par GillesH38 » 08 déc. 2012, 08:24
il a dit "le plus haut en latitude", ce qui signifie que Sandy se place à l'extérieur de l'enveloppe convexe du nuage de points de tous les cyclones portés sur un diagramme bidimensionnel (énergie, latitude)

C'est possible, le problème c'est qu'en allant chercher des records de plus en plus tordus à définir (qui a le record du plus grand nombre d'oeufs mangés à midi sans avoir mangé de yaourt la veille ?) , on multiplie aussi le nombre de records potentiellement possibles sur une durée finie, et donc la probabilité d'en observer un. On voit bien d'ailleurs que la compilation des "catastrophes climatiques" de l'année est très hétérogène et associe des évènements très différents (pluies, sécheresses, vents, imapcts écononomiques etc..), des périodes de temps différentes (depuis 10 ans, 20 ans, 50 ans, un siècle), des tailles différentes (villes, régions, pays) .. on aboutit facilement à des milliers de records potentiellement définissables, et sur 100 ans, on est tranquillement assuré d'en avoir une bonne dizaine par an.
C'est pour ça que je déconseille fortement de s'appuyer sur des records pour prouver quoi que ce soit, sans une analyse statistique très fine de ce qu'on définit exactement comme un record , on ne peut rien démontrer. Il faut rester sur les moyennes , et même là, ça suppose d'avoir une mesure fine de la variabilité naturelle, en fonction des échelles de temps - quelque chose que très peu de gens apparemment se soucient aussi de déterminer avec soin !!! et tenir compte aussi du nombre potentiel de moyennes différentes qu'on regarde.
Les seuls indicateurs convaincants sont ceux définis A l'AVANCE, non pas sélectionnés par ce que c'est un record (connu a posteriori), mais parce qu'une théorie solide dit que c'est un bon indicateur, et qu'après on n'en change plus. C'est très peu souvent le cas en climatologie, où on a la facheuse tendance de changer d'indicateur dès qu'un ne varie plus comme on l'espérait !
avec des "records" sur des ensembles non définis, et sans faire des études de variabilité naturelle, je peux vous prouver très facilement que l'astrologie est vraie ! je sens qu'on va encore me traiter de tous les noms, mais ce que je dis est une simple évidence quand on veut traiter des données.
il a dit "le plus haut en latitude", ce qui signifie que Sandy se place à l'extérieur de l'enveloppe convexe du nuage de points de tous les cyclones portés sur un diagramme bidimensionnel (énergie, latitude) :)
C'est possible, le problème c'est qu'en allant chercher des records de plus en plus tordus à définir (qui a le record du plus grand nombre d'oeufs mangés à midi sans avoir mangé de yaourt la veille ?) , on multiplie aussi le nombre de records potentiellement possibles sur une durée finie, et donc la probabilité d'en observer un. On voit bien d'ailleurs que la compilation des "catastrophes climatiques" de l'année est très hétérogène et associe des évènements très différents (pluies, sécheresses, vents, imapcts écononomiques etc..), des périodes de temps différentes (depuis 10 ans, 20 ans, 50 ans, un siècle), des tailles différentes (villes, régions, pays) .. on aboutit facilement à des milliers de records potentiellement définissables, et sur 100 ans, on est tranquillement assuré d'en avoir une bonne dizaine par an.
C'est pour ça que je déconseille fortement de s'appuyer sur des records pour prouver quoi que ce soit, sans une analyse statistique très fine de ce qu'on définit exactement comme un record , on ne peut rien démontrer. Il faut rester sur les moyennes , et même là, ça suppose d'avoir une mesure fine de la variabilité naturelle, en fonction des échelles de temps - quelque chose que très peu de gens apparemment se soucient aussi de déterminer avec soin !!! et tenir compte aussi du nombre potentiel de moyennes différentes qu'on regarde.
Les seuls indicateurs convaincants sont ceux définis A l'AVANCE, non pas sélectionnés par ce que c'est un record (connu a posteriori), mais parce qu'une théorie solide dit que c'est un bon indicateur, et qu'après on n'en change plus. C'est très peu souvent le cas en climatologie, où on a la facheuse tendance de changer d'indicateur dès qu'un ne varie plus comme on l'espérait !
avec des "records" sur des ensembles non définis, et sans faire des études de variabilité naturelle, je peux vous prouver très facilement que l'astrologie est vraie ! je sens qu'on va encore me traiter de tous les noms, mais ce que je dis est une simple évidence quand on veut traiter des données.