par GillesH38 » 19 sept. 2024, 09:27
oui les équations sont linéaires et approximatives effectivement. Par exemple elles ne tiennent pas compte de la rétroaction de l'influence de la température sur la capacité à absorber le CO2. Mais ça ne ferait que changer les coefficients, qui au lieu d'être constants, seraient fonction de la température. Ca ne change fondamentalement pas le raisonnement ni le résultat, qui est dû fondamentalement à ce qu'une partie du CO2 n'est jamais réabsorbé ou alors sur des temps géologiques très long (c'est le coefficient a_infini qui décrit ça, le "infini" signifiant que le temps d'absorption est considéré comme infini).
la philosophie générale du modèle étant qu'on considère que le CO2 émis se répartit entre plusieurs "compartiments" (qui sont en fait des choses abstraites, des combinaisons linéaires de concentration dans différents milieux, l'atmosphère, l'océan, la biomasse ) et qui sont absorbés chacun avec une constante de temps différente - mais une de ces constantes est quasiment nulle (temps infini) et donc une partie du CO2 reste "indéfiniment" dans l'atmosphère. Si on continue les émissions, cette partie s'accumule donc sans être absorbée et la concentration n'est jamais stationnaire.
oui les équations sont linéaires et approximatives effectivement. Par exemple elles ne tiennent pas compte de la rétroaction de l'influence de la température sur la capacité à absorber le CO2. Mais ça ne ferait que changer les coefficients, qui au lieu d'être constants, seraient fonction de la température. Ca ne change fondamentalement pas le raisonnement ni le résultat, qui est dû fondamentalement à ce qu'une partie du CO2 n'est jamais réabsorbé ou alors sur des temps géologiques très long (c'est le coefficient a_infini qui décrit ça, le "infini" signifiant que le temps d'absorption est considéré comme infini).
la philosophie générale du modèle étant qu'on considère que le CO2 émis se répartit entre plusieurs "compartiments" (qui sont en fait des choses abstraites, des combinaisons linéaires de concentration dans différents milieux, l'atmosphère, l'océan, la biomasse ) et qui sont absorbés chacun avec une constante de temps différente - mais une de ces constantes est quasiment nulle (temps infini) et donc une partie du CO2 reste "indéfiniment" dans l'atmosphère. Si on continue les émissions, cette partie s'accumule donc sans être absorbée et la concentration n'est jamais stationnaire.