ITER, la fusion nucléaire

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Re: ITER, la fusion nucléaire

par kercoz » 13 févr. 2025, 08:13

C'est qd même dingue cette bande de clowns déguisés en ouvrier fluo-casqué....J'ai pas mal bossé ds ce genre de batiment, à part les cadres, personne ne mettait ces déguisements sauf en cas de manip de charges.
Le pire c'est qu'ils n'ont même pas de chaussures de sécurité !

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 12 févr. 2025, 23:18

Image
Le président de la République Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi ont visité ce mecredi le site d'ITER.
Le président de la République et le Premier ministre indien Narendra Modi se sont rendus, ce mercredi 12 février, sur le site du chantier expérimental de fusion nucléaire ITER installé dans le pays d'Aix.
https://www.laprovence.com/article/poli ... ental-iter

Re: ITER, la fusion nucléaire

par kercoz » 12 févr. 2025, 09:28

energy_isere a écrit :
12 févr. 2025, 08:53
Projet Iter: la difficile recherche d'une énergie quasi-illimitée

AFP le 12 février 2025

Maîtriser une source d'énergie "pratiquement illimitée, propre, sûre et à un coût abordable". C'est l'objectif d'Iter, ambitieux projet de recherche international qui se heurte à des retards et surcoûts considérables et fait désormais face à la concurrence de start-ups attirées par un marché en plein essor.

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi visitent mercredi ce chantier pharaonique, installé dans le sud-est de la France et qui vise à reproduire sur Terre la fusion nucléaire qui donne leur énergie au Soleil et aux autres étoiles.
Kerkoz he said:
Icare aurait été plus judicieux !

On est qd même frappé de la similitude avec tous les Mythes ou religions appuyées sur des paradis promis .... nécessaire a satisfaire les inquiétudes humaine et a les faire avancer sagement en troupeaux ordonnés.

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 12 févr. 2025, 08:53

Projet Iter: la difficile recherche d'une énergie quasi-illimitée

AFP le 12 février 2025

Maîtriser une source d'énergie "pratiquement illimitée, propre, sûre et à un coût abordable". C'est l'objectif d'Iter, ambitieux projet de recherche international qui se heurte à des retards et surcoûts considérables et fait désormais face à la concurrence de start-ups attirées par un marché en plein essor.

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi visitent mercredi ce chantier pharaonique, installé dans le sud-est de la France et qui vise à reproduire sur Terre la fusion nucléaire qui donne leur énergie au Soleil et aux autres étoiles.

Un projet conçu en 1985 et officiellement signé en 2006, qui réunit l'Union européenne, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie, et les Etats-Unis. Le chantier est implanté sur un site de 180 hectares à Saint-Paul-lès-Durance, juste à côté du centre de recherche de Cadarache du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) français, à 70 kilomètres au nord-est de Marseille, la deuxième ville de France.

Contrairement aux centrales nucléaires actuelles, qui fonctionnent sur la fission d'atomes lourds, la fusion vise à unir deux noyaux atomiques légers pour en former un seul lourd, libérant une énorme quantité d'énergie. Les atomes fusionnés sont constituants de l'hydrogène, laissant entrevoir une matière première abondante et facile à exploiter. De quoi fournir, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une énergie "pratiquement illimitée, propre, sûre et à un coût abordable".

Mais pour arriver à cette réaction, il faut amener la matière à des températures très élevées, où elle se transforme en un plasma gazeux.

C'est le rôle de la machine géante en construction sur le site d'Iter, au coeur de laquelle se trouve la "chambre à vide", gigantesque boucle en forme de chambre à air de 19 mètres de diamètre et 11 mètres de hauteur où se produira la réaction de fusion.

Mais en 2022, des "non-conformités dimensionnelles" sont détectées sur les premiers modules livrés: en clair des écarts jusqu'à deux centimètres entre les parties devant être soudées entre elles. Des défauts sont également détectés sur les boucliers thermiques devant assurer leur refroidissement.

Résultat, au moins huit années de retard prévues sur le calendrier initial. Première étape cruciale, la production du "premier plasma", attendue pour 2025, est reportée à au moins 2033.

Quant au surcoût, il est estimé autour de 5 milliards d'euros, pour un coût total déjà engagé estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Selon la direction le montant exact est difficile à chiffrer, beaucoup de contributions des membres se faisant en nature.

Les déboires d'Iter interviennent alors que de nombreux laboratoires universitaires et start-ups se sont lancés dans la course à la fusion et ont annoncé ces derniers mois des avancées significatives.

La direction d'Iter, à laquelle les pays membres affichent toujours leur soutien, promet d'ailleurs de renforcer la coopération avec le secteur privé.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tee-250212

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 09 sept. 2024, 08:53

suite de 2 posts au dessus.
Le réacteur nucléaire expérimental Iter coûtera 5 milliards d'euros de plus et sera en retard

Le réacteur thermonucléaire expérimental Iter va connaître un nouveau surcoût de 5 milliards d'euros et un glissement de son calendrier de mise en service en 2039. Les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la logistique et les réparations nécessaires sur des composants clés déjà livrés sont avancées par la direction de l'organisation internationale pour justifier sa nouvelle feuille de route.

Jean-Christophe Barla 08 septembre 2024

Une nouvelle feuille de route et un calendrier modifié. Les annonces faites cet été par Pietro Barabaschi, le directeur général du projet de réacteur international de fusion nucléaire (Iter), ne sont pas sans conséquence. ... abonnés
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... d.N2217687

Re: ITER, la fusion nucléaire

par phyvette » 03 juil. 2024, 20:00

Des délais et budgets respectés en la matière, ça ne ferait pas sérieux.

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 03 juil. 2024, 19:52

Fusion nucléaire : au moins 8 ans de retard et des milliards d'euros de surcoûts pour le projet Iter

AFP le 03 juill. 2024

Coup dur pour le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie. Victime de malfaçons, le projet aura un retard d'au moins huit ans pour sa première étape cruciale et sa facture va s'alourdir de plusieurs "milliards" d'euros.

"Il y a un retard mais nous pensons que nous faisons ce qui est bon pour atteindre l'objectif final avec plus d'attention aux risques et en minimisant le retard total", a déclaré le directeur général d'Iter Pietro Barabaschi lors d'une conférence de presse mercredi à Saint-Paul-lès-Durance, dans le sud-est de la France, où est basé ce méga-projet.

Le surcoût devrait atteindre environ 5 milliards d'euros, a-t-il précisé, pour un coût total déjà engagé estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Une fourchette très large car le montant exact est difficile à chiffrer, puisque beaucoup de contributions des parties impliquées dans ce projet sont en nature, selon la direction.

Défauts

Après la découverte en 2022 de défauts de fabrication sur des composants essentiels de l'imposant réacteur en cours de construction, M. Barabaschi, qui venait alors d'arriver à la tête du projet avait reçu mission des sept membres - Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Union européenne et Russie - d'élaborer un nouveau calendrier et un nouveau budget.

Présenté fin juin au conseil d'administration d'Iter, il prévoit notamment un retard de huit ans pour la première étape scientifique cruciale, la production du "premier plasma" de matière, indispensable à la fusion. Initialement prévue pour 2025, cette étape est reportée à au moins 2033.

Pour l'arrivée au stade "d'énergie magnétique complète", c'est à dire l'obtention stable de la pleine puissance nécessaire au fonctionnement futur du réacteur, le nouveau calendrier fixe la date de 2036, contre 2033 dans le calendrier initial, qui remontait à 2016. Un retard bien moindre que pour le "premier plasma", a insisté M. Barabaschi, insistant sur "l'objectif final".

Il a précisé avoir demandé une rallonge de "5 milliards" d'euros au Conseil d'administration, qui a accepté le nouveau calendrier, mais doit encore se prononcer sur les financements.

Une décision pourrait intervenir d'ici la fin de l'année, selon des sources internes.

La fusion nucléaire, différente de la fission utilisée dans les centrales actuelles, vise à reproduire la réaction physique à l'oeuvre dans le Soleil, et à fournir ainsi une source d'énergie présentée comme sûre et sans déchets.

Les déboires d'Iter interviennent alors que des laboratoires universitaires, mais aussi des start-up, se sont lancées dans la course à la fusion et ont annoncé ces derniers mois des avancées significatives. Mais pour M. Barabaschi, Iter a toujours toute sa place.

Le G7, dont la plupart des pays font partie d'Iter, avait d'ailleurs réaffirmé lors de son dernier sommet mi-juin en Italie l'intérêt de la fusion pour la lutte contre le dérèglement climatique.

Rendre au privé

Mais il avait aussi encouragé "la collaboration au niveau international pour accélérer le développement et la démonstration de centrales à fusion afin de favoriser les investissements privés et la participation du public".

Un déclaration dont M. Barabaschi dit se féliciter. "Nous devons rendre au secteur privé ce que nous avons pu atteindre avec des fonds publics", explique le patron d'Iter.

Et de souligner avoir récemment organisé un groupe de travail avec des acteurs du secteur privé, en se réjouissant de l'arrivée de nouveaux investisseurs. "Nos objectifs fondamentaux sont inchangés: démontrer l'intégration de systèmes pour une fusion à l'échelle industrielle", insiste-t-il.

Pour autant "nous ne devrions pas compter sur la fusion nucléaire pour résoudre les problèmes" climatiques. "Il est important de trouver des sources (d'énergie) alternatives, et à un moment la fusion jouera un rôle important. Mais ce retard ne va pas dans la bonne direction."
https://www.connaissancedesenergies.org ... ter-240703

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 25 nov. 2023, 14:37

podcast france culture Fusion nucléaire : 1, 2, 3 Soleil 58 mn https://www.radiofrance.fr/francecultur ... il-9021803
Mercredi 23 août 2023

La fusion nucléaire est le procédé qui se produit au cœur des étoiles. Plusieurs méthodes existent pour tenter de le reproduire en laboratoire. Quels sont les enjeux de la recherche dans ce domaine ?
Avec
Alain Bécoulet Directeur de recherche au CEA, directeur de l'Institut de recherche sur la fusion par confinement magnétique
Sébastien Lepape Directeur de Laboratoire à l’Ecole polytechnique à Palaiseau
En décembre dernier, les physiciens américains ont fait une annonce majeure en matière de fusion nucléaire. Serions-nous en train de toucher du doigt une énergie propre pour demain ?
Des décennies, que l’on cherche à reproduire en laboratoire la fusion nucléaire – ce procédé qui se produit au cœur des étoiles, comme notre soleil. Maîtriser les conditions favorables à la libération de l’énergie de fusion nous permettrait — en théorie — de bénéficier d’une énergie quasi infinie, quasi propre. Une aubaine face à l’impératif de sortie des énergies fossiles. Mais représente-t-elle vraiment LA solution énergétique du futur ? Et que signifient les derniers résultats obtenus ?
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Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 14 juil. 2023, 11:52

Retrait d'équipements pour réparation à ITER. Gros démontages.
Meme genre de problèmes que sur des réacteurs nucléaire à fission, des mauvaises soudures de très grosses pièces et des cracks sous corrosion.
ITER component removed for repairs

11 July 2023

The first of nine sector modules installed to form the tokamak torus of the International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) fusion machine in Cadarache, southern France, has been removed for repairs.

Image
The module is removed from the assembly pit (Image: ITER)

ITER's plasma chamber, or vacuum vessel, houses the fusion reactions and acts as a first safety containment barrier. It will be formed from nine wedge-shaped steel sectors that measure over 14 metres in height and weigh 440 tonnes. The sector sub-assembly tools - each about 22 metres in height and weighing around 860 tonnes - are designed to support the weight of one vacuum vessel sector, two toroidal field coils and silver-coated thermal shields, which together weigh some 1200 tonnes.

The first full sector subassembly - consisting of the double-walled vacuum vessel sector, a tightly fitted thermal shield and two D-shaped vertical superconducting electromagnets called toroidal field coils - was transferred from the Assembly Hall into the tokamak pit in May last year.

The ITER Organisation said the discovery of dimensional non-conformities in the vacuum vessel sector's welding joint region, together with corrosion-induced cracks in thermal shield piping, has meant that the component has been removed from the assembly pit and returned to the Assembly Hall for disassembly.

"Although not foreseen in the original specifications of the assembly tools, the reverse lift operation was performed with the same hardware successfully," ITER said.

It noted the reverse lift - an operation that took almost four days, excluding advanced preparation activities - did not simply consist of reversing what had been done more than one year before. Procedures had to be adapted and additional guiding systems had to be manufactured and installed.
................................
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... or-repairs

Re: ITER, la fusion nucléaire

par Silenius » 01 juin 2023, 21:04

C'est pas vraiment des "faux soudeurs", il y a des qualification tres specifiques par matiere/epaisseur/type de soudure valables 2 ans et annulables apres 6 mois sans pratique dans la categorie.

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 30 mai 2023, 22:56

Plusieurs "faux" soudeurs repérés sur le chantier du réacteur expérimental Iter

AFP le 30 mai 2023

L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été alertée sur la présence de plusieurs soudeurs faussement qualifiés sur le chantier du réacteur expérimental international Iter, à Cadarache, dans le sud de la France, a-t-on appris mardi auprès du gendarme du nucléaire en France.

Selon une lettre datée du 4 mai et publiée sur son site internet, l'ASN a été informée dès "courant mars de la détection de falsification de qualifications de soudeurs" au sein de ce site de recherche.

C'est la direction d'Iter elle-même qui a porté à la connaissance de l'ASN "la découverte de falsifications dans les certificats de qualification concernant des soudeurs intervenant sur le chantier de construction", a indiqué à l'AFP l'ASN, confirmant des informations du Canard enchaîné à paraître mercredi.

Dans sa lettre du 4 mai, l'ASN demande à Iter Organization de "préciser l'étendue des falsifications mises en lumière et leur éventuel impact sur des activités portant sur des équipements importants pour la sûreté".

Selon les premiers éléments de cette analyse, sur Iter, "13 soudeurs disposaient de certificats falsifiés attestant de certaines qualifications spécifiques requises pour ces chantiers", a indiqué l'ASN. Néanmoins, "sous réserve des informations complémentaires attendues, il n'a pas été identifié d'impact direct tel qu'un défaut de compétence des intervenants ou une activité réalisée non conforme", précise l'ASN à l'AFP.

Seul précédent connu : la découverte en 2021 à l'usine de retraitement Orano de la Hague (Manche), de "trois soudeurs non qualifiés", a rappelé l'ASN. Mais ils ont été "qualifiés ensuite par Orano à l'école de soudage de Cherbourg et ont réussi leurs épreuves, donc ils avaient les compétences, mais pas les documents en attestant", a précisé l'autorité de sûreté.

Avec cette affaire, l'ASN insiste sur "l'importance, pour les exploitants, de réaliser de manière rigoureuse leurs activités de surveillance des intervenants et de contrôle technique des chantiers réalisés".

De son côté, "Iter a pris des mesures immédiates non seulement pour écarter ce prestataire en particulier, mais également pour disqualifier toutes les soudures effectuées par ces personnes et pour procéder à une évaluation complète de toutes les certifications de soudage, à l'échelle du site", a expliqué à l'AFP Laban Coblentz, responsable de la communication du site.

Selon l'ASN, "le risque d'irrégularité peut être aggravé par le contexte actuel de très fortes tensions sur les métiers du soudage, qui amènent les entreprises prestataires et leurs salariés à faire face à une très forte demande, et les donneurs d'ordre à aller chercher des professionnels au-delà de leurs partenaires habituels".

Ces pénuries de main-d'oeuvre tombent mal au moment où le pays s'apprête à relancer le nucléaire et où EDF mène un vaste programme de vérification et de réparation de soudures à risques de fissures sur des tuyauteries d'urgence.

Projet colossal qui vise à révolutionner la production d'énergie, avec moins de déchets radioactifs et sans risque d'accident nucléaire, le réacteur de fusion nucléaire Iter fait face à des aléas de construction qui pourraient occasionner un retard de plusieurs années.
https://www.connaissancedesenergies.org ... r-230530-0

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 10 janv. 2023, 17:53

suite de ce post du 4 novembre 2022 viewtopic.php?p=2357105#p2357105
L’« UHL Felicity » livre discrètement à Fos l’aimant russe du projet nucléaire Iter

Publié le 09/01/2023 lemarin

Le transporteur de colis lourds sous pavillon bis portugais UHL Felicity est arrivé en darse 3 de Fos-sur-Mer le 9 janvier avec à bord un colis de 280 tonnes, l’aimant qui correspond à la contribution russe au projet nucléaire expérimental Iter.

La pièce principale, qui pèse elle-même 200 tonnes pour 9 mètres de diamètre, avait été chargée le 1er novembre à Saint-Pétersbourg sur une barge. Le voyage, qui était annoncé via Amsterdam, s’est déroulé dans les faits par le port polonais de Gdansk, où l’UHL Felicity a chargé le 30 décembre pour Fos. Le navire a déjà quitté discrètement Fos pour Tarante dans la journée du 9 janvier.

Conçu par Rosatom, l’aimant, ou bobine de champ poloïdal dans le jargon, est l'un des morceaux du Tokamak, le cœur du gigantesque projet de fusion nucléaire international Iter en construction à Cadarache. Malgré la guerre en Ukraine, la contribution russe à Iter n’a jamais été remise en cause.

Image
épart de la barge le 1er novembre de Saint-Pétersbourg avec l’aimant russe à bord, qui sera chargé à Gdansk sur l’ « UHL Felicity ». (photo : capture d’écran Rosatom)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... iter-46005

Re: ITER, la fusion nucléaire

par Rod » 18 déc. 2022, 09:31

Je dirais plutôt d'après après après demain.....

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 17 déc. 2022, 23:11

vidéo ARTE 52 mn : https://www.arte.tv/fr/videos/079395-00 ... de-demain/

Maîtriser l'énergie des étoiles, la révolution de demain

La technique de la fusion nucléaire revient régulièrement sur le devant de la scène. Face au défi de la transition énergétique, elle pourrait représenter une puissante alternative,aussi puissante que l'énergie du soleil dont elle entend s'inspirer. Sans déchets radioactifs, sans extractions polluantes, durable, elle est encore à ce stade un chantier pour la science et un gouffre financier. Explications.

La production d'énergie repose essentiellement sur les carburants fossiles, non seulement limités, mais dont les dommages pour l'environnement sont désormais connus. Les énergies renouvelables (éolienne, solaire et hydroélectrique) ont aussi leurs limites : elles sont inconstantes. Mais une solution à long terme pourrait exister : la fusion nucléaire, un processus où deux noyaux atomiques légers s'assemblent pour former un noyau lourd, à 150 millions de degrés. Une réaction à l'œuvre de manière naturelle dans le Soleil et la plupart des étoiles. Contrairement à la fission nucléaire, la réaction de fusion ne produit pas de déchets radioactifs à longue durée de vie. Propre, bon marché, abondante et durable, elle constituerait l'énergie idéale. Mais sa maîtrise demeure un défi pour la science.

Révolution en marche

Ce documentaire nous emmène au cœur des recherches actuelles en fusion nucléaire, en Allemagne – pour découvrir le Wendelstein 7-X, un réacteur expérimental – et dans le sud de la France, au sein d'Iter, le gigantesque réacteur thermonucléaire expérimental international. Trente-cinq pays travaillent à la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine reproduisant la réaction qui fait briller les étoiles. Mais ce projet, le plus ambitieux au monde dans le domaine de l'énergie, se révèle aussi être un gouffre financier et un bourbier bureaucratique. "Une cathédrale" que l'un de ses artisans chercheurs envisage de ne pas voir achevée de son vivant. Aussi des inventeurs indépendants passionnés cherchent-ils, dans un garage ou dans une entreprise de pointe, comment libérer l’énergie de fusion nucléaire à des coûts abordables.

Réalisation : Mila Aung-Thwin
Pays : Canada Année : 2017

Re: ITER, la fusion nucléaire

par energy_isere » 24 nov. 2022, 23:20

Fusion nucléaire : le programme Iter miné par des problèmes de soudure, des années de retard en vue

rBOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•24/11/2022

L'impact des défauts constatés sur des pièces-maitresses du réacteur ne sera "pas négligeable", prévient le nouveau directeur général du projet.


Couac majeur pour Iter. La direction du programme international de fusion nucléaire vient de confirmer des problèmes de soudure sur des "composants clés", mis au jour lors de l'assemblement du réacteur "tokamak", qui a commencé il y a plus de deux ans sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

Selon un communiqué publié le 21 novembre 2022 , des fuites ont été détectées en novembre 2021, lors de tests à l'hélium réalisés sur un élément du bouclier thermique livré un an et demi plus tôt. Les experts d'Iter ont identifié les causes des avaries, dues à un problème de conception des soudures.

La pièce défectueuse constitue le premier élément de la chambre à vide circulaire amenée à contenir le plasma à 150 millions de degrés issu de la fusion nucléaire. Des réactions chimiques dues à la présence de résidus de chlorine ont causé des fissures, dont les plus importantes dépassent les 2mm, sur les tuyaux de refroidissement du bouclier thermique. Les soudures ont également causé une déformation de structure plus importante que prévue, empêchant l'assemblage des autres éléments de la chambre à vide, indique Les Echos .

Un monstre de 18 mètres à extraire, démonter et réparer
Le problème constaté est-il donc limité, ou systémique? "Le risque est trop grand, et les conséquences d'un bouclier thermique défectueux pendant les opérations seraient terribles. Nous devons considérer que le problème est étendu", déclare le directeur d'Iter, Pietro Barabaschi.

Selon Les Echos, les opérations de réparation vont nécessiter d'extraire un élément de 18 mètres de haut pesant 1.350 tonnes, démonter la structure et procéder aux manoeuvres nécessaires. Selon la même source, les experts du projet évoquent un retard d'au moins deux ans, en plus d'un délai additionnel de 35 mois accordé par le Conseil Iter réuni la semaine passée, en raison des effets de la période Covid et de la guerre en Ukraine.

"S'il y a une bonne chose à propos de cette situation, c'est que cela se passe à un moment où nous pouvons la réparer" , ajoute le directeur-général du programme, dans le communiqué publié par Iter. "Le savoir-faire que nous acquérons en travaillant avec les composants inédits d'Iter servira aux autres quand ils lanceront leurs propres projets de fusion. C'est dans la nature et la mission d'Iter, en tant qu'unique et ambitieuse infrastructure de recherche, d'affronter une gamme entière de défis et de revers pendant la construction".

Quelles perspectives?
L'assemblage du gigantesque réacteur à fusion a commencé à l'été 2020, sur le site d'Iter, à Saint-Paul-lès-Durance. Le programme vise à maîtriser la production d'énergie à partir de la fusion de l'hydrogène, comme au coeur du soleil. Ce projet international lancé par un traité de 2006, réunit 35 pays, soit toute l'Union européenne (avec le Royaume-Uni), la Suisse, la Russie, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Alternative rêvée aux énergies fossiles comme le pétrole, le gaz ou le charbon, émettrices de CO2, la fusion de l'hydrogène pourrait également remplacer l'énergie nucléaire: si la fission de l'atome produit des déchets radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années, la fusion de l'hydrogène ne génère pas de déchets de longue vie.

Dans les plans initiaux, Iter visait la production de son premier plasma fin 2025 début 2026, avant d'atteindre sa pleine puissance en 2035. Réacteur expérimental, Iter ne produira pas concrètement d'électricité. Et c'est 2060, au mieux, qu'il faudra attendre pour avoir le premier raccordement au réseau électrique d'un réacteur à fusion dérivé d'Iter.

Accusé d'être "un mirage scientifique sur papier glacé, sans aucune garantie de résultat" et "un gouffre financier", selon Greenpeace, le projet de "soleil artificiel" a déjà connu un triplement du budget initial, à près de 20 milliards d'euros.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 90aa9a187e

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