L'Allemagne sort du nucléaire

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Re: L'Allemagne sort du nucléaire

par energy_isere » 08 févr. 2025, 18:41

suite de ce post du 6 nov 2012 viewtopic.php?p=339268#p339268
Dismantling of Brunsbüttel vessel progresses

Monday, 6 January 2025

Work to segment and package the steel reactor pressure vessel head of the Brunsbüttel nuclear power plant in Germany has been completed in less than two months, Vattenfall announced. The metal will now be recycled.

Image

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https://www.world-nuclear-news.org/arti ... progresses

Re: L'Allemagne sort du nucléaire

par energy_isere » 01 nov. 2024, 01:05

L'Allemagne cherche où enterrer ses déchets nucléaires... et ses discordes

AFP le 31 oct. 2024

L'ascenseur s'enfonce à un kilomètre de profondeur sous la ville de Salzgitter, dans l'ouest de l'Allemagne, jusqu'à un cimetière nucléaire, immense mais encore insuffisant pour abriter tous les déchets radioactifs du pays.

2074 pour approuver un endroit adapté

Après une descente en cinq minutes chrono, les visiteurs, casque vissé sur la tête, explorent en voiture le vaste complexe de tunnels jusqu'à une salle bétonnée haute de quinze mètres. C'est dans cette ancienne mine de fer que des déchets seront entreposés pour l'éternité, "afin d'éviter que les substances radioactives s'échappent à l'air libre", explique à l'AFP Ben Samwer, responsable du projet.

La première économie d'Europe a choisi de tourner la page du nucléaire en 2011, après la catastrophe de Fukushima au Japon, et a fermé sa dernière centrale en 2023. Mais le stockage des déchets radioactifs va encore occuper l'Allemagne pendant des décennies, à la fois défi technique et sujet de discorde persistant dans le pays.

L'entrepôt "Konrad" de Salzgitter est le seul à avoir été approuvé, en 2002, en vue d'une mise en service au début des années 2030. Il devrait à terme accueillir plus de 300 000 m3 de matériaux faiblement et moyennement contaminés.

Ce n'est pas encore assez : les autorités allemandes doivent trouver deux autres sites pour accueillir davantage de déchets.

C'est sans compter le stockage des matériaux les plus fortement irradiés : le gouvernement estime qu'il faudra attendre 2074 pour approuver un endroit adapté, sur lequel des consultations sont en cours. En attentant le stockage définitif, un réseau de centres provisoires accueille les déchets nucléaires du pays, notamment ceux des centrales déjà démantelées.

Un chantier plus complexe que prévu

Illustration des frictions que le sujet engendre : de multiples recours juridiques ont jalonné la mise en place du site de Salzgitter, le dernier déposé en octobre. Pour l'ONG environnementale Nabu, le projet Konrad est une "relique" qui "ne répond pas aux exigences de sécurité" et doit être abandonné.

Sous terre, les ingénieurs poursuivent le chantier - dont le coût est chiffré à plusieurs milliards d'euros - et gardent confiance malgré les contestations. "On ne peut pas laisser les déchets nucléaires pendant des décennies, des siècles à la surface", souligne Christian Gosberg, responsable de la construction qui juge que l'Allemagne a un "problème" avec la question des déchets nucléaires.

Construire cet entrepôt s'avère "beaucoup plus complexe" qu'à son arrivée dans le projet, il y a six ans, estime-t-il. À commencer par l'agrandissement de l'ancienne mine, qui avance pas à pas et réserve son lot de "défis". Pour l'excavation des tunnels, il faut des machines qui doivent être démontées à la surface et réassemblées sous terre.

Dans certains cas, les pièces doivent être "vissée une à une" par les ouvriers, un procédé "extrêmement compliqué et qui prend beaucoup du temps", précise M. Gosberg. Les retards du chantier ont repoussé l'ouverture du lieu et fait passer le montant de la facture à 5,5 milliards d'euros.

Le problème des déchets « toujours là »

Dans les années 1980 et 1990, d'importantes manifestations avaient réussi à entraver d'autres projets de stockage, comme dans la mine d'Asse, voisine de Salzgitter, et dans une installation proche de la ville de Gorleben (nord).

Pour le mouvement anti-nucléaire, profondément ancré en Allemagne, la fermeture du dernier réacteur en avril 2023 a été "un énorme succès", raconte l'activiste Ursula Schönberger. "Mais en même temps, le problème des déchets est toujours là et on doit s'en occuper", reconnait celle qui milite contre l'atome depuis une quarantaine d'années.

C'est un combat qui lui tient à cœur, tout comme son mari Ludwig Wasmus, avec qui elle vit dans une ferme du 19e siècle à proximité de la tour de la mine de Konrad. Ludwig Wasmus craint que l'entrepôt ne pose un "risque radioactif" à l'avenir et juge "très conversé" le processus d'approbation du projet Konrad. Le couple soutient le dernier recours en justice pour annuler l'autorisation d'aménagement de la mine.

Le mouvement antinucléaire s'est certes essoufflé avec les années, aujourd'hui porté à bout de bras "par les locaux" selon Mme Schönberger, mais elle ne se laisse pas décourager. "Tant que nous vivrons, nous resterons là et nous continuerons à nous battre".
https://www.connaissancedesenergies.org ... des-241031

Re: L'Allemagne sort du nucléaire

par energy_isere » 28 sept. 2024, 18:15

suite de ce post du 15 avril 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2367479

Feu vert pour le démantèlement de la centrale de Emsland qui avait été arrêtée en avril 2023.
Decommissioning of Emsland plant clear to proceed

27 September 2024

German utility RWE has been granted a permit by the Lower Saxony Ministry for the Environment, Energy and Climate Protection for the decommissioning and dismantling of the Emsland nuclear power plant.

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Since its shutdown in April 2023, the Emsland plant has been in what is known as post-operation. During this phase, the conditions for the dismantling of the plant were created, such as the primary cooling circuit was decontaminated, systems and components that were no longer needed were taken out of service and the workforce was adjusted.

With the construction of a technology and logistics building on the Emsland site, RWE has been creating the necessary logistics space for plant dismantling since mid-2023. In the future, low- and intermediate-level radioactive waste from the dismantling of the plant can be packed in final storage containers on-site and stored until it is handed over to the federal government for disposal.

The dismantling in accordance with nuclear law is scheduled to be completed in the second half of the 2030s.

......................
https://www.world-nuclear-news.org/arti ... to-proceed

Re: L'Allemagne sort du nucléaire

par energy_isere » 22 août 2024, 11:08

Germany's Krümmel gets decommissioning and dismantling permit

21 August 2024

Germany's Krümmel nuclear power plant has been given the regulatory go-ahead to move from post-operation to decommissioning, with dismantling work scheduled to take about 15 years.

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(Image: Krümmel NPP)

The permit to begin the decommissioning and dismantling was issued by the head of the nuclear supervisory authority in Kiel, Andreas Wasielewski, to Ingo Neuhaus, managing director of Vattenfall's nuclear energy division in Germany, and Torsten Fricke, the head of the nuclear power plant.

Neuhaus said: "This is an important milestone on the way to the 'greenfield' site of the power plant. During the dismantling work, we can draw on the experience we gained at the Brunsbüttel nuclear power plant. We started dismantling there in 2019."

The Krümmel plant - comprising a single 1260 MWe boiling water reactor - is jointly owned by Vattenfall and EOn. The plant, operated by Vattenfall, was connected to the grid in 1983, but was out of service for several years. It suffered a transformer fire in 2007 and, following repairs, was restarted in June 2009 but taken offline again the following month due to a transformer fault.

Krümmel was one of eight older power reactors that had their operating licences withdrawn by the federal government shortly after the Fukushima accident in Japan in March 2011 as part of the political decision to phase out nuclear power in the country. Vattenfall submitted an application to decommission and dismantle the plant, in the northern German state of Schleswig-Holstein, in 2015.

The total weight of the power plant to be dismantled is estimated at 540,000 tonnes and will cost around EUR1 billion (USD1.1 billion). The last fuel element was removed in 2017 and the last individual fuel rods in 2019. Around 99% of the radioactive inventory has already left the power plant.

The next phase of work will start with the reactor pressure vessel internals, which make up the vast majority of the remaining 1% of radioactive inventory. A consortium of specialist companies has put together a team to work on the reactor pressure vessel internals, starting towards the end of this year, with completion for that part of the work scheduled for 2027. Each part of the dismantling operation must be applied for individually.

Decommissioning and dismantling work is taking place at a number of Germany's nuclear power plants. Earlier this week the two cooling towers at the Grafenrheinfeld nuclear power plant were demolished in a controlled explosion.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... nd-dismant

Re: L'Allemagne sort du nucléaire

par energy_isere » 17 août 2024, 20:23

Nucléaire : dynamitage spectaculaire de deux tours de refroidissement en Allemagne
Les deux tours de refroidissement de la centrale bavaroise de Grafenrheinfeld ont été réduites à néant vendredi soir par l'exploitant du site. Une étape symbolique dans le démantèlement du parc nucléaire allemand.

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Les deux tours de refroidissement de la centrale de Grafenrheinfeld, en Bavière, pendant leur démolition. (Karl-josef Hildenbrand/Ap/SIPA)

Par Emmanuel GRASLAND Publié le 17 août 2024 lesechos

Le spectacle aura duré 30 secondes. Hautes de 143 mètres et d'un diamètre d'environ 64 mètres au sommet, les deux tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Grafenrheinfeld, en Bavière, ont été dynamitées vendredi soir, à quelques secondes d'intervalle, et se sont effondrées sur elles-mêmes, devant des centaines de curieux, installés à distance dans les prés et les champs.

Il leur a fallu faire preuve d'un peu de patience car l'opération a pris une heure et demie de retard, après qu'un activiste pronucléaire ait grimpé à un pylône électrique situé dans la zone. Le dynamitage n'est intervenu qu'après qu'il ait été placé en garde à vue.

Les explosions ont été précédées de détonations, afin que les oiseaux perchés sur les tours, ne soient blessés. La destruction des deux tours intervient tout juste 50 ans après le début de leur construction, en 1974.

Deux tiers des gravats réutilisés

« Le dynamitage des tours de refroidissement est un signe visible de l'avancée du démantèlement de notre centrale nucléaire », a déclaré Matthias Aron, le chef du projet sur la centrale de Grafenrheinfeld. Les préparatifs pour la démolition ont commencé il y a trois ans déjà. Il a fallu prouver que celle-ci n'aurait aucun impact sur le bâtiment du réacteur et les sites de stockage provisoire des déchets nucléaires.

Plus des deux tiers des gravats de béton et d'acier qui jonchent désormais le sol seront réutilisés. Il n'y a pas de problématique de déchets, car les tours de refroidissement n'appartiennent pas à la partie nucléaire de l'installation. Selon l'exploitant de la centrale, PreussenElektra, le coût total de la démolition des tours est d'un peu plus de trois millions d'euros.

Ces explosions marquent la deuxième destruction de tours de refroidissement en Allemagne, après celles de Philippsburg, dans le Bade-Wurtemberg, en mai 2020. En activité pendant trente-trois ans, la centrale de 1.200 mégawatts (MW) de Grafenrheinfeld a fonctionné jusqu'à son arrêt en 2015. Le démantèlement du site a été lancé en 2018.

Un travail de dix à douze ans

Alors que l'Allemagne a arrêté en avril 2023 ses trois dernières centrales nucléaires, le pays s'engage désormais sur le long chemin du démantèlement d'un parc de 36 sites d'une capacité totale de 26,4 Gigawatts (GW).

Selon les experts, il faut environ dix à douze ans pour démanteler une centrale, si tout se passe bien. Mais cela peut déraper, comme sur le site du démonstrateur de Niederaichbach (100 MW), en Bavière, où le processus a duré près de vingt ans.

A Krümmel (Rhénanie-Palatinat), l'opérateur espère boucler le démantèlement en 2039, après un arrêt officiel en 2011. En France, le petit réacteur de Brennilis, dans les monts d'Arrée, est toujours en cours de déconstruction après avoir été arrêté en 1985.

Le coût d'un tel chantier n'est pas non plus négligeable : en théorie, au minimum un milliard d'euros, pris en charge par les exploitants. Le gros défi reste la manipulation des matériaux radioactifs. Ces déchets sont séparés et préparés pour un stockage définitif tandis que les autres matériaux sont démontés et nettoyés à grands frais.

11 sites démantelés dans le monde

D'après le dernier rapport sur l'état de l'industrie nucléaire mondiale, sur les 204 centrales nucléaires qui ont été arrêtées dans le monde à ce jour, seuls 11 sites ont été complètement démantelés, dont trois en Allemagne (deux prototypes et un démonstrateur).


D'une capacité de 640 MW, Würzen (Saxe) est le seul site commercial allemand techniquement démantelé. Mais il reste sous contrôle légal, car des bâtiments servent à entreposer des déchets nucléaires.

En Allemagne, le grand enjeu du démantèlement sera de trouver un lieu de stockage définitif. Si un site a été identifié pour les déchets faiblement ou moyennement radioactifs, ce n'est pas le cas pour les 27.000 m3 de déchets les plus dangereux.

En 1977, l'Allemagne avait décidé d'entreposer ceux-ci à Gorleben, en Basse-Saxe, dans une ancienne mine de sel. Mais les autorités ont fini par abandonner cette idée en 2017, après des décennies de travaux et de protestations antinucléaires ayant attiré jusqu'à 100.000 manifestants.

Un site de stockage identifié au mieux en 2074

Trouver un autre site sera plus que compliqué. D'après un rapport d'un organisme de recherche, l'Öko-Institut, mandaté par l'Office fédéral pour la sécurité de l'élimination des déchets nucléaires, paru début août, le processus sera achevé au mieux en 2074.

Le ministère allemand de l'Environnement part, quant à lui, du principe d'y arriver d'ici au milieu du siècle. Voilà une dizaine d'années, le Parlement allemand avait fixé 2031 comme date cible.

Emmanuel Grasland (Correspondant à Berlin)
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 20distance
courte vidéo du dynamitage et effondrement des tours dans le lien.

vidéo d'un autre point de vue dans le soir.be
https://www.lesoir.be/616564/article/20 ... -nucleaire

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Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 26 août 2023, 11:30

suite de ce post du 7 janvier 2023 viewtopic.php?p=2360539#p2360539
Grafenrheinfeld reaches new decommissioning milestone

24 August 2023

The process of treating, cleaning and emptying the 14-metre-deep fuel element storage pool at the Grafenrheinfeld nuclear power plant in Germany has been completed. It follows the emptying and cleaning of the reactor pool at the end of last year.


PreussenElektra said that the latest landmark moment meant the plant was now at the "free of water" stage of decommissioning.

The next stage of the project is dismantling the 400-tonne reactor pressure vessel, which is due to begin in November and take around eight months to complete.

Plant manager of Grafenrheinfeld (KKG), Bernd Kaiser, said: "With this milestone, we have now managed almost half of the nuclear dismantling of the KKG. I am proud of the great achievement of my dismantling team and look forward to tackling the next dismantling projects together with them."

The 1275 MWe (net) pressurised water reactor achieved first criticality in December 1981 and was connected to the grid in the same month. It entered commercial operation in June 1982.

In August 2011, the 13th amendment of the Nuclear Power Act came into effect, which underlined the political will to phase out nuclear power in Germany. As a result, eight units were closed down immediately: EnBW’s Phillipsburg 1 and Neckarwestheim 1; EOn's Isar 1 and Unterweser; RWE's Biblis A and B and Vattenfall's Brunsbüttel and Krümmel. As part of the 13th amendment to Germany's Nuclear Power Act, Grafenrheinfeld lost its authorisation for power operation and was finally shut down on 27 June 2015.

PreussenElektra applied for the decommissioning and first dismantling permit in 2014 and received it in 2018. In this first approval procedure, the company described in detail the concept for the entire dismantling of the system and the measures planned for this. PreussenElektra split the application for the individual dismantling scopes into two steps. The dismantling of the plant began in April 2018 with the granting of the decommissioning and dismantling permit. The second dismantling permit, which was granted in December 2022, for which the application was submitted in December 2019, includes the dismantling of the reactor pressure vessel and the biological shield surrounding it.

Since dismantling began at KKG, the fuel elements have been removed from the plant, more than 12,100 components have been removed and around 3100 tonnes of material have been dismantled. This material has been dismantled, cleaned and measured several times in the waste treatment centre. The internals of the reactor pressure vessel were already completely removed as part of the first dismantling permit.
lire https://world-nuclear-news.org/Articles ... ing-milest

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 19 août 2023, 09:45

Les Allemands avaient éliminé Gorleben comme stockage longue durée des déchets hautement radioactifs.

Gorleben (ancienne mine de sel) sera remblayé (backfilled) complétement.
Gorleben mine to be backfilled

16 August 2023

A contract has been awarded for the backfilling of the former salt mine in Gorleben, Lower Saxony - previously considered a possible site for geological disposal of Germany's high-level radioactive waste.

Exploration work on the Gorleben rock salt formation as a potential radioactive waste repository site began in 1977. The federal government gave its approval for underground exploration at the site in 1983, and excavation work began with the sinking of the first of two shafts in 1986. Work continued until June 2000 when, alongside plans for the eventual phaseout of nuclear power in Germany, a three- to ten-year moratorium was imposed on the Gorleben exploration work. This moratorium was lifted in March 2010.

In July 2014, the federal government and the state government of Lower Saxony agreed that the mine workings that had been kept in operation and the surface installations would be scaled back to just the size needed to keep the mine open. In addition, the safety installations were reduced to the level of a normal industrial facility. Underground, the areas that were no longer needed in order to keep the mine open have been decommissioned and sealed off.

On 28 September 2020, waste management organisation Bundesgesellschaft für Endlagerung (BGE) published a list of potential storage sites for Germany's radioactive waste. The list followed parliament's approval three years earlier for a science-based search for a site. It identified 90 areas covering 54% of the country's surface area as potentially geologically suitable. After the application of minimum requirements and exclusion criteria, 139 salt domes were initially under consideration as a repository site. However, the Gorleben salt dome and 78 other salt domes were excluded from the site selection process by applying the geoscientific weighing criteria. The Gorleben mine was officially closed in September 2021.

BGE has now awarded a consortium comprising Redpath Deilmann GmbH and Thyssen Schachtbau GmbH a contract to backfill the mine using the salt stored above ground. Around 400,000 tonnes of rock salt are currently stored there on a salt heap.

The work can begin once the mining permits have been obtained, according to current estimates around the middle of 2024. The backfilling work is currently estimated to take three years to complete.

"By signing the contract, we are taking the first big step towards closing the mine in Gorleben," said BGE Technical Managing Director Lautsch. "The striking salt heap will now gradually disappear and the exploration mine will be filled step by step."

The Gorleben mine is to be closed in phases. After the mine workings have been backfilled, the two shafts will be backfilled via another construction contract (phase 2) that is yet to be tendered. Finally, in a final order, the site will be made usable again (phase 3).
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... backfilled

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 17 juin 2023, 12:04

Completion of German waste repository delayed

15 June 2023

Work to convert the former Konrad iron ore mine into Germany's first repository for low and intermediate-level radioactive waste (LLW/ILW) is running about two years behind schedule, according to the country's federal radioactive waste company, Bundesgesellschaft für Endlagerung (BGE). The repository will not be completed in 2027 as planned, it said.
.......................
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... ry-delayed

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par GillesH38 » 19 avr. 2023, 13:23

parfois, oui :). Mais personne à ma connaissance ne les utilise pour dire à la population mondiale comment elle doit vivre :lol:

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par Jeuf » 19 avr. 2023, 10:03

GillesH38 a écrit :
19 avr. 2023, 06:40

Ah ben ouais c'est des choses qui arrivent quand on a des querelles religieuses, on sait plus qui a raison ou qui a tort :lol:
Les discussions en physique fondamentale et astrophysique peuvent aussi être considérées comme des débats théologiques alors, vus de l'extérieur

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par GillesH38 » 19 avr. 2023, 06:40

Un fil twitter caractéristique

https://twitter.com/Gemenne/status/1647888909181829127

le primo posteur déplore la fermeture des trois dernières centrales nucléaires en Allemagne, il calcule que ça va conduire à émettre 1,4 milliards de t de CO2 supplémentaires d'ici 2030

Réponse de François Gemenne, politicien très engagé sur l'écologie et la lutte contre le RC,; assez médiatique
Sujet mineur (sans jeu de mots) : le nucléaire ne représentait déjà qu’une faible part du mix électrique allemand. Je préfère laisser s’indigner les professionnels de l’indignation ;-)
du coup avalanche d'indignation et d'incompréhension sur ce post, on lui fait remarquer que c'est quand même bien plus que ce qu'émettent les jets privés ou ce qu'économise le vélo en ville, et on lui ressort des posts où il disait que tous les petits gestes comptent ...

Ah ben ouais c'est des choses qui arrivent quand on a des querelles religieuses, on sait plus qui a raison ou qui a tort :lol:

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 16 avr. 2023, 10:15

Précis comme un Teuton.

A minuit pile cette nuit la production nucléaire est bien passée à 0 MW comme prévu. Elle était de ~2600 MW la semaine auparavant.

Atomstrom ist vorbei

Et puis la ca commence bien, l' Allemagne est déficitaire en électricité ce matin. :mrgreen:

Image

https://www.energy-charts.info/charts/p ... ?l=fr&c=DE

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 15 avr. 2023, 10:08

Fermeture d'une centrale nucléaire, mode d'emploi

AFP le 15 avr. 2023

L'Allemagne ferme ses trois dernières centrales nucléaires, un processus qui débute samedi, mais va s'étaler sur des années jusqu'au démantèlement complet des installations.

Débrancher

Le jour J, pas d'interrupteur on/off à activer mais un ralentissement progressif.

"À partir de 22 heures (20H00 GMT), nous réduirons la puissance de l'installation de 10 mégawatts par minute", explique-t-on à la centrale bavaroise d'Isar 2, située non loin de Munich.

"Lorsque la puissance du réacteur aura atteint environ 30%, plus aucun courant ne sera injecté dans le réseau à très haute tension et le générateur sera automatiquement déconnecté du réseau électrique".

Même processus, peu ou prou, dans les turbines des centrales d'Emsland (nord-ouest) et Neckarwestheim (sud-ouest)

Cette dernière tourne déjà à "environ 70% de la capacité réelle" depuis la mi-janvier, explique Jörg Michels, responsable de la division nucléaire au sein de l'énergéticien EnBW, exploitant du site.

Mettre une centrale nucléaire à l'arrêt est "un processus de routine" souvent utilisé lors d'inspections, souligne M. Michels.

"La particularité est que cela arrivera pour la dernière fois" dans ce réacteur à eau sous pression, ajoute-t-il.

Rendu moins puissant, le réacteur n'enverra plus d'eau à haute température et sous pression vers la salle des machines, où les turbines cesseront par conséquent de produire l'électricité injectée dans le réseau à haute tension.

Aucune célébration n'est prévue à Neckarwestheim, mais "la direction a décidé d'être présente" en signe de "respect envers les employés" qui sont encore 650 sur le site, dit-il.

Refroidir et démonter

Dans les jours qui suivront, la réaction atomique en chaîne qui provient des barres de combustible va être "complètement stoppée" pour permettre "le refroidissement du cycle atomique de la centrale", prélude à son démontage, précise M. Michels.

L'Allemagne a opté pour le démantèlement immédiat des centrales après leur arrêt sans passer par une phase de mise sous cocon.

Rendus inactifs, les 193 éléments combustibles au coeur du réacteur encore hautement radioactifs seront transférés dans une piscine de stockage d'un bâtiment adjacent.

Ils y resteront immergés pendant 3 à 5 ans jusqu'à ce qu'ils soient emballés dans des conteneurs "Castor" pour être transportés le moment venu vers un lieu d'enfouissement.

Le démontage un à un des éléments de la centrale commencera, lui, "au début de l'année prochaine", une fois toutes les autorisations obtenues, selon M. Michels.

"Nous sommes bien préparés", explique le responsable, alors que EnBW compte déjà quatre autres réacteurs en cours de démontage, depuis 2008 pour le plus ancien.

Le démantèlement des installations nucléaires doit durer une quinzaine d'années.

Enfouir, mais où?

Le choix d'un site d'enfouissement profond pour les déchets nucléaires allemands hautement radioactifs accumule les retards.

Selon le plan initial, la phase de recherche elle-même devait être achevée en 2031, avec le but d'avoir un site disponible d'ici 2050.

Mais fin 2022, l'organisme fédéral en charge des déchets nucléaires a proposé de repousser la recherche à un horizon bien plus lointain: jusqu'en 2046 voire 2068, selon les scénarios.

L'acheminement du premier colis radioactif vers le futur lieu sélectionné prendra encore 20 ans.

Entretemps, les déchets hautement radioactifs sont stockés dans des entrepôts temporaires conçus à cet effet.

Les déchets de faible activité et à vie courte seront eux stockés définitivement dans l'ancienne mine de fer de Konrad, proche de Salzgitter (Basse-Saxe), pour une mise en service prévue à partir de 2027.

Un site de stockage définitif doit permettre de stocker les déchets nucléaires en toute sécurité pendant au moins un million d'années.

"Plus de 30.000 générations seront encore concernées par les conséquences de la technologie nucléaire qui n'a été en service chez nous que pendant 60 ans", avait déclaré en 2017 l'ancienne ministre de l'Environnement, Barbara Hendricks.
https://www.connaissancedesenergies.org ... loi-230415

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 11 avr. 2023, 20:40

L'Allemagne fait ses adieux définitifs au nucléaire

AFP•11/04/2023

L'Allemagne maintient le cap de sa sortie du nucléaire malgré la crise énergétique: le pays débranche samedi ses trois derniers réacteurs et fait le pari de réussir sa transition verte sans l'énergie atomique.

Au bord de la rivière Neckar, non loin de Stuttgart (sud), la vapeur blanche qui s'échappe de la centrale nucléaire du Bade-Wurtemberg ne sera bientôt plus qu'un souvenir.

Même chose plus à l'Est pour le complexe bavarois d'Isar 2 et dans celui d'Emsland (nord), à l'autre bout du pays, non loin de la frontière néerlandaise.

Alors que de nombreux pays occidentaux dépendent du nucléaire, la première économie européenne tourne la page. Même si le sujet sera resté controversé jusqu'au bout.

L'Allemagne met en œuvre la décision de sortir du nucléaire prise en 2002, et accélérée par Angela Merkel en 2011, après la catastrophe de Fukushima.

Fukushima a montré que "même dans un pays de haute technologie comme le Japon, les risques liés à l'énergie nucléaire ne peuvent être maîtrisés à 100%", justifiait l'ex-chancelière à l'époque.

L'annonce avait convaincu l'opinion dans un pays où le puissant mouvement anti-nucléaire s'est d'abord nourri des craintes d'un conflit lié à la guerre froide, puis des accidents comme Tchernobyl.

L'invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022, aurait pu tout remettre en question : privée du gaz russe dont Moscou a interrompu l'essentiel des flux, l'Allemagne s'est retrouvée exposée aux scénarios les plus noirs, du risque d'arrêt de ses usines à celui d'être sans chauffage en plein hiver.

- "La roue a tourné" -

A quelques mois de la date initialement fixée pour fermer les trois derniers réacteurs, le 31 décembre dernier, le vent de l'opinion a commencé à tourner : "avec les prix élevés de l'énergie, le sujet brûlant du climat, des voix se sont bien sûr élevées pour prolonger les centrales", témoigne Jochen Winkler, maire de la commune de Neckarwestheim, où la centrale du même nom vit ses dernières heures.

Le gouvernement d'Olaf Scholz, auquel participe le parti des Verts, le plus hostile au nucléaire, a finalement décidé de prolonger l'exploitation des réacteurs pour sécuriser l'approvisionnement. Jusqu'au 15 avril.

"Il y aurait peut-être eu une nouvelle discussion si l'hiver avait été plus difficile, s'il y avait eu des coupures de courant et des pénuries de gaz. Mais nous avons passé un hiver sans trop de problèmes", grâce à l'importation massive de gaz naturel liquéfié, note M. Winkler.

Pour le maire de la bourgade de 4.000 habitants, dont plus de 150 travaillent à la centrale, "la roue a déjà tourné" et il n'était plus temps de "revenir en arrière".

Seize réacteurs ont été fermés depuis 2003. Les trois dernières centrales ont fourni 6% de l'énergie produite dans le pays l'an dernier, alors que le nucléaire représentait 30,8% en 1997.

Entretemps, la part des renouvelables dans le mix de production a atteint 46% en 2022, contre moins de 25% dix ans plus tôt.

- 5 éoliennes par jour -
Le rythme actuel de progression des renouvelables ne satisfait toutefois ni le gouvernement, ni les défenseurs de l'environnement et l'Allemagne n'atteindra pas ses objectifs climatiques sans un sérieux coup de collier.

Ces objectifs "sont déjà ambitieux sans la sortie du nucléaire - or chaque fois qu'on se prive d'une option technologique, on rend les choses plus difficiles", note Georg Zachmann, spécialiste des questions d'énergies pour le cercle de réflexion bruxellois Bruegel.

L'équation est encore plus complexe compte-tenu de l'objectif d'arrêter toutes les centrales à charbon du pays d'ici 2038, dont un grand nombre dès 2030.

Le charbon représente encore un tiers de la production électrique allemande, avec une hausse de 8% l'an dernier pour compenser l'absence de gaz russe.

L'Allemagne doit installer "4 à 5 éoliennes chaque jour" au cours des prochaines années pour couvrir ses besoins, a prévenu Olaf Scholz. La marche est haute comparée aux 551 unités posées en 2022.

Une série d'assouplissements règlementaires adoptés ces derniers mois doit permettre d'accélérer le tempo. "Le processus de planification et d'agrément d'un projet éolien prend en moyenne 4 à 5 ans", selon la fédération du secteur (BWE), pour qui gagner un ou deux ans serait déjà "un progrès considérable".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2dc99b63f4

Re: L'Allemagne sort du nucléaire ? ou pas ?

par energy_isere » 04 févr. 2023, 15:42

Mise à terre de la première des 4 tours de refroidissement de l' ex centrale nucléaire de Biblis. 15 000 tonnes de béton à recycler.
Demolition of Biblis cooling towers begins

03 February 2023

The first of four 80-metre-high cooling towers has been demolished at the Biblis nuclear power plant in Germany. The two-unit plant was shut down in March 2011 in response to the accident at Japan's Fukushima Daiichi plant.

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The first cooling tower at Biblis A is brought down (Image: RWE)

The cooling tower was the first of two at the Biblis A reactor to be demolished. The tower was brought down on 2 February after specialists weakened the structure by making slots in the concrete shell and removing supports to such an extent that it collapsed in a controlled manner. The surrounding buildings and high-voltage lines were not affected, owner RWE said.

"The project was prepared intensively," said plant manager Ralf Stüwe. "The successful demolition of the first cooling tower shows that we are tackling the challenges of dismantling safely and mastering them responsibly."

The controlled collapse of unit A's second cooling tower is currently planned for the second half of this month, while the two towers of unit B are scheduled to be demolished in 2024.

RWE said the approximately 15,000 tonnes of conventional construction waste produced per tower will be processed in the coming weeks after the demolition of the second cooling tower. It noted the quality of the concrete means that most of the material can be recycled as a substitute for gravel in concrete production or as an aggregate in the cement industry.

"The successful demolition of the first cooling tower is another milestone at the Biblis site," said Nikolaus Valerius, Member of the Board of Management of RWE Power AG responsible for the nuclear energy division. "This makes the continuous progress of the dismantling of the plant, which has been going on since the summer of 2017, also visible to the outside."

The two reactors at Biblis were among the eight units ordered to be shut down immediately after the March 2011 accident at Fukushima Daiichi. Biblis A and B - which are pressurised water reactors rated at 1167 MWe and 1240 MWe, respectively - had been licensed to operate until 2019 and 2021 just two months before the shutdown order.

RWE submitted applications in August 2012 to Hesse's ministry of the environment, climate protection, agriculture and consumer protection for the decommissioning and dismantling of the two reactors. The application outlined in detail the proposed approach, the extent of dismantling, the procedures to be followed and the precautions to ensure radiation protection. A detailed safety report was also prepared and an environmental impact assessment carried out.

In March 2017, the ministry approved RWE's plan for decommissioning the reactors, allowing dismantling of the units to start. The operation to dismantle the two reactors is expected to take about 15 years in total.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... ers-begins

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