par epe » 09 mars 2013, 09:20
Le problème en matière d'OGM est de savoir de quoi on parle. De l'éventuelle toxicité ou des monopoles commerciaux et du brevetage du vivant?
J'ai eu une discussion avec mon père, ingénieur agronome de formation, il y a quelques années. Pour le premier point et pour le premier point seulement je me suis en grande partie rangé à ses arguments. Son point de vue est que des modifications génétiques la nature en "fabrique" tous les jours de façon totalement aléatoire. La majorité n'aboutissent à rien, d'autres peuvent rendre toxique une plante comestible, ou au contraire la rendre plus nourrissante ou la protéger contre un parasite ou même lui conférer des propriétés médicinales très intéressantes, etc.
Quant à l'agriculteur qui sélectionne ses semences il ne fait rien d'autre que choisir parmi ces modifications génétiques aléatoires celles qui lui conviennent le mieux. Depuis les débuts de l'agriculture il choisit selon les cas celles qui résistent le mieux à la sécheresse, au gel, aux inondations, au vent, aux insectes, aux champignons et autres maladies, celles qui ont un meilleur rendement sur ses terres, etc. Selon mon père il n'y a aucune différence biologique entre une mutation génétique naturelle et une modification génétique dirigée par l'homme.
Le problème en matière d'OGM est de savoir de quoi on parle. De l'éventuelle toxicité ou des monopoles commerciaux et du brevetage du vivant?
J'ai eu une discussion avec mon père, ingénieur agronome de formation, il y a quelques années. Pour le premier point et pour le premier point seulement je me suis en grande partie rangé à ses arguments. Son point de vue est que des modifications génétiques la nature en "fabrique" tous les jours de façon totalement aléatoire. La majorité n'aboutissent à rien, d'autres peuvent rendre toxique une plante comestible, ou au contraire la rendre plus nourrissante ou la protéger contre un parasite ou même lui conférer des propriétés médicinales très intéressantes, etc.
Quant à l'agriculteur qui sélectionne ses semences il ne fait rien d'autre que choisir parmi ces modifications génétiques aléatoires celles qui lui conviennent le mieux. Depuis les débuts de l'agriculture il choisit selon les cas celles qui résistent le mieux à la sécheresse, au gel, aux inondations, au vent, aux insectes, aux champignons et autres maladies, celles qui ont un meilleur rendement sur ses terres, etc. Selon mon père il n'y a aucune différence biologique entre une mutation génétique naturelle et une modification génétique dirigée par l'homme.