par tita » 10 janv. 2020, 18:08
L'expérience des néerlandais (Solaroads) avec une piste cyclable installée en 2014 n'est pas très concluante non plus. Le revêtement utilisé ne laisse tout simplement pas passer assez de lumière pour que ce soit intéressant et s'use au bout de quelques années seulement.
https://www.youtube.com/watch?v=l6n8UEKZies
https://www.youtube.com/watch?v=TrYm7kpLy1g
Ce qui ne les a visiblement pas empêché de clamer que l'expérience était réussie et d'installer en mars dernier ces panneaux sur une voie de bus (mars 2019). Et leur route était foutue en moins d'une semaine. Mais ils ne s'avouent quand même pas vaincus et projettent toujours de recouvrir des pistes cyclables avec leurs panneaux (des blocs de bétons recouverts de panneau PV, bonjour la complexité logistique). Ils ont quelques projets pilotes en France aussi.
Visiblement, l'usure est encore pire que la solution de Colas avec son projet Wattway. Ce qui me choque, c'est leur mauvaise fois vis-à-vis de leur système, ne reconnaissant pas l'échec de leur premier essai pilote. Plusieurs médias relaient sans trop de vérification leurs communiqués de presse, beaucoup trop optimistes vis-à-vis des résultats réels. Contrairement à Wattway, aucun média n'est encore vraiment allé gratter la supercherie de ce projet.
Tous les projets de route solaire ont un point commun entre eux: L'usure prématurée. Avoir un matériaux suffisamment translucide protégeant les cellules tout ayant des propriétés d'adhérence nécessaire à une route et résistant à de longues années de conditions extrêmes (pression, frottements, chaleur, froid, intempéries, etc.) semble être impossible. Et même avec un trafic léger (vélos, piétons), on imagine mal ces routes solaires tenir 20 ans.
L'expérience des néerlandais (Solaroads) avec une piste cyclable installée en 2014 n'est pas très concluante non plus. Le revêtement utilisé ne laisse tout simplement pas passer assez de lumière pour que ce soit intéressant et s'use au bout de quelques années seulement.
https://www.youtube.com/watch?v=l6n8UEKZies
https://www.youtube.com/watch?v=TrYm7kpLy1g
Ce qui ne les a visiblement pas empêché de clamer que l'expérience était réussie et d'installer en mars dernier ces panneaux sur une voie de bus (mars 2019). Et leur route était foutue en moins d'une semaine. Mais ils ne s'avouent quand même pas vaincus et projettent toujours de recouvrir des pistes cyclables avec leurs panneaux (des blocs de bétons recouverts de panneau PV, bonjour la complexité logistique). Ils ont quelques projets pilotes en France aussi.
Visiblement, l'usure est encore pire que la solution de Colas avec son projet Wattway. Ce qui me choque, c'est leur mauvaise fois vis-à-vis de leur système, ne reconnaissant pas l'échec de leur premier essai pilote. Plusieurs médias relaient sans trop de vérification leurs communiqués de presse, beaucoup trop optimistes vis-à-vis des résultats réels. Contrairement à Wattway, aucun média n'est encore vraiment allé gratter la supercherie de ce projet.
Tous les projets de route solaire ont un point commun entre eux: L'usure prématurée. Avoir un matériaux suffisamment translucide protégeant les cellules tout ayant des propriétés d'adhérence nécessaire à une route et résistant à de longues années de conditions extrêmes (pression, frottements, chaleur, froid, intempéries, etc.) semble être impossible. Et même avec un trafic léger (vélos, piétons), on imagine mal ces routes solaires tenir 20 ans.