[Chiffres] Ça descend !

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Re: [Chiffres] Ça descend !

par tita » 17 sept. 2024, 08:34

Ce qui a raison, c'est probablement le marché. Et quand je parle des stocks US, j'ai tendance à regarder les stocks totaux (SPR inclus), et pas juste les stocks commerciaux de pétrole qui diminuent habituellement durant l'été.

Concernant la Chine, on n'a pas de chiffres très exacts par l'EIA. On n'a pas de chiffres sur leur propre SPR, s'ils le remplissent encore ou pas...

Je soulignais juste le fait que l'EIA, dans un rapport, anticipait un prix à la hausse pour certaines raisons alors qu'on observe un prix à la baisse

Re: [Chiffres] Ça descend !

par Glycogène » 16 sept. 2024, 15:48

phyvette a écrit :
16 sept. 2024, 07:37
Sans doute en Chine
L'article dit le contraire de que ce que dit tita : les stocks descendent aux US, et la demande de pétrole baisse en Chine (il n'est pas dit si les stocks en Chine montent ou non).
Du coup, qui a raison ?

Re: [Chiffres] Ça descend !

par phyvette » 16 sept. 2024, 07:37

tita a écrit :
16 sept. 2024, 07:25
Alors, pourquoi ça descend? Déjà, les stocks dans l'OCDE (USA, UE, etc.) ont augmenté, alors que ça a diminué ailleurs (où je sais pas).
Sans doute en Chine.
https://prixdubaril.com/news-petrole/72 ... e_vignette

Re: [Chiffres] Ça descend !

par tita » 16 sept. 2024, 07:25

Dans le dernier STEO de l'EIA, y'a quelque chose d'un peu étrange dans les statistiques. Depuis plusieurs mois, la consommation mondiale est plus élevée que la production mondiale. Ce qui devrait pousser les prix vers le haut. C'est d'ailleurs ce qu'ils anticipent dans les prochains mois:
Crude oil prices. Despite a drop in the Brent crude oil spot price to $73 per barrel (b) on September 6, we expect ongoing withdrawals from global oil inventories will push prices back above $80/b this month. More oil will be taken out of inventories in the fourth quarter of 2024 (4Q24) that we previously expected because OPEC+ announced that they will delay production increases until December. Those increases had been set to start in October. Although market concerns over economic and oil demand growth, particularly in China, have increased, causing oil prices to fall, OPEC+ production cuts mean less oil is being produced globally than is being consumed. We expect the Brent crude oil spot price to average $82/b in 4Q24 and average $84/b in 2025.
Alors, pourquoi ça descend? Déjà, les stocks dans l'OCDE (USA, UE, etc.) ont augmenté, alors que ça a diminué ailleurs (où je sais pas). Et en plus, pour les USA, ils sont en train de remplir leur SPR. En juillet 2023, il était à 347.5 Mb, et actuellement à 380 Mb. Rien que sur août 2024, ils ont rajouté 4Mb de pétrole dans leur SPR.

J'ai pas l'impression que les prix vont continuer à descendre longtemps cependant.

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 14 sept. 2024, 01:17

Le pétrole se replie, l'ouragan Francine n'a pas causé de dégâts

AFP le 13 sept. 2024

Les cours du pétrole se sont repliés vendredi, les opérateurs constatant que l'ouragan Francine n'a, a priori, pas fait de dégâts significatifs lors de son passage dans le Golfe du Mexique et en Louisiane.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a baissé de 0,50%, à 71,61 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en octobre a lui cédé 0,46%, à 68,65 dollars.
............................
https://www.connaissancedesenergies.org ... ats-240913

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 10 sept. 2024, 21:31

Pétrole: inquiétudes sur la demande, le baril repasse sous les 70 dollars

AFP le 10 sept. 2024

Le baril de Brent est passé mardi sous les 70 dollars pour la première fois depuis décembre 2021, les cours étant plombés par des craintes sur la demande, en particulier du côté de la Chine.

Le relatif pessimisme de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) sur la demande, annoncé peu avant, contribue lui aussi à ce recul.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, baissait de 3,03% à 69,66 dollars vers 15H10 GMT (17H10 à Paris).

Celui de son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, chutait de 3,45%, à 66,34 dollars. Il était déjà passé sous les 70 dollars la semaine dernière.

"Les données économiques moroses en provenance de la Chine et des Etats-Unis" renforcent les "perspectives sombres de la demande", explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, interrogée par l'AFP.

Elles se conjuguent à "une offre abondante en dehors de l'Opep+" pour concourir à la chute des prix.

En Chine, première importatrice de pétrole, l'indice des prix à la production (PPI) en août s'est replié de 1,8% par rapport à l'année précédente, pire que la baisse de 0,8% enregistrée en juillet, selon des données officielles publiées lundi.

D'autres chiffres ont mardi un fort ralentissement des importations chinoises le mois dernier: +0,5% sur un an, soit nettement moins que les +7,2% de juillet et largement en deçà des attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui misaient sur +2,5%.

Autant de données qui témoignent, une fois de plus, de la fragilité de la reprise dans la deuxième économie mondiale, à la peine depuis la levée fin 2022 des strictes mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid.

- Tempête Francine -

Autre contribution, plus modeste, à la chute des cours: la révision à la baisse des estimations de demande de l'Opep+, pourtant habituellement optimiste.

Dans son rapport publié mardi, l'Opep+ estime désormais que le monde consommera en moyenne 104,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2024 et 105,9 mb/j en 2025.

Il tablait dans sa précédente prévision sur une consommation de 104,3 mb/j en 2024 et de 106,1 mb/j par jour en 2025.

Parallèlement à ces facteurs, une tempête tropicale s'est formée dans le Golfe du Mexique, contraignant les producteurs de la région "à évacuer leur personnel et à limiter les forages par mesure de précaution", souligne Tamas Varga, de PVM Energy, interrogé par l'AFP.

Cette diminution de l'offre pourrait en principe participer à limiter la chute des cours, mais selon l'analyste de PVM Energy, son impact reste encore "ambigu à ce stade".

Bien que la région représente près de la moitié de la capacité de raffinage des États-Unis, les éventuelles perturbations de l'approvisionnement ne semblent pas suffire à soutenir durablement les cours - pas plus que les interruptions de la production et des exportations de pétrole en Libye.

De même, la réunion de la Fed la semaine prochaine ne devrait avoir un impact que limité sur les cours.

Les analystes s'attendent à une réduction de 0,25% du taux d'intérêt américain, ce qui ne devrait affaiblir que marginalement le cours du dollar, devise préférentielle des achats de pétrole.

L'indice d'inflation (CPI) pour août aux Etats-Unis, dont la publication est prévue mercredi, devrait éclairer les marchés sur l'ampleur de la coupe attendue.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ars-240910

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 06 sept. 2024, 22:01

Le pétrole au plus bas depuis un an et demi, l'Opep+ "n'impressionne pas" le marché

AFP le 06 sept. 2024

Le pétrole Brent a sombré vendredi à un plus bas depuis mars 2023, plombé par des craintes sur économie mondiale et donc la demande, occultant complètement la décision des pays exportateurs de l'Opep+ de repousser leur augmentation de production.

Les deux références mondiales du brut perdaient environ 2,5% vers 16H45 GMT, sombrant jusqu'à leur plus bas niveau en près d'un an et demi.

Le pétrole Brent, considéré comme la référence mondiale, frôlait même la barre des 70 dollars le baril, seuil en dessous duquel il n'a pas été depuis fin 2021.

"Les craintes accrues de récession" maintiennent le pétrole en terrain négatif, "malgré le report par l'Opep+ de son projet d'augmentation de l'offre pour le mois d'octobre", commente Han Tan, analyste chez Exinity.

Sous pression face à la récente chute des cours, huit membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) avaient convenu jeudi de "prolonger de deux mois leurs réductions volontaires supplémentaires de production de 2,2 millions de barils par jour", a annoncé l'alliance dans un communiqué.

En juin, l'Opep+ avait initialement annoncé qu'ils reviendraient progressivement sur ces réductions, au rythme de 180.000 barils par jour ajoutés chaque mois à partir d'octobre.

- "Pas de place" pour les barils de l'Opep -

Mais le changement de stratégie de l'alliance "n'impressionne pas le marché pétrolier", soulignent les analystes de DNB. "Il n'y a pas de place pour les barils supplémentaires de l'Opep+ en 2025."

Ce changement de feuille de route n'a en effet "pas suffi à compenser les fortes pertes de prix du brut observées ces dernières semaines", insiste également Ole Hvalbye, analyste chez SEB, les prix du brut creusant même leurs pertes.

Le marché reste en effet focalisé sur le moindre indice économique morose venant des Etats-Unis, qui pourrait alimenter les craintes de récession.

En parallèle, "de profondes inquiétudes persistent, notamment en ce qui concerne la Chine, qui représente généralement environ 40% de la croissance annuelle de la demande mondiale", relève M. Hvalbye.

La Chine, deuxième consommateur mondial de brut, est au centre des préoccupations des investisseurs depuis le ralentissement de sa croissance au deuxième trimestre.

L'Opep elle-même avait relevé l'état préoccupant de la demande venant de Chine dans son dernier rapport mensuel sur le marché pétrolier publié fin août. L'Organisation avait en conséquence revu légèrement à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale pour 2024.

- Sous pression -

Le groupe de pays producteurs reste sous pression car les niveaux de prix actuels ne semblent pas satisfaisants pour certains membres du groupe dépendants des recettes pétrolières pour leurs dépenses publiques.

La chute des cours met aussi en lumière les limites de l'alliance. "L'Opep+ peut influencer l'offre mais pas la demande, et la faiblesse de la demande est actuellement la principale préoccupation et le moteur de la faiblesse des prix observé", insiste Ole Hansen, de Saxo Bank.

"Pour que l'Opep+ parvienne à soutenir les prix du pétrole, elle doit abandonner complètement l'ambition d'ajouter des barils sur le marché et se montrer très claire quant à sa volonté de réduire davantage sa production", poursuivent les analystes de DNB.

"Le report de deux mois de l'augmentation annoncée de la production, qui ne résout rien, pourrait être le signe de tensions croissantes au sein du groupe", relèvent-ils également.

Car en plus de ne pas pouvoir enrayer la baisse des prix du brut, les pays exportateurs doivent faire face à la concurrence avec la montée en puissance d'autres nations pétrolières comme les Etats-Unis, le Brésil ou le Guyana.

Et en maintenant contre vents et marées une production limitée avec l'objectif de prix plus élevés, l'Opep+ cède "involontairement des parts de marché à d'autres producteurs", rappelle Kieran Tompkins, de Capital Economics.
https://www.connaissancedesenergies.org ... che-240906

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 04 sept. 2024, 09:31

WTI à 69.6 dollar/b

Brent à 73.1 dollar/b

oilprice.com

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 21 août 2024, 22:49

Pétrole: le WTI au plus bas depuis six mois après un mauvais indicateur américain

AFP le 21 août 2024

Les cours du pétrole ont encore battu en retraite, mercredi, et le WTI est tombé à son plus bas niveau depuis six mois, sur un marché déstabilisé par une révision massive des chiffres de créations d'emplois aux Etats-Unis.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a été amputé de 1,48%, pour clôturer à 76,05 dollars.

Le baril du West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance, dont c'était le premier jour d'utilisation en tant que contrat de référence, a lui été raboté de 1,69%, à 71,93 dollars.

Plus tôt, il a atteint 71,46 dollars pour la première fois depuis début février.

Lors d'une séance qui cherchait une direction, les cours sont finalement partis dans le rouge après la publication d'un rapport du ministère américain du Travail.

Il a révélé que d'avril 2023 à mars 2024, l'économie des Etats-Unis avait créé 818.000 emplois de moins qu'initialement annoncé.

"C'est un événement qui suggère une demande (d'énergie) moindre" que prévu, a commenté Robert Yawger, de Mizuho.

Cet indicateur vient renforcer encore le sentiment d'un marché sur lequel l'offre reste abondante, tandis que la demande tarde à repartir en Chine ou s'essouffle ailleurs.
........................
https://www.connaissancedesenergies.org ... ain-240821

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 29 juil. 2024, 23:04

Pétrole: le Brent sous les 80 dollars pour la première fois depuis juin

AFP le 29 juill. 2024

Les cours du pétrole refluaient lundi, le baril de Brent passant sous les 80 dollars, une première depuis juin, pénalisés par les perspectives de la demande de la Chine, première importatrice de pétrole mondiale.

Vers 16H20 GMT (18H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, baissait de 1,71% à 79,74 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, perdait 1,80%, à 75,77 dollars.

Malgré une petite hausse face aux craintes d'un embrasement militaire entre Israël et le Hezbollah en début de séance, les cours du brut pâtissaient encore lundi de "l'état de l'industrie chinoise", rappelle John Evans, de PVM Energy.

L'économie chinoise inquiète les marchés depuis la publication de chiffres sur la croissance économique chinoise au deuxième trimestre, qui s'est tassée fortement à 4,7% sur un an.

Plus importante importatrice de pétrole à l'échelle mondiale, la Chine fait face à une crise de l'immobilier persistante et une consommation en berne, malgré la levée des restrictions sanitaires liées au Covid il y a un an et demi.

Plus tôt ce mois-ci, les dirigeants chinois ont appelé à stimuler la consommation du pays, mais sans proposer pour l'heure de mesures concrètes.

Mais les prix des deux références du brut demeuraient "volatils suite aux événements survenus au Moyen-Orient ce week-end", et les craintes d'"une nouvelle escalade dans un conflit déjà tendu depuis plusieurs" mois, expliquent les analystes d'Energi Danmark.

La prime de risque géopolitique avait soutenu les cours en début de séance, après une frappe meurtrière sur le plateau syrien du Golan annexé, imputée par Israël au Hezbollah libanais, appuyé par l'Iran et allié du Hamas palestinien.

Un tir de roquette samedi sur un terrain de football dans la petite ville druze de Majdal Shams, dans le Golan, un plateau syrien en grande partie annexé par Israël, a tué 12 garçons et filles âgés de dix à seize ans.

La communauté internationale multiplie depuis les efforts pour contenir une contagion au Liban de la guerre dans la bande de Gaza.
https://www.connaissancedesenergies.org ... uin-240729

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 05 juin 2024, 07:33

Le pétrole au plus bas depuis 4 mois, mais la baisse ralentit

AFP le 04 juin 2024

Les cours du pétrole sont tombés à leur plus bas niveau depuis quatre mois mardi, toujours crispés par la perspective d'une hausse progressive de la production de l'Opep+ dès l'automne, avant de se reprendre légèrement en fin de séance.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a encore lâché 1,07%, pour clôturer à 77,52 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en juillet a lui cédé 1,30%, à 73,25 dollars.

Après un plongeon, lundi, la séance avait encore très mal démarré pour l'or noir, le Brent abandonnant de nouveau jusqu'à 2% et le WTI encore davantage (-2,34%).

Le marché restait sonné par la communication de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés de l'accord Opep+, dimanche.

Si le cartel s'est engagé à reconduire certains objectifs de production réduits ainsi qu'une partie des coupes volontaires, il a annoncé qu'il allait progressivement revenir sur la dernière vague à partir d'octobre.

Les huit pays à l'origine de cette dernière salve vont augmenter graduellement leurs volumes jusqu'à les relever, au total, de 2,2 millions de barils par jour d'ici l'automne 2025.

"Ils ont fait une vraie erreur stratégique en publiant leurs objectifs" chiffrés, selon Andrew Lebow, de Commodity Research Group, pour qui le groupe aurait dû se montrer plus vague pour se laisser des marges de manoeuvre.

"C'est un changement de formulation par rapport aux précédentes communications", souligne Carsten Fritsch, de Commerzbank, dans une note. "Jusqu'ici, la hausse de production n'était censée intervenir que si les conditions de marché le permettaient. Cette fois-ci, l'Opep+ semble plus déterminée à revenir sur ses coupes."

Les initiatives du cartel interviennent dans un contexte de ralentissement de l'économie américaine, illustré par une série de mauvais indicateurs ces derniers jours, qui augurent mal de la demande d'or noir.

Dans le même temps, malgré un appétit modéré pour les produits pétroliers, les raffineries tournent à plein régime. "Elles produisent trop", estime Andrew Lebow.

En fin de séance, les cours se sont néanmoins redressés, un mouvement qui pourrait tenir à des achats de couverture par des opérateurs spéculatifs positionnés à la baisse, selon Andrew Lebow.

Dans une note, RBC relativise la portée des annonces de l'Opep+, rappelant que "son intention a toujours été de progressivement relever la production et pas de déstabiliser le marché en l'abreuvant".

"Je ne vois pas l'Opep ouvrir le robinet aveuglément sans évaluer le risque de submerger le marché", abonde Bart Melek, de TD Securities.

Un tel scénario "pourrait faire encore baisser les prix de 10 à 20 dollars (le baril) et amputer les revenus" des membres du cartel, dit-il, notamment la Russie et "rendre difficile le financement de la guerre contre l'Ukraine".
https://www.connaissancedesenergies.org ... tit-240604

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 08 mars 2024, 22:02

Le pétrole recule, préoccupé par une offre trop abondante

AFP le 08 mars 2024

Les cours du pétrole ont fini dans le rouge, vendredi, affaiblis par le spectre d'une offre mondiale trop abondante, malgré les coupes de production de l'alliance Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a lâché 1,06%, pour clôturer à 82,08 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en avril a lui cédé 1,16%, à 78,01 dollars.

Pour Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, "le marché est préoccupé par les flux supplémentaires en provenance d'Amérique, alors que la demande ralentit".

L'analyste faisait notamment référence aux Etats-Unis, qui produisent actuellement 13,2 millions de barils par jour, un niveau proche de leur record absolu (13,3 millions).

Il avait aussi en tête le Guyana, qui extrait désormais quotidiennement plus de 600.000 barils, alors que sa production était quasi-nulle il y a cinq ans seulement.

Le Venezuela est aussi en phase ascendante, avec des volumes 2023 en hausse d'un tiers par rapport à 2020.

Dans le même temps, "on commence à voir des informations selon lesquelles (les membres de l'Opep+ tenus par des engagements) n'ont pas respecté les coupes de production en février", souligne Andy Lipow.

Cinq pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et trois nations parties à l'accord Opep+ ont promis de prolonger, au deuxième trimestre, les réductions supplémentaires de production consenties en fin d'année dernière.

Au total, ces coupes atteignent 2,2 millions de barils par jour.

"Je pense que l'Opep+ va maintenir ces réductions au troisième trimestre, parce qu'ils ne peuvent pas faire grand-chose d'autre tant que la demande n'aura pas rattrapé l'offre", anticipe Andy Lipow, quitte à perdre des parts de marché.

"Un petit déficit lié aux coupes de production vaut mieux qu'un grosse perte s'ils innondaient le marché", fait-il valoir.

Pour Barbara Lambrecht, de Commerzbank, le rapport mensuel de l'Agence international de l'énergie (AIE), attendu la semaine prochaine, devrait néanmoins tabler "sur un marché avec une offre qui ne serait que légèrement supérieure à la demande au deuxième trimestre".

Les opérateurs ont aussi réagi, vendredi, à la hausse du taux de chômage aux Etats-Unis en février, "qui présage d'un ramollissement de la demande", selon José Torres, d'Interactive Brokers.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nte-240308

Re: [Chiffres] Ça descend !

par energy_isere » 08 janv. 2024, 23:01

Le pétrole décroche, les saoudiens passent à l'offensive et cassent les prix

AFP le 08 janv. 2024

Les cours du pétrole ont fléchi, lundi, entraînés par l'offensive de l'Arabie saoudite, qui a abaissé brutalement ses tarifs pour se repositionner face à la concurrence, sur un marché sans certitude.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a clôturé en baisse de 3,34%, à 76,12 dollars.

Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en février, il a reculé de 4,11%, à 70,77 dollars.

Selon un document communiqué à l'AFP par Aramco, la compagnie nationale saoudienne prévoit de réduire ses prix de deux dollars par baril en février pour ses clients asiatiques.

Le tarif proposé n'est plus supérieur que de 1,5 dollar par baril à celui de Dubaï, référence du marché asiatique, soit le plus faible écart depuis novembre 2021.

Pour Susannah Streeter, d'Hargreaves Lansdown, c'est un signe que "l'Arabie saoudite voit la demande ralentir".

"Cela ressemble à un coup de semonce, probablement à destination des autres producteurs, que ce soit la Russie, les Etats-Unis, mais aussi ceux qui ont refusé des coupes de production (lors de la dernière réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) ou qui ne tiennent pas leurs engagements de réductions", a commenté Robert Yawger, de Mizuho.

Jusqu'ici, le Royaume avait fait preuve d'une discipline sans faille, contractant sa production d'environ deux millions de barils par jour depuis l'automne 2022 pour soutenir les cours, quand d'autres rechignaient.

"Les Saoudiens en ont assez de faire tout le travail", selon Robert Yawger.

Ce pivot rappelle celui de 2014, qui avait vu l'Arabie saoudite inonder brusquement le marché, notamment pour contrer l'émergence des Etats-Unis et le boom du pétrole de schiste. Le prix du WTI avait fini par tomber à 26 dollars, début 2016.

"Je ne crois pas à une guerre des prix, mais l'hypothèes est plus plausible aujourd'hui qu'elle ne l'était vendredi", a fait valoir Robert Yawger. "Ils perdent patience."

Ces développements interviennent sur fond de détérioration de la conjoncture économique mondiale. Selon les analystes de JPMorgan, la demande a crû en décembre à son plus faible rythme depuis neuf mois.

Au-delà, le revirement saoudien est un mauvais signal pour l'unité de l'Opep et de ses alliés de l'accord Opep+.

Outre la défection de l'Angola, le cartel doit composer avec l'afflux de barils iraniens, le désir de l'Irak d'augmenter sa production et "la Russie qui arrose tous ceux qu'elle peut, en particulier l'Inde et la Chine", selon Robert Yawger, pour qui l'Opep+ "se fissure".
https://www.connaissancedesenergies.org ... rix-240108

Re: [Chiffres] Ça descend !

par mobar » 08 déc. 2023, 16:28

Toujours plus bas, le WTI à 71.2 $
https://oilprice.com/

Re: [Chiffres] Ça descend !

par tita » 05 oct. 2023, 08:20

Hier, suite aux annonces de l'OPEP, le prix du pétrole a fortement baissé. Chose qui n'était plus arrivé depuis mai dernier.

Alors qu'il évoluait à son plus haut jeudi passé à $94, le WTI est descendu depuis à $84, soit 11% de baisse en quelques jours. Les explications sont basiques, craintes sur la demande et annonces de l'OPEP.

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