De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éolien

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Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par energy_isere » 21 nov. 2013, 10:38

kercoz a écrit :J' ai connu des gros ateliers de la région Bx qui etaient autonomes /groupe électrogènes ....de gros problèmes pour se faire raccorder au réseau !...qui devait passer par un "consuel" controle impossible pour une installation de plus de 30 ans ...
Je crois qu' il y a obligation de raccord au réseau pour les mini centrales barrages ...pour l' éolien ça peut etre le meme tonneau si l' EDF le décide .
De toutes les façon , s'adosser au réseau EDF est interessant pour bénéficier de la Pcc et ainsi du bon fonctionnement des disjoncteurs ...de meme pour la stabilité de la frequence et de la tension pour l' electronique et l' informatique
:roll: Le réseau n' est plus EDF. C'est ERDF. Les deux sont deux entité juridiquement et financiérement séparées

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par kercoz » 20 nov. 2013, 21:37

J' ai connu des gros ateliers de la région Bx qui etaient autonomes /groupe électrogènes ....de gros problèmes pour se faire raccorder au réseau !...qui devait passer par un "consuel" controle impossible pour une installation de plus de 30 ans ...
Je crois qu' il y a obligation de raccord au réseau pour les mini centrales barrages ...pour l' éolien ça peut etre le meme tonneau si l' EDF le décide .
De toutes les façon , s'adosser au réseau EDF est interessant pour bénéficier de la Pcc et ainsi du bon fonctionnement des disjoncteurs ...de meme pour la stabilité de la frequence et de la tension pour l' electronique et l' informatique

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par Remundo » 20 nov. 2013, 14:59

bien sûr, sur un site isolé, tu fais ce que tu veux... Permis de construire / autorisation de travaux nécessaires quand même pour du PV et l'installation de mât éolien...

Tu peux demander à EDF de résilier ton abonnement, t'acheter des batteries, du PV, de l'éolien, une cogen Stirling, et même pédaler sur un vélo...

Mais ce n'est plus de l'autoconsommation, c'est de l'autarcie électrique.

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par yvesT » 20 nov. 2013, 14:52

Remundo a écrit :oui, pour tout compteur de soutirage, il est interdit d'injecter le moindre Watt.

L'autoconsommation légale correspond à des installations raccordées selon le régime de "la vente du surplus" : en fait, le compteur peut tourner à l'envers, puis à l'endroit, à chaque relevé, le consommateur paye EDF s'il a plus consommé que produit, et inversement.
Mais tu as quand même le droit de mettre en place une installation (PV ou éolienne) complétement déconnectée du réseau non ?
Ou il faut une autorisation spéciale ?

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par mobar » 20 nov. 2013, 13:40

mobar a écrit :
energy_isere a écrit : :roll:
C 'est parce que en allemagne c'est le consommateur lambda qui supporte le cout élevé de l' électricité. C 'est donc lui qui supporte l' éolien el le solaire PV à cout elevé.

Les industriels Allemands ont des tarifs trés avantageux par rapport aux particuliers.
J' ai encore lu ça dans le dernier Usine Nouvelle.
Mais c'est pareil chez nous.

Le petit industriel français paye son kWh d'électricité moins de 80 €MWh, le gros moins de 60 et le très gros moins de 40 (lorsqu'on veut éviter qu'il n'émigre au Canada pour fabriquer "notre" aluminium).

Quant à moi, je paye entre 120 et 140 €/MWh de l'élec produite par EdF à 42 €/MWH (cherchez l'erreur), le teuton lui, la paye un peu plus de 180 €, mais ça n'a pas l'air de le préoccuper plus que ça, peut être parce qu'il consomme 30 à 50% de moins

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par mobar » 20 nov. 2013, 13:35

energy_isere a écrit : :roll:
C 'est parce que en allemagne c'est le consommateur lambda qui supporte le cout élevé de l' électricité. C 'est donc lui qui supporte l' éolien el le solaire PV à cout elevé.

Les industriels Allemands ont des tarifs trés avantageux par rapport aux particuliers.
J' ai encore lu ça dans le dernier Usine Nouvelle.
Mais c'est pareil chez nous.

Le petit industriel français paye son kWh d'électricité moins de 80 €MWh, le gros moins de 60 et le très gros moins de 40 (lorsqu'on veut éviter qu'il n'émigre au Canada pour fabriquer "notre" aluminium).

Quant à moi, je la paye entre 120 et 140 €/MWh mon élec, le teuton lui, la paye un peu plus de 180 €, mais ça n'a pas l'air de le préoccuper plus que ça, peut être parce qu'il consomme 30 à 50% de moins

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par Remundo » 20 nov. 2013, 13:26

oui, pour tout compteur de soutirage, il est interdit d'injecter le moindre Watt.

L'autoconsommation légale correspond à des installations raccordées selon le régime de "la vente du surplus" : en fait, le compteur peut tourner à l'envers, puis à l'endroit, à chaque relevé, le consommateur paye EDF s'il a plus consommé que produit, et inversement.

La plupart du temps, il y a un compteur d'injection entièrement séparé, le régime de la "vente totale"

Dans tous les cas, les abonnements sont entièrement à la charge du client.

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par yvesT » 20 nov. 2013, 11:35

Article des echos sur l'autoconsommation en Allemagne :
En Allemagne, une pratique qui monte en puissance
Par Thibaut Madelin | 20/11 | 06:00

Télécharger le PDF

L'autoconsommation représenterait près de 10 % de l'électricité consommée.

Il y a une part de marketing dans la décision de BMW, mais aussi un calcul très rationnel. Le constructeur a installé quatre éoliennes sur son site de Leipzig. Objectif : alimenter la ligne production de sa nouvelle voiture électrique, mais aussi produire sa propre électricité. Pourquoi en effet acheter à 13 centimes un kilowattheure (KWh) qu'on peut produire soi-même à environ 7 centimes ?

BMW est loin d'être un cas isolé. Volkswagen exploite un parc entier à Wolfsburg, l'équipementier automobile ContiTech a construit une centrale à gaz, tout comme le chimiste BASF. Selon un sondage de la fédération des chambres de commerce (DIHK), 16 % des entreprises allemandes couvrent leurs besoins d'électricité avec un moyen de production propre, 7 % sont en train de s'équiper et 16 % supplémentaires envisagent de le faire.

« Avec l'autoconsommation, on évite les coûts de réseau, la contribution aux énergies renouvelables (EEG) et une partie de l'impôt sur l'électricité », constate la DIHK. « Cette électricité est devenue souvent moins chère que celle qui vient de la prise électrique », ajoute-t-elle, évoquant également des coûts plus prévisibles. A Aalen, une ville de 66.000 habitants du Bade-Wurtemberg qui abrite de nombreuses PME, l'autoconsommation atteint la moitié de la consommation totale, selon Cord Müller, qui dirige la régie municipale. Les pouvoirs publics ne mesurent pas cette forme de consommation, mais l'estiment à près de 10 % de la consommation d'électricité en Allemagne.

Risque de « désolidarisation »

Les experts pointent toutefois un danger de « désolidarisation », au détriment des investissements dans les réseaux. D'autant que le phénomène ne touche pas seulement les entreprises. Selon la fédération de l'industrie solaire, 17 % des 16,5 millions d'immeubles d'habitation en Allemagne sont équipés d'installations solaires. Certes, tous n'ont pas intérêt à recourir à l'autoconsommation : les plus anciens peuvent vendre leur électricité à un tarif garanti très élevé. Mais ce n'est pas le cas pour les plus récentes installations. Le phénomène risque de s'aggraver avec l'augmentation des prix de l'électricité. Le Service de recherche de l'industrie énergétique (FFE) prévoit ainsi un manque à gagner pour la collectivité de 1,5 milliard d'euros par an à partir de 2018. Avant l'arrivée d'un nouveau gouvernement dirigé par Angela Merkel, les appels se multiplient pour réformer le système. Les associations de consommateurs demandent par exemple l'introduction d'un tarif de réseau forfaitaire payé par tous en fonction de la puissance du compteur.
Thibaut Madelin, Les Echos
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 630768.php

Et sur une loi en préparation en France à ce sujet :
Energie verte : vers une loi sur l'autoconsommation
Par Anne Feitz et Veronique Le Billon | 20/11 | 06:00


Les producteurs pourraient consommer directement leur électricité.
Les conditions économiques d'un tel dispositif restent à déterminer.

L'autoconsommation nécessitera d'avoir recours à des solutions de stockage ou d'être connecté au réseau. - Photo Shutterstock

Les producteurs d'énergie verte seront-ils bientôt autorisés à consommer directement les électrons qu'ils produisent ? Le ministre de l'Energie, Philippe Martin, a en tout cas annoncé, mi-octobre, une concertation sur l'autoconsommation, qui pourrait figurer dans la future loi sur la transition énergétique.

Aujourd'hui, les producteurs d'énergie solaire ou éolienne sont tenus de vendre les électrons produits à EDF, à un prix fixé à l'avance, par le dispositif des tarifs d'achat. Pour l'instant, la question de l'autoconsommation ne s'est pas réellement posée, car ces tarifs d'achat sont très supérieurs au prix de l'électricité : les exploitants ont tout intérêt à vendre leur production à EDF, et à racheter de l'électricité au prix public en fonction de leurs besoins. Ce n'est pas le cas en Allemagne, où l'autoconsommation est déjà développée (lire ci-dessous).
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 630776.php

Assez bizarre ce truc je trouve ...
Manière de justifier l'arrêt/baisse des subventions plus qu'autre chose il me semble, et l'autoconsommation est interdite actuellement pour les particuliers ?

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par energy_isere » 20 nov. 2013, 11:23

mobar a écrit :
sceptique a écrit : Moralité : éolien et PV doivent avoir un backup nucléaire, fossile ou hydraulique équivalent. Ou encore si ces 3 derniers suffisent à assurer la production dans tous les cas on peut EN PLUS avoir de l'éolien et du PV autant que l'on veut. Cela revient simplement très cher. Car du coup il y a toujours une capacité inutilisée et donc moins bien amortie. Les allemands sont en train de découvrir l'addition, bien salée.
L'addition n'a pas l'air de géner leur compétitivité.

Ils payent plus cher le kWh électrique mais en consomment moins en remplacant l'élec par le bois, le gaz ou le solaire thermique pour se chauffer et au final cela leur coute moins cher.

Quant au back up nuke, la tarte à la crême des nucléocrates franchouillards, ils ont pas fait dans le détail, à la benne!

Maintenant on peut toujours chanter sur notre tas de fumier et se gausser, l'excédent commercial il est pas chez nous!
:roll:
C 'est parce que en allemagne c'est le consommateur lambda qui supporte le cout élevé de l' électricité. C 'est donc lui qui supporte l' éolien el le solaire PV à cout elevé.

Les industriels Allemands ont des tarifs trés avantageux par rapport aux particuliers.
J' ai encore lu ça dans le dernier Usine Nouvelle.

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par mobar » 20 nov. 2013, 11:03

sceptique a écrit : Moralité : éolien et PV doivent avoir un backup nucléaire, fossile ou hydraulique équivalent. Ou encore si ces 3 derniers suffisent à assurer la production dans tous les cas on peut EN PLUS avoir de l'éolien et du PV autant que l'on veut. Cela revient simplement très cher. Car du coup il y a toujours une capacité inutilisée et donc moins bien amortie. Les allemands sont en train de découvrir l'addition, bien salée.
L'addition n'a pas l'air de géner leur compétitivité.

Ils payent plus cher le kWh électrique mais en consomment moins en remplacant l'élec par le bois, le gaz ou le solaire thermique pour se chauffer et au final cela leur coute moins cher.

Quant au back up nuke, la tarte à la crême des nucléocrates franchouillards, ils ont pas fait dans le détail, à la benne!

Maintenant on peut toujours chanter sur notre tas de fumier et se gausser, l'excédent commercial il est pas chez nous!

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par kercoz » 20 nov. 2013, 08:10

Je sais que les math dites "modernes " ne sont plus en vogue , mais ce que je voulais dire c' est que l intermittence (solaire +Eolien) n'est pas = a la somme de l' intermittence du Solaire et de l' intermittence de l' eolien ......mais inferieure a cette somme .
Il serait meme interressant d' étudier s' il est possible d' améliorer ce "gain" sur l' intermittence par l' utilisation d' une des energie pour le stockage de l' autre .

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par sceptique » 20 nov. 2013, 01:20

kercoz a écrit :l' intermittence solaire et eolien s'annule en partie ...Normalement il y a du vent qd il y a pas de soleil et réciproquement .
Et comment on fait l'hiver a la tombée de la nuit sans vent ? Cas quand même trrès fréquent.Evidemment, on peut essayer de se passer de courant quand il fait -5°.

Moralité : éolien et PV doivent avoir un backup nucléaire, fossile ou hydraulique équivalent. Ou encore si ces 3 derniers suffisent à assurer la production dans tous les cas on peut EN PLUS avoir de l'éolien et du PV autant que l'on veut. Cela revient simplement très cher. Car du coup il y a toujours une capacité inutilisée et donc moins bien amortie. Les allemands sont en train de découvrir l'addition, bien salée.

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par mobar » 19 nov. 2013, 20:47

kercoz a écrit :l' intermittence solaire et eolien s'annule en partie ...Normalement il y a du vent qd il y a pas de soleil et réciproquement .
On peut aussi ;
- arrêter de produire des trucs inutiles la nuit et se reposer
- travailler le jour quand le soleil brille (pas trop fort)
- profiter de la vie
- arrêter de se prendre le chou avec le peak oil
- ne plus acheter les gadgets inutiles
- rouler en vélo
- envoyer les climatologues du GIEC, les patrons du CAC 40, les traders de Wall Street en vacances illimitées
- ...

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par kercoz » 19 nov. 2013, 17:59

l' intermittence solaire et eolien s'annule en partie ...Normalement il y a du vent qd il y a pas de soleil et réciproquement .

Re: De la rentabilité et de l' intermittence du solaire & éo

par sceptique » 19 nov. 2013, 16:35

Etant donné le bouquet énergétique français et les capacités de prévision actuelle, l’introduction de la production éolienne ne nécessite pas aujourd’hui de centrales thermiques de réserve supplémentaires. RTE estime d’ores et déjà que l’amélioration des moyens de prévision permettra de gérer un parc éolien de 20 000 MW.
Effectivemment, tant que le nucléaire peut satisfaire la production de base et l'hydraulique la pointe on peut faire joujou à ralentir les centrales nucléaires pour absorber l'éolien. A condition de pouvoir prévoir à l'avance, comme indiqué. Car le nucléaire n'a pas été conçu pour varier rapidement. Cela pourrait d'ailleurs être dangereux !
Les choses vont se compliquer si on arrête du nucléaire. Il faudra alors le remplacer par du thermique.
En gros tant que l'on a pas vraiment besoin de l'éolien ou PV on peut en mettre autant qu'on en veut. Suffit de griller le courant excédentaire dans des résistances. Ou de laisser les éoliennes en drapeau.
Mais cela ressemble quand même a une sacrée gabegie financière.

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