oleocene.org

L'Union européenne a réduit sa dépendance vis-à-vis des livraisons de gaz russe de 50 %, mais des économies seront nécessaires pour combler la différence avec des approvisionnements alternatifs.

C'est ce qu'a déclaré cette semaine le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, dans un billet de blog .

Gazprom and Wintershall Dea begin production from Block 5А in Achimov formations of Urengoyskoye field as part of comprehensive testing

édité le 22/04/2021

Achim Development, a joint venture of Gazprom and Wintershall Dea, started gas and gas condensate production from Block 5А in the Achimov formations of the Urengoyskoye field within the framework of comprehensive testing (hot commissioning) of the project equipment.

Earlier in January 2021, hydrocarbon production began at Block 4А in the Achimov formations of the Urengoyskoye field.

Currently, both blocks – 4А and 5А – are in the phase of comprehensive testing, and gas is being fed into Gazprom’s gas transmission system.

The pre-development of the blocks is performed under harsh natural and climatic conditions and in complex geological structures. The hydrocarbons lie at a depth of about 4,000 meters with abnormally high formation pressures (up to 62 MPa).

Upon the completion of the comprehensive testing, production will be gradually ramped up to reach its design capacity by 2027. The production will amount to over 14 billion cubic meters of natural gas and over 5 million tons of gas condensate.

Gazprom Hits Natural Gas at Kara Sea Offshore Russia

Hart Energy Staff. Fri, 10/09/2020

Russia’s Gazprom said Oct. 8 it made a commercial gas discovery in the Kara Sea offshore Russia, marking its fourth major find in the area the last two years, according to a news release.

The company said commercial gas inflow was obtained with a flow rate of about 600,000 cubic meters per day. The discovery was made on the shelf of the Yamal Peninsula at the Leningradskoye Field in the Kara Sea.

Gazprom said it will present the findings to the State Reserves Commission to record them in the state register.

The Leningradskoye gas and condensate field is located the Leningradsky license block. Its current recoverable gas reserves are estimated at about 1.9 trillion cubic meters, Gazprom said in the release.

Le groupe Novatek passe dans le rouge au 1er trimestre, plombé par l'épidémie de Covid-19 et la dépréciation du rouble

AFP parue le 29 avr. 2020

Le numéro deux du gaz russe, le groupe privé Novatek, a annoncé mercredi un déficit net au premier trimestre de l'année, plombé par la crise du nouveau coronavirus et par l'importante dépréciation du rouble depuis le début de l'année.

De janvier à mars, le déficit net du groupe s'est établi à 30,7 milliards de roubles (385 millions d'euros au taux actuel), contre un bénéfice net de 381,8 milliards de roubles pour la même période l'an dernier, a indiqué Novatek dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a pour sa part chuté de 21,2% à 184,6 milliards de roubles, et l'Ebitda s'est contracté de 14,7% à 100,7 milliards de roubles.

L'acteur incontournable du gaz naturel liquéfié russe a enregistré une hausse de 2,2% de sa production de GNL, mais une baisse de 6,8% de ses ventes, à 20,7 milliards de m3 sur un an, tirées vers le bas notamment par les ventes internationales.

Novatek a évoqué les évènements "hors de son contrôle" ayant provoqué cette dégringolade. Les effets économiques des mesures de confinement prises par de nombreux gouvernements pour endiguer la propagation du coronavirus ont entraîné une baisse de la demande en hydrocarbures.

A celle-ci s'est ajoutée l'augmentation de la production de pétrole suite à "l'annulation de l'accord Opep+", avec pour résultat "un déclin des prix mondiaux des hydrocarbures" et "une dépréciation significative du rouble par rapport au dollar et à l'euro".

Hors effets de taux de change, le groupe explique enregistrer un bénéfice net en baisse de 18,5% sur un an à 53,5 milliards de roubles. Ce chiffre prend également en compte les gains enregistrés au premier semestre 2019 suite à la vente de participations dans Arctic LNG 2, méga projet en préparation et estimé à plus de 20 milliards de dollars.

Novatek est devenu le premier producteur et exportateur de gaz naturel liquéfié russe, notamment grâce à ses méga-projets Yamal LNG, pleinement opérationnel, et Arctic LNG 2.

"Malgré l'instabilité économique sur les marchés mondiaux le groupe continue (...) à mettre en oeuvre ses principaux projets d'investissement prévus", ajoute Novatek.

Novatek multiplie ses profits grâce au gaz naturel liquéfié

AFP parue le 19 févr. 2020

Le numéro deux du gaz russe Novatek a annoncé mercredi un bénéfice net multiplié par plus de cinq en 2019, grâce à son nouveau projet arctique de gaz naturel liquéfié (GNL).

En 2019, le groupe privé a enregistré un bénéfice net de 865,4 milliards de roubles (12,6 milliards d'euros au taux actuel) contre 163,7 milliards de roubles l'année précédente, a indiqué Novatek dans un communiqué.

Le groupe a attribué ce bond notamment à "la vente de 40% de parts du projet Arctic LNG 2 et à la réorganisation de notre coentreprise Arcticgas" avec GazpromNeft.

Novatek est devenu le premier producteur et exportateur de gaz naturel liquéfié russe, notamment grâce à ses méga-projets Yamal LNG, pleinement opérationnel, et Arctic LNG 2, en préparation et estimé à plus de 20 milliards de dollars.

En 2019, Novatek a fait entrer des grands groupes étrangers dans son projets Arctic LNG 2, le français Total, les chinois CNPC et CNOOC et le consortium nippon Japan Arctic LNG, à hauteur de 10% chacun. Le bénéfice net normalisé - qui exclut les ventes de parts et les effets du taux de change - a lui enregistré une hausse plus modeste de 5,2% à 245 milliards de roubles.

Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 3,7% à 862,8 milliards de roubles, notamment grâce à "une augmentation de nos volumes de ventes de gaz naturel, découlant du lancement des deuxième et troisième lignes de production de Yamal LNG en juillet et novembre 2018 respectivement", ainsi que d'une augmentation des prix domestiques du gaz.

Ces éléments positifs ont néanmoins été contrariés par "une baisse des prix de ventes des hydrocarbures sur les marchés internationaux en 2019".

Les ventes de gaz pour l'année 2019 ont augmenté de 8,7% à 78,4 milliards de m3 sur un an, tirées notamment par les ventes internationales qui ont plus que doublé par rapport à 2018.

Le gouvernement russe place le GNL au cœur de sa stratégie maritime arctique

AFP parue le 24 janv. 2020

Le gaz naturel liquéfié (GNL) russe doit représenter l'essentiel du fret sur la route maritime arctique qui doit exploser dans les prochaines années, selon une stratégie élaborée par le gouvernement citée vendredi dans la presse russe.

Le fret maritime doit être multiplié par huit de 2018 à 2035, passant de 20,2 à 160 millions de tonnes, et sera composé à 80% de GNL, selon une copie du projet de stratégie de développement de l'Arctique obtenue par le quotidien économique Vedomosti. La production et le transport de gaz naturel liquéfié doivent aussi être multipliés par dix d'ici là, passant de 10,6 à 120 millions de tonnes.

La voie reliant l'océan Atlantique au Pacifique, appelée passage du nord-est ou route maritime du nord, devient de plus en plus praticable du fait de la fonte des glaces, due selon les scientifiques au changement climatique. Beaucoup plus courte que la route traditionnelle par le Canal de Suez, elle devrait ouvrir de nouvelles liaisons commerciales et simplifier pour la Russie la livraison d'hydrocarbures, notamment en Asie.

La Russie a fait une priorité stratégique du développement de l'Arctique, où elle espère devenir la première puissance économique et militaire notamment grâce à ses réserves de pétrole et de gaz.

Le groupe privé Novatek est un des acteurs principaux de cette stratégie, notamment depuis le démarrage fin 2017 de sa gigantesque usine de GNL avec le français Total, qui l'a propulsé sur le devant de la scène. Le gaz produit dans cette usine est transporté en méthanier brise-glace le long de la route maritime du nord. Une deuxième usine de ce calibre est en préparation à proximité.

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Urengoyskoye field is really gigantic both by size and by reserves. Its length from south to the north makes 220 kilometers, and the area – about 5 thousand square kilometers.
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Urengoyskoye field is unique also by its geological structure. It has three gas-saturated layers, but to reach them it needs to drill 400 meters of permafrost. The upper stratum – Cenomanian – is situated under it on the depth 1000-1200 meters. It consists of gas (methane) on 98-99% and was discovered in 1966. Deeper drilling was conducted in the middle of the 80-s of last century. The next stratum was found – Valanginian or Neocomian – on the depth from 1700 to 3200 meters. Not only gas is extracted here but also gas condensate and oil. Achimov suite is situated deeper. These horizons have been developed by the enterprise since 2009. In order to extract the most precious kind of hydrocarbons from it – gas condensate – it needs to drill more than 3.5 kilometers into the depth of the earth. These rocks are extremely difficult for extraction, as the pressure in them reach 600 atmospheres, and the temperature makes more than 100C degrees above zero.
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The total hydrocarbon reserves in the Big Urengoy are estimated approximately in 12 trillion cubic meters. It is a colossal figure not only for the country but in the world scale.
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Urengoyskoye oil, gas and condensate field

Urengoyskoye oil, gas and condensate field is located in Yamal-Nenets Autonomous Area, near the Zapolyarye border. When it was discovered, it was the largest in the world. Its initial reserves were 10.9 trillion cubic meters of gas. Now it is only third, but still unparalleled in Russia. In 1966 first test well was drilled. Output started in 1978, and in 1984 export to Western Europe began.

Operating well stock of Urengoyskoye oil, gas and condensate field is more than 1,300 wells. By now almost 7 trillion cubic meters of gas were extracted, which is an absolute record for a single field. At the moment Achimovsk deposits are considered as most prospective, they are hidden at nearly 4,000 square meters depth.

OMV to pay £805m for stake in Achimov project in Urengoyskoye field

By NS Energy Staff Writer 10 Jun 2019

The Achimov 4A/5A phase development involves bringing Blocks 4A and 5A of the Achimov deposits of the Urengoyskoye field into production


OMV and Gazprom have finalised a price of €905m (£805.21m) for which the former will acquire a stake of 24.98% in the Achimov 4A/5A phase development in the onshore Urengoyskoye field in Russia.

The two firms signed an amendment agreement in this regard as a follow up for the basic sale agreement announced by them in October 2018. The signing of the final transaction documents is likely to be done by the year end, said OMV.

Located in the northern West Siberia Basin, the Urengoyskoye field, which holds gas and condensate reserves, has been in production since 1978. The Achimov 4A/5A phase development of the Urengoyskoye field will involve bringing the Blocks 4A and 5A of the hard-to-reach Achimov deposits into production.

Upon completion of the transaction, Gazprom’s stake in the Achimov 4A/5A phase development will come down to 50.01%. The third partner in the project is Wintershall Dea, which will retain its stake of 25.01%.

OMV, in a statement, said: “The amended “Basic Sale Agreement” also contains the key principles of, and the way forward with respect to, the transaction.

“The execution and implementation of the transaction itself is, amongst others, subject to the approval of the Supervisory Board of OMV and an agreement with Gazprom on the final transaction documents as well as regulatory approvals at a later stage.”

The Urengoy field, which is the largest gas and condensate field in Russia, is among the largest gas fields in the world, stretching over 12,000km2.

Through the acquisition, OMV will be adding nearly 600 million barrels of oil equivalent (boe) to its reserves until the end of the year 2044 from its share of production in Achimov 4A/5A.

Gazprom expects the Achimov 4A/5A phase development to begin production in late 2020. OMV’s share of production once the deposits reach plateau is expected to be more than 80,000boe/day in 2026.

On its part, OMV is expected to invest around €950m (£845.25m) until the end of the year 2044 for the Achimov 4A/5A phase development, which includes nearly €75m (£66.73m) compensation for past cost incurred during 2017 and 2018.

Gazprom Makes 17Tcf Gas Discovery

by Andreas Exarheas|Rigzone Staff|Wednesday, May 22, 2019

Gazprom has confirmed that it has discovered two new fields containing over 17 trillion cubic feet (Tcf) of gas on the Yamal shelf.

The new fields, named Dinkov and Nyarmeyskoye, are both located in the Kara Sea. Dinkov, which is situated within the Rusanovsky licensed block, has 13.7 Tcf of recoverable reserves in the С1+С2 categories, according to Gazprom. Nyarmeyskoye, which is located in the Nyarmeysky licensed block, has 4.2 Tcf of recoverable reserves in the C1+C2 categories, the company revealed.

Gazprom secured the subsurface use licenses for the Rusanovsky and Nyarmeysky licensed blocks in 2013. Since then, 3D seismic surveys covering 2,235 square miles have been carried out within these blocks, with two prospecting wells drilled in 2018.

Gazprom, which describes itself as a global energy company, holds the world’s largest natural gas reserves, according to its website. Gazprom’s share in the global and Russian gas reserves amounts to 17 and 72 percent, respectively, and the company’s global and national gas output amounts to 12 and 68 percent, respectively, Gazprom’s website highlights.

The company, which traces its roots back to 1993, is currently “actively implementing” gas development projects in the Yamal Peninsula, the Arctic shelf, Eastern Siberia and the Russian Far East, according to its website.

Dans l'Arctique, le champ de gaz de Nord Stream 2 se prépare dans l'incertitude

AFP•22/05/2019

Menaces de sanctions, retard de permis, nouvelles règles européennes: les écueils s'accumulent pour le projet de gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne. Mais dans l'Arctique, les préparatifs battent leur plein pour l'alimenter.

Plus d'un millier de kilomètres de tuyaux ont déjà été posés au fond de la Baltique pour lancer ce projet, en dépit des réticences de certains pays européens, soucieux de réduire leur dépendance au gaz russe, et de la franche opposition américaine au motif que l'Ukraine perdrait avec le transit de ces ressources d'importants revenus.

Mais le projet se prépare aussi à la source du futur gazoduc: le champ gazier de Bovanenkovo, sur la péninsule russe de Yamal, à 400 kilomètres au nord du cercle arctique, recouvert par la neige par -8 degrés en mai.

A 2.200 km de Moscou, le consortium Nord Stream 2, mené par le géant russe Gazprom, y a invité presse et investisseurs pour montrer l'ampleur du projet. Ce champ, découvert dans les années 1970 et exploité depuis 2012, alimente déjà le marché russe et le premier gazoduc Nord Stream 1.

"Il y a toutes ces discussions politiques, qui disent que c'est un projet politique.... Ici nous pouvons voir la réalité: le gaz vient d'ici, il doit être exporté vers l'Europe et la distance la plus courte est en passant par Nord Stream 2, ce sera 2.000 kilomètres plus court que la route actuelle par l'Ukraine", martèle Henning Kothe, chef du projet. "C'est un fait, pas de la politique".

Sur place, l'objectif est d'augmenter la capacité de ce champ aux 4.900 milliards de mètres cubes (bcm) de réserves de gaz, en la faisant passer de 115 à 140 bcm par an pour répondre au lancement prévu de Nord Stream 2.

Le projet de 9,5 milliards d'euros est financé à moitié par Gazprom, le reste étant couvert par ses partenaires européens: les Allemands Wintershall et Uniper, l'Anglo-Néerlandais Shell, le Français Engie et l'Autrichien OMV, à hauteur de 10% chacun.

Le financement est bouclé à 80%. Engie indique avoir déjà débloqué 650 sur les 950 millions prévus.

Sur la Baltique, deux navires s'activent pour poser huit kilomètres de pipeline par jour. Environ la moitié des 2.473 km prévus (pour un double gazoduc de 1.200km) ont été posés, indique l'opérateur.

La date de livraison prévue est fin 2019, mais le patron de Gazprom Alexeï Miller a évoqué dimanche pour la première fois publiquement la possibilité que le projet ne soit terminé qu'en 2020.

Le Danemark n'a en effet toujours pas délivré de permis de traverser ses eaux, alors que tous les autres pays l'ont fait.

- "Scénario catastrophe" -

Repousser la mise en service pourrait créer des difficultés considérables.

Aujourd'hui, la plus grande partie du gaz russe à destination de l'Europe transite par l'Ukraine (plus de 80% en 2018 selon Gazprom). Or l'accord de transit entre la Russie et l'Ukraine s'achève fin 2019 et les deux pays, à couteaux tirés, n'arrivent pas à se mettre d'accord pour la suite.

Interrogé sur la possibilité de finir l'année sans Nord Stream 2 et sans accord de transit avec l'Ukraine, Dmitri Khandoga, vice-président de la production de Gazprom, botte en touche au sujet de ce qu'il appelle un "scénario catastrophe".

A cela s'ajoute la menace croissante de sanctions américaines. A Kiev mardi, le secrétaire américain à l'Energie Rick Perry a évoqué "dans un futur pas si lointain" des mesures qui imposeront "des restrictions très onéreuses aux entreprises qui continuent à faire affaires avec Nord Stream 2".

Henning Kothe dit "prendre au sérieux" ces menaces mais relativise. "Nous avons déjà vu des démarches similaires. Jusqu'à présent, le risque de sanctions n'a pas eu d'effet, aucun de nos partenaires n'a quitté le projet", dit-il à l'AFP.

En attendant, Nord Stream 2 s'attache à dépolitiser la question. La demande pour le gaz russe augmente en Europe, où les ressources s'épuisent. En Russie à l'inverse Gazprom a annoncé la découverte de deux nouveaux champs gaziers dans l'Arctique.

Et les responsables du projet réfutent toute volonté de priver Kiev du transit gazier: "même si Nord Stream 1 et 2 fonctionnent à plein il y aura besoin de faire transiter du gaz par l'Ukraine".

Russia to expand annual LNG production to 140 million tons

in Oil & Companies News 11/04/2019

Russian Energy Minister Alexander Novak expects the country’s output of liquefied natural gas (LNG) to rise more than tenfold to 140 million tons per year by 2035 as global demand for the fuel soars.

LNG shipments from Russia amounted to 12.86 million tons last year. According to the minister, annual production will grow to 73 million tons as early as 2025.

“Russia has got a wide range of opportunities for expanding LNG production. Lots of LNG plants are currently being projected and becoming operational,” Novak said speaking at the 5th International Arctic Forum in St. Petersburg.

“According to our estimates, further additional demand will total 300-350 million tons by 2035. That means we will aim to achieve annual LNG production of 100-140 million tons by the same year as part of our energy strategy.”

Earlier this week, Russia’s Federal Customs Service reported that the country’s exports of LNG saw a year-on-year surge of 81 percent over the first two months of the current year. Increasing foreign demand allowed Russian enterprises like Sakhalin Energy and Yamal LNG to more than double their export revenues to nearly US$1.5 billion over the indicated period.

Novak also said that Washington is trying to force Europe into buying American LNG, creating unfair competition.

“The factor that plays an important role is protectionism that we see today by the US which is effectively imposing its liquefied natural gas on European consumers to the detriment of its right to choose,” the minister said.

The International Arctic Forum is an annual platform for discussing the Arctic region’s problems and development at the international level.

Source: RT

Russia Looks To Build ‘LNG Island’ To Supply Booming Asian Market

By Tsvetana Paraskova - Jan 15, 2019,

While Russia’s gas giant Gazprom is working to complete the Power of Siberia gas pipeline expected to begin delivering gas to China in December 2019, another Russian company—the country’s biggest liquefied natural gas (LNG) producer Novatek—is looking to boost LNG supply to the growing Asian market.

While it continues to keep more than a third of the European gas market with pipeline gas supply, Russia is also increasingly looking east and aiming to take a larger portion of the booming Asian LNG demand, led by China.

Novatek has one producing LNG plant, Yamal, and aims to reach a final investment decision (FID) on another one, Arctic LNG 2, this year.

The Russian firm has recently signed a preliminary agreement with Japan’s Saibu Gas, under which the companies will consider potential cooperation in entering the end-consumer LNG market in Asia. Novatek will optimize its LNG supplies to the Asia-Pacific region by using Saibu Gas’s Hibiki LNG terminal in Japan.

“The Asia-Pacific region is a priority destination for NOVATEK’s LNG projects. Our ability to use the Hibiki terminal will help diversify our customer base and increase the flexibility of deliveries to the premium LNG markets,” Novatek’s First Deputy Chairman of the Management Board Lev Feodosyev said last month.

Novatek also plans to build, with the support of Russia’s government, a marine LNG transshipment complex in the Kamchatka Peninsula in Russia’s Far East, close to the Asian markets.

“The construction of the Kamchatka transshipment complex will increase the efficiency of LNG deliveries from the Arctic zone by optimizing transport logistics,” Novatek’s Chairman of the Management Board, Leonid Mikhelson, said last September.

“We plan to create a Russian LNG hub for shipments to consumers in the Asia-Pacific region. This investment will contribute to the development of the Northern Sea Route allowing for the optimal use of the existing Arctic tanker fleet,” Mikhelson noted.

Japan’s Saibu Gas, for its part, said this week that it would consider building two additional LNG tanks and upgrade its re-exporting capability.

Thanks to LNG storage hubs closer to Asian markets, Novatek could cut shipping costs and better meet spot demand in Asia, China in particular, according to analysts who spoke to Bloomberg.

“Given its LNG sources are very far from Asia, storage and re-loading will enable it to capture shorter-term arbitrage opportunities,” Wood Mackenzie analyst Nicholas Browne told Bloomberg.
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Russia’s LNG supply focus on Asian markets is not surprising at all, considering that natural gas demand in Asia, and China specifically, will continue to grow.

China’s natural gas imports by pipeline and as LNG hit another record in December 2018 amid the Chinese government’s push to have millions of households switch from coal to natural gas for heating. Total natural gas imports for full-year 2018 soared by nearly 32 percent annually to 90.39 million tons, solidifying China’s position as the world’s biggest importer of the fuel.

Novatek has yet to make the FID on the US$27-billion Arctic LNG 2 project, but analysts widely expect that it will reach FID this year.

France’s Total, a partner in the operating Yamal LNG project with 20 percent, expanded last year its partnership with Novatek, and the French group now has the opportunity to buy a 10-15-percent direct interest in Arctic LNG 2.

Reports have it that various other potential partners, including Saudi Aramco, are vying for a stake in Arctic LNG 2.

According to Wood Mackenzie, Novatek will aim to reach FID on Arctic LNG 2 this year, and at least one new investor will join the project in 2019. The LNG project in Russia is one of the frontrunners to reach FID this year, alongside one LNG project in Mozambique, Golden Pass, Calcasieu Pass, and Sabine Pass Train 6 in the United States in what could be a record year for LNG project approvals, WoodMac says.

While keeping a grip on the European gas market, Russia looks to boost LNG deliveries to the growing Asian market with storage hubs close to end-users to reduce freight costs and increase flexibility in deliveries.

By Tsvetana Paraskova for Oilprice.com

Russia's Novatek seen launching small-scale LNG plant in Baltic Sea in Feb

DECEMBER 6, 2018

Russia’s largest non-state natural gas producer Novatek will start producing liquefied natural gas on the shore of the Baltic Sea in February, a contractor at the project said on Thursday.

Novatek, along with Gazprombank, is building an LNG plant and terminal in the Baltic Sea port of Vysotsk with a capacity of 660,000 tonnes of the frozen gas per year. The plant’s capacity could be expanded to 800,000 tonnes in 2021.

“There is an ambitious task of launching the operations of the project and loading the first cargo of liquefied natural gas in February 2019,” the contractor, Atomtekhenergo, said in a statement.

Novatek is the main owner of Russia’s largest LNG project, Yamal LNG, with produces gas at the rate of 16.5 million tonnes per year.