par phyvette » 26 sept. 2018, 23:01
Les centrales nucléaires peuvent-elles survivre au changement climatique ?
22/08/2018
En raison de la canicule, EDF a arrêté un réacteur nucléaire le long du Rhône, et réduit la puissance de deux autres la semaine dernière.
De fait, le parc nucléaire actuel a été conçu à une époque où la compréhension du changement climatique était bien moins développée. Or l’impact de températures élevées peut poser d’autres difficultés aux centrales. Si l’eau pompée dans un fleuve ou dans la mer est à une température trop élevée, elle ne joue plus de manière efficace son rôle de refroidissement. De même, si le cours d’un fleuve devient trop bas, la centrale ne peut plus prélever suffisamment d’eau, car elle risque d’assécher le fleuve en question. Un problème qui ne concerne pas la Loire ou le Rhône, mais qui peut toucher la Vienne, sur les bords de laquelle se trouve la centrale de Civaux.
Pierre-Franck Chevet, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, a estimé en juin, devant la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire, que « les risques liés au changement climatique global, notamment en cas de canicule et de sécheresse, [avaient] bien été envisagés ». « Les sites en bord de rivière identifiés comme les plus sensibles sont ceux de Civaux, Bugey, Saint-Alban, Cruas, Tricastin, Blayais, Golfech et Chooz », précisait-il toutefois...]
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/r-e ... ailsignout
[quote][b]Les centrales nucléaires peuvent-elles survivre au changement climatique ?[/b]
22/08/2018
En raison de la canicule, EDF a arrêté un réacteur nucléaire le long du Rhône, et réduit la puissance de deux autres la semaine dernière.
De fait, le parc nucléaire actuel a été conçu à une époque où la compréhension du changement climatique était bien moins développée. Or l’impact de températures élevées peut poser d’autres difficultés aux centrales. Si l’eau pompée dans un fleuve ou dans la mer est à une température trop élevée, elle ne joue plus de manière efficace son rôle de refroidissement. De même, si le cours d’un fleuve devient trop bas, la centrale ne peut plus prélever suffisamment d’eau, car elle risque d’assécher le fleuve en question. Un problème qui ne concerne pas la Loire ou le Rhône, mais qui peut toucher la Vienne, sur les bords de laquelle se trouve la centrale de Civaux.
Pierre-Franck Chevet, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, a estimé en juin, devant la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire, que « les risques liés au changement climatique global, notamment en cas de canicule et de sécheresse, [avaient] bien été envisagés ». « Les sites en bord de rivière identifiés comme les plus sensibles sont ceux de Civaux, Bugey, Saint-Alban, Cruas, Tricastin, Blayais, Golfech et Chooz », précisait-il toutefois...][/quote]
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