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par energy_isere » 16 sept. 2024, 14:50
par Jeuf » 20 sept. 2023, 12:11
on pense que l’effet refroidissant des aérosols anthropiques a contrebalancé de manière significative le réchauffement de la planète, réduisant potentiellement de moitié l’effet réchauffant de nos émissions de gaz à effet de serre. Sans cet effet de masquage, le monde pourrait déjà avoir dépassé le seuil de 1,5 °C supplémentaire par rapport aux niveaux préindustriels.
Mais selon de nombreux autres chercheurs, l’ampleur réelle de l’augmentation du réchauffement qui pourrait résulter d’une réduction radicale des aérosols est encore très incertaine. La nature vaporeuse des aérosols leur permet d’échapper à l’observation et les rend difficiles à prévoir, malgré les progrès récents des techniques de modélisation. En plus de ne pas pouvoir être facilement reportés sur un graphique, il est difficile de distinguer les aérosols anthropiques des aérosols naturels. Sans compter que leurs effets dépendent de leur position par rapport aux nuages, de s’ils survolent de l’eau ou de la terre ferme, ainsi que de la taille et de la forme des particules elles-mêmes.
Le GIEC estime que les gaz à effet de serre piègent un supplément de 3,3 watts (W) par mètre carré d’énergie solaire par rapport à ce que la Terre recevait à l’ère préindustrielle, un processus appelé forçage radiatif. Les aérosols anthropiques, quant à eux, reflètent entre 0,4 et 1,7 W par mètre carré d’énergie solaire
par mobar » 25 juil. 2023, 23:30
En à peine 24h, sans Soleil, la Terre va déjà perdre 4 degrés. Une baisse de température tout à faire normale, sachant que c’est souvent ce qu’il se passe chaque nuit. La Terre va commencer à passer dans des températures négatives au bout de seulement une semaine. Des températures vivables pour les pays du nord, mais anormales pour l’équateur.
par mobar » 11 juil. 2023, 16:56
par Jeuf » 11 juil. 2023, 16:44
mobar a écrit : ↑11 juil. 2023, 16:01 « Quand selon vous aura lieu la prochaine glaciation ? Et qu'est-ce qui vous permet de le penser ? » https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressou ... iation.xml 'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans.
'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans.
par mobar » 11 juil. 2023, 16:01
'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans. Dans 18.000 ans, l'ellipticité sera certainement encore trop faible, et il n'y aura probablement pas de mise en glace. Dans 41.000 ans, l'ellipticité aura déjà bien augmenté et nous seront aux marges de la possibilité de mise en glace. Aura-t-elle lieu ? Dans 64.000, l'ellipticité sera suffisante et si la glaciation n'a pas commencé à +41.000 ans, elle commencera très vraisemblablement à +64.000 ans (si elle a déjà commencé, elle ne fera que croître et "embellir").
par mobar » 30 mars 2023, 11:31
par GillesH38 » 29 mars 2023, 17:41
par Jeuf » 29 mars 2023, 13:55
GillesH38 a écrit : ↑28 mars 2023, 15:52 l'énergie minimale est GMsolMterre ∆R/R^2 = ( G Msol Mterre/R) * (∆R/R) avec ∆R/R = 2% = 0,02 je trouve 10^32 J , c'est l'énergie minimale qu'il faut. mais c'est plus compliqué que ça car il faut aussi faire varier le moment cinétique qui est en Mterre racine(G Msol R). Et ça ce n'est possible qu'en expulsant (ou accrétant) de la matière, ou effectivement en provoquant une rencontre avec un autre corps qui emporte le moment cinétique. Donc non ça ne marche pas si on n'éjecte pas du matériau. Et ce matériau va emporter aussi de l'énergie qu'il faut rajouter dans le calcul, qui peut être bien plus importante. Tout dépend de la vitesse d'éjection donc du processus utilisé (pour une fusée l'énergie totale dépensée est bien plus grande que l'énergie cinétique qu'on récupère à la fin dans la fusée).
par GillesH38 » 28 mars 2023, 15:52
par Jeuf » 28 mars 2023, 15:12
Jeuf a écrit : ↑25 mai 2021, 09:50 mobar a écrit : ↑25 mai 2021, 09:26 Le deuxième graphique montre la variation de température d'une planète sans vie selon l'irradiation de l'étoile, comparée à une planète avec des êtres vivants.
mobar a écrit : ↑25 mai 2021, 09:26
Notre planète se situe actuellement à 149,6 millions de km du Soleil, et il faudrait la déplacer à 164 millions de km pour la mettre à l’abri des effets de la surchauffe solaire.
Une telle modification de l’orbite terrestre nécessiterait une quantité colossale d’énergie. Le propulseur géant devra fournir une poussée énergétique de 4,7 x 10^35 joules pour arriver à déplacer la Terre. Précisons que notre planète pèse 6 x 10^24 kilogrammes. Pour alimenter son gigantesque propulseur, l’humanité devra accumuler suffisamment d’énergie en deux milliards d’années. A noter que la poussée nécessaire pour changer l’orbite terrestre ne représente que 0.000002 % de l’énergie totale produite par le Soleil.
" En 1993 la revue Climatic Change publie un article du physicien indien P.C. Jain proposant d'augmenter le rayon de l'orbite terrestre pour réduire l'impact du réchauffement climatique. Il calcule qu'une augmentation de 2% suffirait, augmentant l'année terrestre de cinq jours et demi. Il évalue l'énergie nécessaire à10^33 joules. Ca fait beaucoup (en gros, à peu près la consommation annuelle de l'humanité en 10^20 ans=100 milliards d'années). Jain évoque alors les progrès possibles de la fusion nucléaire. Une autre idée évoquée dans le même contexte consisterait à envoyer une charge nucléaire pour dérouter un astéroïde qui perturberait l'orbite terrestre . "
par mobar » 09 févr. 2023, 20:19
par GillesH38 » 09 févr. 2023, 13:17
par Jeuf » 09 févr. 2023, 11:49
Un parasol lunaire pour sauver le Terre du réchauffement Selon une étude américaine, l’envoi annuel de 10 millions de tonnes de poussière lunaire dans l’espace constituerait une « ombrelle » qui amoindrirait le rayonnement solaire. Utiliser de la poussière pour bloquer une partie du rayonnement solaire n'est pas une idée nouvelle en soi. Plusieurs projets proposent déjà d'utiliser du soufre ou encore du carbonate de calcium. L'innovation de la méthode proposée, aujourd'hui, par une équipe anglo-américaine d'universitaires, c'est de disposer cette poussière non pas dans l'atmosphère terrestre, mais entre la Terre et le Soleil. Cela change beaucoup de choses. Selon les calculs des auteurs de l'article paru dans PLOS Nature, l'envoi annuel de 10 millions de tonnes de poussière lunaire dans l'espace suffirait à constituer une « ombrelle » de 940 km2 de diamètre qui amoindrirait le rayonnement solaire de 1,8 % (équivalent à une éclipse solaire de 6 jours par an). Un gain suffisant pour enrayer la hausse du thermomètre. Benjamin Bromley, de l'université de l'Utah, explique que cette poussière devra être envoyée au point de Lagrange, situé entre la Terre et le Soleil, là où tout objet déposé, fut-il de la poussière, reste plus ou moins immobile. Autre avantage du point de Lagrange, c'est qu'il se situe très loin de la Terre, donc impossible pour la poussière de perturber la chimie atmosphérique. Mieux encore, elle ne pourra pas piéger le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre. Deux gros plus par rapport aux méthodes jusqu'ici proposées d'injecter la poussière dans la haute atmosphère. Arrêtons de rêver. Est-il possible, techniquement et financièrement, de transporter autant de poussière lunaire jusqu'au point de Lagrange ? Pour l'instant, la réponse est non ! Mais dans quelques dizaines d'années, quand les Américains et les Chinois auront construit des bases sur la Lune, pourquoi pas ? D'abord, la poussière lunaire est parfaitement adaptée à l'usage qu'on veut lui faire jouer. Ensuite, la gravité lunaire étant moindre que celle de la Terre, l'envoi d'une charge dans l'espace est bien moins coûteux énergétiquement. Envoyer 10 000 tonnes de poussière dans l'espace depuis la Lune représente la puissance de 2 500 fusées Saturn V – celle utilisée par les Américains en 1969. Selon les auteurs du projet, l'énergie nécessaire peut être collectée par quelques kilomètres carrés de panneaux solaires. L'idée paraît farfelue, mais après tout, elle est bien moins compliquée à mettre en œuvre que la construction d'une base martienne, et tellement plus utile pour l'avenir de l'humanité.
par mobar » 30 déc. 2022, 22:49
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