Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

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Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par GillesH38 » 28 oct. 2024, 08:29

Silenius a écrit :
27 oct. 2024, 18:16
Faisabilite des renouvelables, OK, mais plus on en installe, plus il y a de co2. Quand cette courbe va s'inflechir ?
tu verras bien plus facilement la baisse des émissions annuelles que le point d'inflexion sur la concentration, qui est l'intégrale de la précédente.

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par Jeudi » 28 oct. 2024, 08:22

Bah ça va dépendre de qui est au pouvoir. En BAU une date courante est 2050.
By 2050, energy-related CO2 emissions vary between a 2% decrease and a 34% increase compared with 2022 in all cases we modeled. Growing populations and incomes increase fossil fuel consumption and emissions, particularly in the industrial and electric power sectors. These trends offset emissions reductions from improved energy efficiency, lower carbon intensity of fuel mix, and growth in non-fossil fuel energy.
https://www.eia.gov/todayinenergy/detai ... %20sectors.

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par Silenius » 27 oct. 2024, 18:16

Faisabilite des renouvelables, OK, mais plus on en installe, plus il y a de co2. Quand cette courbe va s'inflechir ?
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Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par Jeudi » 27 oct. 2024, 13:48

Rod a écrit :
25 oct. 2024, 09:43
Janco aussi le disait à sa façon: tenir les 1,5°C, c'était un covid CHAQUE année. Absolument aucune chance que cela arrive volontairement.
Les 2°C aussi ne seront pas tenu. Car même un "demi-covid" chaque année est complètement illusoire.
Il aura contribué à faire croire que c’était impossible quand ça aurait encore pu être évité (un tout petit peu, disons <0.000001% des efforts d’intox de l’industrie fossile) , et même aujourd’hui il n’a pas encore pleinement admis s’être planté sur la faisabilité des renouvelables.

viewtopic.php?p=2400957#p2400957

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par GillesH38 » 25 oct. 2024, 09:57

Rod a écrit :
25 oct. 2024, 09:43
Janco aussi le disait à sa façon: tenir les 1,5°C, c'était un covid CHAQUE année. Absolument aucune chance que cela arrive volontairement.
Les 2°C aussi ne seront pas tenu. Car même un "demi-covid" chaque année est complètement illusoire.
- 7 % par an c'est même plus d'un covid par an (plus on attend plus la pente à atteindre est raide)

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par GillesH38 » 25 oct. 2024, 09:55

energy_isere a écrit :
25 oct. 2024, 09:37
Tu veux donc dire qu'il y a 99.9999999999999........ chances sur 100 que ca soit plié ? c'est ça ?
exactement :).

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par Rod » 25 oct. 2024, 09:43

Janco aussi le disait à sa façon: tenir les 1,5°C, c'était un covid CHAQUE année. Absolument aucune chance que cela arrive volontairement.
Les 2°C aussi ne seront pas tenu. Car même un "demi-covid" chaque année est complètement illusoire.

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par energy_isere » 25 oct. 2024, 09:37

Tu veux donc dire qu'il y a 99.9999999999999........ chances sur 100 que ca soit plié ? c'est ça ?

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par GillesH38 » 25 oct. 2024, 06:17

mon estimation a toujours été de "zéro FAPP" ("for all practical purposes" ) c'"est à dire tellement faible qu'on pouvait agir comme si c'était zéro (expression utilisée par Wheeler pour des probabilités quantiques, comme celle qu'un objet macroscopique comme un être humain puisse traverser un mur par effet tunnel : ce n'est pas rigoureusement zéro théoriquement mais si petit qu'on peut agir en pratique comme si ça n'arrivait jamais).

- 42 % d'ici 2030 ça signifie - 7 % par an environ. Avec une croissance démographique de + 1% par an, il faut améliorer de + 8 % l'intensité carbonée (émissions de C par point de PIB) pour que ça ne produise pas de baisse de PIB par habitant. Si on n'arrive pas à faire cette baisse d'intensité carbonée, on encaisserait une récession de la différence abec 8 %. C'est à dire que le PIB/hab baisserait de (8-X) % par an.

Or la baisse de l'intensité carbonée n'a jamais été supérieure à 1 ou 2% par an. Même si on atteignait un taux historique de 5 % par an ça ferait quand même une récession de - 3% par an, pendant 6 ans ça ferait autour de - 18 % .

Pourquoi faire ? pour éviter "effondrement des calottes glaciaires, élévation incontrôlable des mers et amplification des phénomènes météorologiques extrêmes." ? bah ça n'éviterait rien du tout, les températures ne montent que de 0,2 °C par décennie et tous ces phénomènes sont des phénomènes de long terme qui ne changent pas dramatiquement avec 0,2°C de plus ou de moins, de plus la variabilité naturelle est supérieure à ces 0,2°C donc c'est même pas sur qu'on voit quelque chose sur les courbes. De plus les événements extrêmes ne coutent que de 0,1 à 0,2 % du PIB, et l'amplification due au RC est à peine mesurable, donc on ne jouerait que sur 0,01 % du PIB, une quantité la encore complètement noyée dans le bruit naturel.

Qui peut croire un seul instant qu'on sacrifierait 18 % du PIB mondial pour un gain de 0,01 % en terme de catastrophes naturelles ? Si l'ONU croit ça, ça veut dire que l'ONU est remplie de crétins qui ne comprennent rien aux ordres de grandeur.

BTW puisque Jeudi a comparé ça avec Israel, c'est également aussi crétin que de croire qu'israel va arrêter de se battre contre des palestiniens qui ont juré sa mort juste parce que c'est pas gentil de faire des morts pendant une guerre. Ca confirme que l'ONU est remplie de crétins.

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par energy_isere » 25 oct. 2024, 00:11

Climat: diminuez les émissions ou l'objectif de 1,5°C est "mort", met en garde l'ONU

AFP •24/10/2024

L'action climatique des Etats doit faire un "bond en avant" dans les prochains mois, sinon l'espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C "sera bientôt mort", alerte jeudi l'ONU dans un rapport pointant l'absence de progrès significatifs depuis un an.

"Nous jouons avec le feu, mais (...) il n'y a plus de temps à perdre", car "partout dans le monde, les populations paient déjà un lourd tribut" pour l'inaction face au réchauffement climatique, a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publié à moins d'un mois de la COP29 en Azerbaïdjan, les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en place pour l'heure par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère-préindustrielle.

Et même en intégrant toutes les promesses de faire mieux, y compris celles que des pays en développement ont conditionnées à l'obtention d'aides financières ou technologiques, les températures mondiales grimperaient de 2,6 °C, avec à la clé une série de "points de bascule" irréversibles: effondrement des calottes glaciaires, élévation incontrôlable des mers et amplification des phénomènes météorologiques extrêmes.

- "Sur une corde raide" -

"Nous avons besoin d'une mobilisation mondiale d'une ampleur et d'un rythme jamais vus auparavant, et ce dès maintenant, ou l'objectif de 1,5°C sera bientôt mort", avertit Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.

Pour éviter de dépasser cette limite fixée par l'accord de Paris, les Etats doivent collectivement s'engager à réduire de 42% par rapport à 2019 leurs émissions annuelles de gaz à effet de serre d'ici 2030 et de 57% d'ici 2035, estime l'ONU.

Pour y parvenir, il faut "un bond en avant" des pays, qui doivent soumettre à l'ONU d'ici février leur feuille de route climatique, formalisée tous les cinq ans dans des "Contributions déterminées au niveau national" ("NDC" en anglais). Et ces ambitions, à l'horizon 2035, devront être "mises en oeuvre immédiatement", presse l'ONU.

"Nous sommes sur une corde raide à l'échelle planétaire. Soit les dirigeants parviennent à combler l'écart en matière d'émissions, soit nous plongeons tête baissée dans une catastrophe climatique dont les plus pauvres et les plus vulnérables souffriront le plus", résume M. Guterres.

L'urgence est d'autant plus grande que depuis l'an dernier, "pas grand-chose n'a bougé et très peu de progrès ont été fait pour atteindre les objectifs pour 2030", souligne Anne Olhoff, rédactrice scientifique du rapport.

"Il n'y a eu aucune soumission de nouvelles NDC ayant des implications significatives" pour la réduction des émissions mondiales, s'alarme l'ONU.
.......................

.......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2155b69894

le 30 juin 2023 au début du fil je me disais amha, 9 chances sur 10 que c'est plié. Maintenant je pense 9.5 chances sur 10 que c'est plié.

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par Jeudi » 25 juin 2024, 15:06

ANTARCTIQUE: DES SCIENTIFIQUES ASSURENT QU'UN "POINT DE BASCULE" VA ÊTRE FRANCHI

Selon les chercheurs, la fonte est causée par l'eau désormais plus chaude de l'océan qui s'infiltre entre la glace et la terre sur laquelle elle repose.

Des prédictions toujours plus pessimistes.

Les scientifiques ont découvert qu'un nouveau "point de bascule" pourrait être sur le point d'être franchi, l'Antarctique se dirigeant vers une "fonte incontrôlée" de ses calottes glaciaires, selon une étude publiée mardi 25 juin dans la revue Nature Geoscience.

La fonte est causée par l'eau désormais plus chaude de l'océan qui s'infiltre entre la glace et la terre sur laquelle elle repose.

Série de conséquences en cascade

Un point de bascule climatique est un seuil critique au-delà duquel un système se réorganise, souvent de manière abrupte et/ou irréversible, entraînant une série de conséquences en cascade.

Les calottes glaciaires de l'Antarctique reposent sur un substrat rocheux et s'étendent au-delà de la côte pour flotter sur la mer. Des études antérieures avaient déjà montré que l'eau de mer, dont la température augmente sous l'effet du réchauffement climatique causé par les activités humaines, pouvait s'infiltrer dans la zone de rencontre entre la terre et la mer et ainsi progresser sous la glace terrestre, toujours plus avant à l'intérieur des terres.

L'étude confirme cette hypothèse et la quantifie par une modélisation: à mesure que l'eau de mer se réchauffe, l'intrusion s'accélère sur de courtes distances de 100 mètres jusqu'à des dizaines de kilomètres, faisant fondre la glace en la chauffant par le bas, explique l'auteur principal de l'étude, Alexander Bradley.

(…)

les modèles utilisés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) des Nations unies pour projeter l'impact du réchauffement climatique sur l'Antarctique n'ont pas pris en compte ce phénomène. Ils ont également systématiquement sous-estimé la perte de glace observée jusqu'à présent, selon l'étude, qui estime que ces modèles doivent être mis à jour.

(…)
https://www.bfmtv.com/environnement/ant ... 50514.html

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par mobar » 08 juin 2024, 15:28

Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), les terres émergées ont absorbé six milliards de tonnes nettes d'équivalent CO2 par an en moyenne entre 2007 et 2016 — « nettes », car on calcule la différence entre ce qu'elles émettent et ce qu'elles stockent
https://vert.eco/articles/combien-de-pl ... des-arbres
En se basant sur l’étude d’une banque de données collectées sur l’ensemble du globe depuis les années 1970 à l’aide de navires océanographiques, l’équipe de sept scientifiques a pu cartographier numériquement les flux de matière organique de l’ensemble des océans. La nouvelle estimation de capacité de stockage qui en résulte s’élève à 15 gigatonnes par an, soit une augmentation d’environ 20% par rapport aux précédentes études (11 gigatonnes par an) rapportées par le GIEC dans son rapport de 2021.
https://www.cnrs.fr/fr/presse/locean-st ... tes-etudes

Ce serait donc autour de 21 gigatonnes de CO2 qui seraient absorbés par la nature chaque année soit 21/36 = 58 % du total émis chaque année
Soit 11 points de plus que la précédente estimation (17/36=47%)

Si on arrêtait d'émettre du CO2 fossile, la quantité atmosphérique de CO2 (3300 Gt - 425 ppmv) baisserait donc de 20 Gt/an et nous ramènerait aux teneurs de l’ère préindustrielle (2200 Gt - 280 ppmv) en un peu plus de 50 ans

Ce qui n'engendrerait probablement aucun impact sur les températures moyennes ou locales!

Si l'on a épuisé (ou rendu non compétitives) les ressources fossiles en 2100, en 2150 on sera revenu a 280 ppmv de CO2 atmosphérique, les valeurs préindustrielles

On se demande bien ce qui motive les tocards réchauffistes à faire le buzz! :lol: :lol:

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par Jeudi » 08 juin 2024, 14:39

AnalyseQuelques bonnes nouvelles sur le front du climat
Etienne Leblanc, radio-canada a écrit :Le déclin des émissions en Chine et la croissance vigoureuse des énergies renouvelables, entre autres, sont des phénomènes qui permettent de penser que l’atteinte d’un pic est peut-être moins loin qu’on pense.

Il n’est pas facile de trouver des nouvelles le moindrement encourageantes sur le climat de la planète.

Pas plus tard que mercredi, l’Organisation météorologique mondiale nous apprenait que, selon les modèles de prévision climatique, la probabilité que la température moyenne annuelle du globe franchisse temporairement le seuil de 1,5 °C de réchauffement pendant au moins l’une des cinq prochaines années est de 80 %.

Pour la plupart des experts, il fait peu de doute que nous franchirons pour de bon un jour ce seuil critique, au-delà duquel le risque de franchir des points de bascule augmente. Mais comme le soulignent les auteurs du plus récent rapport du GIEC, il n’est pas trop tard pour renverser la vapeur. Une réduction rapide des émissions ne va pas effacer le problème, mais va minimiser les effets des changements climatiques dans l’avenir.

Peut-on espérer qu’un tel revirement survienne? Il n’est plus interdit de le penser.

Depuis deux siècles, en excluant les périodes des deux guerres mondiales, des grandes crises financières ou de la pandémie, les émissions de GES n’ont pratiquement jamais cessé d’augmenter. Mais depuis quelques années, le rythme de croissance de ces émissions a diminué, et un grand nombre de pays industrialisés réduisent leurs émissions ou sont en voie de les plafonner.

Ça ne se passe certainement pas aussi rapidement qu’il le faudrait. Mais au-delà de toutes les nouvelles inquiétantes qui nous sont parvenues cette semaine sur le climat, voici quelques éléments qui permettent à certains experts de dire que les émissions de GES pourraient peut-être cesser de croître dans un avenir assez proche, et amorcer un déclin à long terme.

La Chine a-t-elle atteint son pic d’émissions?

La nouvelle a fait grand bruit dans le cercle des observateurs des enjeux climatiques : après 14 mois de hausse ininterrompue, les émissions de la Chine ont diminué de 3 % en mars dernier par rapport à mars 2023, une première depuis la fin des restrictions liées à la pandémie. Est-ce anecdotique? Il se pourrait que non.

Ma principale conclusion est que les émissions de la Chine sont actuellement en baisse structurelle et que si les principaux facteurs de cette baisse se maintiennent, les émissions devraient continuer à diminuer, avance le chercheur finlandais Lauri Myllyvirta dans une analyse (Nouvelle fenêtre) publiée sur le site Carbon Brief à la fin mai. Il est cofondateur du Centre de recherche sur l’énergie et l’air propre à Helsinki et chercheur associé à l’Institut de recherche sur la Chine et le climat de l’Asia Society Policy Institute.

Son analyse se fonde sur des données industrielles et des données officielles. Peut-on se fier à ces dernières? Avec les nouvelles technologies pour mesurer les émissions, il est de plus en plus difficile pour un pays de tronquer complètement ses données. Et la Chine, pour une question d’image, a tout de même amélioré sa transparence.

À partir de ces données, M. Myllyvirta conclut que les émissions chinoises seraient donc en train de plafonner. Ce n’est pas banal : ce pays est de loin le plus grand émetteur de GES de la planète, il compte pour près du tiers des émissions mondiales.

Plusieurs facteurs expliqueraient ce phénomène, selon M. Myllyvirta. D’abord, la poussée phénoménale des énergies solaire et éolienne en Chine, qui s’accélère : depuis le début de l’année, les Chinois investissent 3,7 fois plus dans les énergies renouvelables que dans les énergies fossiles

En 2023, la Chine a mis en service autant d'énergie solaire photovoltaïque que tous les pays du monde entier combinés. Elle a doublé le nombre de nouvelles installations solaires sur son territoire, a quadruplé les capacités de stockage d’énergie, tandis que ses ajouts d'énergie éolienne ont augmenté de 66 % par rapport à l’année précédente.

Les énergies provenant du vent et du soleil en Chine ont couvert 90 % de l'augmentation de la demande d'électricité en mars, alors que celle-ci était en croissance. Les résultats sont encourageants : la part des énergies renouvelables dans l’assiette énergétique chinoise a grimpé à 36 % depuis le début de l’année, contre 32 % l'an dernier.

Cette envolée colossale permet ainsi de réduire la part d’énergies fossiles dans la production d’électricité, une baisse de 4 % depuis un an, à un moment où la demande augmente pourtant. Les énergies renouvelables sont devenues un moteur incontournable de la croissance chinoise, poussant le pays à accélérer encore davantage le rythme.

Autre avancée, les véhicules électriques, qui composent désormais 11 % du parc automobile chinois et dont la place ne cesse de croître, contribuant aussi à la baisse de la demande de pétrole. S’ajoute à cela le ralentissement continu du secteur de la construction, qui provoque une baisse de la production d’acier et de ciment, deux grands secteurs émetteurs de GES.

C'est un signal très encourageant, étant donné le poids écrasant de la Chine en termes d'émissions mondiales, a dit récemment en entrevue au journal Libération Lola Vallejo, conseillère spéciale climat à l'Institut du développement durable et des relations internationales. Ceci dit, ajoute-t-elle, [l’effet du déploiement des énergies renouvelables] est évidemment à prendre avec des pincettes, car on ne pourra véritablement confirmer ce pic des émissions qu'en regardant dans le rétroviseur dans quelques années. (…’

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par GillesH38 » 07 juin 2024, 16:05

phyvette a écrit :
07 juin 2024, 12:13
Je prédis qu'il n'y aura plus de climatocard, le jour ou ils seront tous cuits ou noyés.
je prédis également qu'il y aura toujours des endroits très majoritaires dans le monde où personne ne sera ni cuit ni noyé ;).

Re: Le scénario à seulement 1.5 °C de réchauffement ne sera pas tenu.

par GillesH38 » 07 juin 2024, 16:04

Jeuf a écrit :
07 juin 2024, 10:07
GillesH38 a écrit :
07 juin 2024, 09:01
dans le monde, y aura surement un endroit ou il y en aura.
En France vu l'humidité actuelle c'est quand même pas trop parti pour ....
Je prédis qu'il y aura des années humides à des endroits, durant lesquelles il y aura moins de feux que d'autres années.
moi aussi !! :lol:

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