cours de la période considérée. Les fonds pourraient être utilisés par l’État pour améliorer les systèmes de drainage des eaux pluviales, les routes, les ponts et les voies ferrées ; déplacer, surélever ou moderniser les stations d’épuration ; et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments publics et privés. Il s’inspire du programme fédéral de dépollution Superfund.
« Pendant trop longtemps, les géants des combustibles fossiles ont sciemment allumé l’allumette du dérèglement climatique sans être tenus de faire quoi que ce soit pour éteindre l’incendie. »
– PAUL BURNS, DIRECTEUR EXÉCUTIF DU VERMONT PUBLIC INTEREST RESEARCH GROUP
« Enfin, et peut-être pour la première fois, le Vermont va obliger les entreprises les plus responsables des inondations, des incendies et des vagues de chaleur liés au climat à répondre financièrement d’une part équitable des dommages qu’elles ont causés. »
Le Maryland, le Massachusetts et New York envisagent des mesures similaires.
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