par tita » 19 janv. 2018, 17:03
En outre, la baisse du prix du baril entraîne trois conséquences catastrophiques pour le Venezuela : elle réduit le retour sur investissement dans l’Orénoque, aggrave la disette budgétaire et compromet la politique clientéliste lancée par l’ancien président Hugo Chavez.
Et, 3 ans après, il semble bien que ces conséquences se réalisent. L'OPEP respecte ses coupes à 118% (ou 126% selon les données) en décembre. Ce qui est plutôt curieux dans un environnement de prix à la hausse et sans plafond pour des pays comme le Nigeria, la Lybie ou l'Iran. La raison, c'est une baisse très forte de la production au Venezuela.
Entre 2016 et 2017, la production moyenne (selon des sources secondaires) est passée de 2'154 kb/j à 1'927 kb/j, soit 10% de baisse. Mais si on prend la production de décembre, à 1'745 kb/j, ça fait 19% de baisse. En 2015, la production se situait encore à 2'350 kb/j... Point d'où elle a commencé à décroître.
Pire, selon les sources directes de l'Etat, habituellement plus élevée que les sources secondaires, la production serait passée de 2'373 kb/j en 2016 à 1'621 kb/j, soit une baisse de 31%. Cette source est à prendre avec des pincettes, mais peu importe d'où on le regarde, la production du Venezuela est en train de chuter.
Les raisons ne sont probablement pas d'ordre géologique... Mais économiques et politiques. Le Venezuela traverse une crise grave depuis 3 ans, dont la cause est probablement la chute de ses revenus pétroliers en 2015. Mais plus profondément, c'est sa politique économique et le manque d'investissements, entre autre dans le secteur pétrolier, qui en sont la cause.
La situation n'est pas prêt de se stabiliser, et la production de ce pays risque de ne pas se relever avant plusieurs années.
[quote]En outre, la baisse du prix du baril entraîne trois conséquences catastrophiques pour le Venezuela : elle réduit le retour sur investissement dans l’Orénoque, aggrave la disette budgétaire et compromet la politique clientéliste lancée par l’ancien président Hugo Chavez.[/quote]
Et, 3 ans après, il semble bien que ces conséquences se réalisent. L'OPEP respecte ses coupes à 118% (ou 126% selon les données) en décembre. Ce qui est plutôt curieux dans un environnement de prix à la hausse et sans plafond pour des pays comme le Nigeria, la Lybie ou l'Iran. La raison, c'est une baisse très forte de la production au Venezuela.
Entre 2016 et 2017, la production moyenne (selon des sources secondaires) est passée de 2'154 kb/j à 1'927 kb/j, soit 10% de baisse. Mais si on prend la production de décembre, à 1'745 kb/j, ça fait 19% de baisse. En 2015, la production se situait encore à 2'350 kb/j... Point d'où elle a commencé à décroître.
Pire, selon les sources directes de l'Etat, habituellement plus élevée que les sources secondaires, la production serait passée de 2'373 kb/j en 2016 à 1'621 kb/j, soit une baisse de 31%. Cette source est à prendre avec des pincettes, mais peu importe d'où on le regarde, la production du Venezuela est en train de chuter.
Les raisons ne sont probablement pas d'ordre géologique... Mais économiques et politiques. Le Venezuela traverse une crise grave depuis 3 ans, dont la cause est probablement la chute de ses revenus pétroliers en 2015. Mais plus profondément, c'est sa politique économique et le manque d'investissements, entre autre dans le secteur pétrolier, qui en sont la cause.
La situation n'est pas prêt de se stabiliser, et la production de ce pays risque de ne pas se relever avant plusieurs années.