par Raminagrobis » 10 juin 2011, 22:25
Même si il n'y avait que le brut, il y a un problème statistique intrinsèque : le gain de raffinage, qui mériterait qu'on fasse un "post de référence" dessus, car cette question revient souvent.
La production, bon c'est du pétrole.
La consommation, c'est une somme de tout ce qu'on fait avec le pétrole : essence, gasoil, carburéacteur (aka kérosène), GPL, white spirit, asphalte...
Les raffineries distillent et transforment le pétrole pour produire tout ça.
Et le problème statistique qui se pose vient du fait qu'on ne mesure généralement pas le pétrole en masse, mais en volume.
Hors, dans les opérations chimiques, la masse se conserve mais pas le volume.
Lorsque la raffinerie va plus loin que la simple distillation, ce qui est généralement cas maintznant, et utilise des opérations de crackage, désalphaltage, etc, la somme des produits qui sortent de la raffinerie est supérieure, en volume, au pétrole qui rentre.
Cette différence s'appelle le gain de raffinage.
ainsi dans les stats de BP, la consommation mondiale de pétrole en volume est supéreure de 6.4% à la production (87.382 Mb/j contre 82.095).
Par contre, BP donne aussi des statistiques en masse, et là il n'y a que 2.9% de différence (4.028 milliards de tonnes contre 3.913).
Avec ce phénomène du gain de raffinage, on introduit dans les statistique un "flou artistique" de l'ordre de 2.8-3 Mb/j au niveau mondial. Pour continuer à s'accrocher à mesure en volume, et néamoins équilibrer production et consommation, une solution est d'inclure le gain de raffinage dans la production, ce que fait l'EIA par exemple mais pas BP. C'est ainsi que par exemple la belgique
C'est un peu trompeur, car le gain de raffinage n'est évidemment pas une source d'énergie.
Il est surtout important quand les raffineries partent de pétroles plutôt lourds et optimisent la production d'essence en utilisant le crackage et d'autres techniques de "conversion profinde". C'est pour ça ce gain surtout important aux etats unis : environ la moitié du gain de raffinage mondial est là-bas.
A l'inverse, dans beaucoup de pays pauvres qui utilisent encore beaucoup de fioul lourd et n'ont donc pas besoin (et/ou pas les moyens et la technologie) d'utiliser des techniques de conversions profonde, le gain est nul.
Même si il n'y avait que le brut, il y a un problème statistique intrinsèque : le gain de raffinage, qui mériterait qu'on fasse un "post de référence" dessus, car cette question revient souvent.
La production, bon c'est du pétrole.
La consommation, c'est une somme de tout ce qu'on fait avec le pétrole : essence, gasoil, carburéacteur (aka kérosène), GPL, white spirit, asphalte...
Les raffineries distillent et transforment le pétrole pour produire tout ça.
Et le problème statistique qui se pose vient du fait qu'on ne mesure généralement pas le pétrole en masse, mais en volume.
Hors, dans les opérations chimiques, la masse se conserve mais [u]pas le volume[/u].
Lorsque la raffinerie va plus loin que la simple distillation, ce qui est généralement cas maintznant, et utilise des opérations de crackage, désalphaltage, etc, la somme des produits qui sortent de la raffinerie est supérieure, en volume, au pétrole qui rentre.
Cette différence s'appelle le [u][b]gain de raffinage[/b][/u].
ainsi dans les stats de BP, la consommation mondiale de pétrole [b]en volume[/b] est supéreure de 6.4% à la production (87.382 Mb/j contre 82.095).
Par contre, BP donne aussi des statistiques [b]en masse[/b], et là il n'y a que 2.9% de différence (4.028 milliards de tonnes contre 3.913).
Avec ce phénomène du gain de raffinage, on introduit dans les statistique un "flou artistique" de l'ordre de 2.8-3 Mb/j au niveau mondial. Pour continuer à s'accrocher à mesure en volume, et néamoins équilibrer production et consommation, une solution est d'inclure le gain de raffinage dans la production, ce que fait l'EIA par exemple mais pas BP. C'est ainsi que par exemple la belgique
C'est un peu trompeur, car le gain de raffinage n'est évidemment pas une source d'énergie.
Il est surtout important quand les raffineries partent de pétroles plutôt lourds et optimisent la production d'essence en utilisant le crackage et d'autres techniques de "conversion profinde". C'est pour ça ce gain surtout important aux etats unis : environ la moitié du gain de raffinage mondial est là-bas.
A l'inverse, dans beaucoup de pays pauvres qui utilisent encore beaucoup de fioul lourd et n'ont donc pas besoin (et/ou pas les moyens et la technologie) d'utiliser des techniques de conversions profonde, le gain est nul.