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par Rod » 12 sept. 2025, 14:47
par supert » 12 sept. 2025, 14:10
par energy_isere » 11 sept. 2025, 23:12
supert a écrit : ↑11 sept. 2025, 12:59 Je ne sais pas pourquoi, mais si je devais parier je dirais que cette start-up a déjà coûté cher aux français. Ca pue à plein nez mais comme je n'ai aucune envie de vérifier, je ne peux être sûr. Si quelqu'un sait ici combien cette démarrage a déjà coûté à vos portes-monnaies, je suis preneur.
par supert » 11 sept. 2025, 12:59
par energy_isere » 11 sept. 2025, 09:11
Start-up du nucléaire : le français Naarea en redressement judiciaire En cessation de paiement, la start-up espère encore boucler une levée de fonds massive de plusieurs centaines de millions d'euros. Mais en l'absence de gage de l'Etat, les investisseurs privés restent très frileux. Juliette Raynal le 05/09/25 latribune.fr Nouveau coup dur pour le secteur des petits réacteurs nucléaires modulaires. Selon nos informations, confirmant celles de Marianne, la start-up tricolore Naarea fait l'objet d'un redressement judiciaire, après s'être retrouvée en cessation de paiement. « Le tribunal de Nanterre a ouvert cette procédure le 3 septembre dernier après que nous en ayons fait la demande le 25 août », explique Guilhem Plane, le directeur financier de l'entreprise, qui emploie aujourd'hui quelque 200 salariés. « Nous sommes dans une impasse de cash à court terme », reconnaît-il.
par energy_isere » 26 août 2025, 00:02
Méduses à la centrale nucléaire de Gravelines: tous les réacteurs affectés ont redémarré AFP •25/08/2025 Les méduses sur une plage près de la centrale nucléaire de Gravelines, le 12 août 2025 dans le Nord ( AFP / Sameer AL-DOUMY ) Tous les quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) arrêtés entre le 10 et le 11 août à cause d'un échouage massif de méduses dans leurs systèmes de filtration ont désormais redémarré, annonce lundi EDF. L'unité de production n°3, la dernière qui était encore à l'arrêt depuis cet incident exceptionnel, a été reconnectée samedi au réseau électrique national, et "les unités 2,4 et 6 sont en fonctionnement", écrit EDF sur son site. L'unité n°6 avait été la première à redémarrer après l'incident, dès le 13 août, suivie de l'unité n°2 le même jour. Puis le réacteur n°4 a été remis en service le 20 août. Il a cependant été brièvement déconnecté "de manière préventive" samedi pendant une dizaine d'heures en raison d'une "recrudescence de méduses", explique EDF. Ces quatre unités de production s'étaient automatiquement arrêtées entre le 10 et 11 août après une arrivée "soudaine et massive" de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage d'eau de mer du site, situé au bord de la mer du Nord. Cet incident n'avait pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement, selon EDF. Cela "n'a pas affecté le refroidissement des équipements assurant la sûreté des réacteurs", avait confirmé à l'AFP l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ANSR). Gravelines, la plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale, s'était néanmoins retrouvée totalement à l'arrêt pendant près de 48H, comme ses deux autres unités de production (n°1 et n°5) sont actuellement en période de maintenance programmée. La centrale avait déjà vu sa production perturbée par une irruption massive de méduses dans les années 1990, selon EDF, et des cas similaires ont aussi été observés ailleurs dans le monde, aux Etats-Unis, en Ecosse, en Suède ou encore au Japon dans les années 2010. La présence de ces animaux marins gélatineux et urticants sur le littoral du nord de la france est régulière et saisonnière. Mais le signalement de grands bancs dans la zone chaque été devient plus fréquent, selon Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), récemment interrogé par l'AFP. Différents facteurs expliquent la prolifération des méduses dans le monde. Parmi eux, l'augmentation des températures dans les océans, en lien avec le réchauffement climatique, et la surpêche du poisson, qui fait que les méduses ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur propre alimentation, selon M. Mallevoy et d'autres experts.
par energy_isere » 17 août 2025, 08:31
Centrale nucléaire de Gravelines : après l’épisode des méduses, le premier réacteur rallumé La centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord, vient d’être remise en marche. Sa production avait été stoppée à cause des méduses. Jean-Baptiste Giraud Publié le 14 août 2025 ..................
par energy_isere » 11 août 2025, 15:58
Des méduses forcent l'arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines AFP •11/08/2025 Quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) sont lundi à l'arrêt en raison de la "présence massive et non prévisible de méduses" dans les stations de pompage de l'eau servant au refroidissement des réacteurs, a annoncé EDF. Ces arrêts automatiques des unités 2, 3, 4 et 6 "n'ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l'environnement", assure EDF sur son site. "Ces arrêts sont consécutifs à la présence massive et non prévisible de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, situés en partie non nucléaire des installations", explique l'opérateur. La centrale est ainsi provisoirement complètement à l'arrêt, car ses deux autres unités de production, les 1 et 5, sont actuellement en maintenance. Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun). Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1.600 MW chacun à l'horizon 2040. Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23H00 et minuit, "conformément aux dispositifs de sûreté et de protection", et "l'unité n°6 s'est arrêtée automatiquement à son tour" lundi à 06H20. "Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté", assure encore EDF. Selon une porte-parole de l'opérateur interrogée par l'AFP, leur redémarrage est pour l'instant prévu pour jeudi. "Il n'y a pas de risque de pénurie" pour le réseau électrique à cause de cet incident, a assuré cette porte-parole, car d'autres centrales nucléaires et d'autres sources d'énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire. Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d'une invasion de méduses, c'est "assez rare", mais EDF a déjà connu ça "dans les années 1990", toujours selon la porte-parole du groupe interrogée par l'AFP. Des cas similaires se sont déjà produits, notamment dans les années 2010, aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon. La prolifération de ces animaux marins gélatineux et urticants est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.
par energy_isere » 04 juil. 2025, 10:47
EDF autorisé à prolonger ses 20 réacteurs nucléaires de 1300 MW au-delà de 40 ans L’Autorité de sécurité nucléaire et de radioprotection a validé, mais avec des demandes supplémentaires, le dossier générique de poursuite de fonctionnement des 20 réacteurs de 1300 MWe au-delà de leur quatrième visite décennale. L’autorisation finale d’aller jusqu’à 50 ans sera délivrée, pour dix ans, au cas par cas. Aurélie Barbaux 04 juillet 2025 La copie d’EDF pour prolonger au-delà de 40 ans ses 20 réacteurs nucléaires de 1300 MWe a été validée par l’Autorité de sécurité nucléaire et de radioprotectio (ASNR) le 1er juillet. Comme elle l’avait fait en février 2021 pour prolonger au-delà de 40 ans les 32 réacteurs de 900 MWe. Les réacteurs concernés cette fois sont les 8 du palier P4 (4 à Paluel, 2 à Saint-Alban et 2 à Flamanville) mis en service entre 1984 et 1987 et les 12 du palier P'4 (2 à Belleville-sur-Loire, 4 à Cattenom, 2 à Golfech, 2 à Nogent-sur-Seine et 2 à Penly), mise en service de 1987 à 1994. Ils sont tous sur un design Westinghouse, avec quelques apports de Framatome pour le pallier P'4. Ils produisent plus de 40% de l’énergie nucléaire, précise le cabinet du ministère de l’Industrie et de l’Energie.
par energy_isere » 01 juil. 2025, 01:57
Canicule : la centrale nucléaire de Golfech à l'arrêt en raison de la température de la Garonne Connaissance des Énergies avec AFP le 30 juin 2025 La centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a annoncé lundi avoir mis dimanche soir à l'arrêt son réacteur 1, le seul actif actuellement, en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine liée aux fortes chaleurs actuelles. "Les conditions climatiques de ces derniers jours ont entrainé une montée importante de la température de la Garonne qui devrait atteindre 28°C, ce lundi 30 juin 2025", explique EDF dans un communiqué. "Pour respecter la réglementation (...), en anticipation, l'unité de production n°1 de la centrale nucléaire EDF de Golfech a été mise à l'arrêt dimanche 29 juin 2025, à 23h37", poursuit l'opérateur qui précise que le réacteur 2 est par ailleurs actuellement "à l'arrêt pour maintenance". La centrale de Golfech prélève de l'eau dans la Garonne pour notamment assurer le refroidissement de ses unités de production avant de la restituer "en grande partie au fleuve à une température légèrement plus élevée (+ 0,2°C en moyenne)", explique encore EDF sur le site de la centrale, un dispositif qui doit donc être mis en suspens, via un arrêt d'activité du site, en cas de trop forte température de l'eau du fleuve.
par energy_isere » 28 juin 2025, 11:21
Fin d'Orano au Niger : l’impact sur l’approvisionnement de la France en uranium Agence Ecofin 21 juin 2025 En 2024, 65% de la production d’électricité en France provenait de centrales nucléaires dont l’alimentation est notamment pourvue par les mines d’uranium exploitées par Orano. En 2022, la mine nigérienne du groupe public avait fourni 20% des importations françaises d’uranium. Le Niger a annoncé le jeudi 19 juin la nationalisation de sa seule mine d’uranium encore en activité. Exploitée depuis 1971 par le groupe français Orano (ex-Areva), cette mine couvrait une part de la demande des centrales nucléaires françaises, plaçant le Niger au deuxième rang des fournisseurs d’uranium de l’Hexagone en 2022. Le retrait forcé d’Orano n’aura néanmoins qu’un impact limité sur l’approvisionnement français en uranium pour au moins deux raisons. Avant la nationalisation, Paris ne recevait déjà plus de livraisons d’uranium nigérien, car Niamey a bloqué les exportations d’Orano depuis le coup d’Etat de juillet 2023. La production d’électricité nucléaire française a malgré tout progressé de 15% en 2023, puis de 13% en 2024. La raison à cela est que les centrales disposent de réserves couvrant plusieurs années de consommation, ce qui rend leurs chaines d’approvisionnement moins sensibles aux chocs passagers. La deuxième raison réside dans la diversification des fournisseurs. D’après les chiffres de la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) repris dans le journal Le Monde, 10 pays ont approvisionné la France en uranium sur la période 2012-2022. Les 5 principaux fournisseurs en 2022 étaient le Kazakhstan (37,3% des importations), le Niger (20,2%), la Namibie (15,8%), l’Australie (13,9%) et l’Ouzbékistan (12,9%). Cette stratégie de diversification s’est récemment accélérée, avec la signature en janvier 2025 d’un accord permettant à Orano d’exploiter la première mine d’uranium de Mongolie. Avec un investissement initial de 500 millions USD et quatre ans de travaux, le groupe français disposera d’une mine dont la capacité nominale est estimée à environ 2500 tonnes par an. Elle rejoindra plusieurs mines qu’il co-détient au Kazakhstan et au Canada. Des actifs qui affichent une capacité de production annuelle cumulée de plus de 20 000 tonnes. A titre de comparaison, la mine nationalisée par Niamey présente une capacité de production annuelle de 2000 tonnes. Mais le départ d’Orano du Niger obligera l’Etat français, qui détient plus de 90% de parts dans le groupe, à de nouveaux arbitrages. Il faudra observer dans les années à venir comment seront remplacés les volumes d’uranium jusqu’ici fournis par le Niger, ou encore l’impact éventuel sur le parc nucléaire qui a assuré 65% de la production française d’électricité en 2024.
par energy_isere » 20 juin 2025, 12:42
France: Risque de baisse de production nucléaire liée aux températures du Rhône Reuters •20/06/2025 Les températures élevées du Rhône risquent d'affecter la production des centrales nucléaires d'EDF situées le long du fleuve et plus particulièrement celle du Bugey (Ain) à partir du 25 juin, selon un avis publié par l'entreprise. Il s'agit de la première alerte relative à la chaleur pour le parc nucléaire français en 2025, alors que les rejets dans l'environnement des eaux de refroidissement utilisées dans les centrales sont soumis à des limites réglementaires de températures pour préserver la faune et la flore. Une vague de chaleur devrait s'abattre sur la France ce week-end, selon les données de Météo France, avec des températures pouvant atteindre 38°C dans le sud du pays, notamment en basse vallée du Rhône. "En raison des prévisions de températures élevées du Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le parc de production nucléaire d'EDF à partir du mercredi 25 Juin, et plus particulièrement le site de Bugey", a signalé le groupe. Les centrales nucléaires de Cruas (Ardèche) et de Saint-Alban (Isère), situées en aval de la centrale du Bugey, ne sont en revanche pas mentionnées dans l'avis de l'électricien public.
par energy_isere » 12 juin 2025, 09:31
Centrales nucléaires françaises : le spectre de la corrosion sous contrainte ressurgit sur un réacteur de Civaux Boursorama avec Media Services •11/06/2025 Après avoir affiché sa bonne forme en 2024 , le nucléaire civil français va t-il retomber sur de vieux démons? "Deux indications" de corrosion sous contrainte ont été détectées sur le réacteur nucléaire n°2 de la centrale de Civaux (Vienne), plus de trois ans après la découverte de ce phénomène qui avait plongé le groupe EDF dans une crise industrielle majeure, ont indiqué mardi 10 juin l'entreprise et l'autorité de sûreté nucléaire (ASNR). "Une expertise est cours sur des tuyauteries", a déclaré le groupe à l'AFP, confirmant des informations du journal La Tribune . Cette analyse est conduite conformément "au programme de contrôles 2025 mené dans le cadre de la stratégie du traitement de la corrosion sous contrainte", précise-t-il. L'électricien indique ne pas disposer "des résultats" à ce stade. Contactée par l'AFP, l'ASNR, le gendarme des centrales, a confirmé l'existence de "deux indications de corrosion sous contrainte" sur ce réacteur, sans plus de détails. La corrosion sous contrainte avait mis à l'arrêt la moitié des réacteurs français Le phénomène de corrosion sous contrainte (ou CSC) se matérialise par de minuscules fissures sur des portions de métal. EDF y avait été confronté à partir de fin 2021 en découvrant des microfissures sur le réacteur n°1 de la centrale de Civaux, la plus récente et parmi les plus puissantes du parc nucléaire (1.450 MW par réacteur) après l'EPR de Flamanville. Le phénomène portait sur des portions de tuyauteries des circuits auxiliaires au circuit primaire principal du réacteur, des tuyauteries cruciales pour le refroidissement des centrales nucléaires en cas d'accident. Cette découverte avait nécessité une vaste campagne de contrôle et de réparation dans le parc nucléaire d'EDF. En 2022, entre la corrosion et les maintenances programmées, la moitié des 56 réacteurs s'était ainsi parfois retrouvés à l’arrêt en même temps, menaçant le pays de coupures électriques en plein hiver. EDF avait fini l'année 2022 avec des pertes record, plombé par le niveau historiquement bas de sa production nucléaire. Les examens réalisés en 2022 avaient permis d'identifier 16 réacteurs particulièrement sensibles au phénomène. Ces derniers ont bénéficié d'un programme de remplacement préventif des portions de tuyauteries qui s'est achevé au 1er trimestre 2024, selon le rapport annuel d'EDF. A l'arrêt depuis le 4 avril pour des opérations de maintenance planifiées, le réacteur Civaux 2 est censé redémarrer au début de l'été. En mars 2024, le ministère des Armées avait annoncé une "collaboration" avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs de Civaux pour produire avec le CEA du tritium, "un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion" nucléaire.
par energy_isere » 29 janv. 2025, 21:04
par energy_isere » 22 janv. 2025, 23:06
Relance du nucléaire en France : 10 000 offres d'emplois à pourvoir en permanence AFP le 22 janvier 2025 Le nucléaire propose presque en continu 10 000 offres d'emplois sur le site de France Travail, conséquence de la relance de l'atome en France et des départs à la retraite, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement public chargé de l'emploi en France. Semaine des métiers du nucléaire du 3 au 7 février Les principales entreprises du secteur, qui emploie quelque 220 000 personnes, arrivent à pourvoir leurs postes "parce qu'il y a un regain d'attractivité du nucléaire, qu'on ressent à la fois auprès des personnes en recherche d'emploi, mais aussi des jeunes en orientation", assure à l'AFP Hélène Badia, présidente de l'université des métiers du nucléaire. Cette entité, créée en 2021 par des entreprises du secteur et les acteurs de la formation, lance jeudi, avec France Travail, la troisième semaine des métiers du nucléaire (du 3 au 7 février 2025), en présence du ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, sur le site Framatome du Creusot. Signe de l'engouement grandissant pour l'atome, l'événement, lors duquel entreprises et organismes de formation vont ouvrir leurs portes au public, "a attiré 8 000 personnes la première année, 16 000 personnes la deuxième année", a souligné Mme Badia. « Environ 100 0000 recrutements, de 2023 à 2033 » Par ailleurs, l'institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) a vu presque doubler en cinq ans les effectifs de ses promotions du diplôme d'ingénieur spécialisé en génie atomique, qui a accueilli 80 étudiants à la rentrée 2024, selon EDF. Prolongation du parc existant, nouveaux réacteurs nucléaires EPR2, petits réacteurs modulaires (SMR), usines du cycle du combustible d'Orano, agrandissements des usines de Framatome, la filière attend "environ 100 0000 recrutements, de 2023 à 2033", a rappelé Mme Badia. Parmi les métiers en tension, ceux de l'exploitation, de la maintenance, les métiers d'électricien, chaudronnier, tuyauteur, automaticien, technicien en radioprotection, et, comme toujours, l'indispensable soudeur. France Travail compte sur des "dispositifs innovants en matière de recrutement", notamment pour favoriser les reconversions professionnelles, a expliqué à l'AFP Frédéric Toubeau, directeur de France Travail pour la région Auvergne/Rhône-Alpes et responsable de la filière nucléaire au niveau national. "On utilise beaucoup la méthode de recrutement par simulation", qui consiste à "juger une personne sur ses habilités à effectuer un geste professionnel", explique-t-il. Si les tests sont concluants, comme pour une jeune pâtissière devenue soudeuse dans le Nord, les formations sont financées. Signe du besoin d'élargir le vivier, cette édition de la semaine des métiers du nucléaire est tournée vers "l'inclusion des profils peu représentés dans la filière", notamment les personnes issues de quartiers prioritaires de la ville, les seniors et les femmes.
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