par Papey » 26 mai 2005, 13:48
Un minimum de centralisation est quand même nécessaire. L'agriculture productiviste et les moyens de transport et de distribution modernes nous en ont protégé pendant longtemps, mais les famines pourraient repointer le bout de leur nez dans les prochaines décennies. En cas de famine sur une des parties du territoire, il faut une organisation supra-régionale pour gérer l'acheminement de nourriture à partir d'autres régions. De manière générale, pour organiser la répartition des ressources naturelles d'un territoire, il faut des infrastructures qui relient les différentes régions, et des systèmes de régulation (les marchés) chargés d'effectuer la balance. Si il n'y a aucune régulation étatique, on arrive facilement à des situations de surproduction, donc d'effondrement des cours synonyme de difficultés économiques pour les paysans, ou de pénurie (si des stocks suffisants n'ont pas été prévus) qui entraînent une flambée des cours qui nuit au consommateur. L'allocation des ressources (alimentaires notamment) reste un domaine où l'état peut avoir un rôle régulateur très bénéfique (instauration de quotas de production, de tarifs de douane...).
Plus d'autres domaines où l'Etat est, de fait, la meilleure échelle pour travailler/coordonner les efforts (défense, transports...), d'un point de vue économique autant que stratégique, même si les libéraux contestent ce point de vue (sur le fait notamment que l'Etat ait besoin d'être propriétaire des infrastructures, alors que selon eux un rôle de régulateur suffirait).
Un minimum de centralisation est quand même nécessaire. L'agriculture productiviste et les moyens de transport et de distribution modernes nous en ont protégé pendant longtemps, mais les famines pourraient repointer le bout de leur nez dans les prochaines décennies. En cas de famine sur une des parties du territoire, il faut une organisation supra-régionale pour gérer l'acheminement de nourriture à partir d'autres régions. De manière générale, pour organiser la répartition des ressources naturelles d'un territoire, il faut des infrastructures qui relient les différentes régions, et des systèmes de régulation (les marchés) chargés d'effectuer la balance. Si il n'y a aucune régulation étatique, on arrive facilement à des situations de surproduction, donc d'effondrement des cours synonyme de difficultés économiques pour les paysans, ou de pénurie (si des stocks suffisants n'ont pas été prévus) qui entraînent une flambée des cours qui nuit au consommateur. L'allocation des ressources (alimentaires notamment) reste un domaine où l'état peut avoir un rôle régulateur très bénéfique (instauration de quotas de production, de tarifs de douane...).
Plus d'autres domaines où l'Etat est, de fait, la meilleure échelle pour travailler/coordonner les efforts (défense, transports...), d'un point de vue économique autant que stratégique, même si les libéraux contestent ce point de vue (sur le fait notamment que l'Etat ait besoin d'être propriétaire des infrastructures, alors que selon eux un rôle de régulateur suffirait).