par Environnement2100 » 01 déc. 2006, 03:17
Le sujet n'est pas tranché AMC : on évalue à 50/50, parfois à 70/30, les influences respectives de l'atmosphère et de la Dérive Nord-Atlantique.
Si le parcours de la DNA commence à être assez connu, celui de la cellule climatique est moins connu, non pas en trajet, mais en bilan thermique.
On distingue bien ce trajet pendant la période des cyclones en automne : les dépressions tropicales naissent dans le golfe du Congo, se déplacent à latitude constante jusqu'au Caraïbes, où elles se transforment éventuellement en cyclones et prennent une direction erratique. Les cyclones s'affaiblissent en touchant les terres et se retransforment en dépressions, qui remontent vers le nord des USA puis, repoussées par la langue froide de l'anticyclone polaire, elles continuent avec peu d'affaiblissement jusqu'à l'Europe, où le frottement sur les terres leur fait perdre leur humidité et leur puissance.
Dans cette dernière période, une dépression se comporte (dans notre hémisphère) comme une pompe aspirante apportant de l'air chaud du sud pour le déposer à nos latitudes ; l'effet est accru par la chaleur de condensation de l'humidité de l'air. Le cumul de ces deux effets, apport d'air chaud, et apport de chaleur de condensation de la vapeur d'eau, est considérable.
Pour compliquer les choses, ce mécanisme fonctionne parce que les dépressions survolent une eau chaude pendant quasiment tout le trajet jusqu'en Europe. Si la DNO s'arrête, ces dépressions vont se trouver au contact d'eau froide pendant tout le trajet ouest-est, et vont donc condenser rapidement ; c'est de l'air plus froid et plus sec qui arrivera sur l'Europe.
Le cumul de ces deux phénomènes conduirait donc l'Europe à des températures plus basses sur la côte atlantique, mais surtout à de longs épisodes de sécheresse, puisque la pluie ne nous vient pratiquement que de l'ouest.
C'est ce dernier effet pour lequel il n'y a pas de solution : ceux qui ont Google Earth peuvent aller survoler les côtes de la Namibie, également appelée "Skeleton Coast". Bon courage aux amoureux du jardinet.
Le sujet n'est pas tranché AMC : on évalue à 50/50, parfois à 70/30, les influences respectives de l'atmosphère et de la Dérive Nord-Atlantique.
Si le parcours de la DNA commence à être assez connu, celui de la cellule climatique est moins connu, non pas en trajet, mais en bilan thermique.
On distingue bien ce trajet pendant la période des cyclones en automne : les dépressions tropicales naissent dans le golfe du Congo, se déplacent à latitude constante jusqu'au Caraïbes, où elles se transforment éventuellement en cyclones et prennent une direction erratique. Les cyclones s'affaiblissent en touchant les terres et se retransforment en dépressions, qui remontent vers le nord des USA puis, repoussées par la langue froide de l'anticyclone polaire, elles continuent avec peu d'affaiblissement jusqu'à l'Europe, où le frottement sur les terres leur fait perdre leur humidité et leur puissance.
Dans cette dernière période, une dépression se comporte (dans notre hémisphère) comme une pompe aspirante apportant de l'air chaud du sud pour le déposer à nos latitudes ; l'effet est accru par la chaleur de condensation de l'humidité de l'air. Le cumul de ces deux effets, apport d'air chaud, et apport de chaleur de condensation de la vapeur d'eau, est considérable.
Pour compliquer les choses, ce mécanisme fonctionne parce que les dépressions survolent une eau chaude pendant quasiment tout le trajet jusqu'en Europe. Si la DNO s'arrête, ces dépressions vont se trouver au contact d'eau froide pendant tout le trajet ouest-est, et vont donc condenser rapidement ; c'est de l'air plus froid et plus sec qui arrivera sur l'Europe.
Le cumul de ces deux phénomènes conduirait donc l'Europe à des températures plus basses sur la côte atlantique, mais surtout à de longs épisodes de sécheresse, puisque la pluie ne nous vient pratiquement que de l'ouest.
C'est ce dernier effet pour lequel il n'y a pas de solution : ceux qui ont Google Earth peuvent aller survoler les côtes de la Namibie, également appelée "Skeleton Coast". Bon courage aux amoureux du jardinet.