par mobar » 28 nov. 2019, 10:52
Remundo a écrit : ↑26 nov. 2019, 21:14
à court-terme, en étant pragmatique, la France ne peut pas se passer de son parc électronucléaire.
Tout en espérant qu'un évènement brutal, ne vienne pas te faire mentir, ce n'est pas une raison pour ne pas planifier un repli en bon ordre vers d'autres solutions
Décider de sortir d'un piège abscons et toujours difficile, mais une fois qu'on a fait la démarche, la suite c'est juste de l'exécution
Comme disait l'autre : « l’art de la guerre est un art simple et tout d’exécution; il n’y a rien de vague, tout y est de bon sens, rien n’y est idéologie »
Pour gouverner, c'est pareil!
https://rev-parti.fr/nucleaire-et-si-on ... uton-stop/
La nucléarisation d’un pays est la plus dramatique illustration du fameux «piège abscons», cette situation irrationnelle qu’on s’obstine à trouver pertinente parce qu’il est trop compliqué d’en sortir. Cette erreur funeste qu’on refuse d’admettre parce qu’elle semble impossible à corriger. Ce délire qu’on pare de tous les attributs de la sagesse car c’est intellectuellement plus confortable.
Il en faudra du courage et de l’abnégation à celle ou celui qui osera dire STOP, qui abandonnera une filière dans laquelle la Nation a investi 170 milliards d’euros depuis ses débuts (recherche, construction des réacteurs et retraitement des déchets), dans laquelle elle injecte 3,7 milliards annuels de frais de maintenances depuis 2003, et qui emploie des dizaines de milliers de personnes.
Il en faudra de la bravoure et de la détermination pour s’atteler au démantèlement des centrales quand on connaît la durée (au moins 20 ans), le coût (75 milliards, chiffre avancé par EDF et considéré comme sous-évalué) et les risques d’un tel chantier. Il en faudra de la témérité pour affronter un lobby omnipotent.
Ce n’est toutefois pas en procrastinant qu’on réglera le problème. Or, le divorce entre la France et l’atome n’est pas à l’ordre du jour, le calendrier de fermeture des centrales n’étant même pas fixé. C’est plutôt un renouvellement des vœux qui s’annonce avec le projet de «grand carénage», chantier titanesque de rénovation et de modernisation du parc nucléaire destiné à prolonger sa durée de vie.

[quote=Remundo post_id=2292252 time=1574799254 user_id=10403]
à court-terme, en étant pragmatique, la France ne peut pas se passer de son parc électronucléaire.
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Tout en espérant qu'un évènement brutal, ne vienne pas te faire mentir, ce n'est pas une raison pour ne pas planifier un repli en bon ordre vers d'autres solutions
Décider de sortir d'un piège abscons et toujours difficile, mais une fois qu'on a fait la démarche, la suite c'est juste de l'exécution
Comme disait l'autre : « l’art de la guerre est un art simple et tout d’exécution; il n’y a rien de vague, tout y est de bon sens, rien n’y est idéologie »
Pour gouverner, c'est pareil!
https://rev-parti.fr/nucleaire-et-si-on-on-appuyait-enfin-sur-le-bouton-stop/
[quote]La nucléarisation d’un pays est la plus dramatique illustration du fameux «piège abscons», cette situation irrationnelle qu’on s’obstine à trouver pertinente parce qu’il est trop compliqué d’en sortir. Cette erreur funeste qu’on refuse d’admettre parce qu’elle semble impossible à corriger. Ce délire qu’on pare de tous les attributs de la sagesse car c’est intellectuellement plus confortable.
Il en faudra du courage et de l’abnégation à celle ou celui qui osera dire STOP, qui abandonnera une filière dans laquelle la Nation a investi 170 milliards d’euros depuis ses débuts (recherche, construction des réacteurs et retraitement des déchets), dans laquelle elle injecte 3,7 milliards annuels de frais de maintenances depuis 2003, et qui emploie des dizaines de milliers de personnes.
Il en faudra de la bravoure et de la détermination pour s’atteler au démantèlement des centrales quand on connaît la durée (au moins 20 ans), le coût (75 milliards, chiffre avancé par EDF et considéré comme sous-évalué) et les risques d’un tel chantier. Il en faudra de la témérité pour affronter un lobby omnipotent.
Ce n’est toutefois pas en procrastinant qu’on réglera le problème. Or, le divorce entre la France et l’atome n’est pas à l’ordre du jour, le calendrier de fermeture des centrales n’étant même pas fixé. C’est plutôt un renouvellement des vœux qui s’annonce avec le projet de «grand carénage», chantier titanesque de rénovation et de modernisation du parc nucléaire destiné à prolonger sa durée de vie.
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