Jean Laherrère précise dans sa
dernière étude son estimation de la date du pic : entre 2015 et 2020. Ce pic est donné (ce qui débat, mais me semble logique) pour tous-liquides, c'est à dire qu'il inclut également les liquides de synthèse tirés du charbon ou de la biomasse.
Le point positif est que la zone du pic est assez longue et que le déclin post-pic est relativement modéré : la production revient au niveau actuel (84mb/j) entre 2030 et 2040 selon les hypothèses.
Le point négatif est qu'il chiffre le niveau du pic à environ 92 mb/j. Cela rejoint les estimations "Po Netherlands" et "Odac", faites à l'aide de méthodes différentes.
La conclusion évidente est que la demande devrait rapidement être contrainte par l'offre : en se basant la demande relativement modérée envisagée pour 2006 (+1.5mb/j), la demande jusqu'à 2015 serait de +15mb/j alors que l'offre ne serait que de la moitié.
Mais, bien entendu, les estimations de J. Laherrère sont faites en supposant qu'il n'y a pas de contrainte par la demande. La courbe réelle sera donc vraisemblablement différente de sa courbe théorique. Il y a tant de rétro-actions possibles qu'estimer la forme de cette courbe est terriblement difficile. S'il on suit "Odac" et "Po Netherlands", la courbe serait plus pentue et le pic plus précoce.
Jean Laherrère précise dans sa [url=http://www.hubbertpeak.com/laherrere/EGUVienna2006.pdf]dernière étude[/url] son estimation de la date du pic : entre 2015 et 2020. Ce pic est donné (ce qui débat, mais me semble logique) pour tous-liquides, c'est à dire qu'il inclut également les liquides de synthèse tirés du charbon ou de la biomasse.
Le point positif est que la zone du pic est assez longue et que le déclin post-pic est relativement modéré : la production revient au niveau actuel (84mb/j) entre 2030 et 2040 selon les hypothèses.
Le point négatif est qu'il chiffre le niveau du pic à environ 92 mb/j. Cela rejoint les estimations "Po Netherlands" et "Odac", faites à l'aide de méthodes différentes.
La conclusion évidente est que la demande devrait rapidement être contrainte par l'offre : en se basant la demande relativement modérée envisagée pour 2006 (+1.5mb/j), la demande jusqu'à 2015 serait de +15mb/j alors que l'offre ne serait que de la moitié.
Mais, bien entendu, les estimations de J. Laherrère sont faites en supposant qu'il n'y a pas de contrainte par la demande. La courbe réelle sera donc vraisemblablement différente de sa courbe théorique. Il y a tant de rétro-actions possibles qu'estimer la forme de cette courbe est terriblement difficile. S'il on suit "Odac" et "Po Netherlands", la courbe serait plus pentue et le pic plus précoce.
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