[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 25 avr. 2025, 01:47

Washington secoue le sommet sur l'énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles

AFP •24/04/2025

Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de "néfastes et dangereuses", au premier jour du sommet de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s'opposant fermement aux pays qui veulent tourner la page.

"Certains veulent réglementer toutes les formes d'énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu'à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses", a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l'Energie pour les affaires internationales.

Une critique à peine voilée de l'administration Trump sur l'AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 après le premier choc pétrolier avait ulcéré les pétroliers en affirmant qu'il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.

Les représentants d'une soixantaine de pays et d'une cinquantaine d'entreprises ont planché jeudi sur l'avenir de la sécurité énergétique, au moment où la planète est secouée par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président Donald Trump.

La Chine, l'Arabie saoudite ou la Russie ne sont pas représentées, tandis que les Etats-Unis n'ont envoyé que des secrétaires d'Etat adjoints par intérim à ce sommet de deux jours co-présidé par le Royaume-Uni.

- "Nous faire chanter" -

La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu'à l'accoutumée du directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, chantre de la transition énergétique, qui a présenté le pétrole et le gaz comme "des éléments clés (du) mix énergétique".

"Ils le resteront dans les années à venir", a-t-il ajouté, sans évoquer les prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la demande d'énergies fossiles avant 2030.

Il a aussi souligné que l'essor des énergies bas carbone faisait naître "un nouveau défi": l'approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.

Plus de 40 ans après le premier choc pétrolier, "ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise", a-t-il poursuivi.

"L'Europe ne doit plus jamais être dans une position où la Russie pense pouvoir nous faire chanter avec de l'énergie", a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Les robinets de gaz russe se sont progressivement fermés après l'invasion de l'Ukraine en 2022. L'Europe a depuis diversifié ses approvisionnements mais est devenue très dépendante du gaz liquéfié acheminé par bateau de Russie, son deuxième fournisseur après les Etats-Unis.

- "Fantasme" -

Pour l'Europe, l'indépendance passe par les "énergies propres et produites localement", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen qui présentera le 6 mai "une feuille de route, assortie de mesures concrètes visant à mettre fin progressivement" aux importations de carburants fossiles russes.

Face aux menaces persistantes, Fatih Birol a préconisé trois "règles d'or": la "diversification" des sources d'énergie, la "prévisibilité" des politiques et la "coopération" entre Etats.

Les investissements dans l'énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, "si les politiques ne sont pas prévisibles", elles créent "de l'incertitude" et donc "un problème majeur pour les investisseurs", a-t-il souligné.

Fatih Birol et le ministère britannique de l'Energie Ed Miliband ont aussi appelé à jouer la carte du "multilatéralisme", au moment où Donald Trump entend se retirer des Etats-Unis de l'Accord de Paris et de plusieurs instances de l'ONU.

De manière inattendue, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue du sommet, jugeant "positif de voir l'AIE se recentrer sur la sécurité énergétique", son "objectif fondamental".

Car le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de "fantasme", reproche à cette agence de l'OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone "irréalistes".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a64e84c5d6

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 16 avr. 2025, 02:34

Pétrole : l'AIE abaisse sa prévision de croissance de la demande mondiale

AFP le 15 avril 2025

L'agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 en raison de l'escalade des tensions commerciales liée aux droits de douane américains, qui pèsent sur les perspectives économiques, a-t-elle annoncé mardi.

Droits de douane

"Après une période de calme relatif, les marchés pétroliers mondiaux ont été secoués par une avalanche d'annonces de droits de douane début avril", indique l'AIE dans son rapport mensuel.

"Si les importations de pétrole, de gaz et de produits raffinés ont bénéficié d'exemptions des droits de douane annoncés par les États-Unis, les craintes que ces mesures n'alimentent l'inflation, ne ralentissent la croissance économique et n'intensifient les différends commerciaux ont pesé sur les prix du pétrole", ajoute-t-elle.

Selon l'AIE, les prix de référence du pétrole brut ont plongé à leurs "plus bas niveaux en quatre ans". Les contrats à terme sur le Brent sont ainsi passés sous les 60 dollars le baril, avant de se redresser autour de 65 dollars après le report de la mise en oeuvre de certains droits de douane.

Impact sur le pétrole de schiste américain

Avec un impact immédiat sur le pétrole de schiste américain, relève-t-elle. "La chute significative des prix du pétrole a ébranlé le secteur du pétrole de schiste américain, les entreprises affirmant avoir besoin de 65 dollars le baril en moyenne pour forer de manière rentable de nouveaux puits de pétrole de schiste léger", souligne l'AIE en citant l'enquête de la Réserve fédérale (Fed) de Dallas sur l'énergie.

"Les nouveaux droits de douane pourraient également renchérir l'achat d'acier et d'équipements, décourageant ainsi davantage le forage", ajoute-t-elle.

Par rapport à son rapport de mars, l'AIE indique que la croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 est revue à la baisse de 300.000 barils par jour, à 730.000 b/j. Elle devrait encore ralentir en 2026, à 690.000 b/j, "mais les risques pesant sur ces prévisions demeurent important compte tenu de l'évolution rapide du contexte macroéconomique". Elle souligne que cette révision à la baisse fait suite à une consommation de pétrole robuste au premier trimestre 2025, en hausse de 1,2 million b/j en glissement annuel - son taux le plus élevé depuis 2023.

Ces perspectives sont en ligne avec celles publiées par l'Opep lundi dans son rapport mensuel, qui a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ale-250415

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par GillesH38 » 25 mars 2025, 07:55

mais bien sûr, c'est complètement idiot de dire que la plupart des gens préfèrent améliorer leur niveau de vie en consommant plus d'énergie que moins, qu'on ne sait toujours pas faire fonctionner la société sans fossiles, et que donc on finira par extraire toutes les ressources disponibles, même si ça doit causer 1°C de plus :-"

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 25 mars 2025, 02:13

Energie : la consommation en forte progression dans le monde en 2024, tirée par l'électricité

Boursorama avec Media Services •24/03/2025

Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié ce lundi, la consommation d'énergie a été deux fois plus importante l'an dernier qu'au cours de toute la décennie précédente. La part du pétrole quant à elle passe pour la première fois sous la barre des 30%.

L'évolution de cette demande d'énergie a été de +2,2% en 2024 , soit presque deux fois plus que la moyenne des dix années précédentes (1,3%), entre 2013 et 2023, indique l'AIE dans ce document.

Pour la première fois, la part du pétrole est descendue sous la barre des 30% , 50 ans après un pic à 46%. La consommation d'électricité, elle, a grimpé de plus de 4%, ce qui représente 1.100 térawattheures supplémentaires, soit plus que la consommation annuelle du Japon. Cette progression de 4% est la hausse la plus importante jamais enregistrée , en dehors des années de reprise après une récession.

L'AIE voit dans ce boom électrique la conséquence d'une demande accrue de refroidissement en raison de températures record, mais aussi en raison de besoins croissants de l'industrie, des centres de données et de l'intelligence artificielle et de l'électrification des transports.

"L'utilisation de l'électricité croît rapidement, à tel point que cela a suffi à inverser la courbe après des années de consommation énergétique en baisse dans les économies avancées", commente le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, cité dans le rapport.

Le renouvelable et le nucléaire représentent 40% de la production totale d'énergie

Une voiture sur cinq vendues dans le monde est désormais électrique. Les ventes de véhicules électriques ont augmenté de plus de 25% en 2024 .

Les énergies renouvelables et le nucléaire ont fourni 80% de l'électricité supplémentaire consommée en 2024 . Ensemble, ces deux sources d'énergie représentent pour la première fois 40% de la production totale d'électricité dans le monde.

Parmi les énergies fossiles, la consommation de gaz est celle qui a le plus progressé en 2024, soit +115 milliards de mètres cubes (+2,7%) , après une augmentation moyenne de 75 milliards de m3 les dix années précédentes.

Ce sont les pays émergents et en développement qui ont tiré à 80% l'augmentation de la consommation d'énergie dans le monde, bien que la croissance chinoise se soit ralentie.

Dans les pays développés, la consommation a là aussi grimpé (+1%) après des années de baisse.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 39edbe95e7

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 15 mars 2025, 16:07

L'AIE réduit de nouveau sa prévision sur la demande de pétrole en 2025

L'offre mondiale de pétrole pourrait dépasser la demande d'environ 600.000 barils par jour (bpj) en 2025, a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport mensuel sur le marché pétrolier jeudi, après une révision à la baisse de ses prévisions de croissance de la demande pour 2025.

REUTERS 13 mars 2025

Cet excédent pourrait augmenter de 400.000 bpj supplémentaires si l'Opep+ poursuit son désengagement des réductions de production et ne parvient pas à maîtriser la surproduction par rapport aux quotas, a indiqué l'AIE.


L'agence basée à Paris a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2025 de 70.000 bpj à environ 1 million de bpj, la croissance étant largement tirée par l'Asie, en particulier par l'industrie pétrochimique chinoise.

L'AIE ajoute que la demande pour le dernier trimestre de l'année dernière et le premier trimestre 2025 avait été inférieure aux attentes dans un "climat macroéconomique exceptionnellement incertain".

"Les nouveaux droits de douane américains, combinés à l'escalade des mesures de rétorsion, ont fait basculer les risques macroéconomiques à la baisse. Les données récentes sur la demande de pétrole n'ont pas été à la hauteur, et les estimations de croissance pour le quatrième trimestre et le premier trimestre ont été légèrement revues à la baisse", précise l'agence.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 5.N2228887

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 13 févr. 2025, 23:08

La croissance de la demande mondiale de pétrole sera « forte » en 2025, selon l'AIE

AFP le 13 février 2025

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) table sur une "forte croissance" de la demande de pétrole en 2025, tirée par des prix bas et la consommation des pays hors OCDE, selon son rapport publié jeudi.

Une hausse tirée par l'Inde et la Chine

La demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2025, pour s'établir à quasiment 104 mb/j. L'AIE est plus prudente que l'alliance des producteurs de pétrole, l'OPEP+, qui a indiqué mercredi tabler sur une demande à 105 mb/j en 2025.

L'augmentation de la demande prévue par l'AIE entre 2024 et 2025 est 27% plus élevée que celle observée entre 2023 et 2024. Elle est tirée par les pays hors OCDE - 2% d'augmentation entre 2024 et 2025 - avec l'Inde suivie de la Chine.

La demande des pays de l'OCDE, quant à elle, "devrait retrouver son déclin structurel, après une augmentation modeste l'année dernière". La production de pétrole a "plongé en janvier à cause d'un froid extrême affectant la production nord-américaine et du déclin de la production nigériane et libyenne" notamment, selon l'AIE.

Hausse à venir de la production de l'OPEP+

De nouvelles sanctions américaines prises contre le secteur énergétique russe depuis le 10 janvier 2025 et contre l'Iran depuis le 6 février ont participé à cette baisse. S'y ajoutent les nouveaux droits de douane visant les importations de brut américain en Chine et les menaces brandies par les États-Unis contre le Canada et le Mexique.

La production devrait tout de même graduellement augmenter en 2025, passant de 103,1 mb/j au premier trimestre jusqu'à 105,5 mb/j au cours de l'année. Elle pourrait être tirée par les pays de l'OPEP+, qui injecteraient 30 kb/j supplémentaires entre le début et la fin 2025, selon l'AIE. L'alliance élargie des pays producteurs de pétrole a confirmé mercredi son calendrier d'augmentation progressive de sa production de brut à partir d'avril.

Une fièvre a bousculé les marchés en janvier 2025 avec une augmentation de 8 dollars le baril. Elle s'est rapidement éteinte avec "les préoccupations (autour) de l'économie mondiale et la faible croissance de la demande" ainsi que le "cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas (qui) ont apaisé les tensions sur le marché".

Les prix du pétrole brut s'inscrivent dans une tendance de prix baissière, avec un repli de 20 dollars le baril en un an et demi.
https://www.connaissancedesenergies.org ... aie-250213

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par yvesT » 21 janv. 2025, 15:59

Antonio Turiel a posté son analyse du WEO 2024 (en retard par rapport à d'habitude).

https://crashoil.blogspot.com/2024/12/w ... o-los.html

Il serait vraiment intéressant de faire un "résumé de tous les résumés d'Antonio", on est vraiment dans un exercice de "présentation de données" typique de l'époque.

Et il est toujours bon de rappeler ce qu'il s'est passé pour le rapport de 98 :

https://www.lemonde.fr/blog/petrole/how ... s-mission/

(en sachant que Fatih Birol, seul rescapé de l'équipe de 98, est toujours aux manettes de l'AIE)

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 12 déc. 2024, 22:53

Pétrole: hausse de la production mondiale en 2025, malgré l'OPEP, dopée par le plastique (AIE)

Boursorama avec AFP •12/12/2024

La production mondiale de pétrole va augmenter plus vite que la consommation en 2025, malgré les efforts de stabilisation de plusieurs pays de l'OPEP, soutenue par la demande de l'industrie pétrochimique qui fabrique les matières plastiques, selon l'Agence Internationale de l'Energie (AIE).

Huit pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+), dont l'Arabie Saoudite et la Russie, ont décidé début décembre de prolonger pendant trois mois supplémentaires jusqu'à fin mars 2025, les coupes volontaires de production de 2,2 millions de baril par jour, pour éviter une débâcle des cours.

Malgré ces freins, la production mondiale aura néanmoins augmenté de 630.000 barils par jour en 2024, et devrait progresser de 1,9 million de barils par jour en 2025 à 104,8 mbj, selon les prévisions de l'AIE publiées jeudi, qui prennent en compte la totalité de la production mondiale de pétrole, incluant celle des pays membres de l'OPEP et celle des pays non membres.

Selon l'AIE, la production de pétrole des pays non membres de l'OPEP est en progression de 1,5 million de barils par jour, à la fois en 2024 et en 2025, tirée par les Etats-Unis, le Brésil, le Guyana, le Canada et l'Argentine.

De son côté, la consommation mondiale de pétrole ne devrait augmenter qu'à 103,9 millions de barils par jour, indique l'AIE dans son rapport mensuel sur le marché du pétrole publié jeudi.

"Une surproduction persistante de certains pays membres de l'OPEP+, une croissance robuste des pays non OPEP+, et une consommation mondiale relativement modeste devrait laisser le marché confortablement approvisionné en 2025" résume le rapport.

Côté consommation, la croissance de la demande va être dominée par "le besoin en matières premières de la pétrochimie", comme le naphta, précurseur de l'éthylène et du propylène qui permettent de produire des matières plastiques, le GPL (gaz de pétrole liquéfié) et l'éthane, réactif de base pour la synthèse de l'éthylène.

La consommation mondiale de naphta devrait ainsi faire un bond de 4,1% l'an prochain, à 7,7 mbj contre 7,4 mbj en 2024. Par rapport à 2019, elle a progressé de 15,3%. Elle s'élevait à 6,69 mbj en 2019.

En revanche, la demande en pétrole pour les carburants de transports va rester "contrainte" par les changements de comportement des consommateurs et les évolutions technologiques en cours, note l'AIE.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2140578d5a

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 06 déc. 2024, 00:08

Exponentiels, les besoins en énergie de l'intelligence artificielle doivent être mieux connus, selon l'AIE

AFP le 05 décembre 2024

Les géants de la tech se sont lancés dans une course à l'énergie abondante et décarbonée pour nourrir les appétits d'ogre de l'intelligence artificielle, mais leurs besoins en électricité doivent être mieux connus pour éviter la surchauffe du système, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Les centres de données, ces millions de serveurs qui hébergent nos données informatiques, représentent certes seulement 1% de la consommation d'électricité mondiale, selon l'AIE.

Mais, à l'échelle locale, les réalités peuvent être plus complexes, a prévenu jeudi le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol lors d'une conférence inédite sur les implications de l'intelligence artificielle tant pour la transition énergétique que pour la sécurité énergétique.

Selon l'AIE, "le réseau est déjà confronté à des défis importants dans les zones où les centres de données sont concentrés", essentiellement aux États-Unis (Virginie, Texas, Californie), au Royaume-Uni, à Singapour et dans quelques centres urbains (Pékin, Shanghai, Tokyo, Francfort et Paris).

En 2023, plus de 20% de la demande d'électricité en Irlande provenait des centres de données, et plus de 25% dans l'État de Virginie aux États-Unis, selon l'AIE.

Les centres de données, qui peuvent chacun consommer autant d'électricité que 100.000 foyers, ont déjà fait grimper ces dernières années la demande d'énergie des géants du secteur, tels Google, Microsoft ou Amazon. C'était sans compter l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle dite générative qui nécessite des quantités de données et de puissance de calcul encore plus colossales.

De plus, cette demande en énergie devrait continuer à croître, ajoute l'AIE, qui prévoit de publier au printemps son premier rapport sur le sujet.

"Même si la moyenne mondiale de la consommation d'électricité provenant de l'IA n'est peut-être pas si impressionnante aujourd'hui, elle est très impressionnante dans certains contextes locaux", a souligné M. Birol.

"Il y a trois choses que les entreprises de la tech veulent avoir": de l'électricité, des réseaux (électriques) et des autorisations, a-t-il résumé.

"Mais le secteur de l'énergie a aussi besoin de réponses urgentes à ses questions: tout d'abord, quelle sera la quantité d'électricité nécessaire? Ils ont besoin de le savoir pour planifier et déterminer à quelle vitesse et à quel endroit", a souligné M. Birol, dont l'agence a pour mission historique de veiller à la sécurité énergétique.

- Sobriété -

Pour une conférence internationale inédite, l'AIE avait invité mercredi et jeudi autour d'une même table des énergéticiens (EDF, TotalEnergies), des industriels, des représentants des États-Unis, de l'UE, du Japon, du Maroc, des Émirats arabes unis, de l'ONU, les géants de la tech tels que Microsoft, Google, Nvidia (micro-processeurs), en tout, environ 300 représentants de 40 pays.

Au coeur des discussions, les deux "faces de la médaille" de l'IA: d'un côté, cette "opportunité" qu'elle représente pour accélérer la transition énergétiques et l'innovation, par exemple dans la recherche de matériaux performants pour les batteries électriques; de l'autre côté, la facture énergétique qui enfle.

Dans les prochaines années, les centres de données représenteront le 3e moteur de la demande mondiale d'électricité, juste après les transports et la climatisation.

Mais faute de données suffisantes, il est difficile d'avoir une vision précise des besoins en énergie générés par l'IA. "C'est très difficile à évaluer parce que nous n'obtenons pas d'informations directes" de la part du secteur de la tech, a expliqué à l'AFP Arman Shehabi, chercheur au Lawrence Berkeley National Laboratory, en marge de la conférence.

En cinq ans, les émissions de CO2 de Google ont déjà bondi de 48%. Mais les géants de la tech promettent de la sobriété avec des procédés moins énergivores et le recours accru à de l'énergie décarbonée.

"Nous nous concentrons sur la réduction de l'énergie nécessaire pour alimenter l'IA", qu'il s'agisse de l'efficacité des modèles de calcul ou de la réduction des pics de consommation, a expliqué Melanie Nakagawa, responsable du développement durable chez Microsoft.

Pour décarboner leur consommation électrique, les géants de la tech se tournent déjà vers l'énergie solaire et éolienne, et misent désormais sur le nucléaire, qui n'émet presque pas de CO2, pour sécuriser leurs besoins.
https://www.connaissancedesenergies.org ... aie-241205

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 07 nov. 2024, 08:41

Climat: trois tendances positives, avant la COP29 et Trump (AIE)

AFP le 07 nov. 2024

Dans le flot de mauvaises nouvelles qui s'accumulent sur le front du réchauffement climatique émergent néanmoins ces dernières années des tendances favorables dans la transition énergétique. A l'approche de la COP29, et avant le retour au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump, en voici trois.

- Entre 0,7°C et 0,9°C de réchauffement en moins -

En 2015, à l'approbation de l'accord de Paris, les politiques des différents pays mettaient le monde sur la trajectoire d'un réchauffement d'ici 2100 de 3,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, estimait à l'époque l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Neuf ans plus tard, les nouveaux engagements officiels ont infléchi la trajectoire à 2,6°C-2,8°C, selon les calculs de l'ONU Environnement.

Il s'agit d'un resserrement par rapport à l'année dernière, où l'ONU plaçait le monde sur une trajectoire de réchauffement de 2,5°C à 2,9°C.

Si faute de "bond en avant" de l'action des Etats contre le réchauffement, la limite de +1,5°C "sera bientôt morte", alertait récemment l'ONU, l'objectif reste techniquement encore possible, bien que de plus en plus improbable, a fortiori avec la réticence de Donald Trump à renforcer l'action climatique.


- Le pic fossile en vue -

Actuellement à l'origine de près d'un tiers des émissions mondiales de CO2, la Chine serait proche, selon nombre d'experts, de son pic d'émissions, bien en avance de son engagement de 2030. Le pays installe chaque année des quantités inédites de panneaux solaires.

Selon le site CarbonBrief, qui a examiné chiffres officiels et données commerciales, les émissions chinoises n'ont pas augmenté au troisième trimestre 2024 malgré un rebond du recours au charbon. Elles sont restées au même niveau, voire légèrement en dessous de leur niveau du troisième trimestre 2023.

"Il semble que les émissions se stabilisent aujourd'hui et pourraient commencer à diminuer si l'augmentation rapide des énergies propres se poursuit", explique à l'AFP Lauri Myllyvirta, du Centre de recherche sur l'énergie et la propreté de l'air (CREA).

Toutefois, dans la mesure où il n'existe "aucune mesure qui n'exige que les émissions de la Chine atteignent leur pic maintenant, le risque est que, si le secteur de la construction revient en force, cela se traduise par une augmentation des émissions ou au moins un long plateau", a-t-il ajouté.

La trajectoire de la Chine en matière d'émissions reste donc incertaine.

Mais l'AIE n'en démord pas: depuis 2023, elle anticipe quoiqu'il arrive que le pic mondial de consommation des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) interviendra "avant 2030", grâce à l'essor des "technologies propres", même si les pays producteurs de pétrole sont en désaccord et prévoient encore de longues années de croissance.


- La transition avance -

Le vieil axiome selon lequel croissance économique égale pétrole est désormais obsolète.

De plus en plus de régions dans le monde parviennent à combiner croissance économique et réduction des émissions de CO2, selon une étude l'institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat.

L'analyse des données de 1.500 régions dans la monde sur les 30 dernières années montre que 30% d'entre elles ont "réussi à réduire leurs émissions (...) tout en continuant à prospérer économiquement".

C'est le cas de la plupart des pays riches, dont les rejets de CO2 baissent depuis des années. Les pays de l'Union européenne ont ainsi réduit leurs émissions de 37% depuis 1990 tandis que le PIB augmentait de 68%, selon la Commission européenne.

La croissance de l'énergie solaire, des pompes à chaleur et des véhicules électriques dépasse de très loin les prévisions d'il y a quelques années.

Les énergies renouvelables (solaire, éolien...) ont connu en 2023 une croissance de 50%, "la plus rapide de ces deux dernières décennies", selon l'AIE.

Et en 2025, les renouvelables devraient dépasser le charbon pour devenir la source principale dans la production d'électricité.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ump-241107

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 16 oct. 2024, 08:11

Plus de la moitié de l'électricité sera d'origine bas carbone avant 2030, selon l'Agence internationale de l'énergie

AFP le 16 oct. 2024

Plus de la moitié de l'électricité de la planète sera d'origine bas carbone d'ici la fin de la décennie, mais le monde est encore "loin d'une trajectoire alignée" sur les objectifs de neutralité carbone, affirme mercredi l'Agence internationale de l'énergie dans un rapport.

"Dans l'histoire de l'énergie, nous avons connu l'ère du charbon et l'ère du pétrole, et nous entrons maintenant à grande vitesse dans l'ère de l'électricité, qui définira le système énergétique mondial à l'avenir et sera de plus en plus basée sur des sources d'électricité propres", estime le directeur executif de l'AIE Fatih Birol cité dans le communiqué du rapport annuel de l'organisation, World Energy Outlook 2024.

Dans ce rapport, l'AIE maintient sa prévision d'un pic de la demande pour toutes les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) "d'ici la fin de la décennie", des prévisions à rebours de celles de l'industrie pétro-gazière et de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

"Avec l'énergie nucléaire, qui fait l'objet d'un regain d'intérêt dans de nombreux pays, les sources (d'énergie) à faibles émissions" telles que l'éolien et le solaire "devraient produire plus de la moitié de l'électricité mondiale avant 2030", affirme l'AIE.

L'agence de l'énergie de l'OCDE décrit une soif d'électricité poussée par l'industrie, la mobilité électrique, les besoins de l'IA et des 11.000 data centers présents dans le monde et la climatisation.

Si "l'élan croissant en faveur des transitions énergétiques propres" est bien là, "le monde est encore loin d'une trajectoire alignée sur ses objectifs de neutralité carbone" à 2050, souligne toutefois l'AIE qui appelle à une accélération.

"Un niveau record d'énergie propre a été installé au niveau mondial en 2023, mais les deux tiers de l'augmentation de la demande d'énergie ont encore été satisfaits par les combustibles fossiles", relève l'AIE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-241016-0

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 12 sept. 2024, 19:38

Pétrole: L'AIE réduit ses prévisions de croissance de la demande pour 2024
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a réduit ses prévisions de croissance de la demande de pétrole en 2024 de 70.000 barils par jour (bpj), soit environ 7,2%, pour atteindre 900.000 bpj, a-t-elle indiqué jeudi dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier.

REUTERS 12 septembre 2024

L'organisation internationale, basée à Paris, cite le ralentissement de la demande chinoise comme le principal facteur du ralentissement de la croissance de la demande mondiale.

L'AIE s'attend désormais à ce que la demande chinoise n'augmente que de 180.000 bpj en 2024, le ralentissement macroéconomique coïncidant avec l'adoption accrue de véhicules électriques.

"La croissance de la demande de pétrole en Chine semblant s'essouffler, et la plupart des autres pays ne connaissant que des augmentations modestes ou des baisses, les tendances actuelles nous confortent dans l'idée que la demande mondiale atteindra un plateau d'ici la fin de la décennie", a déclaré l'AIE.

L'agence a laissé inchangée sa prévision de croissance de la demande en 2025 à environ 950.000 bpj, mais a laissé entendre que le marché mondial du pétrole pourrait souffrir d'une surabondance l'année prochaine si le groupe des producteurs de l'Opep+ met en oeuvre son plan d'annulation des réductions volontaires de la production.
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... 4.N2218357

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par Jeudi » 13 août 2024, 23:48

energy_isere a écrit :
13 août 2024, 23:44
Une part de marché de plus de 50% des véhicules électriques en Chine
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-240813
Si ça se trouve il y en a qui sont à la veille de réaliser deux trois trucs sur la voiture électrique. :-k

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 13 août 2024, 23:44

La consommation mondiale de pétrole ralentit sa croissance

AFP parue le 13 août 2024

La consommation mondiale de pétrole a continué d'augmenter au deuxième trimestre 2024, mais à un rythme moindre que l'an passé, en raison essentiellement du ralentissement de la construction et de l'industrie en Chine, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel.

Baisse de la consommation de produits pétroliers en Europe

"La demande mondiale devrait croître de moins de 1 million de barils par jour en 2024 et en 2025", soit au dessous de la tendance de croissance d'avant la pandémie, prévoit l'AIE, qui a ainsi maintenu quasi inchangées ses prévisions de juillet.

Au total pour l'année 2024, l'AIE prévoit une consommation mondiale de 103,06 millions de barils par jour, contre 102,09 Mb/j en 2023 et 100,6 Mb/j en 2019.

Par continent, l'Europe est le seul continent où la consommation de produits pétroliers devrait baisser en 2024, à 14,1 millions de barils par jour contre 14,25 Mb/j l'an passé et 15,1 Mb/j en 2019, avant la pandémie, selon l'AIE.

Les Amériques devraient consommer 31,5 Mb/j contre 31,4 Mb/j en 2023 et la consommation de l'Asie-Pacifique devrait augmenter à 38,9 Mb/j en 2024 contre 38,1 Mb/j en 2023.

Dans le détail, si la consommation globale de la Chine devrait continuer d'augmenter en 2024 (à 16,8 Mb/j contre 16,5 Mb/j en 2023 et 14,1 Mb/j en 209), l'AIE note un ralentissement en juin sur le gasoil et le naphta, "produits associés à l'industrie et à la construction".

Une part de marché de plus de 50% des véhicules électriques en Chine

Le marché du gasoil en Chine souffre de la croissance de la part des poids lourds roulant au gaz naturel liquéfié ou à l'électricité (batteries), note l'AIE.

"Les ventes de ces véhicules ont été plus fortes en Chine que dans toutes les autres économies, érodant ainsi graduellement l'utilisation du gasoil" souligne le rapport selon lequel ces nouveaux types de motorisation auront permis d'éviter 500 000 barils de pétrole par jour en 2024.

"Selon le centre de données de l'industrie automobile chinoise, environ 40% des poids lourds produits en Chine au premier semestre fonctionnaient au gaz naturel et 6% aux batteries" note le rapport.

"Ces changements structurels ajoutent de la pression sur la consommation mondiale de pétrole" ajoute le rapport, qui relève également que les ventes de voitures électriques en Chine ont beaucoup progressé premier semestre, atteignant une part de marché "supérieure à 50% en juillet", selon l'association des constructeurs automobiles de Chine.

Dans le reste du monde, en Afrique, la consommation de pétrole tout produits confondus devrait s'élever à 4,4 Mb/j cette année contre 4,3 Mb/j l'an passé. Au Moyen-Orient, elle devrait s'élever à 9,09 Mb/j contre 9,05 Mb/j en 2023.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-240813

Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

par energy_isere » 11 juil. 2024, 20:32

La demande de pétrole va ralentir avec la baisse de la consommation chinoise, selon l'AIE
La croissance de la demande mondiale de pétrole ralentira à un peu moins d'un million de barils par jour (bpj) cette année et l'année prochaine, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui cite la baisse de la consommation en Chine au deuxième trimestre dans un contexte économique difficile.

REUTERS 11 juillet 2024

La demande mondiale au deuxième trimestre a augmenté de 710.000 bpj en glissement annuel, ce qui représente la plus faible augmentation trimestrielle depuis plus d'un an, indique l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

"La prééminence de la Chine s'estompe. L'année dernière, le pays représentait 70% de l'augmentation de la demande mondiale, ce qui diminuera à environ 40% en 2024 et 2025", précise l'AIE.

Les prévisions de l'AIE d'une croissance relativement faible de la demande de pétrole à 970.000 bpj cette année sont restées largement inchangées par rapport aux perspectives annoncées le mois dernier. L'AIE anticipe une augmentation de 980.000 bpj l'année prochaine.

L'AIE estime que, alors que le redémarrage économique mondial ayant suivi la pandémie COVID-19 s'essouffle, la croissance économique morose, l'efficacité énergétique accrue et l'essor des véhicules électriques constitueront des vents contraires pour la croissance pour cette année et la suivante.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2216093

et
Pétrole : la demande mondiale augmente, mais plus lentement selon l'AIE

AFP le 11 juill. 2024

La demande mondiale de pétrole a augmenté au printemps, mais à son rythme le plus bas depuis fin 2022, période où la Chine était confinée, a relevé jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui revoit légèrement à la baisse ses prévisions pluriannuelles.

103,1 millions de barils par jour en 2024

L'AIE s'attend à une demande de 103,1 millions de barils par jour (Mb/j) en 2024 et de 104 Mb/j en 2025, contre 103,2 Mb/j et 104,2 Mb/j attendus précédemment.

Au deuxième trimestre 2024, la croissance de la demande a ralenti à 710 000 barils par jour, "la plus lente hausse trimestrielle" depuis le 4e trimestre 2022, "quand la Chine était complètement confinée" en raison de la pandémie de Covid-19.

"Le ralentissement reflète principalement une normalisation des taux de croissance vers la tendance des années 2010, mettant un terme aux fluctuations des dernières années liées à la pandémie", commente l'AIE.

Fait marquant, le poids de la Chine dans la hausse de la demande se réduit : le pays ne représentera plus que 40% de cette progression en 2024 et 2025, contre 70% l'année passée. D'autres économies émergentes, comme l'Inde ou le Brésil, monteront en puissance, selon le rapport mensuel de l'AIE.

Un « excédent majeur » d'ici 2030

Dans son analyse annuelle publiée début juin, l'Agence a dit prévoir un "excédent majeur" sur les marchés du pétrole d'ici 2030, sous l'effet d'une stabilisation de la demande - liée notamment à la hausse des énergies renouvelables -, conjuguée à une hausse de la production mondiale.

L'AIE prévoit ainsi que la demande mondiale de pétrole, en incluant les biocarburants, "se stabilisera à près de 106 millions de barils par jour vers la fin de la décennie", contre un peu plus de 102 Mb/j en 2023.

Une progression d'un peu moins de 4% seulement, tirée par les économies asiatiques, en particulier la Chine et l'Inde, tandis que la demande chute dans les économies avancées.
https://www.connaissancedesenergies.org ... aie-240711

l' AIE ne mentionne pas explicitement le ''peak demand'' au contraire de BP (voir ce post de ce matin : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 3#p2394783 )

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