par peaknik » 17 sept. 2007, 01:33
J'ai pris sur google news du premier article d'un journal frnacais important repondant aux mots clés " penurie", "eau".
La pénurie d'eau potable menace Malte
Cinquième reportage de notre série consacrée aux conséquences du réchauffement climatique. À Malte, la nappe phréatique diminue et l'île recourt de plus en plus au dessalement d'eau de mer pour produire son eau potable.
LA MER à perte de vue, mais ni rivières ni lacs. Dès l'entrée dans sa chambre d'hôtel, le touriste est sensibilisé au problème de Malte : des régulateurs de débit sur les robinets, une chasse d'eau économique et une kyrielle d'autocollants qui lui rappellent de ne pas gaspiller l'eau. Perdu au milieu de la Méditerranée, ce petit rocher de 400 000 habitants, l'État le plus densément peuplé d'Europe, fait partie des dix premiers pays du monde concernés par la pénurie en eau potable. Et avec la baisse des précipitations et la montée du niveau de la mer prévues par les scientifiques, les réserves d'eau douce des nappes phréatiques maltaises sont menacées.
À 97 mètres sous terre, à l'aide d'un ascenseur aux parois de verre, on atteint les galeries de Ta'Kandja. Terminée en 1963, cette station de pompage est l'une des treize que compte l'île pour extraire l'eau de ses nappes phréatiques. « Moins dense que l'eau salée, l'eau douce flotte au-dessus de l'eau de mer, explique Paul Micallef, un responsable de la Compagnie des eaux maltaise. Les quelque 42 km de galeries qui courent sous l'île servent à transporter, mais aussi à stocker cette eau. Seulement, à peine 10 mètres plus bas, c'est déjà l'eau de mer ! » Plus le niveau de la mer monte - les experts parlent de + 46 à + 96 cm à la fin du siècle -, plus le pompage est important parce que la demande augmente et plus l'eau aspirée risque d'être salée. Les autorités maltaises font donc face à un casse-tête qui ne s'arrange pas avec le réchauffement climatique. « Nous avons gagné 1 °C entre la décennie 1971-1980 et la décennie 1991-2000, indique Saviour Porter, météorologue. En revanche, nous avons perdu cinq jours de pluie entre ces deux périodes. » Tombant en averses de plus en plus violentes, l'eau de pluie a moins le temps de s'infiltrer dans le sol, et ruisselle directement vers la mer. « Les projections montrent une croissance régulière de la population locale jusqu'à 2025, souligne un rapport de l'Autorité maltaise des ressources. La communauté est confrontée à l'obligation d'utiliser les faibles ressources dont elle dispose de la manière la plus raisonnable et la plus durable. » Or Malte accueille plus d'un million de touristes par an. « C'est-à-dire qu'en haute saison, on peut avoir jusqu'à 470 000 personnes qui veulent une piscine, boire et prendre des douches, explique Saviour Vassallo, responsable de l'Agence pour la protection de l'environnement. Sans oublier les agriculteurs, qui imposent également une forte pression sur l'approvisionnement en eau. » On estime à plus de 150 le nombre de puits creusés, légalement ou non, par des particuliers pour irriguer leurs champs. « On a toujours eu un manque d'eau à Malte, rappelle l'ingénieur Micallef. Là, il faut faire quelque chose ! Rehausser nos galeries de trois mètres coûterait des millions d'euros. Mais si nous ne changeons pas nos infrastructures, la qualité de l'eau sera de pire en pire... » Comme alternative, les autorités maltaises développent le dessalement de l'eau de mer. « Il y a trente ans, toute notre eau potable provenait de nos nappes phréatiques, souligne Saviour Vassalo. Aujourd'hui, environ 40 % de l'eau potable de l'île vient des nappes phréatiques, et 60 % des usines de dessalement. » Une production qui représente environ 6 % de la consommation d'énergie des Maltais. « Mais si on augmente la part de l'eau dessalée, on augmente aussi notre consommation d'énergie, donc nos émissions de CO2, poursuit-il. Or nous sommes déjà confrontés à une augmentation de la demande d'électricité de 2 % à 3 % par an ! »
Directeur de l'usine de dessalement de Pembroke, David Sacco n'est pas inquiet : « À l'automne, nous allons commencer d'ambitieux travaux de modernisation cofinancés par l'Union européenne, explique-t-il. On augmentera notre capacité de 38 %, tout en réduisant notre facture énergétique de 20 % à 25 %. En outre, la qualité de l'eau sera meilleure, donc on aura moins besoin de puiser dans les nappes phréatiques ! » Pour autant, tous les petits gestes compteront, souligne Saviour Vassalo. Chaque Maltais a droit à 11 m³ d'eau par personne et par trimestre, à un tarif subventionné. Au-delà, le prix de l'eau est beaucoup plus cher. Quant aux agriculteurs, s'ils bénéficient d'un tarif spécial, ils essaient de maximiser le rendement des récoltes grâce à l'utilisation de systèmes d'irrigation à technologie avancée. À Fawwara (« les sources », en maltais), au sud de l'île, on compte chaque goutte d'eau. Sur les cultures en terrasses de Joe Borg, agriculteur bio, le léger gargouillis de l'eau dans les tuyaux d'arrosage s e mêle au chant des grives bleues, l'oiseau national de Malte. « Dans mes tuyaux, il y a 50 % d'eau, 50 % d'air, indique l'agriculteur. Ils sont percés de minuscules trous pour arroser juste ce qu'il faut. » Mais si ses collègues du nord de l'île souffrent de la salinité de l'eau de leurs puits, qui asphyxie les plantes, lui au moins ne craint pas le sel marin : « Quand il est apporté pas la brise, précise l'agriculteur, il n'imprègne que les feuilles des arbres. Et ça, c'est excellent pour mes oliviers. »
Le terme "nappe phreatique" est martelé. L'article fait tres "tranche de vie", on se veut realiste, "sur le terrain", on descend dans les puit etc. Remaquez qu'à aucun moment le journaliste ne parle de pluviometrie, n'aborde la question du flux de renouvellement d'eau. Il dit que l'eau est de plus en plus difficile à traiter, les reserve s'epuisent... Quand il parle de la dessalinisation de l'eau il ne parle pas d'une "technologie nouvelle efficace et qui va resoudre une bonne partie du problème". Il parle consommation suplementaire d'energie kyoto etc...
Un journaliste n'arrivera pas a s'empecher des qu'il aborde la question de l'eau de parler de "d'or bleu" avec des air de j'ai-compris-les-vrais-enjeux. la bizzarement non.
Par contre lisez un article quelconque sur le petrole, vous ne verrez qu'une fois sur 1000 un article de ce genre. Vous entendrez plutot parler d'hotel feutré à vienne ou des ministre arrabe ouvre et ferment des robinet. Une vision abstraite "les marché" etc... Vous ne lirez pas que le petrole est de plus introuvable en rarefaction. Vous n'aurez pas de reportage tranche de vie en siberie ou dans sur une plateforme deepoffshore. Vous ne lirez pas un article ou un geologue explique que le petrole de gawhar ressort avec de plus en plus d'eau salée. Evidement la salinisation des eau de malte c'est nettement plus planétaire comme enjeu que la depletion du premier champs petrolier de la planete. Quand vous lisez un article sur le petrole Vous ne lirez jamais - mais alors jamais- le terme roche petrolifère ( il faudrait une formation pour expliquer au journaliste " c'est un peu les nappe phréatique du pétrole"). Vous ne lirez presque jamais le terme reserve, sauf la plupart du temps, dans le cas d'une decouverte. Vous ne lirez pas" le petrole est de plus en plus difficile a trouver à extraire à rafiner". Vous lirez: les cours du petrole rende desormais rentable des champs autrefois difficile. Ou le progres technique permet de creuser de plus en plus profond etc...
J'ai pris sur google news du premier article d'un journal frnacais important repondant aux mots clés " penurie", "eau".
[quote]
[b]La pénurie d'eau potable menace Malte[/b]
[i]Cinquième reportage de notre série consacrée aux conséquences du réchauffement climatique. À Malte, [color=red]la nappe phréatique diminue[/color] et l'île recourt de plus en plus au dessalement d'eau de mer pour produire son eau potable[/i].
LA MER à perte de vue, mais ni rivières ni lacs. Dès l'entrée dans sa chambre d'hôtel, le touriste est sensibilisé au problème de Malte : des régulateurs de débit sur les robinets, une chasse d'eau économique et une kyrielle d'autocollants qui lui rappellent de ne pas gaspiller l'eau. Perdu au milieu de la Méditerranée, ce petit rocher de 400 000 habitants, l'État le plus densément peuplé d'Europe, fait partie des dix premiers pays du monde concernés par la pénurie en eau potable. Et avec la baisse des précipitations et la montée du niveau de la mer prévues par les scientifiques, les [color=red]réserves d'eau douce [/color]des [color=red]nappes phréatiques [/color]maltaises sont [color=red]menacées[/color].
À 97 mètres sous terre, à l'aide d'un ascenseur aux parois de verre, on atteint les galeries de Ta'Kandja. Terminée en 1963, cette station de pompage est l'une des treize que compte l'île pour extraire l'eau de ses [color=red]nappes phréatiques[/color]. « Moins dense que l'eau salée, l'eau douce flotte au-dessus de l'eau de mer, explique Paul Micallef, un responsable de la Compagnie des eaux maltaise. Les quelque 42 km de galeries qui courent sous l'île servent à transporter, mais aussi à stocker cette eau. Seulement, à peine 10 mètres plus bas, c'est déjà l'eau de mer ! » Plus le niveau de la mer monte - les experts parlent de + 46 à + 96 cm à la fin du siècle -, plus le pompage est important parce que la demande augmente et plus l'eau aspirée risque d'être salée. Les autorités maltaises font donc face à un casse-tête qui ne s'arrange pas avec le réchauffement climatique. « Nous avons gagné 1 °C entre la décennie 1971-1980 et la décennie 1991-2000, indique Saviour Porter, météorologue. En revanche, nous avons perdu cinq jours de pluie entre ces deux périodes. » Tombant en averses de plus en plus violentes, l'eau de pluie a moins le temps de s'infiltrer dans le sol, et ruisselle directement vers la mer. « Les projections montrent une croissance régulière de la population locale jusqu'à 2025, souligne un rapport de l'Autorité maltaise des ressources. La communauté est confrontée à l'obligation d'utiliser les faibles ressources dont elle dispose de la manière la plus raisonnable et la plus durable. » Or Malte accueille plus d'un million de touristes par an. « C'est-à-dire qu'en haute saison, on peut avoir jusqu'à 470 000 personnes qui veulent une piscine, boire et prendre des douches, explique Saviour Vassallo, responsable de l'Agence pour la protection de l'environnement. Sans oublier les agriculteurs, qui imposent également une forte pression sur l'approvisionnement en eau. » On estime à plus de 150 le nombre de puits creusés, légalement ou non, par des particuliers pour irriguer leurs champs. « On a toujours eu un manque d'eau à Malte, rappelle l'ingénieur Micallef. Là, il faut faire quelque chose ! Rehausser nos galeries de trois mètres coûterait des millions d'euros. Mais si nous ne changeons pas nos infrastructures, la qualité de l'eau sera de pire en pire... » Comme alternative, les autorités maltaises développent le dessalement de l'eau de mer. « Il y a trente ans, toute notre eau potable provenait de nos [color=red]nappes phréatiques[/color], souligne Saviour Vassalo. Aujourd'hui, environ 40 % de l'eau potable de l'île vient des nappes phréatiques, et 60 % des usines de dessalement. » Une production qui représente environ 6 % de la consommation d'énergie des Maltais. « Mais si on augmente la part de l'eau dessalée, on augmente aussi notre consommation d'énergie, donc nos émissions de CO2, poursuit-il. Or nous sommes déjà confrontés à une augmentation de la demande d'électricité de 2 % à 3 % par an ! »
Directeur de l'usine de dessalement de Pembroke, David Sacco n'est pas inquiet : « À l'automne, nous allons commencer d'ambitieux travaux de modernisation cofinancés par l'Union européenne, explique-t-il. On augmentera notre capacité de 38 %, tout en réduisant notre facture énergétique de 20 % à 25 %. En outre, la qualité de l'eau sera meilleure, donc on [color=red]aura moins besoin de puiser dans les nappes phréatiques [/color]! » Pour autant, tous les petits gestes compteront, souligne Saviour Vassalo. Chaque Maltais a droit à 11 m³ d'eau par personne et par trimestre, à un tarif subventionné. Au-delà, le prix de l'eau est beaucoup plus cher. Quant aux agriculteurs, s'ils bénéficient d'un tarif spécial, ils essaient de maximiser le rendement des récoltes grâce à l'utilisation de systèmes d'irrigation à technologie avancée. À Fawwara (« les sources », en maltais), au sud de l'île, on compte chaque goutte d'eau. Sur les cultures en terrasses de Joe Borg, agriculteur bio, le léger gargouillis de l'eau dans les tuyaux d'arrosage s e mêle au chant des grives bleues, l'oiseau national de Malte. « Dans mes tuyaux, il y a 50 % d'eau, 50 % d'air, indique l'agriculteur. Ils sont percés de minuscules trous pour arroser juste ce qu'il faut. » Mais si ses collègues du nord de l'île souffrent de la salinité de l'eau de leurs puits, qui asphyxie les plantes, lui au moins ne craint pas le sel marin : « Quand il est apporté pas la brise, précise l'agriculteur, il n'imprègne que les feuilles des arbres. Et ça, c'est excellent pour mes oliviers. »
[/quote]
Le terme "nappe phreatique" est martelé. L'article fait tres "tranche de vie", on se veut realiste, "sur le terrain", on descend dans les puit etc. Remaquez qu'à aucun moment le journaliste ne parle de pluviometrie, n'aborde la question du flux de renouvellement d'eau. Il dit que l'eau est de plus en plus difficile à traiter, les reserve s'epuisent... Quand il parle de la dessalinisation de l'eau il ne parle pas d'une "technologie nouvelle efficace et qui va resoudre une bonne partie du problème". Il parle consommation suplementaire d'energie kyoto etc...
Un journaliste n'arrivera pas a s'empecher des qu'il aborde la question de l'eau de parler de "d'or bleu" avec des air de j'ai-compris-les-vrais-enjeux. la bizzarement non.
Par contre lisez un article quelconque sur le petrole, vous ne verrez qu'une fois sur 1000 un article de ce genre. Vous entendrez plutot parler d'hotel feutré à vienne ou des ministre arrabe ouvre et ferment des robinet. Une vision abstraite "les marché" etc... Vous ne lirez pas que le petrole est de plus introuvable en rarefaction. Vous n'aurez pas de reportage tranche de vie en siberie ou dans sur une plateforme deepoffshore. Vous ne lirez pas un article ou un geologue explique que le petrole de gawhar ressort avec de plus en plus d'eau salée. Evidement la salinisation des eau de malte c'est nettement plus planétaire comme enjeu que la depletion du premier champs petrolier de la planete. Quand vous lisez un article sur le petrole Vous ne lirez jamais - mais alors jamais- le terme roche petrolifère ( il faudrait une formation pour expliquer au journaliste " c'est un peu les nappe phréatique du pétrole"). Vous ne lirez presque jamais le terme reserve, sauf la plupart du temps, dans le cas d'une decouverte. Vous ne lirez pas" le petrole est de plus en plus difficile a trouver à extraire à rafiner". Vous lirez: les cours du petrole rende desormais rentable des champs autrefois difficile. Ou le progres technique permet de creuser de plus en plus profond etc...