Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

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Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par GillesH38 » 27 nov. 2025, 09:53

si je comprends bien, on reproche au réchauffement climatique d'augmenter l'activité de la pêche au détriment des poissons;

Il est fort probable que si ça avait été l'inverse, si ça avait poussé les maquereaux à quitter les zones de pêche (ce qui aurait été favorable à leur population), on aurait reproché au réchauffement climatique de faire s'écrouler l'activité des pêcheurs.

L'art du discours climatique, c' est de ne jamais regarder que la moitié vide du verre.

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par alain2908 » 27 nov. 2025, 07:17

je peux me tromper mais, de ce que je comprends, le Maquereau fuyait le réchauffement climatique et il s'est retrouvé pris au piège de la Surpèche. :-|

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par supert » 26 nov. 2025, 14:23

1ère phrase (titre), je cite :
Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau piégé par la surpêche
2è phrase :
Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau de l’Atlantique a migré vers le nord pour se retrouver victime de surpêche.
4è phrase :
Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau de l’Atlantique a migré vers le nord pour se retrouver pris au piège de la surpêche.
6è phrase :
Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau de l’Atlantique a migré vers le nord pour se retrouver pris au piège de la surpêche
J'ai arrêté là, je n'en pouvais plus.



Supertomate qui vous signale que fuyant le réchauffement climatique, le maquereau est piégé par la surpêche

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 25 nov. 2025, 19:46

Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau piégé par la surpêche
Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau de l’Atlantique a migré vers le nord pour se retrouver victime de surpêche. Selon les chiffres du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem), la population s’est effondrée, ce qui menace désormais la survie de nombreuses pêcheries européennes.

Le marin le 22/11/2025

Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau de l’Atlantique a migré vers le nord pour se retrouver pris au piège de la surpêche. Sa population s’est effondrée et menace désormais la survie de nombreuses pêcheries européennes, avec beaucoup d’inquiétudes exprimées par la pêche française.


Fuyant le réchauffement climatique, le maquereau de l’Atlantique a migré vers le nord pour se retrouver pris au piège de la surpêche. Sa population s’est effondrée et menace désormais la survie de nombreuses pêcheries européennes, avec beaucoup d’inquiétudes exprimées par la pêche française.


On est clairement dans un cas d’école de l’exemple à ne pas suivre , estime Edouard Le Bart, directeur Europe du Sud de l’association Marine Stewardship Council (MSC), cité par l’AFP.

Car le tableau est sombre : la population de maquereaux de l’Atlantique Nord-Est est tombée dans une zone de danger où sa reproduction n’est plus assurée. De près de 13 millions de tonnes en 2014, la biomasse des maquereaux en âge de se reproduire s’est écroulée à moins de 3 millions de tonnes en 2025, d’après les estimations du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem).

Du mal à se régénérer

Depuis de très nombreuses années, on prélève trop par rapport à ce qui est préconisé. Et en prélevant trop, on met la biomasse dans une situation où elle a du mal à se régénérer , explique Youen Vermard, chercheur en halieutique à l’institut français de recherche Ifremer.


En 2024, les captures européennes de maquereau, qui se pêche de Gibraltar au Groenland, ont avoisiné les 900 000 tonnes, soit l’équivalent de plus de deux fois l’ensemble de la pêche française, toutes espèces confondues.

Pour que le stock ait une chance de se rétablir en 2026, les scientifiques estiment qu’il faudrait diviser les quotas par quatre. Une telle baisse de quotas représenterait une catastrophe pour des milliers de pêcheurs européens, du petit ligneur au navire-usine, qui dépendent du maquereau tout ou partie de l’année.

À Boulogne-sur-Mer, Étienne Dachicourt, directeur général de la Coopérative maritime étaploise, s’attend à avoir une trentaine de bateaux à quai, en mai prochain, en pleine saison du maquereau. Si je n’ai pas de solution de pêche, on envoie les bateaux faire quoi ? , s’interroge-t-il.


En quête d’eaux plus froides

La mauvaise santé de la population de maquereaux risque aussi d’affecter oiseaux, mammifères marins et grands thons, car c’est une espèce fourrage qui nourrit tous les maillons supérieurs de la chaîne alimentaire , souligne Didier Gascuel, professeur en écologie marine à l’Institut Agro de Rennes.

À l’origine de ce désastre annoncé : le réchauffement climatique. En quête d’eaux plus froides, le maquereau a migré vers le nord au début des années 2000, entrant dans les eaux islandaises, où il était jusque-là pratiquement inconnu.

Les pêcheurs islandais ont commencé à le cibler, augmentant leurs captures de 53 tonnes en 2002 à plus 150 000 tonnes par an dès 2011. Même scénario aux îles Féroé, un territoire autonome du Danemark, où la pêche au maquereau a décuplé au tournant des années 2010.

Face à cette nouvelle donne, les autres États côtiers (Norvège, Royaume-Uni, Russie, Union européenne) ne sont pas parvenus à s’accorder sur une nouvelle répartition des quotas, permettant de faire de la place aux nouveaux entrants. Chaque pays s’est mis à fixer ses quotas unilatéralement. Et, cumulés, ils ont entraîné une surpêche massive.

39 % au-dessus des recommandations scientifiques

Depuis 2010, le cumul des quotas unilatéraux a ainsi dépassé de 39 % les recommandations scientifiques, selon le Ciem.

Le problème est beaucoup plus politique que biologique. Le stock s’est déplacé mais il aurait très bien pu rester encore abondant s’il avait été bien géré , souligne Clara Ulrich, coordinatrice des expertises halieutiques à l’Ifremer.

Le cas du maquereau est emblématique car il laisse présager de nouveaux conflits similaires sur d’autres poissons migrateurs. Ceux-ci, en se déplaçant, vont tester la capacité des systèmes de gouvernance des pêcheries à s’adapter au changement climatique.

Le maquereau, c’est juste plus tôt, plus vite, plus fort. Et plus compliqué, parce qu’il y a plus d’acteurs , prévient Clara Ulrich.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/f ... 87669916a8

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 16 sept. 2025, 19:59

Pêche illégale au thon rouge : dans l’Aude, douze plaisanciers condamnés
Des peines jusqu’à 15 000 euros d’amende : le tribunal correctionnel de Narbonne a condamné douze plaisanciers appartenant au même club de pêche sportive de l’Aude.

Image
Plusieurs thons rouges avaient été saisis chez des plaisanciers. | OFB

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https://lemarin.ouest-france.fr/peche/p ... b4770f0f96

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 06 sept. 2025, 21:24

La Tunisie vise une croissance de 52 % de sa production aquacole d’ici 2030

Agence Ecofin 03 sept 2025

En Tunisie, l’aquaculture compte pour environ 13 % de la valeur totale de la production halieutique. Alors que ce secteur d’activité capte de plus en plus d’investissements du secteur privé, sa contribution à l’approvisionnement en poisson est appelée à croître durant les prochaines années.
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lire https://www.agenceecofin.com/actualites ... d-ici-2030

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 21 juin 2025, 14:31

Que retenir du dernier rapport de la FAO sur l’état des ressources halieutiques mondiales

Agence Ecofin 19 juin 2025

Le 11 juin dernier, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publiait l’édition 2025 de son « Analyse de l’état des ressources halieutiques dans le monde ». Le document offre une vue d’ensemble sur l’activité des pêcheries maritimes à l’échelle mondiale. Voici ce qu’il faut retenir brièvement de ce rapport.

35,5 %

C’est la proportion des ressources halieutiques qui sont considérées comme étant surexploitées dans le monde. Cela signifie que plus du tiers des stocks est exploité à un niveau supérieur à sa capacité de renouvellement en raison de la réduction des stocks parentaux et de la capture des jeunes poissons avant qu’ils puissent atteindre une taille raisonnable.

Selon le rapport, si 64,5 % des stocks halieutiques sont donc exploités à un niveau biologiquement viable, des différences subsistent entre les régions. Sur la côte nord-ouest de l’Afrique, du Maroc au golfe de Guinée, plus de la moitié des stocks sont surexploités alors que 65 % des stocks sont exploités de manière non durable en Méditerranée et en mer Noire.

En revanche, sur la côte pacifique des États-Unis et du Canada, plus de 90 % des stocks sont pêchés de manière durable et ce chiffre dépasse 85 % en Australie et en Nouvelle-Zélande.

1 %

C’est le taux de progression annuel de la surpêche dans le monde depuis quelques années d’après la FAO.

Les systèmes de gestion bien financés avec un contrôle strict et rigoureux portent leurs fruits

D’après la FAO, les systèmes de gestion durable des pêcheries lorsqu’ils bénéficient de soutiens financiers et d’un suivi via le contrôle et la surveillance permettent de reconstituer les populations halieutiques. L’organisation en veut notamment pour preuve l’exemple des stocks de thons qui autrefois menacés, ont enregistré un retour à des niveaux soutenables. Selon les données du rapport, 87 % des principaux stocks de thon sont pêchés de manière durable, et 99 % du marché mondial provient de ces ressources.

« C’est un retournement de situation très important parce que nous avons pris la gestion au sérieux, nous avons mis en place des systèmes de suivi, des mécanismes de gestion et des dispositifs de conformité. Il faut renforcer les capacités des régions qui rencontrent des difficultés. Non pas pour les blâmer, mais pour comprendre les raisons de ces difficultés et les soutenir dans la reconstitution de leurs populations halieutiques », explique Manuel Barange, Directeur de la Division des pêches et de l’aquaculture de la FAO.

600 millions

C’est le nombre de personnes qui dépendent, selon le rapport, de la pêche et de l’aquaculture pour leurs moyens de subsistance soit pour la consommation directe, les emplois ou le commerce.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -mondiales

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 20 juin 2025, 11:18

Le "saumon turc", nouvel or rose de la mer Noire

AFP •20/06/2025

Assis dans son vaste bureau avec vue sur la mer Noire, Tayfun Denizer a le sourire: ses truites arc-en-ciel, élevées dans des cages immergées qu'il désigne au loin, ont fait de lui un homme riche.

"Nos exportations ont bondi de 500.000 dollars en 2017 à 86 millions de dollars l'an passé, et ce n'est qu'un début", assure à l'AFP le jeune patron de Polifish, un des principaux producteurs en mer Noire de ce poisson vendu sous le nom de "saumon turc".

Balbutiante il y a dix ans, sa production, destinée presque exclusivement à l'export, a explosé en même temps que la demande mondiale pour le saumon continuait de croître, en dépit des critiques visant l'aquaculture intensive.

Plus de 78.000 tonnes de cette truite élevée sur les côtes froides du nord de la Turquie ont été exportées en 2024, seize fois plus qu'en 2018.

...........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6258e10533

Image
Élevage de « saumons turcs » au large des côtes de Vakifkebir en mer Noire. | OZAN KOSE / AFP

https://lemarin.ouest-france.fr/peche/s ... 80ab190e33

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 18 avr. 2025, 13:08

Quelle plaie ce Trump :
Donald Trump réautorise la pêche commerciale dans l’un des écosystèmes les plus vulnérables au monde
Le président américain Donald Trump a signé jeudi 17 avril un décret visant à réautoriser la pêche commerciale dans un vaste sanctuaire marin, nommé Pacific remote islands marine national monument. Ce sanctuaire, créée en 2009 par le président George W. Bush, est situé au beau milieu de l’océan Pacifique. Il abrite l’un des écosystèmes les plus vulnérables au monde.

Le marin avec AFP le 18/04/2025

La pêche commerciale est de nouveau autorisée dans le Pacific remote islands marine national monument, un vaste sanctuaire marin situé au beau milieu de l’océan Pacifique qui abrite l’un des écosystèmes les plus vulnérables au monde. C’est une décision du président américain, Donald Trump, qui a signé son décret jeudi soir 17 avril.

Ce sanctuaire marin avait été créé en 2009 par le président George W. Bush, puis largement étendu en 2014 par Barack Obama. Il comprend aujourd’hui plus de 1,2 million de kilomètres carrés d’eaux protégées – soit près de deux fois la superficie du Texas – autour de sept îles et atolls de l’océan Pacifique.

La pêche commerciale ainsi que l’extraction de ressources, notamment minières, y étaient jusqu’ici interdites, mais la pêche traditionnelle et de loisir continuaient d’être permises.

Selon Donald Trump, cette interdiction de pêche commerciale désavantage les pêcheurs commerciaux honnêtes des États-Unis en les poussant à pêcher plus loin au large dans les eaux internationales pour rivaliser avec des flottes étrangères mal réglementées et fortement subventionnées . Et une pêche commerciale correctement gérée ne mettrait pas en danger les objets d’intérêt scientifique et historique protégés par le sanctuaire, affirme-t-il.

Récifs coraliens, oiseaux de mer, requins…

Les zones maritimes qui composent le sanctuaire abritent des récifs coralliens vierges ainsi que de nombreuses espèces en danger, parmi lesquelles des oiseaux de mer et certains requins et baleines, et figurent parmi les environnements tropicaux marins les plus immaculés et vulnérables de la planète, notamment face au changement climatique.

Autant de zones qui seront, avec ce décret, désormais en partie accessibles à la pêche commerciale. L’interdiction est ainsi levée sur de larges zones au large des îles et atolls, pour les navires battant pavillon des États-Unis .

Des permis de pêche pourront également être délivrés à des navires battant pavillon étranger pour qu’ils puissent transporter des poissons pêchés par des pêcheurs américains , est-il encore détaillé. Dans ce texte, Donald Trump enjoint également son gouvernement à amender ou abroger toutes les réglementations contraignantes qui restreignent la pêche commerciale dans le sanctuaire.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain, ouvertement climatosceptique, s’attaque à nombre de normes environnementales et assume mener une politique de dérégulation pour favoriser l’économie.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/d ... 399571ff35

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons] / Aquaculture

par energy_isere » 22 févr. 2025, 12:13

Le Kenya mise sur un projet de 19 millions $ pour soutenir la pêche sur le lac Victoria

Agence Ecofin 18 fev 2025

Le Kenya dépend à hauteur de 70 % des importations pour ses besoins en poissons. Le gouvernement qui souhaite rehausser le niveau de la production locale renforce ses investissements dans de nouvelles infrastructures pour développer la pêche continentale.

Au Kenya, le gouvernement a entamé le projet de construction d’un Centre d’excellence halieutique de 2,5 milliards de shillings (19,3 millions $) basé à Kabonyo Kanyagwal dans le comté de Kisumu. C’est ce qu’a révélé Betsy Njagi, responsable du Département de l’économie bleue et des pêches, dans des propos relayés par l’Agence de Presse du Kenya (KNA) le 17 février.

Ledit projet, prévu pour être opérationnel à partir du mois de décembre prochain, s’inscrit dans le cadre des initiatives prévues pour renforcer les infrastructures de pêche autour du lac Victoria. D’après Mme Njagi, ce Centre d’excellence sera doté d’écloseries modernes en mesure de produire jusqu’à 7 millions d’alevins par trimestre pour la pisciculture et le repeuplement du lac Victoria.

Il intégrera également une usine d’aliments pour poissons, une école de formation et des installations de recherche pour améliorer les techniques d’aquaculture. En plus de renforcer les capacités des acteurs opérant dans la pêche et l’aquaculture dans la région, cette initiative vise également à promouvoir la pêche durable sur le lac Victoria.

Selon les observateurs, un repeuplement régulier de ce cours d’eau devrait permettre de préserver et d’augmenter le stock de poisson disponible pour la pêche, d’autant plus que le lac Victoria est la principale source d’approvisionnement en poissons du pays. Les données compilées par le bureau national des statistiques indiquent que le lac Victoria représentait 44 % des captures totales de poissons réalisées au Kenya, qui se sont établies à 161 307 tonnes en 2023.

Par ailleurs, cet investissement devrait réduire la dépendance du pays aux importations à terme. Selon les données officielles, la première économie d’Afrique de l’Est affiche un déficit annuel de production de poisson évalué à 365 000 tonnes.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... c-victoria

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

par energy_isere » 15 févr. 2025, 12:18

Maroc : un projet aquacole de 21 millions $ en cours de réalisation à Safi

Agence Ecofin 11 fev 2025

Le Maroc est le deuxième fournisseur africain de poissons après l’Egypte. Avec la pression croissante des activités de pêche sur les ressources halieutiques, l’aquaculture s’impose comme une alternative durable et de plus en plus attractive pour les investisseurs.

Au Maroc, l’entreprise maroco-norvégienne Alta Mar, spécialisée dans l’élevage d’espèces de poissons à forte valeur commerciale telles que le thon rouge de l’Atlantique, a injecté 200 millions de dirhams (21 millions $) dans la réalisation d’un projet d’aquaculture marine basé à Safi. L’annonce a été faite au cours de la 7ème édition du salon Halieutis qui s’est tenu du 6 au 9 février dernier à Agadir.

Ledit projet intègre l’installation d’une écloserie occupant une superficie de 2,3 hectares pour la production d’alevins, de cages d’élevage couvrant 75 hectares en mer et une unité de transformation sur un site de 8 hectares, répondant aux normes internationales pour la production et l’exportation de produits de la mer.

Selon les responsables de l’entreprise, ce projet en cours de réalisation devrait entrer dans sa phase opérationnelle au cours du 4ème trimestre de l’année 2025. Si les capacités de production n’ont pas encore été révélées, ce nouvel investissement s’inscrit dans un contexte où la contribution de l’aquaculture à l’approvisionnement de poissons reste marginale au Maroc.

Les données compilées par la Banque mondiale indiquent qu’en 2022, la production aquacole n’a totalisé que 2 310 tonnes dans le Royaume chérifien, ce qui représente moins de 0,1 % de la production halieutique totale évaluée à plus de 1,5 million de tonnes. L’enjeu pour le pays d’Afrique du Nord est de développer son industrie aquacole pour réduire les pressions existantes sur les ressources halieutiques, notamment en raison de la surpêche et des impacts du changement climatique qui provoquent une réduction des stocks de poissons.

L’entrée en activité d’Alta Mar devrait en outre soutenir les ambitions de croissance du pays dans l’aquaculture. En octobre dernier, l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) a annoncé son intention d’accompagner l’implantation de 232 projets de fermes de production aquacoles à travers le pays d’ici la fin de l’année 2025 pour augmenter la capacité de production nationale de 115 900 tonnes.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ion-a-safi

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

par mobar » 08 janv. 2025, 07:19

A 5 euros le gramme de Sushi, on se demande bien qui est ce qui va consommer ce thon qui est peut être bon, mais sacrement cher! :wtf: :wtf:

Cela ne relève plus de la gastronomie mais de la religion

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

par energy_isere » 06 janv. 2025, 16:09

Un thon rouge cédé pour 1,28 million d’euros lors de la traditionnelle vente du Nouvel an au Japon
La vente aux enchères du Nouvel an est une tradition au marché aux poissons de Tokyo. Cette année, c’est le prestigieux restaurant de sushis Onodera qui a remporté la mise, déboursant 1,28 million d’euros pour un thon rouge de 276 kg, présage de bonne fortune.

Image
Ce thon de 276 kg a été attribué au prestigieux restaurant de sushis Onodera, étoilé par le guide Michelin. | KYODO/MAXPPP

avec AFP. Publié le 06/01/2025 Le marin

Un thon rouge s’est vendu dimanche 5 janvier à 1,28 million d’euros au Japon, à l’occasion de la traditionnelle première vente aux enchères de thons du Nouvel an à Tokyo. Le prestigieux restaurant de sushis Onodera group, étoilé par le guide Michelin, a déboursé 207 millions de yens (environ 1,28 million d’euros) pour le poisson de 276 kg, pêché à Oma dans la province d’Aomori (nord).

Le premier thon est censé apporter la bonne fortune, a déclaré Shinji Nagao, directeur général d’Onodera food service, aux journalistes après la vente aux enchères. Notre souhait est que les gens le mangent et passent une année merveilleuse.

L’année dernière, le restaurateur avait dépensé presque deux fois moins (114 millions de yens) pour la pièce maîtresse. Mais la somme record reste celle de 333,6 millions de yens (2,7 millions d’euros à l’époque) pour un poisson de 278 kg en 2019, déboursée par l’autoproclamé « roi du thon » Kiyoshi Kimura qui a longtemps régné sur cet événement symbolique au Japon.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/u ... 91756062b6

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

par energy_isere » 05 juil. 2024, 22:51

podcast France Culture

Série « Des poissons et des hommes »
Épisode 2/4 : Le saumon d’élevage, trop de sushis ?

Mardi 2 avril 2024

ÉCOUTER (58 MIN) https://www.radiofrance.fr/francecultur ... is-1498021

Portée en partie par la mondialisation des sushis, l’augmentation de la consommation de saumon a entraîné le développement du modèle d’élevage intensif. Aujourd’hui, cette industrie rentable pose un certain nombre de problèmes environnementaux, sanitaires et de bien-être animal.

Re: Déplétion halieutique [Pic de Pêche de Poissons]

par energy_isere » 08 juin 2024, 01:00

L'aquaculture dans le monde dépasse pour la première fois la pêche, selon la FAO

AFP •07/06/2024

La production aquacole a dépassé la production halieutique pour la première fois en 2022, avec 51% du total mondial, selon un rapport de l'agence des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) publié vendredi au Costa Rica lors d'une conférence sur la conservation des océans.

La pisciculture, la conchyliculture et l'algoculture représentent "51% du total mondial" et "fournissent 57% des produits animaux aquatiques utilisés pour la consommation humaine dans le monde", selon ce rapport sur la "situation mondiale des pêches et de l'aquaculture".

"Alors que la production des pêches de capture est restée pratiquement inchangée depuis des décennies, l'aquaculture a augmenté de 6,6% depuis 2020", note le directeur général de la FAO Qu Dongyu dans le rapport.

Celui-ci révèle que le commerce mondial des animaux aquatiques a atteint un niveau record en 2022, avec 195 milliards de dollars, soit en hausse de 19% par rapport à 2019, avant la pandémie.

Au moins 230 pays et territoires participent à ce commerce international, dont la Chine occupe la première place en termes d'exportations (12%), suivie de la Norvège (8%) et du Vietnam (6%). Ces trois pays représentent ensemble le quart des exportations.

- Sécurité alimentaire -

L'Union européenne est la principale destination de cette production, mais au niveau des pays, ce sont les États-Unis qui sont en tête avec 17% de la demande, suivis par la Chine (12%).

La FAO souligne que 89% de la production mondiale d'animaux aquatiques est destinée à la consommation humaine. Au cours des 60 dernières années, la consommation d'animaux aquatiques est passée de 9,1 à 20,7 kg par personne.

"Les systèmes aquatiques sont de plus en plus reconnus comme vitaux pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle", note le directeur général de la FAO.

Quinze pour cent de l'approvisionnement mondial en protéines animales proviennent d'animaux aquatiques, et cette proportion atteint plus de 50% dans certains pays d'Afrique et d'Asie.

Avec des prévisions de croissance de la population mondiale estimées à 8,5 milliards de personnes d'ici 2030, "fournir une alimentation, une nutrition et des moyens de subsistance suffisants" nécessite des "investissements significatifs", estime Qu Dongyu, soulignant l'importance de l'aquaculture à cet égard.

Les stocks de poissons "biologiquement durables" continuent à décliner, à 62,3% en 2021.

La FAO propose ainsi trois objectifs : une croissance durable de l'aquaculture pour répondre à la demande croissante, une gestion efficace des pêches pour des stocks de poissons sains, et garantir la durabilité de toutes les étapes de la production des produits aquatiques.

- "Un impératif" -

L'agence onusienne estime que la production d'animaux aquatiques augmentera de 10% d'ici 2032, principalement en raison de l'expansion de l'aquaculture et de la reconstitution des stocks de pêche. Plus de 90% seront destinés à la consommation humaine, soit 21,3 kg par personne.

Essentielles pour la sécurité alimentaire, la pêche et l'aquaculture ont aussi une importance économique déterminante. Le secteur emploie quelque 61,8 millions de personnes dans le monde, selon l'agence onusienne.

Des experts internationaux participent vendredi et samedi dans la capitale San José à la rencontre "Immersed in change" en préparation de la Conférence des Nations unies pour l'océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica en juin 2025 à Nice.

Dans un message vidéo, le président français Emmanuel Macron a vanté le sommet qui se tiendra dans le sud de la France comme "un moment fondateur pour la gouvernance de l'océan".

"L'UNOC doit devenir, avec les accords de Nice, le cadre dans lequel la communauté scientifique se rassemble pour alerter, orienter l'action des chefs d'État, comme c'est le cas avec le GIEC pour le climat", a-t-il dit.

Les experts réunis au Costa Rica discutent des questions de gouvernance, de réchauffement climatique, de la pêche et de la biodiversité marine afin d'aider à la prise de décision lors de la conférence de Nice.

"La protection des océans et l'utilisation durable des ressources marines ne sont pas une option mais un impératif", a alerté en ouverture de la conférence à San José le sous-secrétaire général des Nations unies aux Affaires sociales, Li Junhua.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b94c64327a

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