Je ne crois pas qu'il faille parler de déboire en ce qui concerne le problème soulevé du controle commande de l'EPR.
C'est la mise au point d'un proto, et il y a là des philosophies de pratiques qui peuvent se heurter.
Dans les années 70, je donnais dans le domaine de l'Assurance qualité.
Une opération chirugicale ma mis à domicile pendant deux mois de convalo.
Mon employeur avait pris un contrat d' EDF un peu particulier.
Le France avait vendu à l'Afrique du Sud les deux tranches de la centrale de Koeberg. Les deux REP vendus étaient conformes aux réglements français en la matière regroupés sous le terme de RCCM.
Mais le client Sud Africain était conseillé par un organisme américain pour contrôler la fourniture française. Et les Américains ne connaissaient que les réglement américains la série des bouquins ASME...
Donc EDF voulait se faire une idée des différences fondamentale par ne société indépendante qui avait l'expérience à l'export de ce genre de situation.
Et comme j'étais "libre" chez moi, ne pouvan me déplacer, mais lire et écrire, j'ai vu débarquer un jour mon directeur général qui m'a collé l'ensemble des bouquins en question en me demandant de conclure :
- qu'est-ce qui est le plus contraignant des deux codes de construction ?
- Pourquoi ?
- Détailler les différences par des exemples appropriés.
C'était du télétravail "à la maison" sans traitement de texte et sans "copier-coller".
En fait on s'apercevait que les philosophies étaient différentes.
Vous avez un tigre en cage, et vous voulez l'y maintenir. Alors question qu'est-ce qui est la cage la plus sure ? Une cage ronde ou une cage carré ?
Pour la construction d'appareils sensibles comme les générateurs de vapeur, les Américains préconisaient (non, obligeaient) de faire des radiographies sur toutes les tôles.
les Français avec une autre culture de la métallurgie développent une batterie de tests sur échantillons, essais de résilience à basse température (température que ne verra jamais un GV) mais qui définissent une "santé matière" un état cristallographique de la tôle qui ne sera pas vu à radiographie.. etc..
Et puis des contrôles par ultra sons en France, alors que les Américains haïssaient les ultrasons à l'époque.
Tout cela a du bien changer depuis.
Mais c'était important pour EDF et l'avancement du chantier, car il fallait que face aux conseillers américains du client, il puissent développer et soutenir leur position dans des bagarres qui commencent de fait le jour de la signature du contrat.
A l'époque je m'étais taillé une petite réputation "d'ingénieur qualité", et mon portrait avait fait la couverture d'un numéro de l'Usine Nouvelle.
Enfin chacun a fait sa "Guerre de 14-18" à sa manière.
En ce qui concerne le contrôle commande, je suis certain que c'est de la même "eau".
Des recoupements par endroits, mais d'autres possibilités de prendre en main le réacteur en détresse dans d'autres lieux que la salle de commance.. quatre lieux..
Donc il faut que tout le monde arrive à se mettre d'accord.
La tchatche d'argumentation est au moins aussi importante que le logiciel lui-même.
@+
[quote="energy_isere"]Voir le billet de Aerobar de ce jour sur les déboires de l' EPR : http://aerobarfilms.over-blog.com/article-unsafe-at-any-mw-38721806.html[/quote]
Je ne crois pas qu'il faille parler de déboire en ce qui concerne le problème soulevé du controle commande de l'EPR.
C'est la mise au point d'un proto, et il y a là des philosophies de pratiques qui peuvent se heurter.
Dans les années 70, je donnais dans le domaine de l'Assurance qualité.
Une opération chirugicale ma mis à domicile pendant deux mois de convalo.
Mon employeur avait pris un contrat d' EDF un peu particulier.
Le France avait vendu à l'Afrique du Sud les deux tranches de la centrale de Koeberg. Les deux REP vendus étaient conformes aux réglements français en la matière regroupés sous le terme de RCCM.
Mais le client Sud Africain était conseillé par un organisme américain pour contrôler la fourniture française. Et les Américains ne connaissaient que les réglement américains la série des bouquins ASME...
Donc EDF voulait se faire une idée des différences fondamentale par ne société indépendante qui avait l'expérience à l'export de ce genre de situation.
Et comme j'étais "libre" chez moi, ne pouvan me déplacer, mais lire et écrire, j'ai vu débarquer un jour mon directeur général qui m'a collé l'ensemble des bouquins en question en me demandant de conclure :
- qu'est-ce qui est le plus contraignant des deux codes de construction ?
- Pourquoi ?
- Détailler les différences par des exemples appropriés.
C'était du télétravail "à la maison" sans traitement de texte et sans "copier-coller".
En fait on s'apercevait que les philosophies étaient différentes.
Vous avez un tigre en cage, et vous voulez l'y maintenir. Alors question qu'est-ce qui est la cage la plus sure ? Une cage ronde ou une cage carré ?
Pour la construction d'appareils sensibles comme les générateurs de vapeur, les Américains préconisaient (non, obligeaient) de faire des radiographies sur toutes les tôles.
les Français avec une autre culture de la métallurgie développent une batterie de tests sur échantillons, essais de résilience à basse température (température que ne verra jamais un GV) mais qui définissent une "santé matière" un état cristallographique de la tôle qui ne sera pas vu à radiographie.. etc..
Et puis des contrôles par ultra sons en France, alors que les Américains haïssaient les ultrasons à l'époque.
Tout cela a du bien changer depuis.
Mais c'était important pour EDF et l'avancement du chantier, car il fallait que face aux conseillers américains du client, il puissent développer et soutenir leur position dans des bagarres qui commencent de fait le jour de la signature du contrat.
A l'époque je m'étais taillé une petite réputation "d'ingénieur qualité", et mon portrait avait fait la couverture d'un numéro de l'Usine Nouvelle.
Enfin chacun a fait sa "Guerre de 14-18" à sa manière.
En ce qui concerne le contrôle commande, je suis certain que c'est de la même "eau".
Des recoupements par endroits, mais d'autres possibilités de prendre en main le réacteur en détresse dans d'autres lieux que la salle de commance.. quatre lieux..
Donc il faut que tout le monde arrive à se mettre d'accord.
La tchatche d'argumentation est au moins aussi importante que le logiciel lui-même.
@+