Filiére nucléaire Francaise

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Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 29 janv. 2025, 21:04

Sur le baromètre de l'énergie en France de Usine Nouvelle on voit 86.0 % de taux de disponibilité de la puissance nucléaire en France.

https://www.usinenouvelle.com/article/n ... e.N2044492

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 22 janv. 2025, 23:06

Relance du nucléaire en France : 10 000 offres d'emplois à pourvoir en permanence

AFP le 22 janvier 2025

Le nucléaire propose presque en continu 10 000 offres d'emplois sur le site de France Travail, conséquence de la relance de l'atome en France et des départs à la retraite, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement public chargé de l'emploi en France.

Semaine des métiers du nucléaire du 3 au 7 février

Les principales entreprises du secteur, qui emploie quelque 220 000 personnes, arrivent à pourvoir leurs postes "parce qu'il y a un regain d'attractivité du nucléaire, qu'on ressent à la fois auprès des personnes en recherche d'emploi, mais aussi des jeunes en orientation", assure à l'AFP Hélène Badia, présidente de l'université des métiers du nucléaire.

Cette entité, créée en 2021 par des entreprises du secteur et les acteurs de la formation, lance jeudi, avec France Travail, la troisième semaine des métiers du nucléaire (du 3 au 7 février 2025), en présence du ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, sur le site Framatome du Creusot.

Signe de l'engouement grandissant pour l'atome, l'événement, lors duquel entreprises et organismes de formation vont ouvrir leurs portes au public, "a attiré 8 000 personnes la première année, 16 000 personnes la deuxième année", a souligné Mme Badia.

« Environ 100 0000 recrutements, de 2023 à 2033 »

Par ailleurs, l'institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) a vu presque doubler en cinq ans les effectifs de ses promotions du diplôme d'ingénieur spécialisé en génie atomique, qui a accueilli 80 étudiants à la rentrée 2024, selon EDF.

Prolongation du parc existant, nouveaux réacteurs nucléaires EPR2, petits réacteurs modulaires (SMR), usines du cycle du combustible d'Orano, agrandissements des usines de Framatome, la filière attend "environ 100 0000 recrutements, de 2023 à 2033", a rappelé Mme Badia.

Parmi les métiers en tension, ceux de l'exploitation, de la maintenance, les métiers d'électricien, chaudronnier, tuyauteur, automaticien, technicien en radioprotection, et, comme toujours, l'indispensable soudeur.

France Travail compte sur des "dispositifs innovants en matière de recrutement", notamment pour favoriser les reconversions professionnelles, a expliqué à l'AFP Frédéric Toubeau, directeur de France Travail pour la région Auvergne/Rhône-Alpes et responsable de la filière nucléaire au niveau national.

"On utilise beaucoup la méthode de recrutement par simulation", qui consiste à "juger une personne sur ses habilités à effectuer un geste professionnel", explique-t-il. Si les tests sont concluants, comme pour une jeune pâtissière devenue soudeuse dans le Nord, les formations sont financées.

Signe du besoin d'élargir le vivier, cette édition de la semaine des métiers du nucléaire est tournée vers "l'inclusion des profils peu représentés dans la filière", notamment les personnes issues de quartiers prioritaires de la ville, les seniors et les femmes.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-250122

Re: Filiére nucléaire Francaise

par mobar » 16 janv. 2025, 16:26

https://www.blast-info.fr/articles/2025 ... DzOKgti6kw
Chez EDF, les ennuis volent en escadrille. Ce mardi 14 janvier, la Cour des comptes a publié un nouveau rapport sur l’EPR de Flamanville. La vénérable institution de la rue Cambon (Paris) chiffre maintenant le coût final du chantier à 23,7 milliards d’euros. Un montant en nette augmentation par rapport à la précédente évaluation faite par la Cour en 2020 : 19,1 milliards.

Coup de pied de l’âne, le rapport précise que « les calculs effectués par la Cour aboutissent à une rentabilité médiocre pour Flamanville 3 » : la marge minuscule qu’EDF pourrait dégager ne suffira pas pour rembourser le coût des emprunts ! Encore faut-il pour cela que l’EPR fonctionne, un jour, à pleine puissance. Et de cela, même les équipes d’EDF n’en sont plus vraiment convaincues.

La scène se passe dans un dîner en ville à Paris en fin de semaine dernière. « Nous étions en réunion dans le bureau du PDG et tout allait bien. Mais, il a reçu un rapport de Flamanville et l’atmosphère s’est brutalement refroidie », raconte un haut cadre de l’électricien présent lors de cette réunion. Si Luc Rémont, le PDG, n’est pas tombé de son siège à la lecture du rapport, il s’en est fallu de peu.

La cause ? Les ingénieurs, qui travaillent sur le démarrage du réacteur ont comme un doute. Et un gros. « Ils ne savent pas si l’EPR pourra fonctionner à pleine puissance », balance ce haut cadre.

Cette interrogation, qui existe chez de nombreux salariés ayant travaillé sur le cauchemardesque chantier du réacteur (douze ans de retard), est donc maintenant partagée par les équipes qui ont pris en main le réacteur. Et repose sur une constatation : contrairement à ce que prétend la communication d’EDF, les problèmes vibratoires qui affectent le circuit primaire du réacteur sont loin d’être réglés. « Le rapport confirme qu’il y a toujours des problèmes de vibrations trop importantes », lâche le cadre décidément très bavard.

Lors de la réunion de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Flamanville en avril 2014, tenue quelques jours avant que l’ASN autorise EDF à installer le carburant nucléaire dans la cuve, l’électricien avait pourtant balayé d’un revers de main la question des vibrations, affirmant, manifestement un peu trop rapidement, que tout était réglé.

Mais déjà dans les étages de la direction générale à Paris, les couteaux s’aiguisent et la chasse au coupable est ouverte. Qui portera le chapeau ? Un nom est dans les esprits : celui d’Alain Morvan, le directeur du projet EPR jusqu’en octobre dernier, accusé à mots couverts d’avoir caché trop de poussières sous le tapis.

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 14 janv. 2025, 22:38

Programme d'EPR : la Cour des Comptes publie un rapport critique et recalcule le coût de Flamanville 3

AFP le 14 janvier 2025

La Cour des comptes a appelé mardi l'État et EDF à lever les nombreuses "incertitudes" avant de poursuivre le vaste programme de construction de nouveaux réacteurs nucléaires EPR, dont le financement reste flou.

« Retards d'avancement de la conception de l'EPR2 »

Dans un rapport critique de 97 pages, la juridiction financière estime que "l'accumulation de risques et de contraintes pourrait conduire à un échec du programme d'EPR2", rappelant que l'EPR de Flamanville en Normandie a été connecté au réseau électrique 12 ans après la date prévue, le 21 décembre.

"Les incertitudes les plus préoccupantes portent sur les retards d'avancement de la conception de l'EPR2, l'inconnue sur le coût des trois premières paires (de réacteurs) et l'absence de financement du programme", a souligné le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, devant la presse.

"La décision du conseil d'administration d'EDF de réduire l'enveloppe financière dédiée aux travaux préparatoires des futurs EPR2 en 2025, acte manifestement ces incertitudes financières", a-t-il ajouté.

Un coût total de Flamanville 3 de 23,7 milliards d'euros de 2023

Après un chantier émaillé de déboires et d'aléas techniques, les coûts de Flamanville 3, premier réacteur nucléaire à démarrer depuis 25 ans, ont explosé par rapport au devis initial de 3,3 milliards d'euros. Selon la Cour, EDF estime aujourd'hui son coût total à 19,3 milliards en euros de 2015, soit 22,6 milliards d'euros de 2023, "coût de financement compris".

"En réalité, le coût total à terminaison de Flamanville 3 est plus élevé et atteint 20,4 milliards" en euros de 2015, "soit 23,7 milliards" en euros de 2023, a calculé la Cour dans ce rapport de suivi consacré à la filière EPR, le réacteur de nouvelle génération au cœur de la relance du nucléaire en France.

Cette réévaluation de 1,3 milliard par rapport à son précédent rapport en 2020 (19,1 milliards en euros de 2015) tient compte d'ajustements dans le calcul de provisions présentées par EDF et dans le calcul du coût de financement.

Après les "dérives" de coûts et de calendrier des projets d'EPR d'EDF à Flamanville, en Finlande et au Royaume-Uni, les magistrats financiers évoquent des risques "persistants" malgré des efforts pour restructurer une filière appelée à tenir le cap de la relance de l'atome fixé par Emmanuel Macron.

En février 2022, le président avait annoncé depuis Belfort vouloir construire six nouveaux réacteurs de nouvelle génération EPR2 avec une option pour huit autres, rompant avec de longues années de jachère nucléaire.

« Rentabilité médiocre »

Depuis, EDF, renationalisée, a réorganisé sa gouvernance et rationalisé ses processus. Les turbines Arabelle sont revenues dans le giron français. Mais la filière "est loin d'être prête", pour la Cour.

"La rentabilité prévisionnelle du programme EPR2 reste à ce stade inconnue, d'autant que les conditions de financement (...) ne sont toujours pas arrêtées", ajoutent les magistrats financiers. Ils relèvent en outre qu'EDF refuse toujours de leur transmettre des informations "sur la rentabilité et le coût de production prévisionnels" de Flamanville et de l'EPR2, comme demandé en 2020. Or, la Cour prévoit "une rentabilité médiocre pour Flamanville 3".

Au vu des incertitudes, la Cour demande de "retenir la décision finale d'investissement du programme EPR2", envisagée pour début 2026 par EDF, "jusqu'à la sécurisation de son financement et l'avancement des études de conception détaillée", une étape débutée seulement en juillet 2024.

Elle recommande en outre de "limiter l'exposition financière d'EDF" dans ses projets d'EPR à l'étranger et de "s'assurer" que tout nouveau projet international nucléaire "ne ralentisse" pas les calendriers en France.

Une recommandation que le PDG d'EDF, Luc Rémont, dit partager "entièrement", dans une réponse transmise à la Cour en dernière minute.

Avant un accord du groupe avec l'Etat et Bruxelles sur le cadre financier du programme EPR2, "il est nécessaire qu'EDF conclue avec l'État un contrat préliminaire qui fixe le cadre des investissements à financer au titre de ce programme", a ajouté M. Rémont.

Selon un chiffrage d'EDF de fin 2023 et dans l'attente d'une réévaluation, le coût de construction des six premiers EPR2 a déjà flambé de 30%, de 51,7 milliards à 67,4 milliards d'euros, "à conditions économiques inchangées et hors effet de l'inflation", précise la Cour des Comptes.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-3-250114

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 03 janv. 2025, 19:46

ASNR : la nouvelle autorité de sûreté nucléaire en service mais beaucoup reste à faire

AFP le 03 janvier 2025

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), désormais seule entité chargée de la sûreté nucléaire en France, est entrée en service le 1er janvier, actant ainsi la fusion contestée de l'IRSN et de l'ASN, mais des "incertitudes" demeurent et la réorganisation reste encore à finaliser.

2e autorité de régulation nucléaire du monde

La coup d'envoi de cette autorité unique marque le clap de fin du système dual né des leçons de la catastrophe de Tchernobyl, qui reposait d'un côté sur l'IRSN, l'expert scientifique de la sûreté, et de l'autre sur l'ASN, le gendarme chargé des décisions sur les centrales.

La réforme créée par la loi du 21 mai 2014 prévoyait l'absorption de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de ses 1 600 salariés de droit privé par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et ses 500 fonctionnaires, dans l'optique de "fluidifier" les décisions, en vue de la relance d'un programme nucléaire en France.

"Autorité administrative indépendante, l'ASNR assure désormais, au nom de l'État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France. Elle exerce également les missions de recherche, d'expertise, de formation et d'information des publics dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la radioprotection", a indiqué jeudi l'ASNR dans son premier communiqué.

Basée au siège de l'ex-ASN à Montrouge (Hauts-de-Seine), l'ASNR aura une pile de dossiers cruciaux à gérer, entre la prolongation des centrales, le développement de mini-réacteurs, la construction de nouveaux réacteurs de grande puissance et l'avenir des installations du cycle du combustible. Avec plus de 2 000 collaborateurs, elle représente la deuxième autorité de régulation nucléaire du monde, après la NRC (Nuclear Regulatory Commission) américaine.

L'ASNR « déjà pleinement opérationnelle » selon son président

Cette fusion, décidée à l'Élysée en février 2023, a été votée en avril au terme d'une bataille parlementaire et d'une vive opposition tant des syndicats que d'associations, inquiets de voir reculer l'information du public sur le nucléaire et la séparation entre expertise et décision.

A la veille du démarrage de l'ASNR, les craintes restaient toujours vives. Dans un communiqué, mardi, l'intersyndicale de l'IRSN a appelé "à la vigilance, plus que jamais compte tenu des incertitudes sur le fonctionnement de l'ASNR au 2 janvier, des inquiétudes sur son règlement intérieur et d'une impasse budgétaire dès février", faute de loi de finances 2025.

Avec la création de cette autorité unique, une période transitoire commence, même si Pierre-Marie Abadie, qui a pris la présidence de l'ASNR le 13 novembre à la fin du mandat de son prédécesseur à l'ASN Bernard Doroszczuk, assure que "l'ASNR est déjà pleinement opérationnelle".

Les services supports (DRH, direction financière, direction informatique) ont été réunis au sein de directions uniques, tandis qu'une partie des activités de l'IRSN rejoint le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le ministère de la Défense.

Inquiétudes autour du règlement intérieur

Restent les services de cœur de métier qui sont pour l'heure "juxtaposés". "Il y a eu une fusion a minima : on a pris les briques de l'ASN et de l'IRSN et on les a mis côte-à-côte", explique à l'AFP François Jeffroy, représentant CFDT.

Les inquiétudes se cristallisent aussi sur le projet de règlement intérieur, texte crucial régissant le fonctionnement de l'ASNR.

Le CSE de l'IRSN a rendu un avis défavorable sur ce texte le 17 décembre, faute de garanties sur deux demandes clés : le fait que soit "énoncée explicitement dans le règlement intérieur" l'indépendance entre l'expertise et la décision, tout comme le "principe de publication de l'ensemble des avis d'expertise", au nom de l'information du public, rapporte l'intersyndicale.

De son côté, M. Abadie a fait savoir à l'AFP que le projet de règlement "intégrera des remarques" issues des consultations menées fin 2024. Il lui reviendra de le présenter le 16 janvier à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.

M. Abadie, chargé de conduire la réforme, devra aussi présenter d'ici la fin du mois sa feuille de route aux personnels. "Nous n'aurons pas réponse à tout dès le premier jour, mais le cheminement que nous allons faire sera tout aussi important que le point d'arrivée", a-t-il souligné dans une réponse écrite adressée à l'AFP. Les premiers mois, a-t-il dit, seront consacrés à "la construction d'un collectif, autour de valeurs communes, au-delà de nos cultures et de nos histoires".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-250103

Re: Filiére nucléaire Francaise

par Silenius » 03 janv. 2025, 01:35

https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... r-AA1wRwi8
Les exportations nettes d’électricité de la France vers ses voisins ont atteint un niveau record en 2024. « 89 TWh (térawatts-heures, NDLR) : c’est la valeur exceptionnelle des exports nets d’électricité de la France vers ses voisins en 2024. Le vieux record de 2002 est battu », souligne Thomas Veyrenc, directeur général Économie, Stratégie et Finances du gestionnaire du réseau électrique haute tension français dans un post LinkedIn, jeudi 2 anvier 2025.

Re: Filiére nucléaire Francaise

par Jeuf » 18 déc. 2024, 18:18

Visite complète d'une centrale

https://www.youtube.com/watch?v=l83hyIH25gU

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 15 déc. 2024, 23:14

L'étrange naissance de la 1ère centrale nucléaire française vidéo 16 mn https://www.youtube.com/watch?v=hro65xycIgA

Nota Bene
2,52 M d’abonnés
350 060 vues 16 sept. 2024

Découvrons ensemble l'histoire de la toute première centrale nucléaire française, la Boule de Chinon !
Le patrimoine industriel vous intéresse ? Découvrez tous les sites d'EDF ouverts à la visite : https://bit.ly/visiteredf_NB

Aujourd’hui, on va parler d’un patrimoine un peu spécial : pas une cathédrale, un jardin à la française, ni un château de la Renaissance… mais la Boule de Chinon, une gigantesque sphère d’environ 50m de haut, sortie tout droit d'un film de SF ! Cette Boule, c’est tout simplement une ancienne centrale nucléaire, donc un site un peu sensible ! Mais ça n’est pas n’importe quelle centrale nucléaire, non ! C’est du patrimoine industriel de premier plan, et ça vaut le coup qu’on revienne dessus, parce que c’est à la fois une histoire scientifique, humaine, et économique !

Image

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 11 déc. 2024, 20:18

Nucléaire : EDF relève à nouveau ses prévisions de production pour 2024

AFP le 11 décembre 2024

EDF a de nouveau révisé à la hausse mercredi son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l'EPR de Flamanville, qui doit être raccordé prochainement au réseau.

EPR de Flamanville

"Cette révision s'appuie sur la très bonne performance de la production du parc nucléaire grâce notamment à l'optimisation des arrêts de tranche, ainsi qu'à la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés à la corrosion sous contrainte", explique l'énergéticien dans un communiqué.

EDF avait déjà rehaussé ses prévisions en septembre, de 315-345 TWh à 340-360 TWh.

Le raccordement au réseau de l'EPR de Flamanville est toujours prévu d'ici "la fin de l'automne 2024", a précisé EDF. Il permettra aux foyers français de bénéficier de l'énergie du réacteur le plus puissant (1 600 MW), le 57e du parc, selon le groupe.

Son PDG, Luc Rémont, s'est félicité mardi, lors d'un colloque de l'Union Française de l'Electricité, d'une situation "plus agréable ce mois de décembre que les mois de décembre des deux années précédentes".

Un niveau de production « pas loin de l'optimum »

La production nucléaire a notamment été affectée ces dernières années par un phénomène de corrosion sur certains réacteurs, mis à l'arrêt en conséquence.

En 2022, la production nucléaire d'EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, ce qui avait contraint la France à importer de l'électricité, une première depuis 42 ans. En 2023, la production avait augmenté de 15% par rapport à celle de 2022, grimpant à 320,4 TWh.

"Avec un niveau de production qui est remonté pas loin de l'optimum, même s'il nous reste encore un peu de travail à faire, ça permet effectivement de se reposer les bonnes questions sur notre transition énergétique et sur comment la réussir", a ajouté Luc Rémont mardi.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 024-241211

la ce jour sur le site de RTE on voit 51 GW de nuke en moyenne sur la journée.
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-p ... ar-filiere

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 23 oct. 2024, 20:25

Sûreté nucléaire : le Parlement valide, avec quelques réserves, la candidature de Pierre-Marie Abadie à la tête de la future autorité

AFPle 23 oct. 2024

Les parlementaires ont validé mercredi - non sans quelque réserves - la candidature de Pierre-Marie Abadie pour prendre la tête de l'autorité de sûreté nucléaire, au coeur d'un projet de réorganisation controversée.

................
lire https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-241023

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 14 août 2024, 23:51

EDF réduit la production de plusieurs réacteurs en raison des fortes chaleurs

Timothée Talbi avec AFP Le 14/08/2024

Deux semaines après la centrale nucléaire de Golfech, l'énergéticien a procédé à des baisses de production électrique sur les sites de Bugey, Saint-Alban et Tricastin.

Nouvelles baisses de production au sein du parc nucléaire français. Alors qu'une vague de chaleur a touché l'Hexagone ces derniers jours, EDF a mis à l'arrêt la seconde tranche de la centrale du Bugey lundi en fin d'après-midi. "Cet arrêt intervient en raison d’une faible consommation d’électricité et des conditions climatiques et environnementales, afin de respecter les limites prescrites dans l’arrêté de rejet de la centrale du Bugey, explique l'énergéticien sur son site Internet. Cette situation n’a aucun impact sur la sûreté de l’installation."

La veille, c'est le réacteur numéro deux du site de Saint-Alban qui a été concerné par des baisses de production de plusieurs heures qui ont été réitérées les jours suivants dont mercredi. Des baisses de production sont également prévues le 14 août pour l'un des quatre réacteurs de la centrale de Tricastin alors que la tranche numéro deux s'est déjà arrêtée automatiquement lundi en milieu de journée en raison d'un dysfonctionnement.

Des pertes estimées à 0,3% de la production annuelle du parc

Il y a quinze jours, la production de la centrale nucléaire de Golfech avait été réduite afin d'éviter de trop réchauffer les eaux de la Garonne dans un contexte d'épisode caniculaire. Le réacteur de Golfech 2 avait ainsi été mis à l'arrêt pendant deux jours tandis que la puissance de Golfech 1 avait été limitée à 280 mégawatts (sur une capacité de 1.300 MW) durant une trentaine d'heures. Il s'agissait de la première fois de l'année qu'une mesure de restriction de ce type était prise, dans un contexte d'épisode caniculaire, en France.

Les centrales nucléaires sont soumises à des limites réglementaires individuelles de rejet de l'eau, afin de ne pas échauffer les cours d'eau environnants et d'en protéger la faune et la flore. Les réacteurs utilisent l'eau des rivières (ou de mer, le cas échéant) pour leur refroidissement avant de la rejeter plus chaude dans le milieu. Ce n'est "pas un enjeu de sûreté, mais de respect de la réglementation" environnementale, souligne l'électricien national. Selon EDF, depuis 2000, les pertes de production pour cause de température élevée et/ou faible débit des fleuves ont représenté en moyenne 0,3% de la production annuelle du parc.
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 40140.html

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 06 août 2024, 10:38

Nucléaire : le grand carénage a commencé à la centrale de Cruas-Meysse

De Damien Triomphe Lundi 5 août 2024
Par France Bleu Drôme Ardèche

La mise en arrêt du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a commencé ce dimanche 4 août. L'unité de production va passer sa quatrième visite décennale, première étape du grand carénage qui concerne la révision et la maintenance de la centrale dans son ensemble.

Le grand carénage, chantier de maintenance prévu sur quatre ans, pour prolonger le fonctionnement de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse vient de véritablement commencer. La mise à l'arrêt de l'unité de production n°3 a été lancée ce dimanche 4 août à 23 heures - l'opération prend du temps, le réacteur doit désormais refroidir et la turbine être progressivement stoppée. La maintenance et la révision de l'ensemble de l'appareil pourront ensuite commencer et permettre de prolonger la durée de vie de dix ans du réacteur, condition sine qua none pour obtenir une autorisation de fonctionnement de la part de l'Autorité de Sûreté Nucléaire.

Dans un premier temps, l'unité a été en fait découplée du réseau national. Autrement dit, elle n'envoie plus d'électricité. Les trois autres réacteurs restent en revanche en fonctionnement et continuent d'alimenter le réseau. Ils feront à leur tour l'objet de visite décennale une fois les travaux sur l'unité n°3 terminés. Cette première phase devrait durer 6 mois minimum.
https://www.francebleu.fr/infos/societe ... se-7108534

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 29 juil. 2024, 23:01

Vague de chaleur: la centrale nucléaire de Golfech réduit sa production

AFP le 29 juill. 2024

La production de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) va être réduite à partir de lundi soir, pour éviter de trop réchauffer les eaux de la Garonne dans un contexte d'épisode caniculaire, a-t-on appris auprès d'EDF.

Le réacteur de Golfech 2 sera mis à l'arrêt lundi soir peu avant minuit pour deux jours, et la puissance de Golfech 1 sera limitée à 280 mégawatts (sur une capacité de 1.300 MW) de mardi à 14h jusqu'à mercredi à minuit.

C'est la première fois de l'année qu'une mesure de restriction de ce type est prise, dans un contexte d'épisode caniculaire, en France.

Dans un message sur son site internet, EDF souligne qu'"en raison des prévisions de températures élevées sur la Garonne, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le site de Golfech" jusqu'au 7 août.

Les centrales nucléaires sont soumises à des limites réglementaires individuelles de rejet de l'eau, afin de ne pas échauffer les cours d'eau environnants et d'en protéger la faune et la flore.

Les réacteurs utilisent l'eau des rivières (ou de mer, le cas échéant) pour leur refroidissement avant de la rejeter plus chaude dans le milieu.

Ce n'est "pas un enjeu de sûreté, mais de respect de la réglementation" environnementale, souligne-t-on chez l'électricien national.

Selon EDF, depuis 2000, les pertes de production pour cause de température élevée et/ou faible débit des fleuves ont représenté en moyenne 0,3% de la production annuelle du parc.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240729

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 09 juil. 2024, 22:45

A Belfort, l’usine Arabelle Solutions d’EDF se prépare aux EPR2

Emblématique de la relance du nucléaire français, l'ancien site General Electric de Belfort produit les turbines Arabelle, les plus puissantes du monde en service. Passé sous le pavillon d'EDF il y a un mois, il vise désormais les EPR2 et doit faire l'objet d'investissements pour réduire ses délais de fabrication avec des embauches à clé... Si le carnet de commandes suit.

Aurélie Barbaux 09 juillet 2024

Image
Depuis le 31 mai, l'ancienne usine d'Alstom à Belfort, où sont produites les turbines nucléaires Arabelle, fait partie du groupe EDF et a changé de nom.

Depuis le discours fondateur de la politique énergétique d'Emmanuel Macron du 10 février 2022, le site de Belfort, où sont produites les turbines nucléaires Arabelle, n'avait reçu aucun visiteur. Un mois à peine après la finalisation de l’acquisition par EDF des activités nucléaires de General Electric et son intégration sous la forme d’une filiale autonome du groupe baptisée Arabelle Solutions, L’Usine Nouvelle a pu visiter le site.
... abonnés
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... 2.N2215460

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 02 juil. 2024, 23:05

Voici la carte des mines d’uranium qui fournissent les centrales nucléaires en France
La nouvelle a fait la une de l’actualité : Orano vient de perdre le permis d’exploiter l’une des futures plus grandes mines d’uranium au monde. Si cette nouvelle n’a en réalité que très peu d’impact sur le futur approvisionnement français en matière d’uranium, elle constitue une bonne occasion de faire le point sur les mines fournissant du combustible nucléaire à EDF.

Kevin CHAMPEAU 2 Juil 2024

Orano vient de perdre son permis d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren, considérée comme l’un des plus grands gisements d’uranium au monde avec un potentiel estimé à 200 000 tonnes. Selon la junte militaire, qui contrôle le Niger depuis un an, le spécialiste français du combustible nucléaire n’aurait pas commencé les travaux exploratoires dans les temps. Malgré cet échec, l’entreprise se veut rassurante, et cette nouvelle n’aura aucun impact sur l’approvisionnement des centrales nucléaires françaises à court et moyen terme. D’abord, EDF, qui consomme chaque année environ 7 000 tonnes d’uranium, dispose d’importants stocks de combustible permettant d’alimenter tous ses réacteurs pendant une dizaine d’années. Mais surtout, pour justement éviter toute rupture d’approvisionnement, l’énergéticien français utilise de l’uranium en provenance des quatre coins du globe.

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EDF se fournit principalement chez Orano

En tête des fournisseurs d’EDF en matière d’uranium, on retrouve Orano. Issue du démantèlement d’Areva en 2018, l’entreprise se charge de toutes les étapes de gestion du combustible nucléaire, depuis les travaux exploratoires destinés à trouver de nouveaux gisements, jusqu’au recyclage du combustible usagé. Orano exploite actuellement de nombreuses mines d’uranium au Canada, au Kazakhstan et au Niger. Au Canada, on recense deux des gisements les plus prolifiques au monde du fait d’une très forte teneur en uranium. Ces deux mines, découvertes au cours des années 1980, sont situées dans le nord de la province du Saskatchewan. Celle de McArthur River, qui utilise des techniques d’exploitations uniques pour éviter tout contact entre les mineurs et le minerai, produit 7 700 tonnes d’uranium par an.

Au Kazakhstan, Orano exploite également les gisements de Muyunkum et de Tortkuduk, qui pourraient être agrandis dans les années à venir. Enfin, si le groupe français a perdu le droit d’exploiter la mine Imouraren, elle reste présente au Niger et exploite le vaste site d’Arlit, situé dans le désert de l’Aïr. Celui-ci, découvert par le CEA dans les années 1950, est cependant en fin de vie, tout comme le site voisin de Cominak qui a finalement été fermé en 2021. Ces trois pays que sont le Niger, le Canada et le Kazakhstan, constituent le trio de tête des pays fournisseurs de l’Europe en matière d’uranium. En prévision, Orano mène également des programmes d’explorations et des tests d’exploitation en Ouzbékistan ainsi qu’en Mongolie. La France a d’ailleurs signé un protocole d’accord pour l’exploitation de la mine d’uranium mongole de Zuuvch Ovoo à partir de 2028.

Les autres fournisseurs

Malgré la longue liste des sites exploités par Orano, EDF a également d’autres fournisseurs, permettant notamment de multiplier les sources, et donc d’assurer la sécurité de l’approvisionnement français en combustible nucléaire. Selon une note parue en mai 2022 portant sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) du kWh nucléaire, EDF indique que son approvisionnement en uranium provient à 21 % du Canada, 18 % de la Russie, 18 % du Kazakhstan, 17 % du Niger, 16 % de l’Australie et enfin 10 % de Namibie. Ces deux derniers pays possèdent, en effet, des mines d’uranium d’envergure internationale.

En Australie, l’Olympic Dam, située dans le sud du pays, est considérée comme la plus grande ressource d’uranium au monde. La Namibie fait aussi partie des plus grands producteurs d’uranium au monde, en particulier grâce à la mine de Rössing. Enfin, la Russie compte parmi les acteurs majeurs de l’exploitation de l’uranium avec, par exemple, le site de Krasnokamensk, plus grande mine du pays. Cette diversité de fournisseurs permet à la France d’assurer un approvisionnement constant, et ce, malgré la fluctuation de la situation géopolitique mondiale.
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