Crise du Gaz en Europe

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Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 29 août 2024, 22:22

Quelles conséquences aura la fin du transit du gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine fin 2024 ?

AFP le 29 août 2024

L'Ukraine a annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat la liant jusqu'au 31 décembre à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.

Une décision déplorée par le Kremlin et qui amène son lot d'incertitudes pour les pays européens, historiquement importateurs de gaz russe malgré leurs efforts pour s'en affranchir depuis l'invasion de l'Ukraine.

Fin au 31 décembre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mardi que "personne" ne prolongerait l'accord avec la Russie, qui était jusque-là en vigueur malgré la guerre, profitant financièrement aux deux camps.

Le gaz russe transite par l'Ukraine en vertu d'un contrat établi en 2019 pour cinq ans, jusqu'au 31 décembre 2024, entre les compagnies ukrainiennes Naftogaz ainsi que GTSOU, et le géant russe Gazprom.

Le texte prévoit "un volume minimal de transit : 65 milliards de mètres cubes pour 2020 et 40 milliards de m3 pour 2021-2024", d'après Naftogaz. Volodymyr Zelensky s'était à l'époque félicité d'un accord devant rapporter "plus de 7 milliards de dollars" (6,3 mds EUR au taux actuel).

L'un des deux points d'entrée du gaz russe en Ukraine, à Sokhranivka (est), en zone occupée par Moscou, est toutefois à l'arrêt depuis que Kiev a déclaré en mai 2022 le cas de "force majeure" dans la foulée de l'invasion russe. L'autre infrastructure principale, la station de mesure à Soudja, dans la région russe de Koursk, est passée sous contrôle des forces ukrainiennes début août lors d'une offensive surprise.

14,65 milliards de m3 en 2023

La Russie envoie son gaz vers l'Europe par deux routes, depuis le sabotage de Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique.

La première est le gazoduc TurkStream et son prolongement, Balkan Stream, sous la mer Noire, vers la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie. Le second itinéraire traverse l'Ukraine jusqu'à la Slovaquie, qui en est l'un des principaux bénéficiaires, aux côtés de la Hongrie, l'Autriche et l'Italie.

Le transit de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine a chuté de près de 2/3 par rapport à 2021 pour atteindre 14,65 milliards de m3 en 2023, soit un peu moins de la moitié des exportations totales de gaz russe vers l'Europe, selon des chiffres officiels.

Ses exportations quotidiennes vers l'Europe via le territoire ukrainien s'élèvent actuellement à environ 42 millions de m3, selon Gazprom.

L'Azerbaïdjan comme alternative ?

L'Union européenne, dont les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10% en 2023, assure que les pays impactés par la fin du contrat ont "d'autres solutions d'approvisionnement".

L'Italie pourrait par exemple acheter plus de gaz à l'Algérie, mais la Slovaquie, elle, de par sa position géographique, n'a pas d'alternative évidente.

La part du gaz russe dans les importations de Bratislava s'élevait toujours à 69% en 2023, et environ 60% pour l'Autriche, selon l'UE.

Début juillet, Volodymyr Zelensky a indiqué que Kiev était en discussion avec l'Azerbaïdjan, gros producteur de gaz naturel, pour remplacer le gaz russe transitant par l'Ukraine vers l'Europe par du gaz azerbaïdjanais.

Son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev a révélé que l'UE et Kiev l'avaient "approché" pour "faciliter" les discussions avec Moscou et parvenir à un accord qui conviendrait à toutes les parties, a priori en utilisant les infrastructures russes pour acheminer le gaz de Bakou vers le réseau ukrainien.

Une autre solution serait que Gazprom fournisse davantage de son gaz via TurkStream.

Mais la capacité de cet itinéraire reste limitée à ce stade, malgré la volonté affichée par Vladimir Poutine de développer "un hub gazier" en Turquie.

Quel sera le montant des pertes pour Gazprom et Kiev ?

Gazprom se trouve en difficulté financière depuis que l'Union européenne, son client historique, a largement diminué ses importations de gaz russe, disant même vouloir s'affranchir de tout gaz naturel russe à l'horizon 2027.

Selon des experts, cités par le quotidien russe Vedomosti, le géant russe pourrait être amputé d'environ 5 milliards d'euros de recettes annuelles pour ses livraisons via l'Ukraine, soit environ 6% de son chiffre d'affaires.

L'Ukraine perdra, de son côté, environ 720 millions d'euros de revenus annuels (près de 0,5% de son PIB), même si cet argent sert principalement aux frais de fonctionnement du réseau gazier.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 024-240829

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 28 août 2024, 23:51

Acheminement du gaz russe vers l'Europe : l'Ukraine refuse de prolonger son contrat avec Gazprom, Moscou s'insurge

Boursorama avec Media Services •28/08/2024

"Ils devront tout simplement payer beaucoup plus cher", a souligné le Kremlin, qui envisage de faire passer son gaz par la Turquie.


À partir du 31 décembre 2024, le gaz russe ne pourra plus transiter par l'Ukraine, Kiev ayant décidé de ne pas prolonger le contrat actuel existant avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens. Une décision qui "portera gravement atteinte aux intérêts des consommateurs européens", a déploré le Kremlin mercredi 28 août.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était montré catégorique mardi : "Personne ne va prolonger l'accord avec la Russie, c'est fini." Malgré le conflit en cours, la Russie a livré un peu plus de 14 milliards mètres cubes de gaz en 2023 à l'Europe via le territoire ukrainien, moins que les 40 milliards m3 prévus dans le contrat. L'Autriche, la Hongrie et la Slovaquie en sont notamment les bénéficiaires.

"Une telle décision de la part de l'Ukraine portera gravement atteinte aux intérêts des consommateurs européens qui souhaitent toujours acheter du gaz russe", a fustigé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Ils devront tout simplement payer beaucoup plus cher, ce qui rendra leur industrie moins compétitive", a-t-il soutenu, rappelant que Moscou avait entamé des discussions avec la Turquie pour y créer à terme "un hub gazier". Le contrat entre les compagnies ukrainiennes Natfogaz et GTSOU avec Gazprom avait été signé fin 2019 pour une période de cinq ans, jusqu'au 31 décembre 2024.

La solution azerbaïdjanaise ?

Début juillet, Volodymyr Zelensky avait indiqué que son pays était en discussion avec l'Azerbaïdjan, gros producteur de gaz naturel, pour remplacer le gaz russe transitant par l'Ukraine vers l'Europe par du gaz azerbaïdjanais. Or, l'Ukraine n'a pas de frontière commune avec l'Azerbaïdjan, et le gaz azerbaïdjanais devrait toujours être acheminé par gazoduc via la Russie. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a révélé fin juillet que l'UE et Kiev l'avaient "approché" pour "faciliter" les discussions avec Moscou et parvenir à un accord qui conviendrait à toutes les parties.

En représailles du lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022, l'Union européenne a dit vouloir s'affranchir de tout gaz naturel russe à l'horizon 2027. Pour anticiper la baisse drastique des livraisons de son gaz à l'Europe, la Russie s'est de son côté tournée vers la Chine.

L'annonce officielle de Volodymyr Zelensky est intervenue alors que son armée a lancé une offensive d'ampleur dans la région russe de Koursk le 6 août.

Kiev a dit s'être emparé de la ville de Soudja, où se trouve une importante station de mesure, le seul point d'entrée pour le gaz russe vers le réseau de gazoducs ukrainiens en direction de l'Europe. L'autre point d'entrée, à Sokhranivka (est), est à l'arrêt depuis que Kiev a déclaré en mai 2022 le cas de "force majeure".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 22f6de524b

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 27 août 2024, 20:08

Les prix du gaz en Europe menacés par l'incertitude autour du transit via l'Ukraine-PDG de TotalEnergies

Reuters •26/08/2024

L'avenir incertain du transit du gaz russe via l'Ukraine continue de peser sur les prix du gaz en Europe, malgré des stocks hivernaux bien remplis, a déclaré lundi Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies à Reuters.

Un accord de transit prévoyant la livraison de gaz russe à l'Europe via l'Ukraine, qui représentait encore l'an dernier 15 milliards de mètres cubes (Gm³) sur une consommation totale de gaz de l'UE de 295 Gm³, doit expirer à la fin de cette année.

L'Ukraine a déclaré qu'elle ne prolongerait pas l'accord. Par ailleurs, certains craignent que les flux de gaz ne soient interrompus prématurément en raison des combats dans la région russe de Koursk, où se situe le point de transit vers l'Ukraine, Sudzha.

"L'un des principaux facteurs concerne ce transit pour l'Ukraine, car même si les stocks sont pleins, je ne suis pas sûr que nous soyons totalement couverts en cas d'interruption", a déclaré le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné lors d'une interview en parallèle d'une conférence sur l'énergie en Norvège.

Les niveaux de stockage de gaz en Europe ont été vus pour la dernière fois à 91,2%, après avoir atteint l'objectif du 1er novembre avec deux mois d'avance, selon l'association des opérateurs d'infrastructures gazières d'Europe Gas Infrastructure Europe (GIE).

Le marché du gaz en Europe restera exposé à la volatilité, car il n'y a pas beaucoup de nouvelles offres à ajouter, a dit Patrick Pouyanné, soulignant les retards dans les nouveaux projets de gaz naturel liquéfié (GNL) tels que Golden Pass aux États-Unis.

"Nous sommes donc toujours dans une phase où nous n'avons pas beaucoup de marge sur l'offre d'énergie", a-t-il ajouté.

Cette situation devrait perdurer jusqu'en 2027, selon le PDG.

Le contrat de référence du premier mois au centre néerlandais TTF s'est négocié à 37,03 euros par mégawattheure (MWh), selon les données de LSEG.

Au début du mois, le prix a dépassé les 40 euros, atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis décembre, en raison des craintes d'une interruption du transit due aux combats à Koursk.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 21 août 2024, 23:26

EU Reaches Gas Storage Target Two Months ahead of Schedule

by Jov Onsat|Rigzone Staff | Wednesday, August 21, 2024

Underground gas storage (UGS) facilities across the European Union reached 90.02 percent of their collective filling capacity for working gas volumes (WGV) on Tuesday, meaning the 27-member bloc reached its storage target 10 weeks ahead of the deadline.

The level reached Tuesday represents 1,025.2 terawatt hours (tWh). The figures come from industry association Gas Infrastructure Europe (GIE), which maintains an online gas storage monitoring database.

Germany and Italy, the EU’s top and number two gas consumers respectively, exceeded 90 percent. France, the EU’s third-biggest gas consumer, filled 86.2 percent of its capacity for working gas storage.

Spain, the EU’s fourth-biggest gas consumer, was the only country to breach its full working gas capacity, posting 100.11 percent. “Storage levels above reported WGV (technical capacity) are possible for short periods, in case exceptional conditions are available, depending on contextual elements: operational demands, technological and geological conditions of the UGS at a certain period, gas energy equivalent, and/or security of supply considerations”, the GIE explains on its monitoring portal.

Last year the EU also achieved its minimum required storage level over two months ahead of schedule.

On June 19, 2022, the EU passed a regulation mandating the region's gas storage facilities be filled to at least 90 percent of capacity by November 1 each year. This was in response to surges in energy prices that followed Russia's invasion of Ukraine.

.............................
https://www.rigzone.com/news/eu_reaches ... 9-article/

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 09 août 2024, 00:00

Le gaz européen évoluait jeudi 8 août à son plus haut niveau de l'année, poussé par le risque géopolitique et les craintes quant à l'approvisionnement en gaz de l'Europe après l'incursion ukrainienne en Russie.

08 aout 2024

Vers 15H10 GMT (17H10 à Paris), le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, grimpait de 4% à 40,005 euros le mégawattheure (MWh), poussant jusqu'à 40,475 euros, son plus haut prix depuis décembre. Depuis mardi, le gaz européen a bondi de 9% environ.

"Le prix du gaz européen a bondi (...) après l'annonce que les troupes ukrainiennes avaient saisi un point de transit de gaz à Soudja, une partie du dernier gazoduc restant qui achemine le gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine", ont expliqué les analystes de DNB. Ce gazoduc enregistrait ces derniers mois des "flux quotidiens d'environ 42 millions de mètres cubes", selon Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

Les forces russes font toujours face jeudi à une incursion majeure des troupes ukrainiennes sur leur sol, dans la région frontalière de Koursk.
extrait de https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b3e58fa435

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 04 juin 2024, 21:18

Gaz : les nouvelles rassurantes en Norvège font retomber les prix

AFP le 04 juin 2024

Les problèmes ayant entraîné la fermeture d'un gazoduc sous-marin reliant la Norvège au Royaume-Uni devraient avoir été réparés d'ici vendredi, a annoncé mardi l'opérateur norvégien de gazoducs Gassco, contribuant à faire retomber les cours.

Fermeture du gazoduc Langeled


Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, avait bondi lundi et atteint son plus haut de l'année, à 38,70 euros le mégawattheure (MWh), suite à la fermeture du gazoduc Langeled qui relie l'unité de traitement du gaz Nyhamna (ouest de la Norvège) au terminal d'Easington (centre-est du Royaume-Uni).

Ce gazoduc avait été fermé après la détection dimanche d'une fissure sur un tuyau de la plateforme Sleipner Riser, point de connexion entre ses tronçons nord et sud. Mardi, le prix est retombé grâce à des nouvelles rassurantes. Vers 13H45 GMT, le contrat à terme du TTF cédait 3,91% à 34,65 euros le MWh.

Des réparations d'ici vendredi

Selon Randi Viksund, directrice de la communication de Gassco, les réparations nécessaires pour la remise en route de Langeled devraient être effectuées d'ici vendredi "dans l'état actuel des connaissances".

Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel de l'Europe, le Vieux continent s'efforçant de réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.

Des ruptures ou des réductions d'approvisionnement des principaux fournisseurs de gaz à l'Europe ont ainsi tendance à entraîner une forte volatilité des cours.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rix-240604

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 04 juin 2024, 21:13

Les exportations de GNL russe vers l'Europe en baisse de 10% en 2023

AFP le 04 juin 2024

Les volumes de gaz liquéfié (GNL) envoyés depuis la Russie vers l'Europe ont baissé de 10% sur l'année 2023, représentant une part de 11,5% des importations européennes, dans un marché mondial qui tend à ralentir après la crise énergétique de 2022, selon un rapport du groupe international des importateurs de gaz liquéfié (GIIGNL).

"Les volumes de GNL russe envoyés en Europe ont diminué de 1,6 million de tonnes (MT) pour atteindre 14,4 MT en 2023, ce qui représente 11,5% des importations européennes de GNL (contre 12,8% en 2022)", précise le rapport du groupe international qui compte une centaine de membres dont BP, TotalEnergies, Shell.

Le GNL, ce gaz liquide acheminé par navires, est très convoité en Europe notamment depuis l'invasion de l'Ukraine et l'assèchement des approvisionnements de gaz russe par les gazoducs terrestres.

L'Union européenne, qui a déjà lancé treize paquets de sanctions contre la Russie et notamment contre son pétrole, envisage désormais de cibler le GNL russe dans le cadre d'un nouveau paquet de sanctions, en interdisant son transfert de bateau à bateau (transbordement) via l'UE en direction de pays tiers. Le GNL russe importé en Europe provient notamment de champs gaziers exploités par le groupe TotalEnergies.

En 2023, la Russie s'est établie à la 4e place des exportateurs mondiaux de gaz liquéfié, derrière le Qatar, l'Australie et les Etats-Unis, devenus l'an dernier pour la "première fois" le premier fournisseur mondial, avec une part de marché de 21% pour un volume total de 84,5 millions de tonnes, en hausse de 12% comparé à 2022, selon le rapport.

Fournisseurs clés de l'Europe, les Etats-Unis sont notamment restés en 2023 le premier fournisseur de GNL de la France avec une part de marché de 46%, contre 45% en 2022. Ils sont suivis par la Russie dont la part du GNL importé en France a été ramenée à 16% tandis que la part de l'Algérie, 3e source d'importation pour la France est passée de 12% à 15%.

Au niveau mondial le marché du gaz liquéfié "a connu une augmentation modeste, atteignant 401 millions de tonnes, soit un taux de croissance de 2,1%" en 2023 par rapport à l'année 2022, principalement tiré par l'Asie et notamment la Chine, devenue le premier importateur mondial de GNL en 2023, indique le rapport.

"Cette croissance (mondiale), bien que représentant un ralentissement par rapport à l'expansion de 5,6% de 2022, signale une phase de stabilisation du marché", selon la même source.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 023-240604

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 03 juin 2024, 20:52

Perturbations gazières en Norvège : le prix du gaz en Europe à son plus haut de l'année

AFP le 03 juin 2024

Le cours du gaz européen a bondi lundi de plus de 10%, poussé par la fermeture d'un gazoduc reliant la Norvège au Royaume-Uni, l'Europe restant dépendante de l'approvisionnement norvégien.

Des problèmes sur la plateforme Sleipner Riser

Vers 11H15 GMT, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, évoluait à 37,69 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir bondi de plus de 13% et touché son plus haut niveau de l'année à 38,70 euros.

"Il y a des problèmes opérationnels sur (la plateforme) Sleipner Riser", un point de connexion du gazoduc sous-marin Langeled qui relie l'unité de traitement du gaz Nyhamna dans l'ouest de la Norvège au terminal d'Easington dans le centre-est du Royaume-Uni, a affirmé à l'AFP Randi Viksund, directrice de la communication de l'opérateur norvégien de gazoducs Gassco.

"Des réparations y sont nécessaires. En conséquence, Langeled a été fermé et cela a débouché à des réductions dans le système" de livraison du gaz, a-t-elle ajouté.

La Norvège devenue le principal fournisseur européen de gaz

La réduction de volumes a porté sur 29,7 millions de m3 dimanche et devrait être de 56,7 millions de m3 lundi. "Il n'y a pas de livraisons à Easington", a également précisé Mme Viksund, mais celles à St Fergus en Ecosse ne sont pas affectées.

Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel de l'Europe, le Vieux continent s'efforçant de réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.

Des ruptures ou des réductions d'approvisionnement des principaux fournisseurs de gaz à l'Europe ont ainsi tendance à entraîner une forte volatilité des cours. Le TTF évolue actuellement à son plus haut niveau depuis décembre 2023. Les cours restent cependant largement inférieurs aux records de prix qui avaient suivi l'invasion russe de l'Ukraine.

"Nous travaillons à mettre en place un plan pour réparer les dégâts" sur Sleipner Riser, a assuré Randi Viksund.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nee-240603

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 16 avr. 2024, 08:37

EU Gas Storage Nearly 60 Percent Full at End of Heating Season

by Jov Onsat|Rigzone Staff | Monday, April 15, 2024

Natural gas storage facilities in the European Union region were stocked to over 58 percent of capacity as of March 31, when the winter heating season ended, EU Energy Commissioner Kadri Simson has said.

“This is the highest level on record at this time of year”, Kadri said in a recent statement by the European Commission.

“These high storage levels are a result of our successful diversification of energy supplies, the efforts of citizens and businesses to reduce gas demand, and our investments in renewable energy – the three pillars of our REPowerEU Plan”.

REPowerEU was launched May 18, 2022, outlining strategies toward independence from Russian fossil fuels, in the aftermath of Russia’s invasion of Ukraine February 2022.

The Commission noted in the statement that the share of Russia in Europe’s gas imports fell from 45 percent in 2021 to 24 percent in 2022 and 15 percent in 2023.

Additionally, “Europeans have reduced their gas demand by almost 20 percent, which has allowed us to save more than 107 bcm [billion cubic meters] of gas in the last 18 months”, said the Commission.

..................................
https://www.rigzone.com/news/eu_gas_sto ... 3-article/

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 12 avr. 2024, 16:40

Gaz russe : la France, premier importateur d'Europe malgré la guerre

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•12/04/2024

La volonté politique de durcissement face à Moscou se heurte à la réalité du mix énergétique français, de la dépendance au gaz naturel liquéfié (GNL) ainsi qu'aux contrats d'approvisionnement en vigueur.


Dur de couper tous les robinets. Si la France et l'UE ont tari le flux de pétrole russe suite à l'embargo historique mis en place fin 2022, la donne est différente pour le gaz. Au premier trimestre 2024, les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) russe vers la France ont grimpé plus que dans tout autre pays de l'Union europenne par rapport au premier trimestre 2023, relate ainsi Les Echos , citant des informations du media Politico , vendredi 12 avril.

Selon les données du think-tank finlandais Center for Research on Energy and Clean Air (CREA), relayées par Politico , la France a importé 1,5 million de tonnes de GNL russe entre janvier et mars 2024, pour une somme totale supérieure à 600 millions d'euros. Ces chiffres font de la France la championne d'Europe des importations de GNL russe depuis le début de l'année.

Malgré la ligne dure défendue par Emmanuel Macron, cette tendance s'explique par la réalité énergétique et des contrats en vigueur. Dans le cadre du projet Yamal LNG, développé dans l'Arctique, TotalEnergies est tenu d'honorer un contrat d'approvisionnement longue durée courant jusqu'en 2032, qui prévoit un seuil minimum d'importation de GNL, de 4 millions de tonnes par an.

Face aux objectifs antagonistes, entre opposition à Moscou, soutien à l'Ukraine et garantie de l'approvisionnement énergétique, le ministère de l'Economie penche pour le respect des contrats. "Si c'est pour continuer à payer pour du gaz qu'on n'importe pas, ça n'aurait pas de sens", estime ainsi un représentant de Bercy, dans les colonnes de Politico .

Quel est l'effet des sanctions?

En parallèle de l'embargo pétrolier, l'Union européenne a multiplié ses efforts pour s'affranchir de gaz russe, bien que les sanctions économiques européennes n'en interdisent pas l'importation. Début 2024, l'UE avait ainsi réduit de deux tiers ses importations de gaz russe par rapport à 2021, se tournant vers les Etats-Unis et la Norvège. Selon les statistiques de la Commission européenne, la part du gaz russe par gazoduc dans les importations de l'UE a chuté, passant de plus de 40 % en 2021 à environ 8 % en 2023. Mais pendant que le flux des pipelines russes se réduit, la question du GNL reste elle en suspens. En 2023, les pays de l'UE ont versé à Moscou plus de 8 milliards d'euros pour ses exportations de gaz naturel liquéfié.

Aucune sanction européenne ne vise en effet pour l'heure le GNL russe. Les trois autres plus gros acheteurs européens de GNL russe,, Belgique, Espagne et Pays-Bas, ont tous trois exprimé leur ouverture à réduire leurs importations, mais dans le cadre d'une action collective. "La seule manière d'avancer est une approche conjointe sur comment réduire ou bannir les importations. Nous en avons besoin aussi vite que possible", a commenté la ministre espagnole de l'Energie Teresa Ribera, le mois dernier.

Après l'invasion russe en Ukraine et la réduction des envois de gaz russe vers l'Europe, l'UE avait dû diversifier ses sources d'approvisionnement en recourant massivement au gaz liquéfié acheminé par bateau. Grâce à ses cinq terminaux méthaniers, la France était en 2022 et encore en 2023 la première importatrice de gaz liquéfié pour l'Europe, devant l'Espagne, les Pays-Bas et l'Italie, représentant 22% des importations européennes. Depuis la guerre en Ukraine, la France importe désormais plus de gaz liquéfié que de gaz dit de "pipeline" terrestre. Mais la France a moins importé de GNL en 2023 qu'en 2022 (315 TWh contre 370 TWh), une baisse de 15,1%, sur fond de recul de la demande en gaz en Europe en 2023 (-14%). En 2023, l'UE a importé plus de 120 milliards de mètres cubes de GNL. Les États-Unis en ont été le principal fournisseur (près de 50 % de ses importations totales). Par rapport à 2021, les importations en provenance des États-Unis ont presque triplé.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d1670ee12b

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 02 mars 2024, 20:12

Sur long terme, l'Europe compte sur le gaz azerbaïdjanais

le 01/03/2024 - euronews

En attendant la mise en oeuvre de son vaste plan de décarbonation de son économie, l'Union européenne compte plus que jamais sur le gaz de l'Azerbaïdjan.

Dans leur quête de diversification de leurs importations de gaz depuis l'invasion russe de l'Ukraine, les Européens se sont tournés vers l'Azerbaïdjan, puissance gazière et pétrolière.

Vendredi, les représentants de 23 pays, dont l'Italie, la Grèce, la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie, se sont réunis au sein du conseil du Corridor gazier sud pour discuter de la capacité d'expansion de ces approvisionnements.

L'Azerbaïdjan a déjà commencé à fournir du gaz naturel à deux pays supplémentaires, la Hongrie et la Serbie, alors que Bakou cherche à respecter son engagement envers l'Union européenne de doubler ses exportations de gaz vers l'Europe pour les porter à 20 milliards de mètres cubes par an d'ici 2027.

11 milliards de mètres cube
Présente à la réunion, la commissaire européenne à l'énergie, Kadri Simson, a déclaré que « les flux de gaz vers l'Europe en provenance du corridor gazier sud sont 46 % plus élevés qu'en 2021. En 2023, l'UE a reçu près de 11 milliards de mètres cubes d'approvisionnement en gaz stable et sécurisé en provenance d'Azerbaïdjan ».

Elle a ajouté que l'Azerbaïdjan était en train de devenir un fournisseur paneuropéen et que l'UE travaillait avec l'Azerbaïdjan pour « accroître davantage ces volumes ensemble ».

Et Kadri Simson de préciser : « Nous espérons que le gazoduc azerbaïdjanais jouera un rôle important dans le système énergétique européen pendant notre transition énergétique. Face à l’augmentation de la violence russe et à la poursuite d’une guerre injustifiée à nos portes, il est de plus en plus clair que, pour l’Europe, il n’y aura pas de retour au statu quo dans ses relations énergétiques avec la Russie.»

De son côté, le président de l'Azerbaïdjan a justifié la démarche de son pays.

« Nous faisons cela non pas parce que nous manquons de ressources traditionnelles, mais parce que nous voulons contribuer en utilisant le financement, en utilisant les revenus que nous tirons des ventes de pétrole et de gaz pour investir dans les énergies renouvelables et créer, une compréhension commune », a déclaré Ilham Aliyev.

A noter que l’Azerbaïdjan sera le prochain hôte de la conférence de l’ONU sur le climat. La COP29 se tiendra en effet à Bakou du 11 au 22 novembre.

Un accord contesté par les députés européens
Cet accord gazier entre l'UE et l'Azerbaïdjan a fait grincer des dents au Parlement européen surtout après l’offensive de l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh qui a conduit, l'automne dernier, à l’exode de plus de 100 000 Arméniens de cette enclave historique. Le Parlement européen a ainsi adopté en octobre, à une large majorité, un texte réclamant la « suspension » de cet accord gazier et a appelé à des «sanctions ciblées» contre l’Etat azerbaïdjanais.
https://fr.euronews.com/2024/03/01/sur- ... e%20%C2%BB.

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 23 févr. 2024, 23:47

Le gaz naturel européen à son plus bas niveau depuis près de trois ans

Par Le Figaro avec AFP 23 fev 2024

Les niveaux de stock confortables des pays européens cumulés aux températures plus douces et la fin de l'hiver apaisent les cours.

Les prix du gaz naturel européen baissaient encore vendredi, atteignant un plus bas depuis près de trois ans, les niveaux de stock confortables des pays européens cumulés aux températures plus douces et la fin de l'hiver calmant les cours. Vers 10H20 GMT (11H20 à Paris), le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, perdait 3,2% à 22,45 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir atteint un plus bas depuis mai 2021, à 22,315 euros.

Les prix continuent de baisser «car la fin de l'hiver approche avec des niveaux de stocks élevés», commentent les analystes d'Energi Danmark. Les réserves de gaz, habituellement très sollicitées pour le chauffage pendant l'hiver, sont en effet encore remplies à 64,69% en moyenne dans les pays de l'UE, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI).


«La Norvège a récemment posé quelques problèmes d'approvisionnement, mais compte tenu de la situation très confortable du marché, cela n'a pas été suffisant pour susciter de réelles inquiétudes», précisent les analystes. Mais «les importations de GNL restent élevées», ajoutent-ils. L'homologue britannique du TTF a également atteint vendredi un nouveau plus bas depuis juin, à 55,42 pence par thermie, une unité de quantité de chaleur. Au Royaume-Uni, les réserves de gaz sont remplies à 77,15%, selon l'AGSI.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le- ... 0%20GMT%20(11H20%20%C3%A0,mai%202021%2C%20%C3%A0%2022%2C315%20euros.

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 22 févr. 2024, 01:33

Energie : la consommation de gaz en Europe est tombée à son plus bas niveau depuis dix ans en 2023

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•21/02/2024

La consommation de gaz en Europe (UE + Royaume-Uni, Norvège et Turquie) est tombée à 452 milliards de mètres cube, soit en dessous de la consommation de 2014 (472 milliards de mètres cube), selon une étude du groupe de réflexion international IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) publiée ce mercredi 21 février.

Des chiffres inédits depuis 2014. En 2023, la consommation européenne de gaz est tombée à son plus bas niveau depuis dix ans, selon une étude du groupe de réflexion international IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) publiée ce mercredi 21 février. Le continent reste néanmoins fortement importateur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe.

"La consommation de gaz en Europe (UE + Royaume-Uni, Norvège et Turquie) est tombée en 2023 à son plus bas niveau en dix ans, alors que les pays intensifient leurs mesures d'efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables", indique l'IEEFA dans ce rapport. Plus précisément, elle est tombée à 452 milliards de mètres cube, soit en dessous de la consommation de 2014 (472 milliards de mètres cube), selon l'étude.

Lors des deux années qui ont suivi le début de l'offensive russe en Ukraine, la demande européenne "a reculé de 20%" : L'Europe a cherché à s'adapter après la fermeture des expéditions d'hydrocarbures russes par gazoduc et s'est tournée davantage vers le GNL, transporté par bateau. En valeur, les ventes de GNL à l'Europe pour 2022 et 2023 se sont élevées à plus de 170 milliards d'euros. Ces deux années-là, si le continent a importé en premier lieu du GNL américain (pour 75,15 milliards d'euros), la Russie arrive encore en deuxième place (23,84 milliards d'euros), talonnée par le Qatar (23,80 milliards d'euros). En volume, les ventes de GNL sont "restées stables d'une année sur l'autre" entre 2022 et 2023, souligne l'IEEFA.

En provenance de Russie, les livraisons de GNL à l'Europe ont augmenté de 11% entre 2021 et 2023. Elles ont doublé vers l'Espagne, triplé vers la Belgique. La France, en dépit d'un recul de 35% de ses importations de GNL russe sur l'année écoulée, est restée le deuxième importateur de GNL russe sur le Vieux continent. Deux ans après le début de l'offensive russe en Ukraine, "le système énergétique européen est plus diversifié et résilient", note Ana-Maria Jaller-Makarewicz, analyste pour l'IEEFA. Elle souligne que les efforts d'adaptation des pays européens ont permis au continent de "continuer à réduire sa demande de gaz". Conséquence : la demande globale de GNL, dont le prix a flambé après le déclenchement de la guerre en Ukraine, pourrait atteindre un "pic" dès 2025, estime l'IEEFA.

L'organisme souligne que, malgré cela, le continent européen continue d'accroître ses capacités de stockage de GNL. Le taux d'utilisation des terminaux d'importation de GNL de l'UE était en moyenne de 58,52% en 2023, selon l'IEEFA, contre 62,94% en 2022.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 173d8611c6

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 28 janv. 2024, 12:04

Re: Crise du Gaz en Europe

par energy_isere » 19 janv. 2024, 23:33

Trop de terminaux méthaniers? "Mieux trop que pas assez", répond Pouyanné

BOURSORAMA AVEC AFP•19/01/2024

Le PDG de TotalEnergies a estimé vendredi que l'Europe n'était pas en surcapacité de terminaux méthaniers et qu'il en valait "mieux trop que pas assez" pour continuer en Europe d'importer du gaz par la mer en remplacement de celui que la Russie n'envoie plus dans ses gazoducs depuis son invasion de l'Ukraine en février 2022.

"Non, je pense qu'on n'en a pas trop fait", a déclaré depuis le forum économique mondial de Davos, le PDG de TotalEnergies qui était interrogé par BFM Business sur les investissements massifs réalisés en Europe pour installer dans des ports des terminaux d'importation de gaz à l'état liquide (GNL).

Dans un contexte de baisse de la consommation de gaz en Europe, des ONG comme Greenpeace ont fait valoir ces derniers mois que ces installations devenaient inutiles. Entre janvier et septembre 2023, le taux d'utilisation moyen des terminaux d'importation de GNL de l'UE était de 58%, avançait en octobre le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).

Mais pour Patrick Pouyanné, "on est quand même durablement lié à l'importation de gaz naturel liquéfié en Europe", venu principalement des Etats-Unis mais aussi de Russie, via TotalEnergies qui détient 20% dans le champ gazier de Yamal LNG en Sibérie.

"Donc il vaut mieux avoir trop que pas assez (d'infrastructures) parce que sinon, on a bien vu, les clients ne vont pas accepter de ne pas assez avoir de gaz, donc je pense que c'est mieux pour le continent d'avoir un peu plus d'infrastructures que pas assez", a ajouté le dirigeant de l'entreprise qui se présente comme le 3e acteur mondial dans le GNL et qui a aussi beaucoup investi aux Etats-Unis.

"On n'avait pas assez (d'infrastructures) pour faire face à la fin du gaz russe. Je pense que durablement, l'Europe se passera de Russie. Oui, on risque de surinvestir dans l'infrastructure, mais bon, c'est nécessaire puisqu'on va importer", a-t-il ajouté en soulignant que l'Europe est "fondamentalement déficitaire" en gaz.

"A long terme, on peut peut-être se passer du gaz, mais enfin, quand on veut faire de l'électricité et sortir du charbon, ne faire que d'électricité renouvelable sans avoir un moyen flexible de production électrique qui (complète) l'intermittence des énergies renouvelables, c'est quand même très compliqué", a-t-il aussi déclaré.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3e6d45dcb4

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