par energy_isere » 31 janv. 2015, 21:21
Centrale à gaz de Landivisiau. Les travaux commencent ce lundi
Selon le calendrier de Direct Énergie, la centrale pourrait être achevée et fonctionnelle à l’horizon 2018.
À Landivisiau, les premiers engins de chantier seront sur le site de la future centrale dès lundi, pour débuter l’étude des sols.
Pour « dimensionner le terrassement », selon les mots du PDG de Direct Énergie, les premières machines de chantier seront dès lundi sur le site de la future centrale à cycle combiné gaz (CCCG) de Landivisiau. « Ce sera un premier mois de travaux, menés par une société de Brest, continue Xavier Caïtucoli. Principalement pour effectuer des carottages. » Suivront, à partir de la fin mars, d’autres opérations préparatoires. « Et si tout va bien, la première pierre sera posée début 2016. »
« Ce projet, il va se faire ! »
Début janvier, déjà, la commission d’enquête publique avait rendu un avis favorable au projet porté par la Compagnie électrique de Bretagne – regroupement du fournisseur privé d’électricité et de l’Allemand Siemens. Sous trois mois, au plus tard mi-mars, le préfet du Finistère devrait suivre cet avis consultatif et confirmer l’autorisation d’exploiter. « La préfecture s’assurera également que les travaux, décidés démocratiquement, soient menés en toute sécurité », précise-t-on du côté de Direct Énergie.Car « ceux qui s’opposent encore au projet sont dans le déni de démocratie, reprend Xavier Caïtucoli. Les maires des huit communes directement concernées par la centrale ont été élus en mars en affichant leur soutien au projet. Et l’avis favorable du commissaire enquêteur est un sacre populaire. » Là où les opposants mettaient en avant des milliers de courriers défavorables, le patron nuance leur portée et rappelle « qu’autant de courriers étaient favorables et plus argumentés. »Quid des recours déposés par les associations d’opposants alors ? « Ils peuvent retarder le projet, mais ils ne l’arrêteront pas », appuie le numéro 1 de Direct Énergie. Un retard, inversement, qui serait « préjudiciable » pour le Nord Finistère. « Surtout ici, où le territoire est amoché socialement, la posture est irresponsable. Chacun doit s’en rendre compte. » Dès la décision officielle du préfet, l’association Landivisiau doit dire non à la centrale (LDDNC), qui dénonçait « les dés pipés de la concertation » a prévu de l’attaquer en justice.À partir de 2016, les travaux devraient prendre entre 24 et 28 mois, « générant 1 000 emplois directs et un vrai dynamisme économique », insiste Direct Énergie.
Les opérations de raccordement de la centrale, dans ce schéma, auraient lieu en parallèle. À terme, à partir de 2018, une centaine d’emplois doivent dépendre du site, sans compter les opérations annuelles de maintenance. Moins d’emplois qu’un abattoir, donc, mais « bien plus de recettes fiscales », précise Xavier Caïtucoli.Certaines entreprises locales, de leur côté, sont déjà en contact avec Siemens pour préparer les années de travaux. De premiers échanges techniques, autour du gros œuvre comme le béton, pour pouvoir démarrer les travaux au plus vite. En tout, le coût de construction de la centrale à gaz est de 450 millions d’euros, achat des turbines compris.
http://www.ouest-france.fr/centrale-gaz ... di-3156570
Landivisiau. Centrale au gaz : le soutien sans faille de Ségolène Royal
« La mise en service d'une centrale à cycle combiné gaz en Bretagne est nécessaire à la sécurité électrique locale ». Ségolène Royal n'a pas tourné autour du pot dans ses déclarations publiées le mardi 20 janvier, au Journal officiel. Dès l'entame de ses propos, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a affirmé un soutien très clair au projet qui émane du pacte électrique breton. Elle répondait ainsi à deux questions écrites posées, en novembre dernier, par deux députées écologistes de Dordogne et du Val-de-Marne, saisies par le groupe Europe Écologie - Les Verts du conseil régional de Bretagne. « La part locale de la production d'électricité dans la consommation de la Bretagne est très faible (environ 12 % en 2013). Pour son alimentation en électricité, la Bretagne est donc tributaire de sites de production éloignés. Cette région fait face également à une demande en électricité croissante (+ 2,5 % en 2013, selon le bilan du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité, RTE) », souligne la ministre dans sa réponse.
« La mise en service d'une centrale à cycle combiné gaz en Bretagne est nécessaire à la sécurité électrique locale ». Ségolène Royal n'a pas tourné autour du pot dans ses déclarations publiées le mardi 20 janvier, au Journal officiel. Dès l'entame de ses propos, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a affirmé un soutien très clair au projet qui émane du pacte électrique breton. Elle répondait ainsi à deux questions écrites posées, en novembre dernier, par deux députées écologistes de Dordogne et du Val-de-Marne, saisies par le groupe Europe Écologie - Les Verts du conseil régional de Bretagne. « La part locale de la production d'électricité dans la consommation de la Bretagne est très faible (environ 12 % en 2013). Pour son alimentation en électricité, la Bretagne est donc tributaire de sites de production éloignés. Cette région fait face également à une demande en électricité croissante (+ 2,5 % en 2013, selon le bilan du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité, RTE) », souligne la ministre dans sa réponse.
http://www.letelegramme.fr/finistere/la ... 511094.php
[quote][b]Centrale à gaz de Landivisiau. Les travaux commencent ce lundi[/b]
Selon le calendrier de Direct Énergie,[b] la centrale pourrait être achevée et fonctionnelle à l’horizon 2018.[/b]
À Landivisiau, les premiers engins de chantier seront sur le site de la future centrale dès lundi, pour débuter l’étude des sols.
Pour « dimensionner le terrassement », selon les mots du PDG de Direct Énergie, les premières machines de chantier seront dès lundi sur le site de la future centrale à cycle combiné gaz (CCCG) de Landivisiau. « Ce sera un premier mois de travaux, menés par une société de Brest, continue Xavier Caïtucoli. Principalement pour effectuer des carottages. » Suivront, à partir de la fin mars, d’autres opérations préparatoires. « Et si tout va bien, la première pierre sera posée début 2016. »
« Ce projet, il va se faire ! »
Début janvier, déjà, la commission d’enquête publique avait rendu un avis favorable au projet porté par la Compagnie électrique de Bretagne – regroupement du fournisseur privé d’électricité et de l’Allemand Siemens. Sous trois mois, au plus tard mi-mars, le préfet du Finistère devrait suivre cet avis consultatif et confirmer l’autorisation d’exploiter. « La préfecture s’assurera également que les travaux, décidés démocratiquement, soient menés en toute sécurité », précise-t-on du côté de Direct Énergie.Car « ceux qui s’opposent encore au projet sont dans le déni de démocratie, reprend Xavier Caïtucoli. Les maires des huit communes directement concernées par la centrale ont été élus en mars en affichant leur soutien au projet. Et l’avis favorable du commissaire enquêteur est un sacre populaire. » Là où les opposants mettaient en avant des milliers de courriers défavorables, le patron nuance leur portée et rappelle « qu’autant de courriers étaient favorables et plus argumentés. »Quid des recours déposés par les associations d’opposants alors ? « Ils peuvent retarder le projet, mais ils ne l’arrêteront pas », appuie le numéro 1 de Direct Énergie. Un retard, inversement, qui serait « préjudiciable » pour le Nord Finistère. « Surtout ici, où le territoire est amoché socialement, la posture est irresponsable. Chacun doit s’en rendre compte. » Dès la décision officielle du préfet, l’association Landivisiau doit dire non à la centrale (LDDNC), qui dénonçait « les dés pipés de la concertation » a prévu de l’attaquer en justice.À partir de 2016, les travaux devraient prendre entre 24 et 28 mois, « générant 1 000 emplois directs et un vrai dynamisme économique », insiste Direct Énergie.
Les opérations de raccordement de la centrale, dans ce schéma, auraient lieu en parallèle. À terme, à partir de 2018, une centaine d’emplois doivent dépendre du site, sans compter les opérations annuelles de maintenance. Moins d’emplois qu’un abattoir, donc, mais « bien plus de recettes fiscales », précise Xavier Caïtucoli.Certaines entreprises locales, de leur côté, sont déjà en contact avec Siemens pour préparer les années de travaux. De premiers échanges techniques, autour du gros œuvre comme le béton, pour pouvoir démarrer les travaux au plus vite. En tout, le coût de construction de la centrale à gaz est de 450 millions d’euros, achat des turbines compris.[/quote]
http://www.ouest-france.fr/centrale-gaz-de-landivisiau-les-travaux-commencent-ce-lundi-3156570
[quote][b]Landivisiau. Centrale au gaz : le soutien sans faille de Ségolène Royal [/b]
« La mise en service d'une centrale à cycle combiné gaz en Bretagne est nécessaire à la sécurité électrique locale ». Ségolène Royal n'a pas tourné autour du pot dans ses déclarations publiées le mardi 20 janvier, au Journal officiel. Dès l'entame de ses propos, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a affirmé un soutien très clair au projet qui émane du pacte électrique breton. Elle répondait ainsi à deux questions écrites posées, en novembre dernier, par deux députées écologistes de Dordogne et du Val-de-Marne, saisies par le groupe Europe Écologie - Les Verts du conseil régional de Bretagne. « La part locale de la production d'électricité dans la consommation de la Bretagne est très faible (environ 12 % en 2013). Pour son alimentation en électricité, la Bretagne est donc tributaire de sites de production éloignés. Cette région fait face également à une demande en électricité croissante (+ 2,5 % en 2013, selon le bilan du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité, RTE) », souligne la ministre dans sa réponse.
« La mise en service d'une centrale à cycle combiné gaz en Bretagne est nécessaire à la sécurité électrique locale ». Ségolène Royal n'a pas tourné autour du pot dans ses déclarations publiées le mardi 20 janvier, au Journal officiel. Dès l'entame de ses propos, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a affirmé un soutien très clair au projet qui émane du pacte électrique breton. Elle répondait ainsi à deux questions écrites posées, en novembre dernier, par deux députées écologistes de Dordogne et du Val-de-Marne, saisies par le groupe Europe Écologie - Les Verts du conseil régional de Bretagne. « La part locale de la production d'électricité dans la consommation de la Bretagne est très faible (environ 12 % en 2013). Pour son alimentation en électricité, la Bretagne est donc tributaire de sites de production éloignés. Cette région fait face également à une demande en électricité croissante (+ 2,5 % en 2013, selon le bilan du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité, RTE) », souligne la ministre dans sa réponse.
[/quote]
http://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/centrale-le-soutien-sans-faille-de-segolene-royal-31-01-2015-10511094.php